La perspective d’un blocage des transports en communs en décembre se précise. Les syndicats organisent la prise en otages des Français, au nom d’une « solidarité » sujette à caution.
La publicité, qui nous rebat les oreilles avec le « black Friday », ne parvient pas à détourner l’attention de nombreux Français - tous ceux qui sont quotidiennement tributaires des transports en commun - du jeudi noir qui les attend, le 5 décembre prochain. Une fois encore, la France sera bloquée par la grève des cheminots - et Paris, par celle des agents de la RATP les uns et les autres désireux de défendre leur régime spécial de retraite.
On les comprend. « Ces régimes fournissent, en effet, à leurs affiliés des avantages substantiels par rapport à ceux du secteur privé », expose Marie-Laure Dufrêche, léguée générale de l’association Sauvegarde Retraites.