Les syndicats français (CGT,CFDT,FO,CFTC,UNSA) sont financés par l’Europe et cachent aux français les vrais coupables de la destruction des acquis sociaux et du droit du travail.
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Les syndicats sont financés par l Europe et cachent son influence politique
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AME : la corne d’abondance
En 2002 paraissait un ouvrage intitulé Le chiffre de la Vie de Gregory Benichou. Ce chercheur s’était intéressé notamment à la PMA et était allé voir « comment cela se passait ». Il raconte avoir discuté avec une Algérienne qui était venue quatre fois de son pays pour se faire avorter à Marseille parce que « c’était mal vu dans son village ». Comme elle en était devenue stérile, elle aura recours à la fécondation in vitro au-delà des quatre tentatives autorisées par le code de la santé. L’auteur critiquait à la fois la PMA et cet incroyable laxisme dont le coût pour la Sécurité Sociale était astronomique. Comme disait De Gaulle : « C’est grand, c’est généreux, la France ».Un de mes confrères parisiens me signalait que sa salle d’attente servait de salon à des immigrés ; lesquels ne souffraient que d’affections plus ou moins fantaisistes. De plus après une paperasserie invraisemblable il ne touchait ses honoraires qu’une fois sur deux.
Ces personnes étrangères bénéficient de l’AME ou aide médicale d’État qui remplaçait la CMU ou couverture médicale universelle. Elle a été créée en 2.000 par Aubry et Kouchner. Elle sera élargie sous Hollande à toute personne se situant sur le territoire français. Inutile de dire que notamment du Maghreb et d’Afrique, de nombreux immigrés plus ou moins clandestins se précipitent pour se faire opérer ou soigner dans notre pays. C’est la situation que vit Mayotte où les Comoriens arrivent en masse : désormais le tiers de la population est dans l’illégalité.
Le cas des femmes enceintes est particulièrement intéressant. Le « droit du sol » a été élargi en 2016 sous Hollande à tous ceux qui sont sur le territoire « depuis l’âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française. » En pratique, tout enfant né en France a droit à la nationalité française. On ne peut séparer le nouveau-né de sa mère qui fera venir son mari ; lequel fera venir ses autres femmes et enfants au nom du rapprochement familial. De plus tous les immigrants en situation irrégulière bénéficient des mêmes droits à l’AME. C’est la clé du Grand Remplacement, établi avec le temps par les gouvernements précédents.
Ainsi, n’importe quel étranger sans papier peut se faire soigner ad vitam aeternam aux frais des Français. Il suffit de se balader dans les hôpitaux des grandes villes pour se rendre compte de cette situation. Un de mes petits enfants a été admis en soins d’urgence à Lille. Les noms des patients hospitalisés sont affichés à la porte. La totalité de ceux-ci était d’origine maghrébine (lui excepté).
Il est évident que si un immigré clandestin se présente en occlusion intestinale ou en défaillance cardiaque, le serment d’Hippocrate oblige le médecin à donner les soins nécessaires. C’est évident !
Mais le député du Vaucluse Julien Aubert du parti Républicain vient de poser les bonnes questions dans le Quotidien du Médecin du 22 mars dernier. La première est de type constitutionnel et concerne l’égalité. Pourquoi des personnes dans l’illégalité bénéficient du « tout gratuit » alors que le petit vieux qui a tenu un commerce ou a été agriculteur reçoit une retraite minable ? il est alors obligé de payer son sirop pour la toux et le « ticket modérateur » (partie non remboursée).
Le député critique le ministre de la santé Agnès Buzyn qui ramène le problème des immigrés à la question du sida et de la tuberculose, maladies que l’on est bien obligé de soigner pour éviter les contagions ici et ailleurs. C’est une part minime des soins aux immigrés. Des professeurs et des médecins mettent de plus en plus souvent en garde contre le « tourisme médical » de gens qui viennent en France uniquement pour se faire opérer ou soigner. Or quand il n’y a plus de bornes, il n’y a plus de limites.
Le député souligne que les principaux pays d’Europe (y compris la Grande-Bretagne) ont précisément mis des limites : n’y sont pris en charge que les urgences, la maternité et les soins aux enfants…Dans ces pays, on a compris que « la générosité menait à la dérive » (selon ses paroles). Vers quoi ? mathématiquement vers la disparition de la Nation Française.
Jean-Pierre Dickès
http://www.medias-presse.info/ame-la-corne-dabondance/89411/
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La France a perdu sa souveraineté au profit des USA, dénonce un ex-DGSE
Encore une conséquence dramatique de la vente du géant industriel français Alstom aux Américains, par la faute de Macron. «
« On ne peut plus faire de sous-marin atomique en France sans autorisation américaine, » a déclaré devant une commission de l’Assemblée nationale Alain Juillet, ancien membre du Service Action (SA) et directeur du renseignement de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).
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Bien commun et service public
Dans Monde & Vie, Eric Letty revient sur la grève de la SNCF :
"[...] Ce 22 mars, premier jour d’une grève par intervalles qui s’étendra jusqu’en juin, se pressaient donc sur le quai des gares de banlieue des grandes métropoles françaises, des foules d’usagers (c’est le terme le mieux approprié), agglutinés aux wagons des quelques trains qui circulaient pour avoir une chance de se rendre à leur travail, quitte à passer parfois plus d’une demi-heure serrés comme harengs en caque. C’est le prix à payer, paraît-il, pour la défense du statut des futurs cheminots et aussi (surtout ?) pour préserver le fromage des puissants syndicats de la SNCF. En face, le gouvernement annonce qu’il ne cédera pas. Vrai ou faux ? Nous verrons ça au bout des négociations qui devront s’engager tôt ou tard. Mais la vraie question n’est pas là.
Les cheminots, comme les fonctionnaires qui défilaient aussi ce jour-là, veulent défendre le service public – deux mots qui, dans leur bouche, se confondent avec la notion de bien commun. Ce devrait être l’occasion d’engager un débat, que personne ne se souciera pourtant d’ouvrir, sur le véritable sens de ce sacro-saint « service public » et sur l’importance ahurissante qu’il a pris, sous l’impulsion d’un État dont la prétention à se constituer garant et représentant du bien commun est illustrée par l’expression consacrée d’« État-Providence ».
Par ce titre, il se fait Dieu, divinité à la fois héritière et rivale du christianisme, le monothéisme dégénérant ici en monopole.
L’icône typique de la charité d’État, c’est la Sécurité sociale ; mais l’étatisme providentiel a inventé une flopée d’allocations et d’aides diverses, qui, allouées en vertu d’une logique « redistributive », persuadent les Français qu’il est le Souverain juste et bienfaiteur. Et tant pis si ce bienfaiteur leur fait l’aumône en leur restituant une partie de l’argent dont il les a préalablement dépossédés – et ne leur laisse même pas le mérite de la générosité, qu’il a en quelque sorte nationalisée.
Il suffit de voir qui a fondé ce beau système pour comprendre ce qu’il en est : ainsi, à l’origine de la Sécurité sociale, au lendemain de la Libération, des hauts fonctionnaires socialistes comme Pierre Laroque collaborèrent-ils avec le ministre communiste du Travail Ambroise Croizat. À la même époque, d’autres ministres communistes, mis en selle par le général De Gaulle, contrôlaient la fonction publique (Maurice Thorez), la production industrielle (Marcel Paul), la Santé, puis l’Économie (François Billoux), le ministère de l’Air (Charles Tillon). Les concepteurs du plan de réforme du système éducatif français, Paul Langevin et Henri Wallon, étaient, eux aussi, tous deux encartés au parti communiste. Ce sont ces gens-là, socialistes et communistes, qui ont organisé le service public et dressé les autels de l’État-Providence. On ne peut pas comprendre cette religion si on l’oublie.
Les Français ont été si bien habitués à cette omnipotence de l’État que beaucoup d’entre eux en restent dupes – d’autant qu’on ne leur présente pas d’autre alternative que l’étatisme ou l’individualisme libéral. Il existe pourtant une autre solution, qui s’appuierait sur les communautés et les corps intermédiaires, en laissant à l’État régalien le soin d’arbitrer, de contrôler et, au besoin, de suppléer à un manque en vertu du principe de subsidiarité. Il n’est pas interdit de le rappeler, avant que la France ne s’engage de nouveau, dans la confrontation, sur une voie de garage."
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Retraite : l'impasse
J’emprunte cette formule savoureuse à Jacques Bichot, professeur des universités à Lyon 3 et spécialiste de la protection sociale en générale, et des systèmes de financement des retraites en particulier. A cette occasion, je veux rendre hommage à son livre consacré à la question du financement des retraites. Sur un sujet aussi abscons, Jacques Bichot a produit un véritable petit bijou. Dans un style croustillant et limpide, il mène une analyse implacable, montrant notamment comment la démagogie partagée par tous les gouvernements aboutit à ne pas traiter une question sur laquelle nous avons pourtant les données depuis au moins trois décennies. « La préparation des retraites françaises au choc démographique prévisible depuis trente ans a ainsi consisté à les fragiliser en leur assénant une série de chocs démagogiques. Ronald Reagan, lui, faisait voter en 1983 une loi disposant que l'âge de la retraite (65 ans, aux Etats-Unis) augmenterait régulièrement à partir de l'an 2000 - ce qui, a fortiori, excluait une diminution entre 1984 et 2000. Dire que les dirigeants français n'avaient pas de mots assez durs pour cet "ancien acteur de série B" et pour le "court-termisme" américain ! » [Bichot, p. 21]. S’il est une question sur laquelle on ne pourra pas dire que l’on ne savait pas, c’est bien la question des retraites. On ne pourra retarder indéfiniment l’inévitable. La France ne dispose pas d’une potion magique qui aurait échappée à l’ensemble des autres pays industrialisés, lui permettant de ne pas faire les efforts que les autres ont dû faire. Tous les pays développés ont affronté la question de la pérennité du système de retraite fondé sur le principe de la répartition, en réponse aux évolutions lourdes qui affectent les tendances démographiques, notamment l’allongement de la durée de la vie et le vieillissement de la population. Or ces évolutions sont de nature à déstabiliser l’équilibre du système de financement des retraites par répartition, système qui a été mis en place en 1945 à une époque où l’espérance de vie d’un français plafonnait à 65 ans (précisément l’âge officiel de départ en retraite). L’alignement des régimes spéciaux sur le régime général n’y changera rien, car les régimes spéciaux vont intégrer un régime potentiellement condamné. L’argument qui consiste à dire que les français sont attachés à leur système de retraite par répartition est un argument spécieux dans la mesure où il vaut mieux éviter d’être attachés à quelque chose qui vous entraîne dans le gouffre. On ne résout pas les problèmes économiques et sociaux à l’affect. De fait, il sera difficile de renverser les tendances démographiques surtout si l’on continue d’adopter des lois et cautionner des comportements qui contribuent à réduire la base réellement active de la population totale. Ainsi, l’allongement des études, dans des filières qui contribuent à désorienter une masse croissante de jeunes fuyant les filières à vocation professionnelle (sous le fallacieux prétexte de bannir la sélection), et l’abaissement de l’âge de la retraite se cumulent pour rendre plus problématique la survie du système de répartition. On remarquera au passage que la réforme des universités et la réforme des retraites vont de pair, et qu’il est proprement suicidaire de s’opposer aux deux. Car nos orientations éducatives et sociales s’ajoutent aux tendances démographiques longues pour fragiliser encore plus le système de répartition auquel nous nous disons pourtant attachés, faisant des français les acteurs de leur propre faillite et nous interdisant de surcroit d’envisager les seules solutions de remplacement qui s’imposent. [1] Bichot J. [2008] Urgence retraites. Petit traité de réanimation. Le Seuil, Paris.
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Politique & Eco n° 164 : Le cas édifiant d’un prof interné pour ses idées
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Les avantages hors normes des contrôleurs aériens
Une grève des contrôleurs aériens entraîne des annulations de vols toute cette semaine. Quels sont les avantages dont bénéficient ces fonctionnaires ? Le Figaro fait le point.L'Unsa, troisième syndicat parmi les quelque 4000 aiguilleurs du ciel, avec environ 20% des voix, demande que ses propositions d'organisation du temps de travail pour trois centres de contrôle (Brest, Bordeaux et Aix-en-Provence) soient prises en compte par la DGAC.Les aiguilleurs du ciel sont des fonctionnaires, qui sortent de l'Ecole nationale de l'aviation civile et «doivent faire preuve d'un haut niveau d'exigence dans l'exercice de leur métier, bénéficient d'avantages hors normes», indiquait l'an dernier Pascal Perri, économiste qui dirige PNC Economic, cabinet européen spécialisé dans les politiques de prix et les stratégies low cost. Le Figaro a dressé une liste.• Retraite à 57 ansChez les contrôleurs aériens, le départ à la retraite est fixé à 57 ans. Il glisse progressivement vers 59 ans en 2017, contre 62 ans pour la majorité des Français.• 5000 euros net par mois en moyenne«À Roissy, là où les salaires sont les plus élevés pour les contrôleurs français, ils commencent avec 5500 euros net par mois et terminent avec 9000 euros», précise Roger Rousseau, secrétaire national de la SNCTA. La DGAC faisait état, en avril dernier, dans Le Parisien, d'un salaire moyen de 5000 euros net par mois pour les 3909 contrôleurs aériens français.• Les 32 heuresLes aiguilleurs du ciel travaillent en moyenne 32 heures par semaine et vont jusqu'à 36 heures en période de forte activité.• 25% de temps de pauseLes règles d'organisation théoriques du travail des contrôleurs aériens prévoient qu'ils peuvent assurer des vacations d'une durée maximum de 11 heures, avec un temps de pause qui doit être égal à 25% de la durée de la vacation. «Le temps de travail hebdomadaire des contrôleurs français est de 32 heures dont 8 heures de temps de pause. Ces pauses visent à assurer des cycles de travail et de repos au sein de vacations nécessaires pour la sécurité», rapporte la DGAC. «C'est un travail qui repose sur la sécurité et qui requiert concentration et résistance au stress», reconnaît Pascal Perri. Pendant les heures de pointe les aiguilleurs du ciel sont soumis à des cadences de travail éprouvantes. «Un contrôleur tiendra donc son poste un maximum de 2h30 sans pause puis bénéficiera de 30 min au moins de temps de repos», ajoute la DGAC.• Les jours de congés«Les contrôleurs français assurent 155 vacations par an au maximum», déclare Roger Rousseau. L'organisation du cycle de travail est fondée sur la base d'un jour de travail sur deux. Pour un jour travaillé, les aiguilleurs du ciel bénéficient d'un jour de repos en plus des 25 jours de congés payés. Néanmoins, ils travaillent les dimanches et jours fériés de la même manière que les autres jours, et n'ont pas droit aux RTT. -
Bistro Libertés avec Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC
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Forte poussée de l’islamisation dans les entreprises
Un observateur attentif et de bonne composition ne pourrait que demeurer perplexe en constatant le peu de cas fait des dangers de l’islamisation par les principaux candidats en lice pour l’élection présidentielle en cours. Hormis le terne François Fillon prétendant ne s’en prendre qu’aux djihadistes et au terrorisme, et Marine Le Pen promettant la mise à genoux de l’islam radical, aucun candidat ne semble s’être sérieusement inquiété, même du bout des lèvres, de l’islamisation légale, massive et rapide, provisoirement pacifique, prospérant au vu et au su de tous et en passe de modifier en profondeur notre civilisation ou ce qu’il en subsiste. Il est fâcheux que ni les uns, ni les autres ne semblent avoir parcouru l’essai consistant paru aux éditions du Toucan en 2009, du chercheur universitaire américain, Christopher Caldwell, dont le titre et le sous-titre dispensent de commentaires : « Une révolution sous nos yeux. Comment l’islam va transformer la France et l’Europe ».
Après avoir appelé de leurs vœux le développement de la « diversité » en entreprise comme ailleurs, source d’infinies richesses nous affirme-t-on, de grands vrais ou faux naïfs feignent de découvrir l’irruption du « fait religieux », comme ils disent, dans l’entreprise sans jamais bien préciser ou le plus subrepticement possible, en quoi peut bien consister ce « fait religieux » qui empoisonne l’ambiance et la productivité de nombre d’entreprises.
S’agirait-il, par hasard, d’impétueux catholiques entonnant à temps et contretemps de vibrants Salve Regina ou Ave Maria sur leur poste de travail ou exigeant du poisson le vendredi au restaurant d’entreprise et des menus allégés durant le Carême ? Ou peut-être d’ardents Israélites clamant Shema Israël au détriment de leur fonction et de la patience de leur voisinage de travail ? Ou encore quelques disciples de Bouddha débitant des mantras au milieu de nuages d’encens et enquiquinant leurs collègues avec les vertus supposées du Dalai Lama ? Peut-être des Témoins de Jéhovah au prosélytisme apocalyptique un peu trop lourdingue ? Difficile de trancher à la lecture des nombreuses publications sur le sujet évoquant pudiquement une réalité du fait religieux dans l’entreprise.
Inutile de prolonger cruellement le suspens car malgré les pudeurs de chaisières des grands media dont la fonction essentielle consiste à masquer encore et toujours et le plus longtemps possible, jusqu’à l’irréversibilité du processus, la réalité de la situation, chacun sait bien que c’est de l’inexorable montée d’une islamisation qui n’épargne guère plus les entreprises que la société civile qu’il s’agit.
Une islamisation galopante à l’assaut du monde du travail
Année après année, les enquêtes de l’Institut Ranstad et de l’Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE) démontrent et quantifient un affichage, sinon un étalage, de plus en plus manifeste des « convictions religieuses » au travail. Dans l’enquête de 2016, la dernière en date, Lionel Honoré, professeur des universités et directeur de l’OFRE, affirmait que 65% des salariés interrogés certifiaient avoir constaté cette progression, contre 50% en 2015 et 44% en 2014. Les signataires de l’étude concèdent, sans doute à contrecœur, que « le plus souvent la religion impliquée est l’islam » pour ajouter benoîtement, sans doute terrifiés par leur audace : « même si toutes sont concernées ». Ah bon, lesquelles ? La lecture du compte-rendu de l’enquête ne nous renseignera pas à ce sujet.
La même étude révèle que les gênes occasionnées par la pratique mahométane ont fait plus que doubler en un an, passant de 8% en 2015 à 18% en 2016, ce qui s’avère extrêmement inquiétant pour l’évolution de la situation dans les années à venir et laisse présager des lendemains qui déchantent.
En octobre 2014, l’Observatoire Sociovision avait démontré qu’en vingt ans, la part des croyants et des pratiquants au sein de la société française, toutes religions confondues, n’avait fait que régresser, passant de 60% à 45%. Mais, commente l’organisme Technologia, « cette proportion est aujourd’hui clivée : d’un côté, une majorité de catholiques âgés, de l’autre une faible proportion de baptistes (sic) et de jeunes musulmans dont 41% ont moins de 30 ans ».On demeure sidéré devant le grotesque tour de passe-passe consistant à enrôler les baptistes qui n’en peuvent mais, avec les musulmans qu’il convient sans doute de ne pas « stigmatiser » seuls.
L’accélération du processus d’islamisation en cours dans les entreprises ne peut faire oublier que dès les années 1970 des constructeurs automobiles, tels Renault et Peugeot, concédaient déjà des aménagements horaires destinés aux musulmans en période de ramadan et installaient des salles de prière dans l’enceinte de leurs entreprises. C’était l’époque de la grande utopie de l’intégration et de l’assimilation auxquelles n’ont sans doute jamais cru les véritables instigateurs d’une colonisation de peuplement décidée dès les années 1970 par les maîtres du monde et symboliquement entérinée par la législation sur le regroupement familial.
Oubliée la législation de 1905 sur la laïcité, modèle prétendument indépassable de neutralité dont il s’est vite avéré qu’il ne s’agissait que d’une machine de guerre contre le seul catholicisme. Mettre l’ensemble des cultes sur un pied d’égalité dans une nation alors essentiellement catholique ne revenait bien sûr qu’à affaiblir le catholicisme en le noyant dans une pluralité de cultes bénéficiant ainsi de fait, avant la lettre, d’une discrimination positive. Aussi vrai qu’on l’arbre juge à ses fruits, les résultats sont là, flagrants, incontestables et il apparaît que le laïcisme militant loin de constituer un rempart contre l’islamisation n’aboutit finalement qu’à saper les fondements de la civilisation chrétienne pour ouvrir un boulevard à des croyances d’importation.
Une bonne quarantaine d’années plus tard, Jean-Michel Lagardele député-maire d’Aulnay-sous-Bois, commune de Seine-Saint-Denis, département colonisé s’il en est, président de l’UDI et démocrate pur jus, jusqu’alors jamais pris en défaut de conformisme, avouait au micro de France Info, face à Jean-Michel Aphatie, le 3 janvier dernier, l’omniprésence religieuse et les dérives communautaristes liées à l’islam dans l’usine PSA de la commune, précisant même que « la pratique trop poussée de l’islam à l’usine d’Aulnay-sous-Bois est à l’origine de la fermeture de l’usine en 2013 ».
Réactions indignées des Jeunesses communistes, expertes sans doute en matière de liberté d’expression, sur les réseaux sociaux, et démenti indigné de Pierre-Olivier Salmon, porte-parole du groupe PSA n’évoquant que de vagues problèmes économiques, rejoint dans son indignation par l’inévitable CGT dénonçant une « saloperie ».
La RATP, pépinière de fiché « S »
Quant à la RATP, officiellement Régie Autonome des Transports Parisiens et non, contre toute apparence, Régie Africaine des Transports Parisiens, l’entreprise française la mieux pourvue en individus fichés « S » si l’on en croit le quotidien Le Parisien, en 2013, un collectif de femmes salariées de ladite Régie avait choisi de s’exprimer par le truchement d’un enregistrement vidéo diffusé en ligne sur le calvaire enduré par la gent féminine dans cette entreprise très largement ouverte à la « diversité ».
Avant même de visionner l’enregistrement, il conviendrait de se poser et répondre à trois questions simples : qui conduit les rames du métro et du RER ? Qui les remplit ? Qui assure la maintenance des stations et matériels ?
Les habitants d’Ile-de-France connaissent bien la réponse. Passons…
Dénonçant les maltraitances de la part de certains de leurs collègues masculins « fanatiques religieux sexistes », les atteintes à la laïcité, les prières clandestines, les signes ostentatoires de leur pratique, les relèves non effectuées pour ne pas avoir à remplacer des femmes, ni devoir s’asseoir après elles sur le même siège – situation parmi tant d’autres révélant une frustration sexuelle véritablement pathologique – les courageuses salariées s’exposèrent à quelques quolibets et réactions virulentes mais surtout au lâche silence gêné du système politico-médiatique et de la direction de l’entreprise.Il faut dire que Pierre Mongin, le PDG de l’époque, parti depuis lors pantoufler chez GDF Suez en qualité de Directeur général adjoint n’a pas vraiment le profil de l’intrépide résistant.
Issu en 1980 de la promotion Voltaire de l’ENA, tout comme Ségolène Royal, Dominique de Villepin, François Hollande et vice-président de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE), Pierre Mongin reconnu par ailleurs comme grand professionnel du transport et même encensé par la CGT, ce qui n’est jamais très bon signe, ne pouvait ignorer que le moindre soupçon d’islamophobie aurait définitivement compromis son transfert de la Régie communautarisée à l’un des fleurons du CAC 40 dirigé par Isabelle Kocher, ex-conseillère de Lionel Jospin, Premier Ministre.
Ce petit monde consanguin du système ne souffre pas la moindre incartade et aucun de ses affidés ne peut s’offrir le luxe du courage, ni la moindre velléité d’indépendance d’esprit. Le maintien autour de l’assiette au beurre est à ce prix et les convives savent l’impérieuse nécessité d’y toujours penser sans jamais en parler.
Réflexions, conférences et brochures pour contrer l’islamisation
En avril 2010, Nicolas Sarkozy, Président de la république en fonction, invitait le Haut Conseil à l’Intégration (HCI) à mener une réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la république et notamment sur l’expression religieuse et la laïcité dans l’entreprise. La machin accoucha bien entendu d’un rapport convenu rappelant la liberté de conscience, notamment en matière de croyances, à ne surtout pas confondre avec une liberté d’expression religieuse qui ne saurait être absolue. Il affirmait notamment que le règlement intérieur de l’entreprise peut prévoir des limitations de l’expression religieuse en rapport avec les obligations définies dans le contrat de travail, notamment concernant la nature des tâches à effectuer et les impératifs liés à la sécurité, l’hygiène et la santé.
À noter qu’une grande inégalité subsiste entre la fonction et les entreprises publiques et celles relevant du secteur privé. L’État laïc et indépendant des cultes, conformément aux prescriptions de l’article 10 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, reprise dans l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958dispose en effet que : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure par conséquent, théoriquement tout au moins, l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte, en principe, toutes les croyances… ».
Ces généreux principes imposent aux agents desdites administrations et entreprises publiques de ne manifester d’aucune façon leurs convictions religieuses alors que les citoyens étant, eux, individuellement libres de manifester leur croyance ne sont pas astreints aux mêmes obligations. Subtilité, certes, mais d’importance.
En mars 2013, la cour de cassation annulait le licenciement d’une employée de la crèche associative Baby Loup, implantée dans un quartier « populaire » (traduire « ethnique) de Chanteloup-les-Vignes, celle-ci refusant d’enlever son voile islamique. L’affaire initiée en 2008 par la salariée en question aboutit en 2013 à une annulation du licenciement au motif qu’il aurait été prononcé en raison des convictions religieuses de la salariée. Même Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, déplora une décision remettant en cause le principe de laïcité.
Mais derrière cette agitation juridico médiatique, auront beau se multiplier les incantations à la laïcité, les outils de communication, les guides, les conférences, les formations, les sensibilisations, l’islamisation n’épargnera évidemment pas le monde du travail d’autant que nous n’avons pas à faire à une religion comme persistent à qualifier l’islam les observateurs les moins avertis.
L’islam n’est pas une religion mais un système idéologico-religieux au service d’une théocratie totalitaire comme le rappelle l’islamiste Hani Ramadan, frère du très médiatique mais non moins ambigu Tariq Ramadan, un temps chouchou des plateaux télévisés et proche de l’UOIF (l’Union des Organisations Islamiques de France), lorsqu’il déclare : «L’islam touche tout autant l’espace public que la sphère privée (…) Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d’un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits ».
Lorsqu’il explique l’islam, ce grand défenseur de la charia, de la lapidation des femmes et autres préceptes d’un autre âge, islamologue patenté, récemment arrêté à Colmar et frappé d’une interdiction administrative de résider sur le sol français au motif de « risque à l’ordre public », sait sans doute de quoi il parle … Mais il n’est de pire sourd que celui qui ne veut entendre.
ARNAUD RAFFARD DE BRIENNE
Article initialement publié dans Rivarol en 2017.
https://www.noussommespartout.fr/forte-poussee-de-lislamisation-dans-les-entreprises/zones-occupees/
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Grève de la SNCF : totalement illicite, par Francis Bergeron
L’aveu d’un dirigeant syndical
Certes le droit de grève est inscrit dans la Constitution. La possibilité de cesser collectivement le travail dans le cadre d’un conflit social est un droit. Et il n’y a pas de raisons particulières pour le remettre en cause.
En revanche la grève ne saurait créer une désorganisation anormale de l’entreprise. Toute la jurisprudence nous dit que « des débrayages répétés ne constituent pas un abus du droit de grève », sous réserve « qu’ils n’ont pas pour objet la désorganisation concertée de l’entreprise » (Cour de cassation, chambre sociale, 10 juillet 1991).
La grève par intermittence qui a commencé ce 22 mars 2018 et qui se poursuivra au moins jusqu’à fin juin à la SNCF est-elle licite ? Ou constitue-t-elle un abus de ce droit ?
Les juristes, les avocats, auraient pu en débattre pendant des mois, sans se mettre d’accord. Oui mais voilà : un responsable de la CGT de la gare de Lyon a vendu la mèche. Ce syndicaliste à la dialectique défaillante – ou plus certainement à l’intelligence limitée, comme souvent dans cette organisation – a envoyé aux adhérents de la CGT Paris-Gare de Lyon un message annonçant noir sur blanc que les cheminots ne « s’interdiront rien pour faire plier le gouvernement ». « Seul un rapport de force extrêmement fort les fera plier. » « Une grève deux jours sur cinq du 3 avril au 28 juin (…) permet de désorganiser fortement le plan de transport et les travaux. »
Cela, la CGT n’a pas le droit de le dire, et encore moins de l’écrire. C’est tout simplement l’aveu que ce type de grève a été choisi uniquement parce qu’il constitue un moyen de désorganiser l’entreprise, de saboter l’activité pendant les trois mois de sa durée, tout en prétendant n’avoir fait grève que deux jours par semaine, et entendant être payé les trois jours suivants.
Désorganiser la production
Sans être conscient d’avoir commis une boulette par ses propos, le chef syndicaliste cégétiste, le dénommé Bérenger Cernon, enfonce le clou : « Si jamais nous voyons que ces deux jours ne suffisent pas à désorganiser la production, alors nous pourrons toujours durcir le ton. »
Bérenger Cernon apporte ainsi sur un plateau sa propre tête à la direction de la SNCF et au gouvernement.
Il faut « désorganiser fortement le plan de transport et les travaux », ajoute le message de la fédération CGT. « Le mouvement sera INGERABLE. »
Faites-le taire ! se disait sans doute l’état-major cégétiste, bien trop habile et habitué de la parole publique pour commettre une telle erreur de propos.
Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, ne s’est pas privé de fustiger cet aveu public d’une pratique de grève illicite : « Ça n’est pas la SNCF, ce n’est par les cheminots, ce n’est pas le service public », s’est-il indigné sur une station de radio.
On ne sait pas encore si le gouvernement adoptera une attitude forte, ou s’il cédera. Gageons qu’il ne cédera pas, ne serait que parce que céder ici, en rase campagne, aux revendications des cheminots, ce sera comme sonner la fin des réformes, et pas seulement de cette réforme-là.
« Il est hors de question que nous perdions ce combat », éructait mercredi un meneur. Mais le gouvernement peut en dire autant : « Hors de question que nous perdions ce combat », car tout renoncement à cause de la rue mettrait aussi un terme définitif – ou au moins à vue humaine – au réformisme de Macron et de son équipe.
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent