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social - Page 335

  • Manifestations agricoles dans le sud-ouest de la France

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Avant-hier la totalité du périphérique toulousain était bloqué, tandis que des barrages de ballots de paille, de pneus en feu, de tracteurs et de bennes agricoles étaient disposés aux entrées des villes d’Agen et de Marmande.

    Les protestations démarraient à Montauban dans le Tarn-et-Garonne le 24 janvier dernier, un millier d’agriculteurs avaient ainsi bloqué des axes routiers de leur région. Le mouvement a depuis grossi, bloquant des autoroutes et même un convoi de l’airbus A380.

    Aux alentours de 17 heures, alors que Toulouse était totalement isolée, une délégation composée de syndicalistes et d’élus était reçue au ministère à Paris.

    Pourquoi ces manifestations ?

    L’objet du courroux de nos agriculteurs : une réforme européenne menaçant d’amputer leurs revenus. L’Union européenne demande à la France de revoir la carte des zones défavorisées. Celle-ci détermine le versement de l’indemnité compensatoire de handicaps naturels hors montagne qui répartit près d’un milliard d’euros aux agriculteurs concernés. Pour faire des économies, l’Europe souhaite donc diminuer ces aides, donc réduire cette carte de handicaps naturels, éjectant ainsi 500 communes. Les agriculteurs concernés estiment que sans les indemnités européennes, leurs exploitations ne seront plus viables, puisqu’ils perdraient entre 8000 et 10 000 euros par an.
    Avant-hier en fin de journée, la ville de Toulouse se débloquait : nos agriculteurs ont-ils obtenu ce qu’ils exigeaient ?

    Une modification du projet de la carte de répartition des aides a été actée : moins de communes seraient concernées par la baisse des aides ; Pour la suite, cela reste à voir…

    Pour José Bové, député européen et ancien syndicaliste paysan :

    La PAC ne protège pas, on ne fait que réguler la disparition des éleveurs. La vraie question est de savoir comment vont se négocier les futurs accords internationaux et l’importation massive de viande d’Argentine ou du Brésil.

    https://fr.novopress.info/

  • Clandestins à Calais où comment l’insécurité entrave l’économie locale

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    L’entreprise Rivet&Verbogh située à Calais, est spécialisée dans la mécanique générale, et emploie une vingtaine de personnes. Problème, l’entreprise est située dans la zone des dunes où l’Etat Français à installé les toilettes et les douches pour les clandestins. Les dommages collatéraux sont nombreux : portail et grillage arrachés, vols de pièces métalliques, voitures cabossées.

    Le chef d’entreprise se désole :

    En terme d’image, c’est mauvais. Les clients comme certains fournisseurs ne veulent plus venir […] Ils sont là à longueur de journée, jouent au foot ou au cricket au milieu de la rue, la nuit ils dorment dans des tentes dans le bois à côté, les CRS n’interviennent même plus. Quand il y a des bagarres, on doit attendre que ça se calme pour travailler »

    Excédé, il a, avec d’autres chefs d’entreprise locaux, rencontré le préfet du Pas-de-Calais vendredi dernier. Ils demandent notamment a être indemnisés et réclame plus une plus grande fermeté judiciaire.

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  • CSG : LA POTION EST PLUS AMÈRE QUE PRÉVU

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    Mauvaise nouvelle pour douze millions de Français qui ont la malchance d’être retraités : comme la CSG s’applique sur la pension brute, ils perdent non pas 1,7 % mais 1,89 % de leur net. En outre, beaucoup pensaient échapper à la ponction, car gagnant moins de 1.200 euros par mois. Mais voilà, la réalité est plus cruelle que cela !

    Exemple de deux conjoints retraités percevant chacun une pension de 950 euros par mois. Pas concernés par la hausse de la CSG ? Eh bien, si, car on tient compte des revenus du couple. Il faut en effet toucher, à deux, moins de 22.000 euros par an pour ne pas être impactés par l’augmentation de la CSG. Pour aggraver ce « hold-up », les pensions ne seront pas revalorisées en 2018 après une modeste augmentation de 0,8 % en 2017. L’inflation sur deux ans étant de 3 %, le pouvoir d’achat des retraités (hormis ceux qui touchent le minimum vieillesse) baissera au total de 2,2 % à 4 % ! Pourtant, en théorie, les pensions devraient suivre l’inflation, mais les gouvernements dérogent sans vergogne à ce principe. Et malgré les mensonges éhontés des médias pro-Macron, cette odieuse rapine ne permettra pas d’augmenter le revenu des actifs, mais leur évitera seulement de perdre du pouvoir d’achat…

    Certes, un salarié du privé gagnant 1.700 euros par mois aura un gain de 108 euros en 2018 et de 243 euros l’an prochain. Mais les fonctionnaires (23 % des actifs) verront leur rémunération diminuer fortement, car la hausse de la CSG est seulement compensée, alors que les cotisations retraites explosent. De plus, le pouvoir fait flamber les taxes sur l’énergie et la fiscalité dite « verte », baptisée ainsi pour mieux duper les Français et leur faire accepter sans protestations des prélèvements indus qui n’ont aucune justification économique. On prélèvera 400 euros de plus chaque année jusqu’en 2022. Si on met en balance la baisse de la taxe d’habitation (200 euros par an), 60 % des habitants de l’Hexagone verront leur revenu stagner en 2018 et 2019 avant de perdre en moyenne 200 euros en 2020, puis 400 euros en 2021 et 2022 (ponction totale 1.000 euros !). Le reste de la population perdra de 300 à 1.000 euros en 2018, 200 à 400 euros en 2019 et 2020 et 400 euros en 2021 et 2022. En matière fiscale, M. Macron met ses pas dans ceux de M. Hollande (même si nous n’atteindrons pas les records du précédent septennat). 

    Le pouvoir évacue les pertes dramatiques des retraités d’une pichenette méprisante et se gargarise de la mensongère augmentation des revenus des actifs. Son arrogance rappelle celle des ministres et députés socialistes qui se moquaient des ouvriers lorsqu’on a supprimé la détaxation des heures supplémentaires instaurée par M. Sarkozy. On fait passer les spoliés pour des nantis qui devraient avoir honte de pleurer sur leur perte alors qu’il s’agit en fait des classes sociales les moins favorisées.

    Cette désinvolture a coûté très cher à M. Hollande et a contribué en grande partie à empêcher sa réélection. M. Macron risque de payer de même, rubis sur l’ongle, dans les urnes, sa morgue et sa suffisance. Combien de Français commencent à se dire « Vivement 2022, qu’on dégage le Président ? »

    http://www.bvoltaire.fr/csg-potion-plus-amere-prevu/

  • ALSTOM/SIEMENS : LA GESTION CALAMITEUSE D’EMMANUEL MACRON AU BANC DES ACCUSÉS

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    La gestion calamiteuse du dossier Alstom risque de hanter l’exécutif pour longtemps. Et si, en mai dernier, le candidat Macron avait eu beau jeu de balayer les allégations de Marine Le Pen lors du débat de l’entre-deux-tours, les faits égrainés par l’actualité économique depuis lors n’ont eu de cesse de donner raison à cette dernière.

    En novembre 2014, Emmanuel Macron refusait de s’opposer, par le décret n° 2014-479, à la fusion entre General Electric et la branche énergie d’Alstom. Alstom Transport devait, de son côté, rejoindre l’Allemand Siemens.

    Or, non seulement les fonds tirés de la vente de la branche énergie n’ont finalement jamais été pleinement réinvestis dans « l’Airbus du rail », mais, le 26 septembre 2017, l’État renoncera à faire valoir l’option d’achat de 20 % d’actions d’Alstom, se privant d’un bénéfice potentiel de 350 millions d’euros à partir de septembre 2018. L’heureux bénéficiaire de cette décision n’est autre que le groupe Bouygues, par ailleurs attributaire du chantier controversé du « Pentagone français ». 

    Alors que l’association Anticor a déposé, le 30 janvier, une plainte pour négligence, il est déjà patent que le dépeçage de ce fleuron français n’aura eu que des retombées systématiquement négatives pour la France en matière économique et industrielle.

    S’y ajoute, d’ailleurs, la casse sociale puisque, bien loin des promesses faites en 2015 de création de 1.000 emplois pour 2018, les salariés passés sous le pavillon de l’Américain General Electric, qui a depuis jugé son opération « très décevante », vivent désormais sous l’épée de Damoclès constante d’un vaste plan social. Ceux placés sous la houlette de Siemens pourraient, d’ailleurs, connaître le même sort, puisque l’Allemand s’est également engagé dans un plan de restructuration.

    Les incantations d’Emmanuel Macron sur les « emplois de demain », qui se veulent un pied de nez au protectionnisme industriel de Donald Trump, n’y changeront rien, car si ces fameux nouveaux emplois et leurs promesses de lendemains qui chantent pour nos régions sinistrées se font toujours attendre, la perte de vitesse de l’industrie française ces vingt dernières années est, elle, une réalité tangible.

    Alstom hier, Ascometal aujourd’hui : avec chacune de nos entreprises, c’est un pan de notre savoir-faire et de notre souveraineté industrielle qui s’effondre, puisque ce sont les Américains, les Allemands ou bien les Indiens qui maîtriseront dorénavant les technologies indispensables, entre autres, à l’équipement de la Défense nationale, de nos TGV ou de nos voies de chemins de fer. Avec l’affaire Alstom, c’est donc, une fois de plus, l’incapacité de nos gouvernants à faire primer l’intérêt de la nation sur le pouvoir financier qui se retrouve sur le banc des accusés.

    http://www.bvoltaire.fr/alstom-siemens-gestion-calamiteuse-demmanuel-macron-banc-accuses/

  • FONCTIONNAIRES : LA FIN DES PRIVILÈGES CONNUS ET… CACHÉS !

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    Le premier statut général de la fonction publique a été défini par la loi du 19 octobre 1946. Le communiste Maurice Thorez était alors chargé de la Fonction publique. 

    Ce statut, élargi aux fonctions publiques hospitalières et territoriales par la loi du 13 juillet 1983, porte ainsi à l’origine la marque de la pression communiste avec sa méfiance du privé et l’admiration exaltée de ce qui était alors le régime soviétique. Aux classiques fonctions régaliennes de l’État (armée, police, justice, éducation) va ainsi s’ajouter l’action économique et, donc, la multiplication des fonctionnaires, pourtant déjà nombreux.

    La Révolution jacobine, soucieuse de casser les Parlements régionaux, avait créé 37.000 communes que Bonaparte encadrera par le maillage des préfectures et sous-préfectures. Il faut du monde pour faire tourner tout ça ! L’inconscient collectif français, nourri de centralisme va donc avoir les yeux de Chimène pour le fonctionnariat, d’autant qu’il bénéficie d’un statut exorbitant. Il y a les privilèges connus : d’abord l’emploi à vie, ensuite l’avantage des retraites : pensions calculées sur 75 % des salaires des six derniers mois dans le régime public, contre 50 % des 25 meilleures années pour le privé. Mais d’autres privilèges plus discrets ajoutent à l’iniquité. La pension de réversion : si la personne décédée travaillait dans le privé, les ressources de sa veuve sont soumises à plafonnement et à des conditions d’âge. Mais rien de tout ça si elle travaillait dans le secteur public : 50 % garantis au survivant et sans condition d’âge ! Autre avantage : le fonctionnaire qui veut tenter sa chance dans le privé peut se mettre en disponibilité. C’est le droit de quitter provisoirement l’administration, avec la certitude de pouvoir y revenir s’il échoue sa reconversion.

    Outre l’iniquité, ce statut hyper protecteur va avoir des conséquences péjoratives : le désir de se mettre à l’abri dans la fonction publique, la cogestion syndicale, le nivellement égalitariste, la déresponsabilisation. En effet, l’absence de toute sanction en cas de défaillance comme, à l’inverse, l’absence de tout avantage ou reconnaissance quel que soit le mérite n’incitent ni à l’empressement ni à la responsabilité. Absentéisme, je-m’en-foutisme, pourquoi se prendre la tête ? L’administration doit rassurer par sa médiocrité pleine de bon sens, revendiquée au nom de l’égalité.

    Au contraire, à vouloir faire mieux, le fonctionnaire zélé dérange. D’abord, ses collègues, eux qui s’affirment toujours à la limite du burn out, ensuite son chef. Il le met en difficulté et l’agace car, par principe, dans une gestion cosyndicale bien comprise, la hiérarchie doit toujours se solidariser avec les agents et démontrer qu’ils sont au taquet et ne peuvent faire davantage ! Et surtout, surtout, ne pas se faire remarquer. Tout dérangement dérange ! Pourtant, deux réformes ont été passées : la possibilité d’embaucher sur contrat existe déjà, ainsi que les primes au mérite. Mais cette tentative d’un soupçon de traitement différencié s’est d’abord heurtée à l’inertie, celle de l’effet de masse, et ensuite à la peur des chefs de service. Ceux-ci, soumis à la vigilance de syndicats toujours en embuscade, sont obligés au paradigme égalitaire et partagent en général les primes de manière équivalente, faisant fi de tout jugement. (Surtout pas d’histoires !)

    Macron, très malin, mise sur le grignotage : peu de contractuels, ils seront absorbés et fonctionnarisés (c’est le cas). Beaucoup, et ce seront au contraire les fonctionnaires qui devront lâcher du lest. En ouvrant largement les portes d’entrée et de sortie, c’est le pari qu’il fait. Pour la suite, rendez-vous dans la rue.

    http://www.bvoltaire.fr/fonctionnaires-fin-privileges-connus-caches/

  • L’écart de salaire entre les hommes et les femmes : comment Jordan Peterson a mouché la féministe Cathy Newman

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    Combien d’années qu’on nous serine l’écart de salaire entre les hommes et les femmes ? ! Malgré toutes les velléités gouvernementales des pays occidentaux, ces pourcentages qui séparent les revenus des représentants des deux sexes au travail demeurent accrochés à la réalité comme des sangsues, et les féministes en blêmissent de rage… Notre ministre du Travail, Muriel Pénicaud, s’en est encore plainte avec douleur, le 21 janvier dernier. Il en est un, pourtant, sur un plateau de télévision britannique, qui, avec franchise, calme et humour, a remis en perspective ce combat d’avant-garde qu’on veut expliquer exclusivement par la domination patriarcale : le vivifiant Jordan Peterson !
    Il y a beaucoup d’autres raisons – et de plus vraies – à cet écart de salaire. Et ce serait tyrannie de vouloir toutes les supprimer… L’équité, pas l’égalité !

    La féministe Cathy Newman face à ses lubies 
    Un mot d’abord sur le phénomène Jordan B Peterson. Professeur universitaire canadien, psychologue clinicien de son état, il a été nommé « l’intellectuel public le plus influent du monde occidental en ce moment »… Ses vidéos YouTube ont été vues plus de cinquante millions de fois. Critique controversé l’année dernière du projet de loi C-16 (entériné en juin 2017) qui va vraisemblablement obliger à appeler les transsexuels par de nouveaux pronoms neutres, Jordan B Peterson veut donner à comprendre comment l’idéologie, à travers la théorie du genre par exemple, nous est imposée et fausse notre rapport au monde – et fausse la vision du monde tout court.

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  • Promotion sur le Nutella : “Les nouvelles émeutes de la faim”, selon Éric Zemmour

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    Des bagarres dans une grande surface pour des promotions sur le Nutella ont fait scandale. Le gouvernement a diligenté une enquête pour vérifier si les règles interdisant les ventes à perte ont été respectées.

    Ce sont les nouvelles émeutes de la faim. Jadis, on se battait pour du pain. Aujourd’hui, on se bat pour du Nutella. On s’étripait à la porte des boulangeries, parce que le pain était trop cher ou trop rare. On s’étripe dans les supermarchés pour une promotion.

    Jadis, on souffrait de disette, voire de famine. On souffre désormais d’obésité et de diabète. Jadis, le pain n’était pas vraiment du pain. Mais les noisettes et le chocolat ne sont pas vraiment des noisettes et du chocolat. La faim frappait surtout les pauvres. La malbouffe, aussi.

  • Marine Le Pen plaide pour le "droit à l'erreur" pour les agriculteurs

  • Les maisons de retraite à l’agonie - Journal du Mardi 30 janvier 2018