
Sur cette photo prise lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris, le samedi 4 janvier 2020, par François Guillot de l’AFP, on découvre un drapeau à fleurs de lys avec le Sacré-Coeur et la mention Espoir et Salut de la France…
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Sur cette photo prise lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris, le samedi 4 janvier 2020, par François Guillot de l’AFP, on découvre un drapeau à fleurs de lys avec le Sacré-Coeur et la mention Espoir et Salut de la France…
Franck Buleux cliquez ici
Dans la réforme des retraites, il est question d’universalité.
Bien entendu, l’universalité en France ne concerne que les personnes résidentes en France, ce qui n’est déjà pas si mal. On se demande parfois à quoi sert le critère de nationalité, mais c’est un autre débat.
Le critère d’universalité implique l’ensemble des personnes, comme le système d’indemnisation des frais de santé, mis à part, il est vrai, le système dit de droit local, qui concerne l’Alsace et la Moselle, soit trois départements du Grand Est.
Olivier Maulin vient de publier Le populisme ou la mort, recueil de chroniques puissantes, parues jadis dans Minute. Historien français, romancier gaulois, chroniqueur littéraire à Valeurs Actuelles, c'est le contraire d'un idéologue ; nous lui avons demandé son avis sur le populisme.
Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoüarn
Quelles sont, selon vous, les grandes manifestations populistes en France aujourd'hui ?
Je ne vous surprendrai pas en vous répondant que les Gilets jaunes représentent le populisme à l'état chimiquement pur. Mais attention aux confusions ! Contrairement à ce que disent aujourd'hui les mélenchonistes, nous ne sommes pas devant un mouvement social. Il y a bien quelques revendications sociales (sur le pouvoir d'achat par exemple) mais elles ont été accrochées à des demandes beaucoup plus profondes que j'appellerais politiques et nationales. Pour reprendre - mais dans le sens inverse - l'expression du militant politiquement correct Daniel Lindenberg, c'est bien un rappel à l'ordre qu'administrent les GJ, mais celui-là n'est pas adressé au peuple qui serait mal-pensant comme l'imagine Lindenberg, il est adressé avant tout par le peuple aux élites. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une réaction qui serait fondamentalement anti élites, mais d'une réaction contre ces élites-là, celles de maintenant, qui ne font pas leur boulot. Les Gilets jaunes veulent être gouvernés, ils ne le sont pas. Voilà le fond de cette crise, que les médias nous cachent, en énumérant toutes sortes de revendications sociales ou politiques des Gilets jaunes, qui ne sont pas essentielles dans ce mouvement. Ils manifestent quelque chose qui rappelle les émotions d'ancien régime. Il y a un très beau livre d'Yves-Marie Bercé, Croquants et nus pieds, qui montre bien cela des croquants tuaient un collecteur d'impôts en criant vive le roi. Nos Gilets jaunes crient « Vivent les élites, mais qu'elles nous gouvernent ! ». Le problème, c'est que dans la mesure où ils se sont organisés, les GJ ont perdu cette fibre initiale. Es n'avaient pas à s'organiser.
Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro et franceinfo réalisé à l’occasion de la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites de ce jeudi, 61% des personnes interrogées trouvent la mobilisation justifiée. Mais dans le même temps, 57% d’entre elles, une proportion comparable, veulent néanmoins qu’elle s’arrête. Un vœu affiché de manière plus nette en région parisienne, où cette opinion est partagée par 70% des sondés.
61% des sondés souhaitent le retrait de l’âge pivot à 64 ans. En attendant une possible issue du conflit, le projet de réforme devrait être présenté en conseil des ministres le 24 janvier, pour une arrivée au Parlement mi-février.
Il parait que la grève va cesser. C’est M. Martinez qui le dit ? Non, c’est le Premier ministre. Curieux, non ? Comme quoi l’information circule mal à la CGT, ou le gouvernement s’initie à l’intox.
Bref, à force de concessions, de reculades, il ne reste plus grand-chose du projet initial. C’est donc que, finalement, cette absolue nécessité économique n’était pas si nécessaire que cela. Et s’il s’agissait tout simplement d’une manip’ pour faire main basse sur un magot ?
Près d’un an après la grave blessure d’Olivier Béziade, un Gilet jaune originaire de Bazas, touché par un tir de lanceur de balle de défense (LBD), un policier soupçonné d’être à l’origine du tir qui a touché et grièvement blessé le manifestant a été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de 3 mois, selon des sources judiciaires.
Le fonctionnaire en question, affecté dans une brigade anticriminalité (BAC), a été convoqué devant un juge d’instruction en charge du dossier lundi, mais il n’a pas été suspendu de ses fonctions ni été placé sous contrôle judiciaire.
Olivier Béziade, 47 ans, avait été touché au niveau du crâne par un tir de LBD alors qu’il participait à une manifestation des Gilets jaunes lors de l’acte IX de la mobilisation, le 12 janvier 2019. Grièvement blessé, il avait été placé durant 4 jours dans un coma artificiel. L’homme avait été plus tard entendu par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) qui avait été saisie par le préfet.
Le débat sur la question des retraites sert-il encore à quelque chose ? C’est la réaction désabusée de quelques uns des acteurs de la scène politique et syndicale quand ils ont appris, par des indiscrétions vite dévoilées par la presse de ce lundi soir, que le projet de loi a déjà été envoyé au Conseil d’Etat, avant même que les partenaires sociaux soient reçus mardi par le gouvernement au ministère du Travail… Une façon de dire aux grévistes et aux opposants à la réforme que contester celle-ci n’a aucun sens et que, en définitive, la cause est entendue : en fait, si l’on en croit Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière, mais aussi les responsables de la CFTC, le projet devait déjà être écrit avant même les vacances de Noël, ce qui, si cela se confirme, montre le bien peu de cas que le gouvernement fait des partenaires sociaux et de l’idée même de négociation… Bien sûr, les aménagements (considérés comme des concessions coûteuses par les plus libéraux) à la réforme démontrent que celle-ci n’est plus tout à fait universelle puisque les militaires, les policiers, les personnels du secteur aéronautique, etc., conserveront des régimes particuliers (preuve s’il en est que la logique corporative n’est pas tout à fait négligée par le gouvernement, sans doute par la simple force des choses…).
Grève : enfin la fin ?
Plus d’un mois après le début de la grève contre la réforme des retraites, le premier ministre, Edouard Philippe, s’efface au profit du ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Le gouvernement s’active pour trouver un compromis et en finir avec une mobilisation coûteuse.
Attentat de Charlie Hebdo : 5 ans après
Cinq ans après les attentats de Charlie Hebdo, la France n’est toujours pas sortie de la menace terroriste. Le fameux esprit Charlie en a lourd sur la conscience, et notre pays voit les risques sécuritaires toujours présents.
L’Australie, à feu et à cendres
Depuis le mois de septembre, l’Australie doit faire face à des incendies d’une ampleur sans précédent. Avec déjà 8 millions d’hectares de forêt partis en fumée, 24 décès et près d’un demi-milliard d’animaux morts, le bilan devrait encore s’alourdir alors que l’aide internationale arrive au compte goutte.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/greve-enfin-la-fin-journal-du-mardi-7-janvier-2020