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social - Page 333

  • Carburants : la pathétique communication du pouvoir

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    Jacline Mouraud a poussé un coup de gueule qui a été chargé par six millions de Français (un record). Elle dénonce la hausse du carburant, le contrôle technique renforcé (et plus cher), le péage urbain qui pourrait se mettre en place dans les villes de plus de 100.000 habitants, la limitation de vitesse à 80 km/h.

    Toutes ces mesures impactent les habitants de la France périphérique, ceux qui ne peuvent se loger dans le centre des grandes agglomérations. Relégués à la campagne, loin de tout transport en commun, s’ils ont un travail (mal payé), ils sont contraints d’utiliser un véhicule souvent hors d’âge et qui consomme beaucoup. Il fonctionne la plupart du temps au diesel, car longtemps, le pouvoir favorisa ce type de carburant, avant de changer brutalement son fusil d’épaule. Bien entendu, ils n’ont pas les moyens de se payer un véhicule neuf et encore moins un hybride ou un tout-électrique, dont le prix est astronomique. La prime à la conversion que l’État octroie est dérisoire si on compare son montant à la valeur de ces voitures dites « écologiques ». Celles-ci ne sont réservées qu’à l’élite bobo, celle qui n’aurait pas besoin d’être aidée.

    La hausse du prix des carburants (0,64 € en trois ans) trouve sa source, pour les deux tiers, dans celle du pétrole (due, en grande partie, à la politique de M. Trump) mais l’État perçoit 20 % de cette envolée du brut en TVA, soit 0,09 €. S’y rajoute 0,06 € par an d’augmentation de la taxe dite écologique. Pour finir, en trois ans, le gouvernement a encaissé 0,27 € de plus sur un litre, ce qui, pour un conducteur qui habite à 30 km de son lieu de travail, constitue une somme considérable (autour de 400 € par an !). Cette fiscalité dite écologique n’a aucun sens. En principe, elle doit dissuader les Français d’utiliser des voitures trop gourmandes en essence. Or, beaucoup de Français n’ont pas le choix. Et même si on interdisait à tous les véhicules des particuliers de circuler en France, la baisse induite de CO2 (gaz carbonique) serait ridicule. C’est une ânerie scientifique de prétendre le contraire. 40 % de la hausse du prix du carburant n’est qu’un racket fiscal déguisé honteusement en mesure pour sauver la planète.

    En outre, le but de la nouvelle limitation de vitesse était de faire baisser le nombre de tués sur les routes. Cela a fonctionné le premier mois après l’adoption de cette mesure et la presse aux ordres du gouvernement a célébré cette diminution. Quand, le mois suivant, le nombre de morts a été en nette hausse, le silence a été total ou presque dans les médias !

    Mme Wargon, secrétaire d’Etat à l’Écologie, a tenté de répondre dans une vidéo sautillante. Mais sa tâche était désespérée. M. Macron est venu à la rescousse, mardi matin, sur Europe 1. Il a évoqué une augmentation de la prime énergie que touchent les ménages très modestes, mais il laisse de côté 95 % des Français, en particulier tous ceux qui travaillent. Il a proposé, aussi, une aide kilométrique, mais payée par les entreprises, alors qu’il répète qu’il faut baisser leurs charges pour relancer l’emploi. Si on estime à 30 km par jour le déplacement moyen d’un salarié et si on l’indemnise d’un montant de 0,1 € le km, cela coûtera 2 milliards (10 % du CICE !). Il a parlé, également, de mettre à contribution les collectivités locales, mais vu l’état de leurs finances, c’est une plaisanterie. M. Macron a promis du vent et son gouvernement est à son image : englué dans une communication pathétique.

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/carburants-la-pathetique-communication-du-pouvoir/

  • La France, ce pays pauvre – Journal du jeudi 8 novembre 2018

    Politique / La France, ce pays pauvre
    Le rapport annuel du Secours Catholique interpelle sur la montée de la pauvreté dans le pays. Les femmes isolées et les plus de cinquante ans sont de plus en plus exposés.

    Economie / Emploi des jeunes : la mobilité à marche forcée
    Une situation économique terne, un marché de l’emploi en berne… face aux difficultés rencontrées, les travailleurs et tout particulièrement les jeunes, sont amenés à changer d’emploi ou même de métier !

    International / Qatar : le blocus heureux

    Patrimoine / Benfeld : patrimoine en danger 
    Benfeld, symbole du patrimoine en péril. Alors que la petite commune alsacienne est connue pour sa richesse patrimoniale, la municipalité a engagé des travaux en centre-ville et menace de détruire deux maisons anciennes.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Contre la démesure capitalistique, et pour la justice sociale éminemment royale.

    La justice sociale est une formule qui n'a plus guère d'écho dans notre société libérale-libertaire, semble-t-il, et c'est plutôt la démesure qui domine, au nom d'une liberté économique qui, de plus en plus aujourd'hui, peut se définir par la fameuse formule : « le renard libre dans le poulailler libre ». La question du travail dominical en est un exemple parmi d'autres, trop souvent imposé aux salariés sans grande contrepartie si ce n'est celle de ne pas être licenciés : quelques cas récents peuvent nous alerter là-dessus comme la volonté forte et insistante des grands magasins de la région rennaise de ne plus respecter les règles locales jusque là observées pour préserver les commerces de proximité et de centre-bourgs. Mais sans doute faut-il aussi évoquer l'ouverture désormais systématique des grandes surfaces les jours fériés, 14 juillet compris comme c'est le cas depuis moins de dix ans à Parly2, aux portes de Versailles, et dans la plupart des enseignes de la Grande Distribution, malgré les réticences d'un personnel qui, en définitive, n'a plus vraiment son mot à dire. Et les consommateurs valident, en grande partie, ces ouvertures tandis que les opposants sont rabroués comme « mauvais coucheurs » ou « réactionnaires », voire « fainéants », et qu'est toujours mis en avant « le choix » qui, pourtant, n'en est plus un pour la grande majorité des salariés, si l'on excepte les étudiants qui peuvent voir en ces ouvertures dominicales une occasion de payer leurs études, et ce qui nous renvoie à ce souci, qui grandit parmi les préoccupations des parents et de leurs enfants, du financement des études, le système des bourses arrivant à épuisement...

    Pendant ce temps, comme le rapporte Marianne dans son édition du 2 novembre 2018, « les PDG du CAC 40 ont touché en moyenne 5,1 millions d'euros annuels (+14 % en un an), soit environ 14.000 euros par jour ». En fait, ce n'est pas l'importance du revenu journalier ou annuel de ce petit nombre de grands patrons qui choque mais bien plutôt les 14 % supplémentaires en un an quand, dans le même temps, les salariés des magasins ou les ouvriers d'usine, parfois leurs propres employés, mais aussi les retraités, voient leurs revenus, sinon diminuer, du moins progresser de façon beaucoup plus modeste alors que les efforts demandés par l’État, à travers les taxes diverses et les prix des carburants, par exemple, ne cessent d'augmenter et d'agacer nos compatriotes. N'est-ce pas au risque de nourrir des colères peut-être difficiles à maîtriser, que cela soit dans la rue ou dans les urnes, nouveaux pavés des contribuables-électeurs ?

    Soyons clair : les 14 % supplémentaires en un an, c'est bien cela qui ne passe pas, surtout quand l'on entend les justifications de certaines élites et que l'on constate le mépris de ces catégories dites supérieures qui, de plus, ont cessé d'abonder les caisses des associations caritatives le jour où les hauts revenus ont été exemptés de certains impôts qui pesaient sur eux, en particulier de l'ISF sur les revenus d'actions boursières ! Preuve que leur générosité n'était pas vraiment sincère, ce qui peut nous alerter sur leur égoïsme profond et leur absence de solidarité civique et financière avec le pays qui les accueille et, souvent, leur a permis, par l'éducation financée par tous, d'accéder aux responsabilités ou d'en hériter sans déchoir. Comme le souligne ironiquement Marianne, dans le cas de ces revenus si élevés en comparaison de ceux des Français communs, « nul ne crie au « coût du travail » excessif. L'expression est réservée à ceux qui sont en bas de l'échelle salariale et qui se heurtent à un ascenseur social bloqué au sous-sol », preuve supplémentaire s'il en faut que ce n'est pas l'intérêt de l'économie nationale qui importe mais « leurs intérêts » avant ceux des autres, avant ceux de la majeure partie des Français qui n'en peuvent plus du nouveau choc fiscal et des inégalités si énormes qu'elles en deviennent des injustices sociales, à ce titre éminemment condamnables, autant sur le plan économique que sur le simple plan de la décence commune.

    C'est bien la démesure, la fameuse hubris dont se méfiaient les Grecs anciens, qui appelle une réaction politique, non pour empêcher la libre initiative ou instaurer une quelconque dictature collectiviste, mais pour remettre un peu de justice sociale dans une économie devenue parfois trop sauvage pour que les hommes puissent s'en accommoder. En cela, la revendication d'une Monarchie sociale et son instauration, souhaitable dans les meilleurs délais possibles, ne sont pas de simples facilités de plume et de papier (qui souffre tout, dit-on), mais une nécessité institutionnelle pour rendre à l’État l'autorité nécessaire et crédible pour imposer ce qui n'est que justice sociale aux féodalités contemporaines : des revenus décents pour les salariés et une limitation des excès du petit monde de la Finance et de la Grande Industrie.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1515:contre-la-demesure-et-pour-la-justice-sociale&catid=52:2018&Itemid=63

  • Hongrie : soutien aux familles, pas à l’immigration

    Hongrie : soutien aux familles, pas à l’immigration

    Katalin Novák, secrétaire d’Etat à la Famille au sein du « ministère des capacités humaines », a dévoilé le nouveau questionnaire de Consultation Nationale qui va être envoyé aux foyers hongrois. Le titre : « Défense de la famille ». Chaque question est précédée d’un bref argumentaire donnant la position du gouvernement.

    La première des dix questions a immédiatement suscité la colère de Bruxelles :

    « Etes-vous d’accord qu’on ne doit pas remédier au déclin de la population par l’immigration, mais par un soutien accru aux familles ? »

    L’argumentaire souligne que « les bureaucrates de Bruxelles » veulent résoudre le problème du déclin démographique par l’immigration, un « mécanisme permanent d’installation » et une « Agence européenne d’immigration ».

    Parmi les autres questions :

    • la maternité doit-elle être reconnue comme un emploi à plein temps pour les femmes élevant au moins quatre enfants,
    • le droit de l’enfant à un père et à une mère doit-il être inscrit dans la Constitution,
    • les jeunes qui fondent une famille, et les membres de la famille qui s’occupent de leur enfant malade, doivent-ils être davantage soutenus,
    • la protection du développement intellectuel et physique des enfants est-elle une valeur que l’État doit défendre.

    L’argumentaire de la dixième question dénonce les coupes du soutien aux familles par la coalition socialiste-libérale de 2002 et la question demande s’il faut garantir une « protection des deux tiers », à savoir inscrire dans la Constitution le soutien aux familles.

    https://www.lesalonbeige.fr/hongrie-soutien-aux-familles-pas-a-limmigration/

  • L’État paniquerait-il devant le blocage national du 17 novembre ?

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    Face à cette montée du ras-le-bol, l'État s'agite et cela se ressent à travers trois faits marquants…

    Impossible, aujourd’hui, de ne pas sentir monter la grogne de nos compatriotes, en premier lieu celle qui concerne le prix de l’essence et qui doit aboutir à un blocage du pays le 17 novembre. Mais ce qui est piquant c’est d’observer l’inquiétude du gouvernement et son affolement face à ce phénomène. Car, pour la première fois, une démonstration d’ampleur nationale, opérée par les classes populaires rurales et citadines confondues, se met en place sur l’ensemble du territoire national.

    Face à cette montée du ras-le-bol de la majorité, jusque-là silencieuse, l’État s’agite et cela se ressent à travers trois faits marquants.

    Le premier est la demande de renseignements concernant les rassemblements formulée par le gouvernement. Ainsi peut-on affirmer que, comme toujours en pareilles circonstances, la direction de la gendarmerie, sur ordre du gouvernement, a mobilisé ses 3.500 brigades départementales (communautés de brigades et brigades autonomes) qui couvrent la totalité du pays pour en apprendre un maximum sur la future manifestation du 17 novembre et ses 500 points de rencontre prévus. Autre demande de la hiérarchie à ces petites unités de terrain : profiter de sa proximité avec les habitants pour analyser l’état d’esprit actuel de nos concitoyens, leur ressenti et leur niveau potentiel de mobilisation. Ce que les gendarmes traduisent dans des fiches de renseignements.

    Le deuxième est la montée au créneau de très nombreux membres du gouvernement, mais aussi du chef de l’État. Il ne se passe pas un jour sans que les ministres martèlent leurs arguments sur le prix de l’essence (« le prix du brut est le grand responsable » et « respect de la transition écologique »). De manière identique, notre Président manie le froid et le chaud à la télévision, à la radio et dans la presse régionale. Cela faisait longtemps que l’on ne l’avait pas autant vu dans les médias – un hasard, certainement. De plus, tout en assumant la hausse des carburants, il n’écarte plus la possibilité de prendre des mesures pour atténuer l’augmentation des taxes.

    Le troisième est l’apparition d’un projet d’action violente contre Emmanuel Macron. Six personnes liées à l’ultra-droite ont été interpellées et une enquête criminelle a été diligentée par le parquet de Paris. Cette enquête « vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d’action violente contre le président de la République », selon une source proche du dossier.

    J’ai été enquêteur et j’avoue que je suis surpris de la manière dont ont été décidées ces arrestations. Car si, comme l’indique la source, le projet criminel est imprécis et mal défini c’est qu’il n’y a pas de début d’exécution, et s’il n’y a pas de début d’exécution, il ne peut y avoir d’infraction. De plus, pourquoi la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) n’a pas poursuivi la surveillance de ces cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans (vous noterez les différences d’âge et de territoire géographique : Moselle, Ille-et-Vilaine et Isère) pour les prendre sur le fait et non les stopper alors qu’ils n’en étaient qu’à élaborer leurs projets. Enfin, M. Castaner, pourquoi parlez-vous de « menaces concrètes qui nous ont inquiétés » alors que les sources proches du dossier citées par Le Figaro parlent de flou et d’imprécision ?

    Comment, M. le Ministre de l’Intérieur, des menaces peuvent-elles être, en même temps, concrètes, tout en étant floues et mal définies ?

    Avouez qu’il n’y a pas loin à se demander si ces arrestations ne sont pas un écran de fumée pour désorienter l’opinion et contrecarrer la mobilisation du 17 novembre.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/letat-paniquerait-t-il-devant-le-blocage-national-du-17-novembre/

  • Monsieur Macron, le 17 novembre, je serai dans la rue pour dénoncer votre politique

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    Non, Monsieur le Président, je n’exhibe pas mon gilet de sécurité jaune derrière le pare-brise et je ne manifesterai pas le 17 en bloquant la France, simplement parce que vous avez osé mettre le gazole au prix de l’essence, tout en promettant une prime pour ceux qui travaillent à plus de 30 km de leur domicile. Ça, c’est votre « en même temps ». Prendre d’une main et redonner de l’autre !

    Non, je manifesterai aux côtés de centaines de milliers de vos sujets parce qu’en dix-huit mois, vous avez tué tout espoir de sortir la France du marasme et que vous êtes en train de l’éloigner de ses valeurs les plus fondamentales. Et vous n’avez pas eu tort, mardi matin, au micro d’Europe 1, de dénoncer ceux qui appellent à manifester « car on trouve souvent derrière beaucoup de choses qui n’ont rien à voir ensemble des gens qui veulent mettre le pays à l’arrêt ». Sauf que ces « colères légitimes », comme vous les décrivez, sont déclenchées par votre mauvaise gouvernance.

    La TICPE (anciennement TIPP) avec laquelle votre gouvernement joue si allègrement n’est, en fait, qu’un prétexte pour vous montrer que les sondages sont le reflet exact de ce que la majorité des Français pensent de vous, de vos actions, de vos bla-bla, de votre gouvernement. De votre laisser-faire. L’état de grâce dont vous avez bénéficié s’est effacé avec votre façon d’être, avec vos billevesées à répétition. Et je doute que votre pèlerinage sur les champs de bataille assaisonné de vibrantes déclarations change la donne.

    Donc, oui, M. Macron, nous allons être très, très nombreux (en tout cas, je le souhaite) à manifester notre mécontentement et à exiger l’abandon d’une politique sociétale, économique, européenne qui se révèle être désastreuse pour la France. Une politique qui divise la nation, qui nous oppose les uns aux autres. Une politique qui favorise l’immigration – pour bonne partie islamisée – et dont vous n’avez pas évalué les dangers : imposer dans dix, vingt, trente ans la charia, comme elle a commencé à le faire chez nos voisins belges et britanniques, dans de nombreux quartiers, voire des villes entières. Une politique qui, ne vous en déplaise, donne le sentiment permanent de favoriser les criminels aux dépens des victimes. Une politique qui a fait tragiquement disparaître la peur du gendarme, et ce n’est pas le couple Castaner-Nuñez qui réglera le problème des banlieues où la guerre civile couve, attendant patiemment son heure. Et que dire de votre projet d’amender la loi de 1905 au profit du seul islam, de l’adoption prochaine de la PMA, qui sera immanquablement suivie de la GPA…

    Oui, Monsieur Macron, nous serons le 17 dans la rue, sur les routes, aux péages, autour des ronds-points, pour vous faire enfin comprendre notre profonde déception. Votre entêtement, votre orgueil, votre façon d’avoir toujours raison ne peuvent pas durer encore trois ans.

    Le peuple français, dont vous voulez renier le patriotisme au profit d’une Europe technocratique, ne veut plus de votre arrogance.

    Nous envions les Hongrois d’avoir élu Viktor Orbán, qui défend son peuple malgré vos insultes.

    Puisse la raison l’emporter sur votre suffisance.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/monsieur-macron-le-17-novembre-je-serai-dans-la-rue-pour-denoncer-votre-politique/

  • Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colère

    Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères

    De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

    Depuis quelques jours, un appel à multiplier les blocages le 17 novembre se répand sur les réseaux sociaux, pour protester contre la hausse du prix des carburants (liée notamment au racket fiscal du gouvernement). J’ignore qui est derrière cet appel qui n’a pas été, à ma connaissance, revendiqué. En revanche, je dis tout net que, personnellement, je soutiens cette mobilisation et espère qu’elle aura le plus grand succès possible – et qu’elle ne sera qu’une étape dans l’expression du ras-le-bol multiforme des Français.

    C’est du populisme, me dira-t-on? Oui, sans doute, et alors? Bien sûr que je suis, dans cette affaire, du côté du populisme contre l’oligarchie qui piétine le peuple français! Ce que je trouve très intéressant dans cette mobilisation réside précisément dans ce qui la fait regarder avec mépris par les « bien-pensants »: son caractère inorganisé et son caractère de réaction épidermique. Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères.

    En 2014, j’avais soutenu « Jour de colère », cette manifestation qui réunissait des Français extrêmement différents et porteurs de colères variées. C’est la même logique de coalition des colères qui se révèle ici. Car, ne nous y trompons pas: ce n’est pas seulement la hausse des carburants et le racket fiscal qui sont en cause. C’est aussi l’ impuissance organisée de l’État. C’est l’insécurité. C’est l’immigration massive. Peut-être, d’ailleurs, le plus grave réside-t-il dans le décalage entre ce que l’État nous vole et ce qu’il en fait.

    Quand ils apprennent, à quelques jours d’ intervalle, que le prix moyen d’un litre de diesel est passé entre le 1er janvier et le 26 octobre 2018 de 1,39 à 1,51 euro, soit plus de 8,5 % de hausse en moins d’un an (et même pratiquement 40 % de hausse depuis le début de 2016), et que, dans plus de 300 villes, la nuit d’Halloween (fête d’ importation, comme la plupart de ceux qui ont pris part aux « festivités »!) a été le théâtre des cènes d’émeutes et de déprédations telles que la police était dépassée, les Français ont des raisons d’être en colère!

    Ce qui est en cause, c’est aussi l’arrogance des petits marquis qui se croient au-dessus des lois pourrissant nos vies.

    Le peuple français se réveille et c’est une excellente nouvelle. Bien sûr, il y a fort à parier que ce mouvement soit caricaturé. Mais l’exaspération est telle que les caricatures, les menaces ou les appels au calme n’ont plus aucun impact. Il est significatif, d’ailleurs, que cet appel aux blocages soit soutenu par des politiciens aussi différents que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan. Ce mouvement du 17 novembre, c’est le cri de ras-le-bol des Français. Mais c’est aussi le sursaut d’une France qui ne veut pas mourir. D’une France qui refuse le sort que lui réserve cyniquement une oligarchie si manifestement anti-française. D’une France qui n’en peut plus d’assister à l’impuissance politique théorisée. D’une France qui veut reprendre en mains son destin politique confisqué par de prétendus experts et de prétendus représentants.

    On dira sans doute: une coalition de colères ne fait pas un programme de gouvernement. Certes. Mais c’est une raison de plus de travailler à l’alliance des conservateurs et des populistes qui triomphe partout en Europe et que M. Macron a justement désignée comme son ennemie. Car, avec cette alliance, non seulement nous disposerions d’un programme, mais nous disposerions aussi des personnes capables de le mettre en œuvre (et qui manquent cruellement au mouvement populiste).

    https://www.lesalonbeige.fr/que-ce-soit-inorganise-est-la-meilleure-chance-que-le-17-novembre-soit-loccasion-dune-convergence-de-toutes-les-coleres/

  • Manifestation du 17 novembre : alors, Jean-Luc, on y va ou pas ?

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    Et Clémentine, elle en dit quoi ?

    Un mouvement décidément embarrassant, que celui du 17 novembre pour protester contre l’augmentation du prix des carburants. Embarrassant, évidemment, pour le gouvernement qui aura du mal à se départir de son image de gouvernement des bobos qui roulent à trottinette et partent en vacances à l’autre bout de la Terre en avion qui, lui, ne vole pas à l’hybride…

    Embarrassant pour les centrales syndicales, nous l’avons écrit ici la semaine dernière. Par construction, c’est bien connu, les syndicats détestent être débordés par la base.

    Embarrassant, aussi, pour la gauche.

    D’abord, les socialistes, façon puzzle. Le Parti socialiste, lui, est clairement opposé à cette augmentation du prix des carburants. Ces « ténors » se relaient dans les matinales pour dénoncer l’injustice sociale que représentent ces hausses : la semaine dernière, sur RTL, Boris Vallaud, et lundi soir, sur franceinfo, la très aristocratique et parfaitement inconnue Christine Revault d’Allonnes, présidente du groupe PS au Parlement européen. « On n’empêchera pas les automobilistes qui ont besoin de se rendre à leur travail de continuer à mettre de l’essence dans leur véhicule », souligne-t-elle. Donc, injustice et inefficacité conjuguées ! Chez Benoît Hamon, patron du mouvement Génération.s, c’est à peu près du même baril.

    Même les écolos s’y mettent aussi. À quelques mois des élections européennes, faut savoir ce qu’on veut : sauver la maison EELV ou la planète ! Avec 7 % d’intentions de vote dans les sondages (8,95 % des voix en 2014)… Ainsi, le 12 octobre, Yannick Jadot déclarait, sur franceinfo : « Le gouvernement prend les automobilistes pour des vaches à lait. » Et, lui aussi, de dénoncer l’utilisation de l’enjeu écologique pour renflouer les caisses de l’État.

    Du côté de La France insoumise, Mélenchon, alors qu’il faisait son cinéma sur une scène de théâtre lillois le week-end dernier, déclarait que cette colère qui monte est juste, et sa fidèle lieutenante, Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis, s’est fendue d’un long post, dimanche, sur sa page Facebook, dans lequel elle explique se battre « pour une politique globale qui ne prendra pas les habitants des petites et moyennes villes, de la campagne et de la banlieue pour des gogos ».

    Au final, des arguments que l’on retrouve à droite de l’échiquier politique : LR, DLF et RN. Rarement, donc, un gouvernement n’aura fait autant consensus !

    En revanche, l’embarras est perceptible à gauche quant à la position à prendre par rapport à ce mouvement du 17 novembre. Comme le Rassemblement national et Debout la France ont apporté leur soutien, le chien de Pavlov sort de sa niche, la truffe à l’air mais la queue entre les jambes.

    Mélenchon, qui semble avoir fait un stage accéléré chez les jésuites, expliquait ainsi à Lille : « Des fachos se sont mis dedans, ce n’est pas bon pour la lutte. Parmi nos amis certains veulent y aller. Je vais leur dire quoi ? De ne pas y aller ? Ils vont me répondre : “Mais on est fâchés, pas fachos !” D’autres ne veulent pas mettre un pied là où il y a des fachos. Les deux positions se valent en dignité. » Des fachos ? C’est-à-dire ? Clémentine, elle, est plus explicite : « Je ne serai pas le 17 dans les blocages parce que je ne me vois pas défiler à l’appel de Minute et avec Marine Le Pen. »

    Intéressantes, certaines réactions sur la page Facebook de la députée : « Il faudrait quand même que tous les mouvements politiques cessent de tout ramener à eux… citoyens avant tout. » Ou encore : « Il doit rigoler le monarque en lisant vos coms. » Ceci n’est pas mal aussi : « Ce mouvement citoyen n’est pas né de la droite ou de l’“extrême droite” et leur présence est légitime en tant que citoyen français. » Ceci encore : « Je trouve le discours des Insoumis sur cette journée un peu compliqué. » Pas faux. Et une dernière, pour la route, si j’ose dire : « Une bonne analyse, mais une conclusion déplorable. + une faute politique. Le peuple n’est ni de droite, ni de gauche, vous le savez Clémentine, il est juste en colère… »

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/manifestation-du-17-novembre-alors-jean-luc-on-y-va-ou-pas/

  • Des bonnets rouges aux gilets jaunes, cette sécession qui vient

    le-peuple-pays-reel-300x292.jpgSe déroulent aujourd’hui les élections de mi-mandat aux États-Unis dans lesquelles les adversaires de Donald Trump, et les médias Français ne sont pas en reste, espèrent voir un changement de majorité dans les deux chambres du Congrès, un coup d’arrêt porté à la politique isolationniste, protectionniste, anti-migrants initiée par le président américain. Si Donald Trump a beaucoup mouillé la chemise ces dernières semaines pour mobiliser ses partisans, multipliant les réunions publiques dans tout le pays, Emmanuel Macron  sera également toute la semaine sur les routes dans le cadre des diverses commémorations officielles du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Une périple rebaptisé sous le vocable d’« itinérance mémorielle » par les tristes cuistres progressistes de la Mission du centenaire,  confiée au socialiste strauss-kahnien Joseph Zimet. Emmanuel Macron s’est en tout cas pour l’instant employé à éviter les bains de foule, conscient de la chute brutale de sa popularité. La colère qui ne cesse de monter contre la baisse pouvoir d’achat et la flambée  du prix des carburants ne devraient pas arranger son cas. Une hausse du prix à la pompe  (qui s’explique aussi par le fait que 60% du coût d’un litre d’essence correspond à des  taxes)  qui est légitimé au nom de la mise en place d’une fiscalité écologique. Pour autant, seule une faible partie (19% contre 21% en 2017…) des profits supplémentaires engrangés par l’Etat sur le dos des contribuables sera imputée en faveur de la transition écologique…

    « J’assume parfaitement que la fiscalité due au diesel soit au niveau de celle de l’essence et je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail »a déclaré M. Macron… qui feint de ne pas voir que l’utilisation de la voiture par nos compatriotes est le plus souvent indispensable pour se rendre au travail et/ ou exercer son activité professionnelle. Assistera-t-on à la naissance d’un mouvement comparable à celui des Bonnets rouges en Bretagne en 2013 contre l’écotaxe voulue par le gouvernement Ayrault ? Un ras-le-bol populaire aux relents factieux présumait à l’époque la sous-direction de l’information générale (SDIG) de Rennes au ministère de l’Intérieur. le SDIG  expliquait alors que cette fronde bretonne « (prenait) des allures de jacquerie généralisée. » La manifestation organisée en décembre 2013 sous l’égide des Bonnets rouges, soutenue par le FN, avait réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes, ouvriers, paysans, chefs d’entreprise, employés au coude-à-coude. Il faut aussi s’en souvenir, ce symbole de la résistance au fiscalisme confiscatoire avait fait bouillir de rage Jean-Luc Mélenchon. Il avait  fustigé « des gens qui défendent des intérêts particuliers, (qui) occupent tout le terrain », « les esclaves (qui) manifestent pour les droits de leurs maîtres(…). Le patronat et les cléricaux vont faire manifester les nigauds »!

    Cinq ans après, des appels à manifester un peu partout en France le samedi 17 novembre ont été lancés par le mouvement dit des gilets jaunes –les automobilistes sont invités à arborer sur leur tableau de bord ledit gilet. Une réaction qui a cette fois le soutien de l’ensemble des partis d’opposition.  Là aussi il s’agit pour les Français de clamer leur  ras-le-bol contre le fiscalisme confiscatoire, la hausse des prix du carburant.

    Dans l’état de sourde colère qui gagne le pays,  ce mouvement est en tout cas un sujet d’inquiétude pour les autorités.  Le site du magazine Challenges rapporte que « la mèche a été allumée par une pétition, en passe de recueillir un million de signatures. Elle a été lancée par Priscilla Ludosky, 32 ans, vendeuse de cosmétiques à distance et habitante de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Selon Le Parisien, qui s’est procuré les données de la plateforme Change.org, le texte séduit surtout les habitants de territoires peu couverts par les transports en commun, comme la Haute-Loire, la Haute-Saône et les Ardennes. A l’inverse, les habitants de Paris sont proportionnellement moins engagés dans le mouvement. »

    On l’aura compris,  c’est au sein de cette France des oubliés constate Bruno Gollnisch que la colère et le sentiment d’être matraqué, d’avoir été abandonné et trahi par la classe politicienne est le plus fort. Une France bien analysée par les ouvrages du géographe Christophe Guilluy qui mettent en lumière cette fracture entre la France des centre-villes , celle des gagnants de la mondialisation qui roulent en trottinette, en vélo ou  en Uber et la  France périphérique qui a un besoin vital de la voiture pour se déplacer. Français qui   représentent 60% de la population,  boutés hors des grandes villes –et fuyant quand ils le peuvent les banlieues et les communes plurielles- qui n’ont pas été protégés des ravages économiques sociaux, identitaires générés par l’idéologie  sans-frontiériste.

    Un peuple français non seulement abandonné mais qui subit aussi l’hostilité des élites, expliquait M. Guilluy au Point il y a quatre ans : «  Le racisme social fait partie du modèle de pensée dominante. L’idée qu’il faut rééduquer les masses et les remettre dans le droit chemin est très répandue dans la classe politique. Les catégories populaires sont perçues comme l’obstacle qui empêche la mondialisation d’avancer. On considère qu’elles votent mal, qu’elles s’égarent dans la religion – surtout quand il s’agit d‘islam – et que seule une bonne éducation des masses réglera la situation.»

    Christophe Guilluy considère que nous assistons au crépuscule de la France d’en haut,  titre de son dernier livre.  Il   soulignait de nouveau dans l’entretien qu’il avait accordé au magazine  Éléments en mai 2017  qu’ « il n’y a plus ni droite, ni gauche dans (les) catégories périphériques. » «L’ouvrier qu votait naguère à gauche et le rural qui votait à droite partagent la même perception du monde et adoptent les mêmes positions sur les médias, sur la mondialisation, sur l’immigration. C’est le modèle économique mondialisé qui a créé lui même sa propre contestation populiste. Le populisme est la traduction d’un processus de désaffiliation vieux de trente ans. Il s’est fait au rythme de la sortie de la classe moyenne: d’abord la classe ouvrière, ensuite les employés et les professions intermédiaires, autant de catégories populaires qui ne sont plus intégrées, ni politiquement, ni économiquement. La rupture est consommée. Il n’y aura pas de retour en arrière (…). La domination des partis de gouvernement est assez factice. En gros, la droite tient grâce aux retraités, la gauche grâce à la fonction publique, deux populations qui ne sont pas directement confrontées à la mondialisation. Le système se maintient grâce à ces catégories protégées de la mondialisation, et grâce aux populations qui en bénéficient, les bobos. »

    Et M. Guilluy de conclure: «Cette distorsion va s’inverser. Le système ne pourra éternellement s’arc-bouter sur des sociologies peu ou pas représentatives de la jeunesse ou de la population active. C’est ce qui me fait dire qu’on assiste au crépuscule de la France d’en haut. ». La multiplication des révoltes populaires, la sécession plus ou moins souterraine des Français vis-à-vis du  Système euromondialiste donnent du corps à l’analyse du géographe. Encore s’agit il de rappeler, encore et toujours, que le bulletin de vote RN reste l’arme la plus efficace pour amener au pouvoir cette alternative populaire, patriotique,  populiste, nationale dont nos compatriotes ressentent de plus en clairement le nécessité. Pour rendre enfin le pouvoir aux Français au sein de notre démocratie confisquée.

    https://gollnisch.com/2018/11/06/des-bonnets-rouges-aux-gilets-jaunes-cette-secession-qui-vient/

  • Carburants : les contre-feux d’Emmanuel Macron – Journal du mardi 6 novembre 2018

    Politique / Carburants : les contre-feux d’Emmanuel Macron
    Alors que la grogne des automobilistes se fait de plus en plus ressentir, Emmanuel Macron a enfilé son costume de pompier. Pour tenter d’éteindre l’incendie, le chef de l’Etat a mis en avant deux mesures loin de convaincre les réfractaires.

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    C’est une étape cruciale pour Donald Trump. Les Américains sont appelés aux urnes pour les élections de mi mandat. Un scrutin qui s’est transformé en référendum sur le président… et dont les résultats pourraient surprendre.

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    Le président de la république envisage de réformer la loi de séparation de l’église et de l’Etat afin de restructurer l’islam en France.
    Des amendements qui témoignent d’un certain malaise vis à vis de la religion musulmane et ses liens avec plusieurs puissances étrangères.

    Société / Commerce : la dictature des applications de notation

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/11/06/26656/carburants-contre-feux-demmanuel-macron-journal-mardi-6-novembre-2018