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  • Xavier Raufer : « Il y a une discrimination entre la sauvagerie de la répression des gilets jaunes et l’inaction vis-à-vis de certains voyous ! »

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    Après un an de mobilisation des gilets jaunes, Xavier Raufer fait le point sur le mode de répression du gouvernement face à ce mouvement. Il cite des témoignages de médecins hospitaliers parlant de « boucherie » et rappelle les sanctions sévères appliquées par la Justice.

    Au micro de Boulevard Voltaire, il dénonce le deux poids deux mesures : d’un côté, « une répression sauvage », de l’autre, « une non-répression » des actes d’insurrection contre l’État dans les quartiers sensibles.

    https://www.bvoltaire.fr/xavier-raufer-il-y-a-une-discrimination-entre-la-sauvagerie-de-la-repression-des-gilets-jaunes-et-linaction-vis-a-vis-de-certains-voyous/

  • Mali, Retraites - Les 2 plus gros MENSONGES du gouvernement

  • Drame médiatique : le petit artisan pro-réforme des retraites était en fait un bourgeois macroniste

    A quelques jours de la mobilisation du 5 décembre contre la réforme des retraites, France Info nous sort de son chapeau “Olivier, plombier, favorable à un régime de retraite “pour tout le monde””.
    Un épisode d’une “série de portraits de Français face à la retraite”.
    Très représentatif, Olivier est “artisan”, “à la tête d’une petite entreprise de plomberie depuis 16 ans”. 
    Sauf qu’avant sa “reconversion”, Olivier était cadre-sup en marketing et commercial dans l’agro-alimentaire, après de “belles études”.
    Depuis, ils serait donc devenu un plombier chauffagiste “lambda”… qui gagne tout de même “80 000 euros nets par an”, tandis que le salaire moyen d’un plombier chauffagiste tourne autour des 2000 euros mensuel.
    Lui gagne donc en moyenne plus de trois fois plus.
     

  • 5 décembre : vers une paralysie totale du pays ?

    pr5.jpgPrésent – Ils prévoient une forte mobilisation, une grève « interprofessionnelle et illimitée ». Ils comptent faire fléchir le gouvernement au sujet de la réforme des retraites.

    Ils annoncent une mobilisation très forte, rêvent de convergence, prévoient de bloquer les transports en commun, les routes, les services publics, les tribunaux ou les hôpitaux. Les opposants à la réforme des retraites espèrent une démonstration de force de grande ampleur pour tenter de faire infléchir le gouvernement sur le nouveau système de retraite à point, dont l’adoption est prévue dans l’année 2020.

    Si dans un premier temps, l’appel à la grève le 5 décembre a été lancé par les syndicats de la RATP et de la SNCF, divers secteurs d’activités ont enjoint la mobilisation qui se veut désormais « interprofessionnelle ». Avocats, infirmiers, chauffeurs routiers ou encore étudiants et lycéens, ils devraient être nombreux à battre le pavé, jeudi prochain. Mais quel est le but de cette mobilisation ? Qui sortira gagnant ? Quel impact sur le reste de la population ? Le gouvernement peut-il reculer ?

    Les syndicats souhaitent reprendre la main

    Ils rêvent de convergences des luttes mais se cabrent dès lors que Marine Le Pen affiche son soutien au mouvement de contestation. Pourtant, le rêve de la galaxie des syndicats qui mènent la mobilisation est de voir une convergence avec les Gilets jaunes et toutes les professions, même celles qui ne sont pas concernées par les régimes spéciaux, rejoindre les cortèges. L’occasion de reprendre la main, un an après le début du mouvement populaire et spontané des Gilets jaunes, qui avaient court-circuité les « révoltes » toujours canalisées par les syndicats.

    Quoi qu’il en soit, ce sont bien les syndicats qui mèneront la danse avec l’espérance de reprendre du poids parmi les salariés français, de moins en moins confiants dans les organisations syndicales traditionnelles. La CGT, FO, la FSU et Solidaires, à l’initiative du mouvement, ont été rejoints par la CFE-CGC, l’UNSA, les syndicats enseignants, étudiants ou encore du personnel au sol des aéroports.

    Pas de service minimum garanti

    A la RATP comme à la SNCF, c’est une grève « illimitée » qui est au programme, « jusqu’à Noël s’il le faut » ont prévenu les plus remontés. Les grévistes comptent sur le versement du 13e mois début décembre pour pouvoir tenir plusieurs semaines. Une paralysie quasi complète annoncée sur l’ensemble du réseau de transport en commun. A Paris, peu de chance de voir les rames de métro, les tramways ou les trains reliant la capitale à sa banlieue circuler. Les RER et les grandes lignes de trains seront tout autant touchés. Et les Français qui continueront à se rendre au travail ne pourront pas compter sur un service minimum garanti. A chaque mouvement d’ampleur, toujours la même rengaine, la même prise d’otages et la même paralysie, auxquelles Nicolas Sarkozy avait pourtant promis de remédier. Pourtant il n’en fut rien dans sa loi sur « le dialogue social et la continuité du service public », aucun service minimum n’a été institué, laissant toujours les Français abandonnés à chaque mouvement de grève d’ampleur.

    C’est avec ce pouvoir de blocage que les syndicats comptent bien faire reculer le gouvernement, de plus en plus déstabilisé sur le sujet. S’ils précisent que ce projet de loi « pénalisera tout le monde », la grève, elle, risque surtout de paralyser tout un pays.

    Présent

    https://www.tvlibertes.com/actus/5-decembre-vers-une-paralysie-totale-du-pays

  • Les agriculteurs en ont gros sur la patate

    Présent – Les paysans sont verts de colère et le font savoir. C’est sur leurs engins agricoles que des milliers d’agriculteurs ont convergé vers les principales villes de France et de Navarre afin d’exprimer leur ras-le-bol général vis-à-vis de la politique actuelle du gouvernement. Et manifester leur agacement face à l’« agribashing » dont ils estiment être les victimes permanentes.

    La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricole (FNSEA) et le syndicat des Jeunes Agriculteurs ont de quoi être satisfaits. Hier, entre deux opérations escargot sur les autoroutes ou coup-de-poing dans les hypermarchés, leur mobilisation nationale a été un véritable succès tant sur le terrain que dans les médias. Rien qu’à Paris, 1 086 tracteurs ont occupé les Champs-Elysées et l’avenue George-V – tout un symbole – afin de crier, dans un concert de klaxons, leur détresse au ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume. En ligne de mire de cette colère des paysans français, le déséquilibre concurrentiel qui existe entre les produits de l’Hexagone soumis à des normes drastiques et ceux venus de l’étranger qui bénéficient d’une réglementation plus souple. Et dont la grande distribution profite allégrement. Pour les syndicats d’agriculteurs, l’Etat est le premier responsable de cette situation. Le ministre a beau dire qu’il se sent solidaire de leurs doléances, qu’il les juge légitimes, les paysans, quant à eux, estiment insuffisants les effets promis de la loi Egalim. Votée en octobre 2018, elle était censée rétablir l’équilibre des relations commerciales entre les producteurs et la grande distribution, et rendre accessible aux consommateurs une alimentation saine et durable. Encore faut-il ajouter le dénigrement, cet « agribashing » selon l’anglicisme consacré, auquel ils doivent faire face de la part d’une partie de la population ou des lobbys écologistes qui les accusent de tous les maux possibles. Certains paysans reprochent au président Emmanuel Macron d’avoir cédé à ces derniers et d’avoir pris la décision d’interdire pour 2021 l’objet de toutes les crispations environnementalistes, le glyphosate. Une baisse importante de revenus, qui a entraîné la vente de centaines d’exploitations, une crise des vocations et une augmentation des suicides au sein de cette corporation à qui les consommateurs sont pourtant redevables.

    Le gouvernement devrait recevoir aujourd’hui les principaux responsables des syndicats afin de trouver une solution à leur désarroi. Si tant est que celui-ci prenne conscience du fumier qu’il a sur les yeux depuis le début des réformes iniques qu’il a lancées. Invité sur LCI afin de débattre sur cette mobilisation, le journaliste et chroniqueur André Bercoff a lancé un pavé vitriolé dans la mare aux cochons : « Nous n’avons pas d’argent pour les dizaines de milliers d’agriculteurs qui crèvent en France, Mais par contre, on trouve des milliards d’euros pour les immigrés qui débarquent chaque année. » Une vérité qui a certainement fait perdre la patate au plus français de nos paysans face à une triste réalité qu’ils ne maîtrisent plus aujourd’hui.

    Retrouvez cet article sur Présent

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-agriculteurs-en-ont-gros-sur-la-patate

  • TOUS UNIS LE 5 DECEMBRE POUR LA DEFENSE DES DROITS « ZAKIS », DES PRIVILEGES CATEGORIELS ET POUR LE MAINTIEN DES INEGALITES ?

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    Pieter Kerstens

    Quand un pays comme la France accumule les déficits budgétaires année après année et une dette de 2.400 milliards d’euros, on peut quand même se poser la question de savoir qui va payer l’addition.

    Ce poids financier réel sera supporté par nos enfants et petits enfants durant leurs vies professionnelles et handicapera lourdement le développement de l’activité économique durant des décennies.

    Le docteur Micron n’est pas mon préféré, mais certains de ses constats relèvent du bon sens quand il déclare « qu’il faut traverser la rue pour trouver du boulot », que dans une gare « certains ne sont rien » ou encore que dans un abattoir « certaines ouvrières sont des illettrées », phrases qu’il faut replacer dans leur contexte, mais qui sont des réalités. Et qui pourrait contester que parmi les 6 millions de chômeurs indemnisés, des centaines de milliers parasitent le système au détriment de ceux qui en ont le plus besoin ?

    C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres.

    Depuis fort longtemps les gouvernements successifs n’ont pas su, pas voulu ou refusé d’appliquer les réformes structurelles indispensables à l’assainissement des finances publiques. Il est indispensable et urgent de montrer maintenant un réel courage politique face au chaos qui règne dans l’Hexagone.

    Je ne parle pas ici des régimes « autonomes » gérés en bon père de famille depuis fort longtemps, ni des régimes complémentaires destinés à améliorer les pensions futures, mais bien des régimes « spéciaux », privilèges de certaines castes et propriétés des syndicats, dont par ailleurs les prérogatives devraient être revues.

    En outre, il serait souhaitable de se pencher efficacement sur la gestion des deniers publics dans toutes les administrations et dans tous les secteurs, car là aussi existe un gaspillage phénoménal.

    Déjà dans les années 1980, l’Etat avait puisé dans le régime général des retraites du privé pour boucher le trou des retraites des fonctionnaires. Années après année, l’armada œuvrant dans les divers secteurs de la Fonction Publique est responsable de l’hémorragie financière qui creuse l’abîme des finances publiques. C’est pourtant une réalité qu’on passe sous silence que les actifs n’arrivent plus à payer les retraites des agents de l’Etat, que ce soit au niveau national, régional, départemental, municipal et dans les entreprises publiques.

    Quand on voit que seuls 48% des foyers fiscaux payent des impôts sur le revenu, il est bien temps de réduire les dépenses de la France et de tenir un langage de vérité en dehors de toute démagogie ou de discours clientélistes.

    Peut-on effectivement maintenir un système de régimes « spéciaux » avec des départs à la retraite à 55 ans et une pension moyenne de 3.500 euros par mois comme à la RATP ? Et pour la SNCF une retraite à 57 ans et 2.750 euros par mois ? Accepter qu’un ancien fonctionnaire d’un service culturel, actuellement « Gilet Jaune », bénéficie depuis plus de 10 ans d’une mise à disposition avec une indemnité de 2.600 euros par mois ?

    OUI, en France, 80% de la population bénéficie des largesses de l’Etat Providence et les 15% des plus défavorisés n’en voie pas les attraits, ni les 5% des plus nantis qui n’en n’ont nul besoin.

    Ce sont effectivement les classes moyennes qui en supportent les inconvénients financiers, sous forme de taxes, d’impôts divers et de charges « sociales » plus nombreux depuis 40 ans.

    Et pour les indépendants, les agriculteurs ou les petits commerçants qui ne cessent de rouspéter, personne ne s’avise de leur demander combien d’argent « noir » ils ont accumulé au fil de leurs années d’activité afin de se constituer un « bas de laine » (sous diverses formes) en vue de leurs années de retraite. Chacun d’entre nous en connait plusieurs qui font preuve de modestie.

    Travailler plus pour gagner plus ?

    Le devoir de mémoire nous oblige à se rappeler que l’allongement de l’espérance de vie a été porté de 63 ans en 1948 à 77 ans en 2017, soit 14 années de plus en moyenne en 70 ans. Mais durant cette période, l’âge de la retraite avait été diminué de 65 à 60 ans en 1981, par François Mitterrand, par pure démagogie et électoralisme, alors même que le chômage allait en augmentant et diminuait par conséquence le nombre des cotisants ! Cet écart d’une retraite plus longue (quasi 20 années) est bien sûr le facteur prépondérant du déficit des régimes de retraite, tous secteurs confondus.

    Le fait que la ministre Aubry ait imposé une durée hebdomadaire du travail à 35 heures n’a pas non plus amélioré la compétitivité de notre économie, déjà handicapée par des règlements plus idéologiques que fondés sur l’efficacité, et ce, au titre d’un principe de précaution instauré dans divers domaines industriels ou commerciaux.

    L’évolution de la démographie en France comme dans la plupart des pays européens, avait donné lieu en 2000 à un rapport d’une commission de l’ONU, présidée par M. Jamie, qui préconisait une immigration extra-européenne de 150 millions d’individus afin de pouvoir suppléer au manque de financement des retraites pour les divers pays de l’Union Européenne. Tous ces migrants auraient-ils été (ou sont-ils) des travailleurs cotisants aux régimes sociaux des retraites ? L’exemple de l’Allemagne, qui avait accepté 1.500.000 nouveaux immigrés en 2015, montre à l’évidence que 70% de ceux-ci ne répondait en aucune façon aux critères de réfugiés, et que seul à peine 30% ont été intégré au marché du travail !

    Hormis le fait de combler le gouffre financier des retraites futures par les contribuables, comme c’est le cas actuellement, il devrait être envisageable de pouvoir adopter des mesures structurelles :

    • Ramener l’âge de la retraite, comme avant 1981, à 65 ans pour tous.
    • Exiger au minimum 160 trimestres de cotisation pour une pension à 100%
    • Augmenter le taux de cotisation retraite pour tous les salariés, dans le public comme dans le privé.
    • Diminuer le montant des retraites au-delà des 5.000,00€ par mois.
    • Octroyer un bonus de 5% par an pour ceux qui choisissent de partir à la retraite après 65 ans.
    • Pour ceux qui le désirent, départ anticipé à la retraite avant 65 ans avec un malus de 5% par an.
    • Pour les mères de famille, bonus de 2 ans par enfant, par carrière d’au moins 20 années.

    Afin d’augmenter les recettes de l’Etat, améliorer et augmenter la répression des fraudes.

    Il n’est plus un secret pour personne, que 600 milliards d’euros appartenant à des résidents français dorment toujours dans les paradis fiscaux. Que faire alors pour exiger leur rapatriement ?

     Et tous les ans, les fraudeurs du fisc (argent « noir » liés aux divers trafics, fraude à la TVA, fausses factures et blanchiment, omissions volontaires, etc..) volent plus de 60 milliards au budget de l’Etat.

    En outre, différents rapports récents ont mis à jour des fraudes sociales et administratives (usurpation d’identité, fausse déclaration, escroquerie et faux en écriture) qui s’élèvent au minimum à 14 milliards d’euros tous les ans, creusant le déficit de la Sécurité Sociale.

    Pour les fraudeurs viscéraux et invétérés il est indispensable que la Justice se montre plus ferme, prononce plus de peines de prison effectives et mette le patrimoine des condamnés sous séquestre.

    Ces divers « manque à gagner » pourraient aussi aider à l’équilibre des finances publiques et en conséquence diminuer d’une manière significative la dette publique.

    Il est vrai que le droit de grève est reconnu, mais la liberté du travail doit primer sur toute autre considération !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/28/tous-unis-le-5-decembre-pour-la-defense-des-droits-zakis-des-6194231.html

  • Macron ou le triomphe de la destructrice pensée néolibérale

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    Par Johann Chapoutot*

    Macron a une signification historique réelle : il est l’artisan zélé du néolibéralisme dont il veut assumer la règne en France. Sa « révolution » est l’introduction d’un programme néolibéral trop longtemps retardé. ( …) Le moment néolibéral fut inauguré en 1979, avec la victoire de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, puis celle de Reagan aux Etats-Unis en 1981. Après la tentative chiraquienne, celle de 1986, et malgré les accommodements de la «gauche» dite «de gouvernement», la France a du retard ! La logique purement comptable et rentable n’a été introduite à l’hôpital qu’en 1995, avec la tarification à l’acte, puis en 2002, avec les «indicateurs de performance» dans la police, grâce à Sarkozy, avant d’arriver à l’université en 2007, avec Pécresse. L’«efficacité» peut désormais être évaluée – en burn out, en blessures à vif et en morts. Education, santé, police : la «pensée complexe» du génie du Touquet sape et détruit ces trois piliers de la nation. Avec les drames que nous vivons, cette «pensée» apparaît pour ce qu’elle est : bête et méchante.

     (*) Historien, professeur d’histoire à la Sorbonne

    Libé 28/11/2019

  • Les agriculteurs sont entrés dans Paris : gare à la Jacquerie !

    Ils sont venus de vingt départements à l’appel de la FNSEA et du syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA) ; des centaines d’agriculteurs montés sur leurs tracteurs, en provenance du Grand Est, de Normandie, des Hauts-de-France, Val-de-Loire, Bourgogne Franche-Comté et, bien sûr, Île-de-France.
    Ceux-là ont roulé de nuit sur leurs engins pour être à l’aube dans Paris.
    À 9 heures, ce mercredi matin, ils étaient au Stade de France, convergeant vers l’avenue Foch. D’autres rassemblements sont prévus en région, notamment à Lyon.
    Si les agriculteurs ont choisi ce 27 novembre, c’est pour ne pas se retrouver mêlés au grand jour qui se rêve en Grand Soir, le 5 décembre prochain.
    Pas question, pour eux, d’entrer dans cette danse-là.
    La réforme des retraites et des régimes spéciaux, en vérité, ils aimeraient bien qu’elle les concerne, mais ils en sont loin.
    « Nous n’avons rien à voir avec les casseurs, les Black Blocs, et nous touchons des retraites de 800 euros en moyenne. Pas question de défiler avec des gens qui ont trois fois ça ! », dit l’un d’eux au Point« Nous sommes écrasés de charges, sommés d’appliquer des normes de plus en plus drastiques qu’on n’impose pas à nos concurrents, et traités d’empoisonneurs par l’opinion. Comment voulez-vous ne pas craquer ? »
    Tous en ont ras le bol de l’« agri-bashing », comme on dit en franglais d’aujourd’hui, qui menace bien plus les exploitations et les vies des agriculteurs que leurs productions ne menacent celles des consommateurs.
    Nous vivons dans une société folle, déchirée par une schizophrénie entretenue à dessein par les médias et relayée par les réseaux sociaux, pourvoyeurs de délires qui conduisent à une violence que, désormais, personne ne contient plus.
    En deux jours, le week-end dernier, quatre fermes ont été incendiées dans la Drôme.
    Bilan : 23 génisses tuées dans l’une, les porcs sauvés in extremis dans une autre. La veille, ce sont 4.000 poussins qui ont péri dans l’incendie d’un poulailler récemment installé à Châlons-en-Champagne.
    En mai dernier, dans l’Eure, plus de 1.400 dindes sont mortes asphyxiées ou piétinées dans une opération qui visait à les « libérer ».
    Partout, au nom du « bien-être animal », des fanatiques s’autorisent à envahir les exploitations agricoles, dégrader les biens : 50 « intrusions malveillantes » ont été recensées depuis l’été, avec parfois des conséquences dramatiques.
    Paradoxe : les éleveurs ne portent pas plainte.
    Pourquoi ? Parce que les jugements les en dissuadent.
    Ainsi, comme le rappelle L’Opinion« La mésaventure d’un éleveur de porcs des Côtes-d’Armor a récemment révolté ses confrères. Victime d’une intrusion le 22 mai de la part l’association de défense animale DxE, accompagnée du député insoumis Bastien Lachaud, il a porté plainte pour violation du droit de la propriété et violation de domicile. Contre toute attente, c’est lui qui a été condamné à verser 3.000 euros de frais de justice à l’association. »
    À rapprocher du jugement rendu, la semaine passée, contre un éleveur du Cantal, condamné à verser 8.000 euros à ses voisins qui n’aimaient pas l’odeur des vaches…
    Mensonges, désinformation, confusion, ignorance, simplisme…
    Tous les maux du jour se conjuguent sur leurs têtes.
    Un éleveur des Yvelines s’indignait ainsi, le mois dernier, expliquant au Point qu’il avait voulu se convertir à l’élevage en plein air : « J’ai trouvé le bon modèle, déposé le permis, obtenu l’autorisation des services vétérinaires, mais le maire a dit non. […] les riverains refusent. En région parisienne, ils veulent des œufs bio, mais surtout pas produits à côté de chez eux… » « Les Parisiens mangent 1,3 million d’œufs par jour. Par jour ! Et ils voudraient des fermes de 80 poules, où on ramasse les œufs avec un panier ? Ces gens-là sont fous… »
    Dans le Finistère, trois dossiers de jeunes agriculteurs qui souhaitent s’installer en bio sont bloqués par des riverains qui ne veulent pas de l’élevage en plein air : « Ça pue… »

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/les-agriculteurs-sont-entres-dans-paris.html#more

  • En Marche vers la mort du monde agricole

    En Marche vers la mort du monde agricole

    Alors que les tracteurs bloquent la circulation parisienne, le Forum Terres de France, associé au RN et chargé des questions de ruralité, coordonné par Loup Mautin, explique :

    Le cri d’alarme poussé par les agriculteurs qui roulent vers Paris est plus que légitime. 

    Alors que nos produits sont les plus sûrs du monde, que nos savoir-faire sont les plus reconnus à travers la planète, que la variété de nos terroirs est immense, la ferme France est en train de mourir. Excédés et épuisés,  les agriculteurs sont dans une impasse mortelle et veulent le faire savoir. Le président de la République doit les entendre.

    En signant des traités de libre-échange avec le monde entier, sans l’avis des peuples, contre l’avis des peuples, les gouvernements successifs ont sacrifié l’agriculture de notre pays et ses producteurs. 

    Tu m’achètes mes voitures et je t’achète ton boeuf aux hormones.  C’est cela “en marche”. Mais en réalité, c’est “en marche” vers la concurrence déloyale, “en marche” vers la mort du monde agricole, “en marche” vers des risques sanitaires énormes pour les consommateurs et “en marche” vers une pollution effrénée. 

    Les gens qui nous gouvernent ont réussi la prouesse de transformer la filière d’excellence qu’était notre agriculture, en une réalité mortifère où à une extrémité de la chaîne les producteurs se suicident et à l’autre extrémité les consommateurs s’empoisonnent. 

    Le pouvoir doit prendre la mesure de cette détresse et créer les conditions d’une politique agricole qui permette de dégager des revenus dignes. 

    Cessons d’importer des denrées que nous nous interdisons de produire.

    Promouvons le localisme en particulier dans la commande publique.

    Consentons à la ruralité les crédits qu’elle mérite au même titre que d’autres parties du territoire.

    https://www.lesalonbeige.fr/en-marche-vers-la-mort-du-monde-agricole/

  • Les agriculteurs montent à Paris – Journal du mercredi 27 novembre 2019

     

    Les agriculteurs montent à Paris

    Les agriculteurs prennent d’assaut la Capitale. Après avoir dénoncé leurs conditions financières difficiles et un sentiment critique de la population à leur égard, la FNSEA a exhorté les agriculteurs à faire remonter leur colère jusqu’à Paris. Nous étions sur place !

    La France rend hommage à ses soldats

    La France esseulée au Sahel

    Après la mort de 13 militaires en opération contre des djihadistes au Mali, les démonstrations de soutiens se multiplient partout en France. Un drame qui replace au centre de l’actualité l’action contre le terrorisme de l’armée française au Sahel avec l’opération Barkhane.

    Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/les-agriculteurs-montent-a-paris-journal-du-mercredi-27-novembre-2019