Philippe Pascot, écrivain, journaliste et auteur du livre "Mensonges d'état" aux éditions Max Milo est l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio !
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Sur Sud Radio avec André Bercoff, Philippe Pascot :"Le mensonge est devenu la règle ! Cela s'est industrialisé avec Macron !"
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I-Média n° 273 : Gilets Jaunes. Médias et extrême-gauche gâchent l’anniversaire
04:48 L’image de la semaine
Face à une Gilet Jaune pacifique, le préfet Lallement s’est montré extrêmement dur, l’amalgamant avec les casseurs et n’hésitant pas à évoquer deux camps qui s’opposeraient de manière irréconciliable.
07:28 Gilets Jaunes. Médias et extrême-gauche gâchent l’anniversaire
Les Gilets Jaunes ont fêté un an d’une mobilisation exceptionnelle par sa nature et sa longévité. Mais les violences de l’extrême-gauche ont marqué les esprits à Paris, complaisamment relayées par des médias avides de diaboliser les Gilets Jaunes.
19:58 Revue de presse
L’AFP qui exporte son amateurisme à l’international et se couvre de ridicule, France Culture qui sombre dans le complotisme… La semaine médiatique aura été agitée jusqu’au bout !
33:59 Manif des identitaires : les médias du côté de l’islamisme ?
Minimisation, attaques absurdes, volonté de salir… Tout le registre de la diabolisation médiatique a été utilisé à l’encontre de la manifestation contre l’islamisme.
40:25 Coup de chapeau à Valeurs Actuelles dans sa bataille contre Quotidien
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Gilets jaunes: Retour en images sur un an d’embrasement
Le mouvement des Gilets jaunes a fêté son premier anniversaire dimanche 17 novembre.
Après des mobilisations record, depuis le 16 mars, le mouvement peine à rassembler, malgré un très large soutien de la part des Français.
Sputnik revient en images sur cette année de contestation inédite. Rétrospective.
https://fr.novopress.info/216080/gilets-jaunes-retour-en-images-sur-un-an-dembrasement/
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SOS Casseurs
L’éditorial de François Marcilhac
Le 2 décembre 2018, ce fut le saccage de l’Arc de Triomphe ; ce 16 novembre ce fut, place d’Italie, celui de la stèle à la mémoire du Maréchal Juin et de l’armée d’Italie. De nouveau un symbole national fort. De nouveau, un monument qui fait consensus chez les Français. De nouveau, avec des médias gouvernementaux et une presse subventionnée d’une servilité exemplaire, de quoi laisser penser que les Gilets jaunes drainent avec eux la racaille. Et comme qui se ressemble s’assemble…
Pourtant le bilan est terrible : en un an, 2 500 gilets jaunes blessés dont 24 éborgnés et plusieurs à la main arrachée, un tué par un éclat de grenade, 10 000 gardes à vue, 3 200 condamnations prononcées et 400 condamnés à une peine de prison ferme. Tandis qu’aucun membre des forces du désordre établi n’a encore été inquiété ! Mais comme les provocations gouvernementales — arrestations préventives massives, fermetures de stations de métro en grand nombre pour désolidariser les Parisiens des manifestants, gazages inopinés — sont insuffisantes pour faire déraper des gilets jaunes, qui savent désormais à quoi s’attendre de la part d’un pouvoir qui ne respecte plus les droits fondamentaux garantis par la Constitution, SOS Casseurs a fonctionné !
Car c’était réglé comme du papier à musique. Et ceux qui nous gouvernent ayant tout sauf de l’imagination, il fallait bien que le premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes, dans l’ensemble exemplaire, suscitât l’indignation de la même façon qu’il y a presque un an, lorsque, prenant de l’ampleur, il avait été accusé d’avoir saccagé l’Arc de Triomphe, à l’ombre duquel repose le Soldat inconnu. « C’est une nouvelle fois notre mémoire nationale commune qui est saccagée, bafouée par des individus casseurs qui sont complètement hors de la république », a aussitôt condamné Mme Darrieussecq, la secrétaire d’État aux anciens combattants. Les éléments de langage étaient prêts.
D’ailleurs, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, le déclarait avec calme, samedi dans l’après-midi, lors de son point presse : « Nous sommes sereins. La situation est sous contrôle. Les choses se passent telles que nous les avions envisagées. » Ainsi, lorsque la racaille s’attaque à la mémoire des héros français de l’armée d’Afrique et à celle de leur chef, « la situation est sous contrôle. Les choses se passent telles que nous les avions envisagées. » Comment dès lors empêcher des esprits forts de se demander si un saccage « sous contrôle », ce n’est pas tout simplement un saccage télécommandé ? Si un saccage qui se passe comme « envisagé », ce n’est pas tout simplement un saccage prémédité ? D’autant qu’un vidéo, qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux, montre trois personnes habillées tout en noir, comme les casseurs, intégrer en courant un cordon de forces de l’ordre. Des agents de la désormais sinistre BAC — brigade anticriminalité — qui, détournée de sa mission première, serait utilisée chaque samedi pour commettre les basses œuvres de la macronie ? L’infiltration des manifestations par des policiers en civil est un classique, qui se justifie s’il s’agit effectivement de repérer les véritables racailles et de protéger les manifestants, comme les biens publics et privés, contre les exactions. Il n’en est pas de même lorsqu’il s’agit de discréditer un mouvement populaire en organisant la casse : bref, en téléguidant des bandes de casseurs dans le cadre d’une situation qui demeure « sous contrôle ». Est-il possible que ces vieilles méthodes de basse police politique soient employées sous le soleil de la macronie ? Seuls des esprits forts, encore une fois, manifestement bien peu républicains — ce qui suffit à nous en désolidariser immédiatement — peuvent encore une fois se poser des telles questions. D’ailleurs, Libération, journal indépendant subventionné par le Gouvernement à hauteur de quelque 6 millions d’euros, nous le garantit : aucun élément en sa possession « ne permet d’étayer de telles accusations, qui correspondent à une idée reçue largement partagée, lors de la manifestation de samedi. » Une « idée reçue » : nous voilà donc rassurés, s’il le fallait ! Sous Macron, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
C’est pourquoi, au nom du respect des valeurs républicaines, dont Castaner, Lallement et la BAC sont les derniers remparts, il nous faut poser les bonnes questions : comment se fait-il que les centaines d’arrestations préventives ne visent jamais les casseurs, mais toujours de simples manifestants ? Comment se fait-il que les services de renseignements soient dès lors si incompétents ? Comment se fait-il que les racailles cagoulées et habillées tout en noir semblent surgir sur les lieux de manifestation par génération spontanée ? Comment se fait-il que jamais aucune arrestation ne les vise ? Comment se fait-il que les tirs de LBD et de grenades ne prennent jamais pour cibles ces mêmes racailles mais toujours de simples manifestants ? Comment se fait-il que les forces de l’ordre encerclent et gazent ces derniers, dès le départ ou presque des manifestations autorisées, sans jamais chercher à mettre hors d’état de nuire les casseurs ? Comment se fait-il, enfin, que Mme Geneviève Darrieussecq ait aussitôt rappelé, pour appuyer sa condamnation du saccage de la stèle, que la campagne d’Italie avait été le fait d’une « armée très diverse » ? La « diversité » aurait-elle donc quelque chose à voir dans le saccage de la stèle ? Et si oui comment l’a-t-elle su et su si tôt, alors que leur accoutrement ne permet pas de reconnaître les casseurs ?
Poser toutes ces questions, ne serait-ce pas déjà y répondre ? Mais encore une fois, ne relayons pas les doutes des esprits forts. Soyons de bon républicains de Panurge. Et faisons confiance à notre gouvernement, dont l’acte II se déroule sous le signe du dialogue avec les Français. Une preuve ? Place d’Italie, après les événements, à une passante Gilet jaune, calme et pacifique, le préfet Lallement, toujours aussi serein, paradant dans son uniforme républicain, de rétorquer : « Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame. » Depuis l’élection de Macron, le pays légal est en roue libre. Il ne fait même plus semblant : il revendique sa sécession. Le pays réel et le pays légal ne sont pas dans le même camp. Nous le savions déjà. Merci au préfet Lallement d’en avoir fait l’aveu définitif.
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Gilets jaunes : le général de Villiers sort du bois, par Ivan Rioufol
Enterrer les Gilets jaunes ? Pas si vite ! En apparence, l’essoufflement de la contestation signe sa fin. Samedi, 28.000 personnes ont répondu à l’anniversaire du mouvement, dont 4 700 à Paris. Ils étaient dix fois plus le 17 novembre 2018. Des scènes de violences urbaines, qui ont mis à sac la Place d’Italie à Paris, ont contribué à caricaturer la révolte populaire et à décourager ses sympathisants. Cette stratégie du chaos, menée par l’extrême gauche depuis des mois, est une aubaine pour le parti de l’Ordre. Dimanche, le premier ministre a ainsi pu assurer, droit dans ses bottes, que la “volonté de transformer” la France est “intacte”. Déjà, à l’issue de la première mobilisation motivée par la hausse des taxes sur le carburant, Edouard Philippe avait déclaré : “La trajectoire carbone, nous allons la tenir“.
Il avait alors annoncé pour le 1er janvier 2019 une augmentation de la taxe sur le diesel de 6,5 euros par litre, et de 2,9 centimes pour l’essence. Est-il besoin de rappeler la suite des événements et les reculades du gouvernement ? C’est à ce risque que s’expose à nouveau Philippe, quand il feint de considérer la colère française comme résorbée. En réalité, elle est toujours présente et ne demande qu’à renaître. Un de ses ressorts est justement la morgue de la macronie, qui persiste à vouloir “transformer” la France, alors que de nombreux citoyens attendent d’abord, au-delà de la fronde fiscale, d’être protégés d’une mondialisation qui fragilise les peuples et les civilisations. Le pouvoir ne semble pas vouloir comprendre que la concorde ne s’achètera pas avec de l’argent mais par une ouverture de la démocratie à ceux dont les voix demeurent inaudibles.
Une place est à prendre, pour celui qui saura conceptualiser et incarner ce rejet d’un monde dépassé, auquel Emmanuel Macron s’accroche avec de plus en plus de brutalité et l’autoritarisme des faibles. C’est dans ce contexte que se lit la postface du général d’armée Pierre de Villiers, à son dernier livre réédité ces jours-ci (1). Analysant la révolte des Gilets jaunes, il écrit : “Loin d’être un mouvement social de plus, elle a révélé une crise sociétale d’une grande ampleur“. Le militaire souligne “le sentiment d’éloignement croissant entre les dirigeants, quels qu’ils soient, et les citoyens, les salariés des entreprises, les membres des associations, etc. L’individu se sent ignoré, laissé-pour-compte, sans pour autant savoir qui décide vraiment de son sort“. Pierre de Villiers aurait-il, malgré ses démentis d’hier, une ambition présidentielle cachée ? En tout cas, il choisit de sortir du bois. Son éloge des chefs et de l’autorité dessine en creux ses critiques contre le chef de l’Etat, dont il fut un des collaborateurs.
Villiers écrit : “Nos élites sont parfois de bons tacticiens; ils sont souvent de piètres stratèges (…) Nos élites manquent de profondeur (…) Il nous manque des chefs qui incarnent une voix et fixent la voie“. Ce diagnostic n’est pas d’une folle originalité; il ne fait pas un programme électoral. Mais il a le mérite d’être plus lucide que les utopies universalistes et mercantiles dont se berce la macronie, envahie par son adoration d’elle-même. Les Gilets jaunes n’ont pas fini d’être la bête noire de la caste aux abois.
(1) Qu’est-ce qu’un chef ? Editions Pluriel
Ivan Rioufol
Texte daté du 18 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol
https://fr.novopress.info/216065/gilets-jaunes-le-general-de-villiers-sort-du-bois-par-ivan-rioufol/
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Les retraités fantômes étrangers coûteraient 1 milliard d’euros aux caisses françaises
Les faux retraités étrangers coûteraient 1 milliard d’euros aux caisses françaises.C’est le chiffre avancé par le magazine économique Capital, dans son dernier numéro.Sur 6,5 milliards de retraites versées à l’étranger en 2015, notamment à d’anciens travailleurs immigrés retournés au pays, il y aurait 15 % de fraude.Ce milliard d’euros représenterait 83 euros par mois en plus pour un millions de petites retraites.En cause, des retraités qui s’obstinent à ne pas mourir…une immortalité suspecte : les familles enverraient aux caisses françaises des faux certificats de vie tamponnés par l’administration locale corrompue et continueraient à toucher une rente après la mort de l’ayant-droit.L’Algérie serait la première concernée.Au Sénégal et au Mali, ce serait plutôt par le biais des pensions de reversion que l’arnaque fonctionnerait.Car à l’heure de Mee-Too, la France reconnait la polygamie des retraités africains.Et dans ce mic-mac, de vraies-fausses pensions de reversion peuvent être versées, sur un temps très long à de très jeunes veuves.
Un système de protection sociale incompatible avec la mondialisation
La mondialisation du marché du travail est une cause de ce genre de fraude, puisqu’il est difficile d’enquêter dans des coins perdus à l’autre bout du monde.Mais même légalement le système migratoire mine le principe de la retraite par répartition.Cette dernière repose en effet sur une économie circulaire, les rentes des retraités étant réinjectées dans l’économie nationale et produisant ainsi des cotisations pour les caisses de retraite.Avec la délocalisation des retraités vers d’autres pays moins taxés, les rentes sont versées à fonds perdus…Ces 6.5 milliards représentent tout de même 2.2 % des dépenses de retraite, et à l’heure où les réformes vont réduire les retraites futures des Français, ils constituent une perte nette non négligeable pour un système de solidarité qui fuit de toute part.
Telle est l’impression que donne la lecture du dernier Capital, consacré au pillage organisé de la solidarité nationale.Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine -
Le Samedi Politique avec Nicolas Dupont-Aignan – France : crise globale
Gilets Jaunes, étudiants, cheminots, personnels hospitaliers, pompiers… la France d’Emmanuel Macron est en ébullition. A la crise sociale, s’ajoute une violente crise identitaire dans laquelle la tyrannie des minorités s’impose peu à peu, comme lors de la manifestation contre l’islamophobie, organisée quelques jours avant les hommages aux victimes des attentats de Paris, quatre ans après les attaques.
Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, revient sur cette actualité explosive et sur les différentes échéances électorales.
https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-france-crise-globale
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Gilets jaunes, pandores et racailles*
Par Franck Deletraz
Casseurs d’extrême gauche laissés libres d’agir, gazage massif des manifestants pacifiques pris au piège de la « nasse », manifestation officiellement déclarée mais annulée à la dernière minute... Le moins que l’on puisse dire est que, dans sa volonté de discréditer ce grand mouvement populaire qui bénéficie encore aujourd’hui de la sympathie de plus de 52 % des Français, le gouvernement aura tout mis en œuvre le week-end dernier pour que les rassemblements de Gilets jaunes, notamment à Paris, tournent à l’émeute.
Le scandale de la place d’Italie
Parmi les grandes manifestations prévues samedi dans la capitale, la plus significative de cette volonté du gouvernement aura sans aucun doute été celle de la place d’Italie. En ce lieu où avaient convergé dans le calme plusieurs milliers de GJ, dont beaucoup de provinciaux qui se faisaient un plaisir de revenir défiler à Paris, les fameux black blocs et autres milices d’extrême gauche ont en effet pu très tôt s’en donner à cœur joie, brisant la vitrine d’une banque, incendiant des poubelles et récupérant divers matériaux de chantier « bizarrement » présents sur les lieux, sans susciter de réaction de la part des forces de l’ordre autre que l’envoi de gaz lacrymogène qui a surtout frappé les GJ qui attendaient le départ de la manif. Une agitation qui aura servi de prétexte au préfet de police Lallement pour décider d’annuler in extremis, par le biais d’un simple coup de téléphone, et donc au mépris de la loi, cette manifestation pourtant officiellement déclarée. Injustement privés de manif et coincés par les forces de l’ordre, les vrais GJ n’ont pu qu’assister avec désolation au saccage de la place d’Italie par ces meilleurs alliés de l’Etat que sont aujourd’hui les milices d’extrême gauche. Un saccage qui, contrairement à ce qu’ont prétendu les grands médias et les autorités en parlant d’« ultra-jaunes », porte clairement la signature de l’extrême gauche. Pour preuve, la démolition quasi complète du monument en hommage au maréchal Juin et aux combattants corps expéditionnaire français en Italie, objets pour les gauchistes d’une exécration absolue, là encore sans que les forces de l’ordre n’interviennent !
Des policiers infiltrés…
Il faut dire que certains éléments, au sein des forces de l’ordre, étaient absorbés par d’autres tâches assez « étranges ». Comme ces agents habillés en membres des black blocs, surpris samedi par plusieurs caméras alors qu’ils venaient de quitter une barricade et couraient en di- rection d’un cordon de CRS pour s’y mettre à l’abri. Une vidéo devenue virale sur Internet, et sur laquelle on entend distinctement un CRS avertir ses collègues : « C’est la BAC, c’est la BAC »... Bref, dressant samedi soir le bilan de cette journée, Faouzi Lellouche, l’une des figures du mouvement, a dénoncé la stratégie policière « qui a empêché le bon déroulement de la manifestation parisienne ». En effet, a-t-il ajouté, « tout a été fait pour que la manifestation ne puisse pas partir » et « les autorités sont continuellement [...] à dire qu’il n’y avait que des casseurs dans la manifestation ». Comme les grands médias, qui n’ont diffusé samedi que les images de la place d’Italie, alors que les nombreux rassemblements de GJ en province se sont (à quelques exceptions près) déroulés de manière pacifique. Tout comme d’ailleurs le rassemblement organisé dimanche à Paris, place Joachim-du-Bellay, auquel ont participé dans le calme plusieurs centaines de GJ, avant de se rendre aux Galeries Lafayette pour un lâcher de confettis au cri de... « Travaille, consomme et ferme ta gueule»!
(*) Le titre est de nous
Source Présent 19/11/2019
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Ça va péter ! Alors, on fait quoi ?
Faire simple
Ça va péter ! Tout le monde le dit. Quand ? That is the question… Mais c’est sûr… Alors, il serait peut-être temps de faire quelque chose, Monsieur le Président.
Vous mettez en pratique un triptyque de l’ancien monde : communiquer, légiférer, manœuvrer.
Face à cette chienlit généralisée il faut gouverner, simplement, avec efficacité.
Qu’est-ce que gouverner ? Il faut revenir aux fondamentaux.
Staline et Bodin sont d’accord sur un point. Ce sont les hommes qui constituent le capital sur lequel il faut miser et s’appuyer. Le premier : « De tous les capitaux, le plus précieux, ce sont les hommes. » Le second : « Il n’est de richesses que d’hommes. ». Pareil recoupement mérite qu’on s’y arrête et qu’on en tire des enseignements, sachant que l’un et l’autre ont été de redoutables gouvernants !
Nous avons besoin d’un État qui gouverne les hommes.
D’accord, mais comment ?
Toujours simple : bien commun et principe de subsidiarité.
Paul-François Schira, dont le livre La Demeure des hommes n’a pas eu le succès qu’il mérite, conclut très bien son analyse sous-titrée Pour une politique de l’enracinement par ce qui pourrait être un excellent programme politique du bien commun :
– Assumer le commun.
– Habiter le commun.
– S’ouvrir au commun.
– Servir le commun.
Il y en a assez de ces programmes politiques en je ne sais combien de points, ressemblant à des catalogues de La Redoute, tous plus idéologisés les uns que les autres.
Nous sortons du siècle des idéologies avec son cortège de millions de morts. Ne l’oublions pas. Le pire siècle de l’Histoire. On n’avait jamais atteint un tel niveau de barbarie. Nous avons besoin de pragmatisme. Assez de systèmes. Assez de constructions intellectuelles. Servir le bien commun au sens classique et chrétien.
Le principe de subsidiarité, ensuite. Il a été défini par le cardinal Ratzinger : « Donner la responsabilité de ce qui peut être fait au plus petit niveau d’autorité compétent pour résoudre le problème. » Ce qui revient, finalement, à reprendre à notre compte la formule de Georges Pompidou « Arrêtez d’emmerder les Français ! » en l’étendant à tous les problèmes sociétaux.
Du pragmatisme et du gouvernement des hommes ! C’est tout !
Nous avons besoin d’un président de la République qui aurait un programme simple. Faire travailler les meilleurs à leurs places au service du bien commun. Assumer le commun, l’habiter de manière active, s’y ouvrir en permanence, en tout et partout et le servir afin que les citoyens se retrouvent dans un État dans lequel ils puissent retrouver la confiance ! Limiter les lois nouvelles de manière temporaire au domaine du régalien ; faire une pause !
Un président de la République se fixant pour seule ambition de restaurer le lien entre l’État et les citoyens, d’assurer la paix intérieure et extérieure et de faire régner la justice. C’est la priorité !
C’est sans doute le seul moyen d’éviter que la chienlit ne se transforme en une bombe à fragmentations qui provoquerait une véritable explosion sociale, lourde, très lourde de conséquences.
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Place d’Italie : un spectacle remarquablement organisé !
J’étais pourtant ému aux larmes en regardant à la télé le triste spectacle de cette France qui se déchire tant.
Et puis, j’ai réfléchi un peu… ça devenait vraiment trop « énorme ». La place d’Italie, un endroit où on peut facilement « confiner » et un endroit où il y a tellement de chantiers et tellement de matos pour des émeutes.
Et puis, ils sont arrivés, cette meute des « casseurs » parfaitement connue et ils ont commencé à jouer leur rôle à la perfection.
De beaux efforts pour lancer des pavés, construire des barricades de fortune, bousiller à coups de pied rageurs. Un beau spectacle avec charges, contre charges, lacrymos à l’envi… Et ces badauds qui filmaient tranquillement la scène.
Le pompon, cela a été l’incendie de cette bagnole de la mairie de Paris. Elle en a mis, du temps, à cramer, sans même exploser. Des pompiers sont venus et n’ont réussi qu’à propager le feu aux deux véhicules garés derrière. On a même vu un flux de flammes se déverser dans le caniveau. Du grand n’importe quoi.
L’autre pompon de la journée, ce fut ce reportage moto digne des meilleurs moments du Tour de France avec reporter commentant en direct les interventions des « BRAVE » ! Un magnifique cortège.
Et puis, il a fallu signifier la fin du jeu. Le préfet de police est intervenu à la télé pour expliquer, avec un ravissement non simulé, que les gilets jaunes et les casseurs étaient tombés dans le piège. Désormais encerclés sur la place, ils allaient tous être interpellés et on allait voir ce qu’on allait voir.
Puis vint 18 heures, l’heure idéale pour tomber le rideau et sonner la fin du spectacle. La place est nettoyée dare-dare ; d’ailleurs, le préfet a déclaré que les dégâts étaient insignifiants, même s’ils étaient spectaculaires…
Sur les plateaux de télé, on met en place les débats avec « tous les spécialistes », le timing est parfait. Il ne manquait que le rappel des acteurs, on y a eu droit aux Halles ! Une resucée de violence avec les mêmes !
Ces pauvres gilets jaunes ont été privés de leur manif. Une manif de plus pour exprimer le désespoir d’un peuple dont les représentants se font engueuler, comme cette pauvre Bretonne sur un plateau de télé ce soir.