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  • Edition Spéciale : Gilets Jaunes : 1 an et après ? – Journal du lundi 18 novembre 2019

     

    1) Gilets Jaunes : Un anniversaire mouvementé
    2) Gilets Jaunes : Après un an, le bilan
    3) La mobilisation sociale met le cap sur le 5 décembre

    Edition spéciale. Samedi, le mouvement des Gilets Jaunes fêtait son premier anniversaire. Sans surprise, cet acte 53 a été émaillé par de nombreux débordements alors même que les revendications ne sont plus très claires. Retour sur un an de mobilisation, d’avancées et de reculs, à trois semaines de la grève générale du 5 décembre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/edition-speciale-gilets-jaunes-1-an-et-apres-journal-du-lundi-18-novembre-2019

  • Gilets jaunes : mutilées par des grenades ou des tirs de LBD, ces «gueules cassées» racontent

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    Fiorina, Alexandre et Antonio ont vu leur vie basculer en un instant quand ils ont été amputés ou gravement blessés par des tirs des forces de l’ordre lors des manifestations des Gilets jaunes.
    Un an après le début du mouvement des Gilets jaunes, deux policiers seront bientôt jugés au tribunal correctionnel de Paris pour des violences commises lors des manifestations.
    Il s'agit de deux procès distincts, et le début d'une série qui pourrait être longue.
    Sur 212 enquêtes confiées par le procureur de la République de Paris à l'IGPN, la police des polices, 146 ont été clôturées, a indiqué le parquet de Paris.
    Parmi elles, 18 informations judiciaires sont à l'instruction : deux concernent nos témoins, Alexandre Frey et Fiorina Lignier, qui ont chacun perdu un œil.
    72 procédures, enfin, sont toujours en cours d'analyse au parquet de Paris, qui doit décider des suites à donner.
    C'est le cas d'Antonio Barbetta, blessé au pied par un éclat de grenade qui témoigne aujourd'hui. 54 autres procédures ont été classées sans suite, majoritairement parce que les faits étaient insuffisamment caractérisés, ou faute d'avoir pu identifier l'auteur.
    A l'occasion du premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, nous avons recueilli les témoignages d'Alexandre Frey, d'Antonio Barbetta et de Fiorina Lignier, tous trois blessés par les forces de l'ordre lors des premières manifestations à Paris.
    «La balle de LBD m'a explosé l'œil, la rétine, le nez…»
    Alexandre, 38 ans
     
    LP/Arnaud Dumontier
    LP/Arnaud Dumontier  
    Alexandre Frey nous a donné rendez-vous dans un bar en face de l'église de Breteuil, au nord de l'Oise.
    Dans cette ville d'à peine 5 000 habitants, il est chez lui.
    Le nom de son arrière-grand-père est gravé sur le monument aux morts.
    Tout autour, des champs de pommes de terre, de betteraves à sucre et quelques usines qui font vivre les gens d'ici, dont Cornilleau, le leader mondial des tables de ping-pong.
    Alexandre, 38 ans, raconte inlassablement cette journée du 8 décembre 2018.
    Comme pour y croire vraiment.
    « C'était l'acte IV, témoigne cet intermittent du spectacle. Les Gilets jaunes, ça parlait de la vie chère, ça me plaisait. Il y avait un côté révolutionnaire ». Et dans cette région, la mayonnaise prend vite. « Ici, il n'y a pas de radar », sourit Alexandre.
    Le blessé parvient à l'hôpital Rothschild vers 18 heures.
    « Je suis opéré dans la foulée, 60 ou 80 points de suture je ne sais plus, six heures de bloc. Le chirurgien ne me laisse aucun espoir : vous avez perdu votre œil… Et puis il faut expliquer aux enfants. J'ai dit à mon aîné de 11 ans que son papa était le pirate des Caraïbes, c'était bouleversant pour ce petit bout de chou qui voyait son père à la télé. »
    Un an après la rééducation, les prothèses qui s'enchaînent, les reconstructions, le réapprentissage de la parole avec une mâchoire qui ne répond plus vraiment, l'addiction à la morphine antidouleur, il a toujours du mal à croire à ce qui lui arrive : « Je suis désemparé, j'aurais pu perdre mon œil au Mali, mais pas à deux pas des Champs-Elysées… J'ai perdu un œil mais aussi l'estime de moi, c'est un peu comme si j'étais né un 8 décembre. Le matin, je me lève et je pense au mec qui m'a tiré dessus. »
    Aimerait-il le rencontrer ?
     « Oui, j'aimerais lui parler, il a quand même foutu ma vie en l'air. Je n'ai pas d'esprit de vengeance mais j'estime qu'il n'a plus rien à faire dans les forces de l'ordre. Il était équipé, armé, formé. Moi, je n'avais rien, je n'ai tapé personne, je n'ai pas cassé de vitrine. Et maintenant, je suis comme un mutilé de guerre ».
    De l'enquête IGPN, il retient qu'une équipe de cinq CRS a été isolée pour son tir de LBD.
    « Il y a forcément le tireur parmi eux » note Alexandre qui attend d'être reconnu comme victime de violence policière, aidé par son avocat, Me Yassine Bouzrou.
    « C'est mon combat maintenant, qu'ils ne tirent plus sur leur peuple, que les LBD soient interdits ».
    «Gilet jaune, ça ne me correspond plus»
    Antonio, 41 ans, blessé au pied par une grenade lacrymogène

    LP/Olivier Arandel

    LP/Olivier Arandel  
     
    Son chat tigré est plus rapide que lui pour arriver au portail.
    Antonio Barbetta, 41 ans, silhouette longiligne, arrive en jean baskets mais sans jamais poser son talon droit au sol.
    « Un morceau de grenade a traversé mon pied, on m'a dit que je boiterai à vie, mais finalement, par rapport à ceux qui ont perdu une main ou un œil, j'ai de la chance », relativise ce Gilet jaune de la première heure, à qui chaque pas rappelle ce 24 novembre 2018, sur les Champs-Elysées.
    Il n'ira pas à Paris ce samedi.
    « Je ne suis plus Gilet jaune, ça ne me correspond plus », lance celui qui était pourtant en première ligne de la marche des blessés à Paris pour l'acte 12.
     « Trop de clans, un climat malsain », résume ce père de deux enfants, qui a conservé des enregistrements d'appels anonymes malveillants.
    VIDÉO. Un an après leurs blessures, des Gilets jaunes racontent
    Il y a un an, ce mouvement était pourtant pour lui une évidence.
    « Ça partait du peuple, c'était spontané, mis à part la casse, que je condamne, c'était beau… Moi, ça fait des décennies que je galère », explique ce quadra.
    « J'ai toujours trimé depuis que j'ai 18 ans, mais le 10 du mois, c'est toujours pareil, on n'y arrive pas, même sans sortir… Marre de survivre au lieu de vivre. Macron a mon âge mais vraiment pas la même vie ! » lâche, dans un éclat de rire, cet homme qui n'a jamais voté.
    Dans l'Oise, sans voiture, pas d'emploi.
    Il achète une voiture de 19 ans, qui affiche 240 000 km.
    Il la paie 2 500 €, à crédit, et rembourse toujours.
    Alors forcément, lorsque le prix du carburant grimpe, le ras-le-bol explose.
    « Le 24 novembre 2018, les CRS bloquaient l'accès à l'Elysée, il y avait des charges de ouf, ça brûlait de partout… Moi, je filmais au téléphone lorsqu'un objet gris a explosé au sol. Avec l'adrénaline, j'ai continué à suivre les autres, jusqu'à ce qu'on me dise Monsieur, vous pissez le sang. Des morceaux de fer transperçaient mon pied… Pour moi, c'est game over ! »
    « A Bichat, on m'a dit que c'était une blessure de guerre », enchaîne-t-il, apprenant que « l'objet gris » serait une « GLI F4 », grenade lacrymogène contenant une vingtaine de grammes de TNT dont il ignorait jusqu'alors l'existence.
    Il a subi deux opérations, on lui a posé une plaque de titane dans le pied.
    Malgré cela, il abrège son arrêt maladie. « Avec 634 € d'indemnités journalières et 600 € de loyer par mois, c'était vite vu.
    Il fallait que je bouffe, que je paye l'électricité, alors j'ai serré les dents », explique Antonio. Aujourd'hui, il est devenu menuisier. « J'installe des escaliers en bois, parfois je porte des blocs de 100 kg sur plusieurs étages. »
    Aller de l'avant, il n'a pas le choix.
    Mais l'amertume est là.
    « En France, manifester est un droit et on peut repartir mutilé, c'est flippant ! » lance cet homme qui attend toujours des nouvelles sur son enquête depuis que l'IGPN l'a entendu, il y a près d'un an.
    Le parquet de Paris indique qu'elle est terminée et doit décider des suites à donner.
    En attendant, aucune indemnisation n'est envisageable.
    Ses avocats, Mes Kempf et Alimi, ont voulu saisir le doyen des juges d'instruction pour ouvrir une information judiciaire.
    « Mais on lui demandait 400 € de consignation », déplore Me Kempf.
    « Ma situation financière est pire aujourd'hui, j'ai quatre loyers de retard », rappelle Antonio. Son rêve? Acheter une maison, « pour laisser quelque chose à mes enfants ».
    «Le 8 décembre, je reviendrai là où j'ai perdu mon œil»
    Fiorina, 21 ans, blessée par un tir de grenade

    LP/Olivier Arandel

    LP/Olivier Arandel  
    Elle est un symbole malgré elle. Fiorina, 21 ans, étudiante en philo à la fac d'Amiens (Somme) qui vient de sortir un livre (« Tir à vue : la répression selon Macron », Ed. Via Romana) a fait le tour des télévisions du monde entier le 8 décembre 2018 quand elle gisait à terre sur les Champs-Elysées le visage en sang, alors qu'à côté le Drugstore Publicis menaçait de flamber.
    « Un tir de grenade m'a touché en plein visage », raconte la jeune femme qui en mai dernier figurait sur une liste identitaire avec Renaud Camus aux européennes.
    « J'ai ressenti comme une décharge dans tout le corps, j'avalais mon sang. J'entendais les gens hurler, c'est la panique, je me vois mourir. »
    Pour elle et son compagnon, c'était leur première manifestation.
    « Je voyais tous ces Gilets jaunes sur les ronds-points, je me disais que c'était le moment de participer. Si on pouvait faire basculer Macron, c'était maintenant. Pas la République, j'y tiens, mais Macron. »
    Arrivée à l'hôpital Cochin, elle demande aux chirurgiens si elle reverra un jour de son œil blessé. « Non, jamais m'ont-ils répondu. On vit ça comme un deuil, la colère se mélange à la tristesse. Quand je voyais mes frères baisser les yeux, ma mère pleurer, c'était affreux. »
    La vie de Fiorina, depuis un an, est confinée dans son petit appartement, en dehors des opérations. « J'en ai eu quatre, restructuration de la face, sept plaques dans le visage, une grille en titane pour tenir l'œil… Je porte des lunettes noires tout le temps, je suis incapable de me laver seule, de faire à manger… »
    Elle a bien essayé de retourner à l'université, « mais c'est impossible, je ne tiens pas physiquement » même si elle rêve de « retrouver une vie normale ».
    Et puis il y a la morphine contre la douleur.
    « Je ne veux pas être dépendante. Quelquefois, j'essaie de m'en passer pendant plusieurs jours, mais c'est dur ».
    Son dossier a été transmis à la justice après l'enquête IGPN et une information judiciaire ouverte.
    Son procès, ou plutôt celui du tireur, elle l'attend avec impatience, même si elle sait que « cela pourra prendre des années ».
    Ce samedi, elle ne sera pas à Paris.
     « Mais le 8 décembre, je reviendrai là où j'ai perdu mon œil. C'est une démarche personnelle. »
    leparisien
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/gilets-jaunes-mutilees-par-des-grenades.html

  • Du 53e acte des gilets jaunes et de l'addition des mécontentements

    6a00d8341c715453ef0240a4ebb906200b-320wi.jpgEn cette grise matinée du 17 novembre, voici cette fois un dimanche perturbé par de nouvelles démonstrations de malcontents, déjà rassemblés la veille. Dans la capitale, dès 8 heures, 29 stations de métro avaient ainsi été bloquées par la RATP sur ordre de la préfecture de police.

    Cette persistance des Gilets jaunes pourrait surprendre. Les défilés, rendez-vous et ronds-points des contestataires sont en effet passés pendant 12 mois, par toutes les couleurs, y compris le noir des blacks blocs.

    Un an auparavant jour pour jour, les Gilets jaunes avaient sans doute rassemblé officiellement 282 000 personnes. Les autorités redoutaient, 364 jours plus tard, 300 à 500 violents, ultrajaunes ou ultragauche confondus ; le ministère de l’intérieur a recensé dix fois moins de manifestants sur toute la France, dont moins de 5 000 à Paris. Le décompte du Nombre jaune recense 39 000 participants dans l’Hexagone. Le mouvement a donc perdu entre 85 et 90 % de son audience.

    À l'usage des lecteurs de droite, Le Figaronote simplement que le 1er anniversaire du mouvement des Gilets jaunes aurait réuni 28 000 personnes à travers tout le pays. Et il souligne que les violences à Paris, Nantes et Lyon, ont donné lieu à au moins 147 interpellations.

    Faisant écho à une certaine exaspération d'une partie de l'opinion, autre catégorie de mécontentements,RTL, avait rappelé d'emblée que le gouvernement évalue à hauteur de 2,5 milliards d'euros le coût du mouvement sur la croissance et que 5 000 artisans et commerçants ont demandé un coup de pouce de l'État.

    De son côté, toujours faussement objectif de gauche, Le Monde reprend les mêmes chiffrages que son homologue destiné au public de droite.

    Et s'il donne la parole à certains manifestants, c'est pour leur faire dire : "Si je suis venu, c’est parce que rien n’a changé" ; ou bien encore"la manif déclarée d’un point A à un point B, ça ne sert à rien. Y a que quand ça chauffe que le gouvernement bouge". Et le même journal fait mine de déplorerque "plusieurs manifestations, même déclarées, n’ont pu se dérouler."

    Mediapart au contraire semble exulter, qui titre : "Gilets jaunes un an après, toujours présents."

    Signalons en sens inverse la démarche d'un Jean Lassalle, toujours tourné en ridicule par les médias du parisianisme. Le député des Pyrénées-Atlantiques s'est laissé photographier dialoguant sur un rond-point avec de bienveillants contestataires représentant du peuple, il est venu écouter.

    Impossible aussi de ne pas souligner le contraste entre les Champs-Élysées, épargnés car interdits à toute manifestation, et la place de la Bastille, ou la place d’Italie, où se sont retrouvées environ 3 000 personnes. Là, dès la fin de la matinée, la situation s’est dégradée : voitures retournées, jets de pavés et feux de poubelles, etc.

    À remarquer aussi dans le 20e arrondissement le germe d'affrontements futurs auxquels l'opinion n'est encore guère préparée. Une ancienne salle de concert, La Flèche d’or, s'est vue investie par plusieurs centaines de gauchistes. Une telle occupation illégale a été préparée par un collectif comprenant une vingtaine de groupuscules : Extinction rébellion, tels prétendus défenseurs des sans-papiers ou des mal-logés ou même le CLAQ, Comité de lutte et d’action queer. On imagine d'en faire une soi-disant Maison des peuples, au pluriel dans le texte, reprenant une initiative apparue cette année à Saint-Nazaire. Un tel lieu de croisement se veut ainsi au service d'une stratégie se réclamant d'une convergence des luttes.

    En face, sous la couleur bleue des forces de l'ordre s'alignent des formations elles-mêmes d'appellations et de statuts fort différents. On peut les observer cependant toutes harassées. On a pu les constater, tout au long de ces 52 semaines, mal utilisées par le pouvoir technocratique. Elles se sentent injustement vilipendées. Les consignes floues et fluctuantes, transmises au gré des palinodies jupitériennes par les cavaliers inaptes qui les chevauchent, portent l'écrasante responsabilité de comportements, que les médias et les éternels gauchistes dénoncent et grossissent à l'envi.

    Rappelons aussi, pour qui souhaite comprendre et voir de façon plus réaliste le phénomène d'ensemble, qu'il existe, de plus en plus, un décalage considérable entre Paris et ce qu'on appelait autrefois la France profonde.

    Ce pays, morcelé dans sa nature mais jacobin dans ses raisonnements, sera peut-être appelé un jour la Gaule résiduelle. Elle a été constituée elle-même, au cours des siècles, de régions et d'identités fort diverses.

    Plus prosaïquement, d'un point de vue strictement matériel, sous l'angle d'un regard que certains pourraient croire peut-être marxiste, le poids des transports dans le budget des ménages diffère de façon sensible entre la région Île de France et le reste du pays. Le prix du carburant à la pompe, reflet fiscalisé d'un marché mondial du brut, lui-même fluctuant, n'impacte pas à égalité le niveau de vie des uns et des autres.

    D'une protestation anti-étatiste contre le prix de l'essence, on a pu passer à une rhétorique super-étatiste, super-fiscaliste, super-égalitaire : c'est-à-dire à un discours qui, autrefois, relevait du monopole idéologique de l'extrême gauche.

    Face à ce déferlement le pouvoir actuel ne sait ni comprendre les ressorts du peuple, ni apporter les réponses en profondeur dont le pays ressent, souvent confusément, parfois fébrilement le besoin. On l'imagine encore moins juguler la dérive révolutionnaire si elle s'aggrave.

    Combien lointaine apparaît désormais l'année 2017 !

    Ayant, à deux ans de distance, débuté par un faux triomphe, ce ridicule et misérable quinquennat s'achemine vers un vrai désastre.

    Il semble donc temps qu'il s'achève.

    JG Malliarakis 

    Mercredi 27 novembre conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
    de 18 h à 20 h à la Brasserie du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

    6a00d8341c715453ef0240a4be1351200d-320wi.jpgAux origines du déclassement de ce pays
    Charles Freppel : La Révolution française"
    Injustement oublié de nos jours l‘auteur fut l'une des plus intéressantes figures de la droite monarchiste du XIXe siècle. Constructeur actif, et politique intelligent, cet évêque d'Angers fut à l'origine des universités libres catholiques. Cet Alsacien saura se faire élire, en pleine IIIe république, député royaliste de Brest. Adversaire lucide de l'héritage jacobin, il résume dans ce petit livre fort, écrit à l’occasion du Centenaire, toutes les entraves, toutes les idées fausses et toutes les nuisances que les plaies de la Révolution de 1789 ont projetées sur l'avenir de la France. Il reprend ici un par un tous les faux arguments que nous entendons seriner encore aujourd’hui, y compris par des gens sincères, qui se disent “patriotes”, et de droite.
    ••• Un livre de 160 pages au prix de 20 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

     →Lire aussi la Chronique de L'Insolent du 17 juillet 2008 "De la révolution, du 14 juillet, du jacobinisme et de l'horreur qu'ils doivent nous inspirer." Petit hommage à Charles Freppel.

    https://www.insolent.fr/2019/11/du-53e-acte-des-gilets-jaunes-et-de-laddition-des-mecontentements.html

  • Les gilets jaunes, 1an déjà...

    https://fr.calameo.com/read/000869313c51a51a96306

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/17/les-gilets-jaunes-1an-deja-6190961.html

  • Gilets jaunes : de nouveau, le chaos en plein Paris !

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    Reportage exclusif au cœur de l’acte LIII, un an après le début du mouvement, avec des interviews d’Étienne Chouard, de Jérôme Rodrigues et une rencontre avec de vrais gilets jaunes agressés par des antifas.

    https://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-de-nouveau-le-chaos-en-plein-paris/

  • Les Gilets jaunes n’ont pas attendu samedi pour débuter leurs actions

    Les Gilets jaunes n’ont pas attendu samedi pour débuter leurs actions. Ce vendredi matin, une centaine de manifestants a bloqué une usine chimique classée Seveso à Montoir-de-Bretagne, en Loire-Atlantique, près de Saint-Nazaire. Une cinquantaine était présente devant l’usine, tandis qu’une autre cinquantaine était à des ronds-points avoisinant, bloquant les accès à l’entreprise. Les compagnies de CRS sont intervenues pour déloger les protestataires. Faisant usage de gaz lacrymogènes, ils ont marché vers les Gilets jaunes qui ont été forcés de lever le camp.

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-gilets-jaunes-nont-pas-attendu-le-week-end-pour-debuter-leurs-actions

  • Acte 53 des Gilets jaunes : au moins 23 stations de métro et RER seront fermées ce samedi, selon la RATP

    Ce samedi 16 novembre, sur ordre de la Préfecture de police et en raison des manifestations de Gilets jaunes, certaines stations et gares de Métro/RER seront fermées au public. Ainsi, au moins 23 stations de métro et RER seront fermées et certaines lignes de bus sont susceptibles d’être également impactées.

    RATP.fr

    https://www.tvlibertes.com/actus/gilets-jaunes-au-moins-23-stations-de-metro-et-rer-seront-fermees-ce-samedi-selon-la-ratp

  • Têtes à Clash n°59 : La révolte des peuples a-t-elle commencé ?


    Franck Tanguy reçoit Jean Messiha, Laurent Artur du Plessis, Christine Tasin et Christian Combaz. Au programme des débats :
    1) La révolte des peuples a-t-elle commencé : Liban, Chili, Algérie, Irak, Vénézuela…?
    2) Un an après le début des Gilets Jaunes, bilan des condamnations, la justice a-t-elle eu la main trop lourde ?
    3) L’OTAN en état de mort cérébrale, l’Europe en danger ?

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n59-la-revolte-des-peuples-a-t-elle-commence

  • Les Gilets Jaunes fêtent leur premier anniversaire – Journal du vendredi 15 novembre 2019

     

    Les Gilets Jaunes fêtent leur premier anniversaire

    Pour fêter leur premier anniversaire, les Gilets Jaunes ont appelé aux rassemblements samedi et dimanche partout en France. Un retour en force pris très au sérieux par les pouvoirs publics qui s’attendent à des manifestations sous haute tension.

    Dette : des communes à l’agonie

    Alors que certaines villes sortent la tête de l’eau, d’autres communes voient leur dette exploser. Un fléau qui s’explique par de multiples raisons mais les solutions, elles, se feront au détriment des contribuables.

    Bolivie : cour d’Etat contre les indigènes

    La Bolivie s’est dotée d’une présidente par intérim en remplacement d’Evo Morales. L’état sud-américain sombre dans le chaos avec en toile de fond la mise à l’écart pure et simple des peuples autochtones.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/les-gilets-jaunes-fetent-leur-premier-anniversaire-journal-du-vendredi-15-novembre-2019

  • La colère française révèle la fin d’un monde, par Ivan Rioufol

    gilets-jaunes.jpg

    La colère française n’est pas éteinte. Un an après l’acte I des Gilets jaunes, le 17 novembre, le pays vit toujours un temps révolutionnaire. En apparence, les révoltés ont regagné les villes éteintes et les campagnes silencieuses. Leur désorganisation et leur récupération par l’extrême gauche ont découragé beaucoup d’exaspérés. Mais le pouvoir n’a rien fait, depuis, pour se rapprocher des Oubliés. Les quelques milliards d’euros débloqués n’ont pas répondu aux enjeux existentiels.

    La marée protestataire s’est provisoirement retirée, mais elle laisse voir les vraies fractures. La rupture n’est plus entre la droite et la gauche, ni même entre ceux d’en haut et ceux d’en bas. Elle oppose les déracinés aux enracinés. De fait, les cités “populaires”, produits de quarante ans de politiques universalistes, ne se sont jamais senties solidaires de la France profonde, en dépit d’une semblable paupérisation. C’est pourquoi les espoirs de convergence de luttes, relancés ces jours-ci par la gauche radicale, ne sauraient être durables. Le rejet de l’idéologie mondialiste annonce la fin d’un monde.

    La nouvelle idée universelle est portée par ceux qui, paradoxalement, se réclament de leurs racines, de leurs lieux. D’autres peuples, également menacés par la mondialisation, font valoir de semblables protections. Une économie innovante s’élabore déjà, dans la France modeste et débrouillarde. Elle se construit autour des notions de proximité, de solidarité, de partage. “Il faut des jeunes qui aient envie de devenir milliardaires”, avait déclaré Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, en 2015.

    Or ce monde-là, individualiste et matérialiste, ne fait pas rêver. L’erreur du chef de l’État a été de s’accrocher à un idéal postnational plébiscité par les seuls “winners”, soucieux de leurs intérêts financiers. Les injures que Macron et son parti de l’Ordre ont déversées sur les bouseux du 17 novembre ont révélé leur incompréhension des mutations sociétales. La guerre menée par le président contre les populistes a abouti à leur victoire. Pour preuve : le pouvoir n’ose plus bouger de peur d’enflammer le pays. En marche ! est à l’arrêt.

    Le nouveau monde, que le chef de l’État croit encore symboliser en promettant de “réconcilier les Français avec la mondialisation”, s’est révélé être la mascarade annoncée ici dès les premiers pas du macronisme.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 14 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/216023/la-colere-francaise-revele-la-fin-dun-monde-par-ivan-rioufol/