À l’inverse du capitaine du Titanic et de son équipage qui ne disposaient, évidemment, d’aucun radar (inventé en 1935) et naviguaient tout simplement à vue, avec de bêtes jumelles comme seul instrument d’observation, le capitaine Macron, son second Castex, le lieutenant Borne et le quartier-maître Le Maire disposent, à bord du France, d’une nuée de capteurs à faire pâlir Neil Armstrong.
Le problème, c’est que l’adage bien connu « trop d’info tue l’info » ne souffre pas d’exception.
Et les capitaines Macron et Castex ne voient pas plus loin que le bout de leur navire, alors qu’ils ont le nez quasiment collé à l’iceberg Chômage, l’un des plus gros jamais croisés par notre pays dans toute son histoire moderne.