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RETRAIT "PROVISOIRE" DE L'ÂGE PIVÔT : L'ARBRE QUI CACHE LA FORÊT...
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De nouvelles formes d’action se multiplient contre la réforme des retraites
Tandis que la grève reconductible qui a porté le mouvement s’éteint à la SNCF et à la RATP, des minorités très actives d’opposants ne désarment pas. Leurs actions sont dénoncées par le gouvernement comme des violences, des notions à manier avec prudence pointent des chercheurs.
Plus un jour sans son action spectaculaire. C’est une coupure de courant affectant une dizaine de communes autour de l’aéroport d’Orly, mardi 21 janvier aux aurores. C’est le procès symbolique de l’incendie de la préfecture du Puy-en-Velay par des « gilets jaunes » renvoyé au terme d’une audience rocambolesque, lundi. C’est encore la fermeture du musée du Louvre au nez de centaines de touristes, ou bien des concerts en plein air offerts par l’Opéra de Paris. Ou l’intrusion, par deux fois, de grévistes au siège de la CFDT. Ce sont aussi des députés de la majorité et des ministres chahutés dans leur cérémonie de vœux. Et Emmanuel Macron et son épouse qui voient des manifestants perturber leur sortie au théâtre des Bouffes du Nord à Paris.
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Le modèle Macron, le peuple n’en veut pas
Entretien avec Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire
En matière de retraites, Emmanuel Macron veut nous vendre un « régime universel » qui soulève une vive opposition, mais auquel on ne comprend pas grand-chose. Entre le « bonus » et le « malus », l’« âge pivot » et la « clause du grand-père », de quoi s’agit-il exactement ?
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Mandat d’Emmanuel Macron : une atmosphère violente inédite
Le mandat d’Emmanuel Macron est affecté depuis trop longtemps par un climat de violences, d’intimidations, de menaces, de contestations multiformes et d’une totale absence de respect pour les institutions et les représentants de la France officielle. Je continue à estimer que cette atmosphère est inédite car on a beau rappeler que d’autres Présidents ont été, eux aussi, parfois en butte à des atteintes discutables, elles demeuraient ponctuelles et n’avaient rien à voir avec le ciblage permanent qui vise les ministres – certains annulent leur venue ou les cérémonies prévues -, et plus gravement le président de la République, voire le couple présidentiel, même s’il convient de ne pas surestimer la nature de ces incidents.
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COUR SUPRÊME : MISE EN PLACE
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41 milliardaires et 9,8 millions de pauvres : en France, les inégalités gagnent du terrain
A la veille de l’ouverture du Forum économique de Davos, Oxfam a dévoilé son rapport sur les inégalités. Pour l’ONG, la France est touchée par une crise profonde.
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La France compte désormais 9,8 millions de pauvres, 400 000 personnes ayant basculé sous le seuil de pauvreté entre 2017 et 2018. Selon un rapport de l’Insee, publié en octobre 2019, les inégalités ont fortement augmenté en 2018 et « ont connu la plus forte progression depuis 2010 ». L’Oxfam signale également que les inégalités de patrimoine sont au même niveau depuis quatre ans, tout en restant « vertigineuses ». D’après les chiffres de l’Insee, 10% des ménages possèdent près de 50% du patrimoine total.
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Enfin, Oxfam pointe du doigt la politique fiscale d’Emmanuel qui favoriserait les plus riches en s’appuyant sur un rapport du Sénat. Grâce à la suppression de l’impôt sur la fortune, entre autres, les 100 premiers contribuables à payer l’ISF ont gagné en moyenne 1,7 million d’euros chacun.
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La macronie est bloquée
À l’heure où j’écris, difficile de dire où va la polémique sur les retraites, et les grèves qu’elle a provoquées. Mais ces difficultés sont l’occasion pour revenir sur le grand dessein macédonien et sur les nombreux ratés qu’il a subi.
On peut prendre l'affaire Benalla, hors contexte, pour une malheureuse gaffe présidentielle dans le choix de son homme de confiance. Mais le problème, c'est que dans cet autodécrété « nouveau monde » où tout ne devait être que bienveillance et partage entre les Français, on s'aperçoit que le nouveau régime, en place depuis 2017 est sans doute le plus corrompu de la Ve République.
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Politique & Eco n°246 – Retraites, un grand absent du débat : le financement
Depuis Juppé, c’est la finance internationale qui à la main sur la dette des régimes de retraite.Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Eloïse Benhammou, auteur du livre « Kleptocratie française » (Editions Le jardin des livres).
1) Comprendre le financement des retraites
(Evocation de la mémoire de Georges Lane intervenant de Politique & Eco décédé à Noël. RIP)
– Une arnaque sociale depuis 20 ans
– 1996 : Alain Juppé recule devant les grèves mais fait entrer la finance internationale dans le financement de la Sécurité Sociale
– Contreparties : l’augmentation des cotisations
– Plus de 40 régimes différents, faut-il n’en faire qu’un seul ?
– Le cas exemplaire du RSI. Excédentaire mais injuste et illégal
– Le mythe de l’égalité
– Les autres régimes excédentaires
– Spécificité française : le régime que tout le monde nous envie mais que personne n’imite
– Déficit réel ou artificiel ?
– Les comptes, un système de placement parmi les plus importants sur le plan international
– Un budget supérieur à celui de l’Etat
– Un viol de la règle selon laquelle l’Etat ne peut financer par l’emprunt que les investissements et non le fonctionnement
– Paradoxe des régimes spéciaux de retraite qui, en défendant le statu quo, soutiennent la finance internationale -
RETRAITE : LE FAUX DÉBAT DE L’AGE-PIVOT
Franck Buleux cliquez ici
La réforme des retraites a prévu un âge pivot modulable mais général, c’est-à-dire qu’il serait lié à l’équilibre financier du système national de répartition mais général, c’est-à-dire appliqué à toutes et à tous. L’âge-pivot, c’est celui auquel on peut prétendre à une retraite à taux plein, taux plein qui n’est en rien le montant de votre revenu d’activité, bien évidemment, mais un revenu dit de remplacement (le terme « remplacement » étant connoté, on parlera de substitution). On utilise le terme de « pivot » parce que l’on perçoit moins si on liquide sa retraite plus tôt que cet âge défini par décret (ce qui évite le vote annuel d’une loi par le Parlement en laissant la main au Premier ministre).
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Investissements étrangers en France : un leurre.
A Dunkerque, Macron s'est félicité de la hausse des investissements étrangers en France, n'hésitant pas à s'en attribuer les mérites.A quelques exceptions près, ces investissements ne profitent pourtant pas à l'emploi français mais aux grandes sociétés délocalisatrices.Par ailleurs, à considérer la dislocation sociale de la France, son niveau d'insécurité, l'ampleur des flux migratoires qui la touchent et la montée en puissance de l'extrême gauche, cette bulle haussière et très largement spéculative ne durera guère.L'attractivité de la France bloquée, de la France CGT, de la France racaille, de la France black blocs, de la France allogène reste, en effet, toute relative.