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santé et médecine - Page 305

  • Reportage : Une Marche pour la Vie revendicative, par Marie de L’Isle

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    9034-20180123.jpgDès 14 heures, sous une pluie qui n’a pas faibli durant tout l’après-midi, plusieurs milliers de personnes se sont réunies porte Dauphine, dans le XVIe arrondissement, à l’occasion de la 12e Marche pour la Vie. Le service communication, cette année, avait choisi des couleurs fluo pour faire passer plusieurs messages, inscrits sur des pancartes comme « Vivre est un droit, pas un choix », « Sédation définitive = euthanasie active », « Protéger le faible, ça c’est fort » ou encore « L’avortement est un poids, pas un choix ». Tout au long du cortège, plusieurs chars rappelant la Manif pour tous diffusaient de la musique, Le diable s’habille en prada de Soprano, mais aussi Résiste de France Gall, Allumer le feu et L’envie de Johnny Hallyday. On était frappé par la présence significative de 16-25 ans (notamment parmi les nombreux bénévoles en K-way jaune), sans doute la catégorie d’âge la plus représentée dans le cortège.

    Alors que la loi punissant le délit d’entrave à l’avortement a été votée l’an dernier, l’organisation qui en réclame la suppression revendique d’avoir un discours factuel et cohérent sur plusieurs plans : scientifique, moral, social et philosophique.

    La révision de la loi bioéthique

    L’année 2018 sera marquée par la révision de la loi bioéthique, qui s’ouvre lors de ce mois de janvier avec les Etats généraux de la bioéthique. Ceux-ci mettent en place une consultation citoyenne qui se manifestera par l’organisation d’espaces de réflexion éthique dans chaque région. Or les participants de la Marche pour la Vie entendent bien peser dans ces débats. Et le message est bien passé auprès des militants, qui justifient l’importance de leur venue par ces enjeux d’actualité. C’est le cas de Julien et Albéric, 21 ans, étudiants en économie et en histoire. « Nous sommes venus défendre la vie afin que le gouvernement et l’opinion publique prennent conscience du fait qu’une partie de la population tient fermement cette ligne. Notre présence prend particulièrement sens en cette année, alors que sera révisée la loi de bioéthique, ce qui aura une incidence sur l’extension de la PMA et sur la légalisation de la GPA », expliquent-ils.

    Outre les familles, sont présents quelques religieux – des abbés en soutane, quelques religieuses en habit mais aussi des orthodoxes. Et des élus ceints d’une écharpe tricolore, comme Jean-Yves Denis, conseiller municipal de Vernouillet (Yvelines), adjoint au maire chargé des finances. « Mes revendications sont ni plus ni moins celles de toutes les autres personnes présentes dans cette manifestation. Mais je suis venu avec l’écharpe tricolore pour témoigner du soutien de certains élus à cette cause de défense de la vie. Je suis engagé depuis longtemps dans ce combat et subis les critiques régulières d’opposants, mais j’en fais mon affaire, » témoigne-t-il.

    Prises de parole

    Arrivés au Trocadéro vers 17 heures, les manifestants se sont rassemblés vers l’estrade pour entendre plusieurs témoignages dont celui de Madeleine, infirmière. Celle-ci a fait part à l’assemblée de deux expériences en tant que stagiaire puis professionnelle dans un bloc opératoire en maternité-gynécologie, partageant « l’horreur » ressentie à la vue d’un « enfant mort dans un grand seau blanc ». « Je n’ai jamais fait d’IVG mais mes collègues qui en ont fait souffrent mais ne le disent pas », a-t-elle assuré. « Il faut libérer la parole, dire que ça ne fait pas souffrir que les mamans », a-t-elle dit.

    « La génération des rescapés de l’avortement est en train de grandir et de se lever. Notre corps ne nous appartient pas. Nous sommes notre corps, et ce corps peut accueillir un autre corps, une autre vie. Nous sommes nés après l’avortement, et nous avons compris qu’il n’est pas un droit, qu’il n’est pas une liberté mais une pression, une contrainte qui s’abat désormais sur les futurs parents, » a déclaré Victoire De Jaeghere, porte-parole de la manifestation, pour qui « chaque enfant rescapé de l’avortement est une victoire du combat pro-vie ».

    Nicolas Sévillia, quant à lui, a proclamé avec force à la tribune : « Vous n’êtes pas venus défendre une opinion ou une conviction. Vous êtes venus défendre la vérité : un enfant n’est pas un amas de cellules, il est le petit de l’homme, il est un homme petit. Le mensonge, l’obscurantisme, le fascisme c’est eux. La vérité, la lumière, l’amour, c’est nous », ciblant l’enfant, la mère, la famille et la société comme étant les victimes de l’avortement. Pour Jean-Marie Le Méné, l’année 2018 est celle de « tous les dangers » puisque, tous les cinq ans, la révision de la loi de bioéthique, au prétexte de tenir compte des avancées de la technoscience, régularise les transgressions. « La loi est censée poser un cadre autour des dérives. En réalité, elle met un cadre autour des dérives et ensuite dérive avec le cadre, » a dénoncé celui qui a également dénoncé une « conspiration contre la vie ».

    Discrétion médiatique

    Le traitement médiatique de cet événement a été particulièrement discret – hormis sur l’épiphénomène concernant les perturbations organisées par une demi-douzaine de Femen. Le quotidien La Croix a pris de gros risques en matière de chiffres en écrivant qu’il y avait « plus d’un millier d’opposants ». Le chiffre de la police, qui me paraissent sous-évalués au vu de ce que j’ai pu voir en remontant tout le cortège, est de 8 500. Les organisateurs avancent celui de 40 000. Sans prétendre à l’objectivité pure, il me semble qu’il y avait au moins de 15 000 à 20 000 personnes. Patrick Cohen, dans sa matinale du 22 janvier sur Europe 1, a également évoqué le chiffre parfaitement malhonnête du millier de manifestants.

    Marie de L’Isle

    Article paru dans Présent daté du 23 janvier 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Retrouvez les discours tenus lors de la Marche pour la vie

    Voici les vidéos des interventions à la Marche pour la vie. D'abord au départ :

    Victoire de Gubernatis, porte parole : « Nous voulons défendre la vie humaine. »

    Marek Jurek, député polonais : « La résistance contre la culture de la mort est toujours actuelle. »

    Tugdual Derville : La majorité des Français souhaite éviter l’avortement

    Jérôme Triomphe : « La vie est un combat de civilisation, c’est notre combat ! »

    Cécile Edel : La loi Veil suscite toujours autant de contestation.

    Frédéric Espieux lance la Marche pour la vie 2018 :

    Puis à l'arrivée :

    Témoignage d’une infirmière en bloc obstétrical sur les conditions des avortements :

    Appel pour courir au semi-marathon de Paris 2018 pour la fondation Jérôme Lejeune

    Jean-Marie Le Méné : Les dangers de la loi sur la bioéthique

    Nicolas Sevillia : La Marche pour la vie c’est la défense de la vérité.

    Frédéric Espieux : « Notre combat est un combat de civilisation ! »

    Michel Janva

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  • Les nombreux bénévoles de la Marche pour la vie se préparent

    Séance studieuse pour plusieurs centaines de jeunes afin de préparer la journée de demain.

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    Nicolas Sevillia, Victoire et Frédéric présentent la Marche pour la vie et le thème de cette année : De l'ombre à la lumière. 

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    Deux évêques sont annoncés pour demain : Mgr Lebrun, archevêque de Rouen et Mgr Aillet, évêque de Bayonne.

    Intervention de Guillaume de Thieulloy sur l'action politique :

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    Puis de Cécile Edel, présidente de Choisir la vie et vice-présidente de la Marche pour la vie :

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    Le Salon Beige

  • Tête à clash n°20 : Une majorité de Français pour l'euthanasie ! Et vous ?

  • Stop aux fake news sur la GPA

    6a00d83451619c69e201bb09e988be970d-250wi.jpgLa Manif Pour Tous dénonce les erreurs contenues dans une tribune publiée ce matin sur le site internet du Monde :

    "Dans une tribune publiée dans Le Monde, une centaine de personnes milite pour profiter de la révision des lois de bioéthique pour légaliser la GPA, c'est-à-dire le recours aux mères porteuses, ou à tout le moins en reconnaître les effets lorsqu'elle est pratiquée à l'étranger. En effet, la France s'honore, à juste titre, de refuser cette pratique aussi scandaleuse que dégradante, synonyme d'asservissement des femmes et de chosification des bébés qui font tous deux l'objet de contrats commerciaux.

    Non, les enfants nés par GPA ne sont pas des petits fantômes de la République !

    En intitulant leur tribune « On ne peut plus ignorer les enfants nés par GPA », les signataires laissent entendre que ces enfants seraient privés de droits. Une petite musique se fait régulièrement entendre pour dénoncer le fait qu'ils seraient des « petits fantômes de la République », sans reconnaissance ni droit. Cela est parfaitement faux. C'est ce qu'expliquait très justement Manuel Valls lorsqu'il était Premier Ministre. Dans une interview à La Croix, il qualifiait la GPA de « pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes. » « Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l'étranger » précisait-il.

    Le piège de la retranscription automatique à l'état civil

    La stratégie des militants pro-GPA est claire et s'appuie sur les enfants nés par GPA à l'étranger. La première étape consiste à obtenir la reconnaissance. C'est ce que demande les signataires de la tribune publiée ce matin dans Le Monde : « nous demandons la transcription intégrale à l'état civil français de la filiation de l'enfant établie légalement à l'étranger à l'égard de ses parents. » Cette transcription automatique est un piège destiné à demander dans un deuxième temps la légalisation de la GPA en France en arguant du fait que les GPA réalisées à l'étranger seraient 100% légales et que l'interdiction serait donc hypocrite. « On connaît la chanson. C'est la même ritournelle sur la PMA sans père » selon Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Dans son interview à La Croix, Manuel Valls décryptait parfaitement cette stratégie des militants pro-GPA : « le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. J'ajoute qu'il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée... tout en affirmant qu'ils sont responsables de l'éducation des enfants, c'est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs. »

    Les droits des femmes et des enfants n'ont pas de frontières : soyons ambitieux !

    Les signataires de la tribune du Monde affirment vouloir « lutter efficacement et avec détermination contre les dérives de la GPA. » Pour La Manif Pour Tous, les droits des femmes et des enfants n'ont pas de frontières. C'est parce que la GPA est une pratique scandaleuse qui instrumentalise et asservit les femmes et les enfants qu'elle est interdite en France. Pour lutter contre ce fléau et ce business sordide et lucratif, une seule solution : l'abolition universelle. C'est tout le sens des engagements de l'ancien Premier Ministre qui rappelait « la responsabilité de tous les États dans la lutte contre la commercialisation des êtres humains » et annonçait alors que la France entendait « promouvoir une initiative internationale qui pourrait aboutir, par exemple, à ce que les pays qui autorisent la GPA n'accordent pas le bénéfice de ce mode de procréation aux ressortissants des pays qui l'interdisent. » Malheureusement, ces annonces sont restées lettre morte. Alors qu'Emmanuel Macron s'est prononcé à de multiples reprises contre la GPA, il lui appartient de donner une suite opérationnelle à ces positions. Patrie des droits de l'Homme, la France doit afficher clairement ses ambitions en la matière pour défendre dans l'hexagone et à travers le monde le droit des femmes et soutenir leur dignité et celle des enfants."

    Michel Janva

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  • Dimanche 21 janvier à Paris : la Dissidence française participera à la 12e Marche pour la Vie

    2884624822.jpgDimanche 21 janvier à Paris : la Dissidence française participera à la 12e Marche pour la Vie

    Un communiqué de la Dissidence française :

    Le 21 Janvier prochain à 14h30 s’élancera la 12ème édition de la Marche pour la vie.

    Contre la banalisation de l’IVG, la marchandisation de l’humain, et contre la PMA/GPA, la Dissidence Française appelle ses militants et sympathisants à se joindre à cette grande manifestation.

    À l’heure où la famille, pilier fondamental de la société et espace naturel de solidarités, est sans cesse attaquée par les tenants d’une idéologie libertaire mortifère, nous devons nous mobiliser en nombre pour faire entendre une autre voix.

    RDV LE 21 JANVIER 2018 À 14H30

    PLACE DAUPHINE À PARIS

    La Dissidence française cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/01/16/dimanche-21-janvier-a-paris-la-dissidence-francaise-particip-6017731.html

  • L’avortement ne peut pas être un droit fondamental car il est une dérogation grave à l’article 16 du code civil

    6a00d83451619c69e201b8d2cfb2f9970c-320wi.pngNicolas Sévilla, délégué général de la marche pour la Vie, qui aura lieu le 21 janvier 2018, répond à Valeurs actuelles :

    Vous organisez prochainement une « marche pour la Vie », comme chaque année… pour une actualité particulière ?

    La Marche pour la Vie qui aura lieu le 21 janvier prochain n’est pas une manifestation au sens strict du terme. Elle ne défend pas d’intérêts catégoriels, ne porte pas de revendications économiques, ne combat aucune idéologie. Elle est une protestation populaire, pacifique, des milliers de drames qui se déroulent chaque année sous nos yeux et que les responsables politiques depuis 40 ans n’ont pas eu le courage de dénoncer. Tant et tant de caricatures ont été dressées pendant des décennies contre les marcheurs de la Vie qualifiés d’obscurantistes et d’entraveurs du progrès.

    Or nous constatons dans chacune de nos familles que la banalisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse nous a conduits dans une impasse. 220.000 avortements par an depuis 40 ans placent la France dans une situation d’échec collectif et ce malgré les terribles conséquences de cet acte dont témoignent de plus en plus ouvertement les femmes. Cette actualité est plus brulante que toutes les autres, car elle consume le corps social et broie nos consciences. Les grands de ce monde s’inquiètent à cause du réchauffement climatique mais ils n’ont pas vu ou compris que les menaces n’avaient jamais été aussi grandes au début et à la fin de la Vie de l’homme.

    Ces manifestations concernent des sujets qui ne semblent pas intéresser le plus grand nombre. Qu’espérez-vous ?

    Faut-il attendre que l’opinion publique toute entière se révolte contre une injustice pour la dénoncer ?  Lorsque le Conseil d’Etat valide l’arrêt des soins d’une jeune fille de 14 ans que les médecins souhaitent laisser mourir contre l’avis désespéré de ses parents, n’y a-t-il pas un motif valable de profonde indignation ? Quand 97% des enfants porteurs de trisomie 21 sont éliminés avant leur naissance, avons-nous le droit de dénoncer l’eugénisme insupportable d’une population éradiquée sur le critère de son génome ? Nous n’attendons rien, nous espérons tout puisque tout est à reconstruire. Et pour commencer simplement rappeler l’extraordinaire potentialité et singularité de chaque vie humaine quels que soient son état ou sa fragilité.

    Vous voulez marcher « pour la vie », mais tout le monde est « pour la vie » non ?

    De quelle vie parlons-nous ? De la vie des embryons manipulés, triés, congelés et détruits dans le froid des laboratoires ? De la vie des enfants qui naîtront demain sans père et sans mère ? De la vie des personnes en état de conscience minimale comme Vincent Lambert à qui l’on accorde plus le droit de vivre ?

    Le monde est pour la vie mais il doit apprendre ou réapprendre à la respecter comme elle est, avec ses fragilités et la part de mystère qui ne nous appartient pas.

    A l’heure de l’ouverture des états généraux de la bioéthique, les Français doivent opposer à la logique inéluctable du progrès technique dirigé par le marché une exigence morale plus grande. La Marche pour la Vie défend l’embryon car il est un Homme petit et elle conteste l’évolution de la loi qui a transformé le petit de l’homme en produit de l’homme, l’embryon en objet, et l’enfant en projet.

    L’avortement est devenu un droit fondamental pour l’immense majorité de la population et pour l’ensemble de la classe politique. La Marche pour la Vie peut-elle y changer quelque chose ?

    Alexandre Soljenitsyne affirmait que « la violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence ». L’avortement ne peut pas être un droit fondamental car il est une dérogation grave à l’article 16 du code civil qui garantit « le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ».

    Reconnaître que la fécondation est le commencement d’une nouvelle vie n’est pas une question de goût ou d’opinion, c’est une réalité biologique. Le dimanche 21 janvier, au départ de la Porte Dauphine à 14h30, nous rappellerons cette réalité. Nous opposerons à l’obscurité du doute et de la solitude qui accompagne un acte d’avortement la lumière de la vie et de la maternité. La Vie n’est pas un problème à résoudre, elle est un mystère à vivre.

    Philippe Carhon

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  • Dimanche 21 janvier à Paris : la 12e Marche pour la Vie

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    Un communiqué du Parti de la France :

    Carl Lang et les militants du Parti de la France, participeront comme chaque année, à la mobilisation de dimanche 21 janvier prochain, pour la douzième Marche pour la Vie.

    Le premier des droits humains à défendre est le droit à la Vie. Face aux tenants de la Culture de mort qui veulent tout à la fois banaliser l'interruption volontaire de grossesse, créer un délit d'entrave numérique à l’IVG et légaliser l'euthanasie, Le Parti de la France et Carl Lang proposent l'inscription dans la Constitution du principe du respect de la Vie de la conception jusqu'à la mort naturelle ainsi que le remplacement des lois Veil, Roudy et Aubry par une grande politique familiale favorisant l'accueil de la Vie. 

    Sympathisants, cadres et militants du Parti de la France, nous comptons sur vous pour de nouveau vous mobiliser.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Américannabis

    3342833503.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Les études médicales les plus récentes sont formelles : la consommation de tabac diminue très fortement aux États-Unis. Le fumeur de cigarette devient de plus en plus rare par la force de l’hygiénisme ambiant. De nombreux propriétaires exigent maintenant dans les contrats de location de ne pas fumer à l’intérieur des appartements, ni en terrasse, ni même aux environs immédiats de la résidence. Mais cette baisse massive masque un mal bien plus grand qui gangrène toute la société étatsunienne, la dépendance aux drogues.

    Le 1er janvier 2018, la Californie est devenue le neuvième État à légaliser la production, la vente, la distribution, l’usage et la détention de cannabis. Dès novembre 1995, la proposition 125 autorisait les Californiens à prendre du cannabis à titre médical contre l’arthrite et le cancer. Cet usage légal est désormais reconnu dans une trentaine d’États ainsi que dans le District fédéral de Colombia, à Guam et à Porto Rico.

    États fédérés, comtés et municipalités se félicitent déjà des gigantesques retombées fiscales de la vente de cet excrément à fumer, à boire et à manger. La collecte des taxes rapporterait plus de 655 millions de dollars par an. Le chiffre d’affaire tournera d’après les prévisions les plus optimistes à 5,6 milliards d’euros ! Rien qu’en Californie, 230 000 emplois à temps plein ou partiel vont être créés. Les médiats officiels européens qui relaient avec complaisance cette abjecte tolérance se taisent en revanche sur la catastrophe sanitaire qui en découle. Pour la deuxième année consécutive, l’espérance de vie des Étatsuniens a diminué du fait de l’utilisation tolérée des drogues.

    En 2015, le nombre moyen de consommateurs s’y élevait à 97 millions. Un an plus tard, un consommateur décédait de surdose toutes les huit minutes. Les plus affectés sont les 25 – 34 ans qui connaissent en une seule année + 30 % de hausse de leur mortalité. Ce fléau ravage en particulier les Amérindiens dans leurs réserves et les zones rurales pauvres blanches, ces campagnes qui ont voté Donald Trump à la dernière présidentielle. Pis, sous la pression de l’industrie pharmaceutique, 28 % des victimes sont tombés dans la drogue suite à des prescriptions médicales, en particulier un anti-douleur de synthèse, le fentanyl.

    Un véritable génocide s’opère donc en silence bien loin de Wall Street, du Capitole de Washington et d’Hollywood. La situation est gravissime par rapport à quelques mains aux fesses d’actrices délurées consentantes à l’insu de leur plein gré. Le recours tant au cannabis qu’aux opiacés se comprend pour un Étatsunien pris dans l’engrenage infernal du libéralisme capitaliste qui lui impose une exigence de rendement, de rentabilité, de surconsommation, de concurrence, de productivité et d’hyper-endettement personnel. Pour survivre aux cadences folles de ce monde taré où tous sont en guerre contre tout le monde, des millions d’esclaves hyper-modernes se résignent à la drogue et acceptent une existence pourrie. Bienvenue donc aux États-Zombies d’Amérique. Raison supplémentaire pour rejeter l’américanisation de l’Europe, sa saloperie de société de marché et son infect libéralisme.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°61, diffusée sur Radio-Libertés, le 12 janvier 2018.

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  • Beaucoup de soignants quittent la profession, écœurés des actes mortifères qu’on leur fait commettre

    6a00d83451619c69e201b7c944ef1b970b-250wi.pngOdile Guinnepain, infirmière en soins palliatifs et responsable de l’antenne « Nos mains ne tueront pas », a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :

    "Une délégation de professionnels de santé sera en tête de la marche pour la première fois cette année. Pourquoi ce choix ?

    Tout simplement pour faire entendre la voix des soignants sur toutes ces problématiques liées à la vie parce qu’on oublie qu’elles les concernent directement. Qui pratique les IVG, les IMG, qui délivre les MCU (moyens de contraception d’urgence), qui administre les sédations terminales dont beaucoup sont euthanasiques, qui administre les traitements et pratique les actes pour la PMA, … ? Ce sont des professionnels de santé : médecins, sages-femmes, infirmières, pharmaciens, etc... Par la force des choses, tous ces actes nécessitent l’intervention de soignants. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils le font aisément ou dans une consciencieuse indifférence ! Nous n’avons pas choisi ce métier pour détruire la vie. Nous l’avons choisi pour la servir !

    C’est la raison pour laquelle nous serons présents en délégation à la MPV ; afin de manifester notre refus de participer et de nous rendre responsables de tous ces actes, et indirectement, de leurs conséquences ; mais aussi pour demander une clause de conscience beaucoup plus libre. Beaucoup de soignants quittent la profession, écœurés des actes mortifères qu’on leur fait commettre.

    Quels sont les enjeux pour les professionnels de santé de la révision de la loi de bioéthique qui s’ouvre actuellement ?

    Ils sont nombreux car les projets actuels ne visent qu’à transgresser toujours la loi naturelle ou à continuer d’ouvrir les portes de la culture de mort. Par exemple, la PMA, qui, déjà et en soi, transgresse la conception d’un enfant dans la relation homme/femme, va s’ouvrir à des femmes vivant ensembles ou à des célibataires. Les professionnels vont donc se rendre complices de faire « engendrer » des enfants fabriqués et non conçus que l’on fera sciemment orphelins de père ! Oui, dès les premiers actes, soit les injections aux femmes, d’hormones stimulant la production d’ovocytes (prescrites par des médecins et pratiquées par des infirmières hospitalières ou libérales), les soignants se rendront complices de ces « fabrications » d’enfants moralement illicites. Auront-nous l’accès à l’objection de conscience dans la PMA pour toutes ?

    Si l’aide médicale à mourir ou l’aide médicale au suicide sont légalisés, qui va injecter les produits létaux ? Ce sont les médecins qui vont les prescrires, ce sont les infirmières qui vont poser les seringues contenant les produits ou les injecter directement et ce sont les aides-soignantes qui poursuivront les soins de nursing et de confort en assistant aux agonies provoquées (pas forcément confortables !) des patients. Et ce sont les pharmaciens qui délivreront les produits létaux ! Comme pour la PMA mais aussi l’IVG, l’IMG etc.. à tous les niveaux de la chaîne, ces actes concernent éthiquement et en conscience tous les professionnels de santé : Sacré responsabilité morale !

    Il en sera de même pour la congélation des ovocytes ou des spermatozoïdes effectués par des biologistes, de même pour la GPA qu’elle soit « médicale » ou pour permettre aux hommes vivant ensemble ou célibataires d’avoir des enfants. L’acte et la surveillance médicale des mères porteuses étant faite par des professionnels du soin. Et tant d’autres violations….

    Comment jugez-vous la situation actuelle de la liberté de conscience du corps médical ?

    Actuellement, sous certaines conditions, les médecins ont accès à l’objection de conscience dans 3 problématiques :

    Actuellement, l’objection de conscience est accessible aux médecins pour trois types de situations :

    Le refus de stérilisation : « Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer cet acte visée contraceptive mais il doit informer l’intéressé de son refus dès la première consultation. » (article L.2123-1 du code de la santé publique).

    L’interruption volontaire de grossesse : « Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse mais il doit informer, sans délai, l’intéressée de son refus et lui communiquer immédiatement le nom de praticiens susceptibles de réaliser cette intervention selon les modalités prévues l’article L.2212-2.  » (article L.2212-8 du code de la santé publique)

    « Un médecin ne peut pratiquer une interruption volontaire de grossesse que dans les cas et les conditions prévus par la loi ; il est toujours libre de s’y refuser et doit en informer l’intéressée dans les conditions et délais prévus par la loi. » (article R.4127-18 du code de la santé publique).

    Cependant, La loi n°2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l’IVG et la contraception a supprimé une disposition de l’ancien article L.2212-8 du code de la santé publique qui reconnaissait aux chefs de services des établissements de santé publics la possibilité de à s’opposer ce que des interruptions volontaires de grossesse soient réalisées dans leur service. Cela signifie donc que le chef de service a le droit de refuser de réaliser personnellement une interruption volontaire de grossesse mais il ne peut imposer ses propres convictions personnelles et professionnelles à l’ensemble de son service.

    La recherche sur l’embryon : « (…) aucun médecin ou auxiliaire médical n’est tenu de participer quelque titre que ce soit aux recherches sur des embryons ou sur des cellules souches embryonnaires autorisées en application de l’article L.2151-5. » (article L.2151-7-1 du code de la santé publique) ;

    Il est aussi important de préciser que ce n’est pas parce qu’un soignant ne pratique pas directement l’acte « grâce » à son objection de conscience qu’il en est complètement détaché. En effet, en âmont ou en aval, il administre les soins nécessaires aux femmes concernées. Ce n’est pas simple à vivre !

    Pour ce qui est de la fin de vie, on assiste à des dérives sérieuses et bien plus fréquentes qu’on ne le croit, au sujet de la sédation à laquelle les soignants ne peuvent rien dire. En effet, la « sédation profonde, continue jusqu’au décès » telle qu’énoncée dans l’article 3 de la loi Claeys/Léonetti, n’est pas « officiellement » un acte euthanasique, donc portant atteinte à une vie humaine ; donc pas de clause de conscience possible dans ces cas-là. Ce souci touche en particulier les infirmières. En effet, les médecins étant prescipteurs et décideurs, ils ne sont pas « obligés » de prescrire une sédation qui, dans l’acte, serait désorsonnée. Par contre, lorsqu’elle est prescrite par un médecin à qui cela ne pose aucun problème de conscience, l’infirmière a obligation d’appliquer la prescription. Beaucoup d’infirmières vivent très mal ces situations et peinent réellement à se faire entendre sur les questions éthiques que posent ces actes et leur multiplicité. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html