Alain Escada interroge Irène Dimopoulou-Pappa, journaliste grecque, proche d’Aube Dorée sur la politique familiale en Grèce et les réponses proposées par ce parti.
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La politique familiale en Grèce et les réponses proposées par Aube Dorée
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Syndicaliste-voyou : au gnouf !
La condamnation en première instance de 8 ex-salariés de Goodyear à de la prison ferme pour séquestration de deux dirigeants n’en finit pas d’émouvoir la gauche de gauche.
La condamnation en première instance de 8 ex-salariés de Goodyear à de la prison ferme pour séquestration de deux dirigeants n’en finit pas d’émouvoir la gauche de gauche. Avec, sur les plateaux télé, l’ineffable Mickaël Wamen qui nous sert le copier-coller des jérémiades de Xavier Mathieu, l’ex-syndicaliste CGT de Continental condamné pour la destruction d’une sous-préfecture et qui a profité de son quart d’heure de célébrité médiatique pour se recycler dans le show-business, laissant dans leur détresse ses compagnons privés, eux, de plateaux télé et donc de rebond de carrière.
Il s’est évidemment trouvé une ministricule inconnue du gouvernement pour se permettre de remettre publiquement en cause l’autorité de la chose jugée. Nous sommes en Hollandie et tout est normal.
Personne, parmi ces braves gens, ne se souvient des images terribles de ces deux cadres, séquestrés pendant 30 heures (plus qu’une garde à vue !), filmés pendant ces tristes événements, y compris en train de subir des intimidations et humiliations physiques par les cégétistes triomphants et contents de leur coup.
Est-ce la conséquence d’une droitisation de la société ? Est-ce la volonté du gouvernement, après la piteuse affaire Air France, de calmer les velléités des syndicalistes les plus radicaux car, s’il est vrai que les conflits durs sont de moins en moins nombreux, du fait notamment de la perte considérable de représentativité et de crédibilité des syndicats, ceux qui subsistent sont de plus en plus violents.
Ce qui est sûr, c’est que le cas de Wamen et de sa bande n’est pas anodin. Ces gens-là peuvent se targuer d’avoir coulé deux fois leur usine. Une première fois en refusant, au nom des acquis sociaux, d’adapter leurs très confortables horaires de travail à la réalité de la concurrence mondiale. Contrairement à ce que beaucoup d’autres entreprises ont réussi à faire, la dernière en date étant l’usine Smart de Hambach où le choix individuel des ouvriers directement sollicités a clairement invalidé la posture officielle des syndicats censés les représenter.
La seconde fois, c’est en faisant capoter tout projet de reprise, notamment par l’américain Titan, lorsque Wamen et consorts ont prétendu vouloir imposer au nouvel investisseur la liste des salariés qui seraient repris, à commencer par eux, bien entendu ! Car Wamen et consorts ont des exigences et, derrière la posture médiatique, l’altruisme est faible.
La réalité est que Wamen et consorts, tels un Mathieu chez Continental ou un Mercier chez PSA, utilisent le combat syndical pour des motifs politiques. Les uns affiliés à Lutte ouvrière pour noyauter les sections CGT et taper sur ce qui reste du PC, les autres, comme Wamen hier à la télévision, pour tirer à boulets rouges sur Hollande qui, pour le coup, n’y est pas pour grand-chose.
Ces hommes sont des militants et finiront avec un salaire de permanent de leur centrale syndicale. Ces hommes sont violents. Ces hommes n’ont aucune envie de défendre les salariés des usines françaises, avec dans le dos l’étiquette d’un syndicat qui défend mordicus la poursuite de l’immigration et la régularisation des clandestins, qui grossissent la masse de main-d’œuvre à bas prix qui fait la mort du salarié français.
Ces hommes sont des voyous et sont désormais condamnés comme des voyous.
Philippe Christèle
14/01/2016Source : Boulevard Voltaire.fr
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2015 : crise des berceaux et recul de l'espérance de vie
Voila ce qui arrive quand on attaque la famille. Pour rappel : les cliniques parlent désormais du "krach" des naissances. 800 000 bébés ont vu le jour en 2015, soit 19 000 de moins que l'année dernière. Si l'on exclut les naissances à Mayotte, qui ne sont comptabilisées que depuis 2014, on passe même à 791 000 bébés nés l'année dernière. Ce chiffre fait de 2015 l'année la plus faible pour la natalité française depuis 1999 où l'on comptait 775 800 nouveau-nés.
En France, l’espérance de vie à la naissance a diminué en 2015, de 0,3 an pour les hommes et de 0,4 an pour les femmes, pour s’établir respectivement à 78,9 ans et 85 ans, révèle l’Insee. Une première depuis 1969.
Le nombre de mariages naturels (homme-femme) reste stable avec 231 000 unions célébrées en France en 2015 comme en 2014. Les unions homosexuelles sont en chute, passant de 10 000 en 2014 à 8000.
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JOURNAL DU MARDI 19 JANVIER 2016 : SOCIAL / CHÔMAGE : LE CASSE-TÊTE IMPOSSIBLE
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Femmes enceintes : le guide intégral des aides
Proposé par l'Alliance Vita, ce guide tombe à pic à l'heure où le gouvernement encourage l'avortement de masse :
"Jesuisenceinteleguide.org est édité et animé par Alliance VITA et son service d’aide et d’écoute SOS Bébé. Il s’appuie sur notre expérience et notre travail sur le terrain depuis de longues années. Il rassemble en un site unique toutes les aides, les droits et les démarches à entreprendre pour les femmes enceintes. Ces informations sont souvent éparses, certaines sont difficiles à trouver, parfois méconnues. Il est destiné aux femmes enceintes, spécialement à celles qui rencontrent des difficultés, et aussi aux professionnels qui les accompagnent (travailleurs sociaux, médecins, associations…)"
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Plan Grand froid - on n'a pas les mêmes valeurs - le gouvernement et sa haine des sans-dents
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Quand la République trahit les ouvriers...
La mondialisation est brutale, sans beaucoup d'égards ni pour la planète ni pour les masses laborieuses, celles qui sont sa main-d’œuvre préférée car taillable et corvéable à merci. C'est vrai dans les pays dits du Sud, c'est aussi vrai dans nos vieux pays industrialisés qui vivent désormais une tragique désindustrialisation dans les victimes sont les territoires désertés par les entreprises désormais délocalisées et les ouvriers, à qui l'on a demandé parfois tant d'efforts de productivité pour mieux les licencier ensuite, « au nom de la compétitivité », ce dernier mot étant l'un des pires assassins du Travail français, de ses hommes comme de ses qualités et savoir-faire.
La mondialisation est « la guerre de tous contre tous », au moins sur le plan économique, mais les perdants de cette guerre sont d'abord les travailleurs quand les gagnants sont les multinationales et leurs actionnaires plus encore que les consommateurs...
En France, les ouvriers qui ont tenté de résister au rouleau compresseur de la mondialisation et de sa violence sociale, ont été, le plus souvent, écrasés, jetés à la rue malgré quelques promesses de reclassement, ou priés d'accepter des conditions de travail de moins en moins favorables pour, disait-on, « maintenir l'activité » : le chantage à la délocalisation et au chômage est devenu une stratégie patronale, puis une habitude. Un véritable scandale social !
Mais le monde ouvrier n'a plus guère d'alliés en France dans cette guerre asymétrique, et la République qui, dans les programmes scolaires d'histoire se donne le beau rôle de la défense ouvrière et des avancées sociales (et pourtant !), a repris ses vieux réflexes « bourgeois », ceux de 1791, de juin 1848 et des premières décennies de la IIIème, quand les gouvernements républicains faisaient tirer sur les mineurs et emprisonner les syndicalistes : l'affaire des neuf mois de prison infligés par le tribunal correctionnel d'Amiens à d'anciens salariés de l'usine Goodyear de la ville en est une preuve supplémentaire, qui fait suite à l'incroyable répression (pas forcément légitime, même si elle peut apparaître légale) de récents mouvements de colère ouvrière et qui peut laisser croire que la violence des puissances d'argent, celle des licenciements boursiers, est toujours « gagnante » et, même, acceptable dans le cadre d'une mondialisation qui aurait toujours raison... Triste logique, que le royaliste social que je suis, ne peut accepter !
Les multinationales se croient tout permis et les Etats semblent bien incapables, faute de volonté et de moyens de persuasion assumés, de ramener les grandes féodalités financières et économiques à la mesure et à l'équité sociale. En veut-on un exemple d'aujourd'hui même ? Les licenciements qui viennent d'être annoncés pour Alstom, à peine deux mois après l'acquisition de cette entreprise française par General Electric et malgré les promesses de cette dernière, avant la transaction, de ne supprimer aucun emploi et, même, ô hypocrisie suprême, d'en créer de nouveaux, sont un véritable pied de nez à la fois au gouvernementqui a fait semblant de croire aux fables de General Electric et aux salariés qui n'auront bientôt que leurs larmes et leurs poings serrés à présenter aux caméras, après tant d'autres... Et l'on voudrait qu'il n'y ait pas de colère, pas de désespoir chez ceux qui sont condamnés à perdre leur emploi alors que les décideurs de ces licenciements, eux, vont, pour certains, empocher des millions d'euros ! Mais de qui se moque-t-on ?
Pour en revenir aux peines de prison réservées auxouvriers de Goodyear abandonnés par la République de M. Hollande, elles me semblent d'autant plus scandaleuses que ceux-là même qui auraient été les plus légitimes à demander de telles sanctions avaient retiré leurs plaintes, et que c'est donc le parquet, qui dépend de Madame Taubira, garde des sceaux, qui a poursuivi les ouvriers qui avaient « retenu » (plutôt que séquestré, terme qui ne correspond pas exactement la réalité) deux cadres de la direction de l'entreprise, celle-là même qui annonçait la fermeture de l'usine d'Amiens-nord et le licenciement du personnel, raisons du coup de sang des travailleurs... Ainsi, c'est bien la République qui cherche, par ce jugement, à dissuader toute nouvelle colère ouvrière et à soumettre, définitivement, le monde des travailleurs français à ce nouvel ordre maudit, celui d'une mondialisation qui raisonne en termes d'argent et non en termes de personnes. Pourtant, comme l'affirmait Jean Bodin, « il n'est de richesse que d'hommes », et l'oublier serait faire le malheur des générations présentes et à venir...
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Pour réduire le chômage, il faudra une révolution
C'est la structure même de l'appareil exportateur français qui est défaillante.
Lorsqu’une grande entreprise cotée en Bourse annonce un plan social, son cours rebondit sur le champ. Si vous trouvez ça choquant, c’est que vous avez oublié un principe fondamental inhérent à l’économie de marché : l’entrepreneur entreprend pour faire du profit, non pour créer des emplois.
Prenons un peu de recul. En 1800, virtuellement 95 % de la population mondiale au-dessus de 15 ans était employée, principalement à travailler la terre. Deux siècles plus tard, les inactifs (étudiants, chômeurs et rentiers) pèsent environ 40 % sur les 7,2 milliards d’humains et, plus significatif, seulement un quart de la population mondiale bénéficie d’un emploi à plein temps (plus de 30 h par semaine). -
La famille nombreuse, antidote au vieillissement ?
Une étude menée par des chercheurs canadiens de l'Université Simon Fraser, située non loin de Vancouver, montre que les mères de familles nombreuses vieilliraient moins vite que les autres :
"D'après les résultats de leur étude, tout serait une question de télomères, les extrémités des chromosomes, connus pour raccourcir avec l'âge et le stress. Les scientifiques ont étudié les télomères de 75 femmes de communauté rurale du Guatemala à 13 ans d'écart. Après toutes ces années, il apparaît que les sujets qui ont eu le plus d'enfants ont aussi conservé des télomères plus longs.
Les femmes concernées vivent dans une société où les mères de famille nombreuse reçoivent l'aide de la communauté et sont donc moins sujettes à la fatigue et au stress, ce qui peut expliquer le phénomène. Une autre hypothèse, plus médicale, met en avant le rôle de l'œstrogène. Cette hormone secrétée en grande quantité par les femmes enceintes possède en effet des vertus anti-oxydantes et pourrait ainsi limiter l'usure des télomères."
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Les agriculteurs entre l’enclume des marchés et le marteau européen
Parfois, la conjonction de deux faits est extraordinairement révélatrice. Quand on apprend en même temps que les prix des produits agricoles se sont effondrés en 2015 et que la Commission Européenne lance une enquête sur les accords pour enrayer cette chute en France, la réalité devient criante.
L’abandon des agriculteursLe sort des agriculteurs est un des scandales de notre époque. Depuis que nos gouvernements les ont abandonnés aux aléas brutaux des marchés en mettant fin aux prix de soutien, les agriculteurs vivent avec le couteau des marchés sous le cou : tous les engagements qu’ils prennent, souvent sous la contrainte de normes changeantes que font souvent peser sur eux les changements législatifs, peuvent être balayés par les oscillations folles des marchés. Voilà le destin que nos sociétés donnent aujourd’hui à ceux qui nous nourrissent, rendant bien légitimes les manifestations de l’été dernier. On ne compte malheureusement plus les cas où les prix des marchés passent sous les prix de revient. Pire, les agriculteurs ne savent pas toujours ce qu’ils tireront des produits qu’ils vendent sur les marchés…Devant cet état d’urgence (les prix ont baissé pour la quatrième année consécutive, 19% en moyenne sur la seule année 2015, 15% pour les céréales, le lait et la viande) le gouvernement avait dégainé des mesures un peu dérisoires, des aides, qui peuvent être ensuite attaquées par cette Europe barbare, qui peut imposer le remboursement plus tard. Après des mois de protestations, le gouvernement avait organisé des tables rondes pour pousser les différents acteurs à remettre en place de facto une sorte de prix minimum à 340 euros la tonne de lait et 1,4 euro le kilo de porc. Mais « la commission enquête sur des comportements anticoncurrentiels allégués dans le secteur du lait en France », ainsi que sur la viande, en infraction avec les traités européens. Les amendes pourraient être salées.Une Europe sans cœur et détestableQuand on connaît (de manière seulement théorique, il faut bien le reconnaître), les souffrance du monde agricole, les suicides, les faillites, le comportement de cette Europe n’en devient que plus détestable. Entre protéger les agriculteurs de la misère et appliquer à la lettre ses traités à l’idéologie sans nuance, cette Europe n’hésite pas et menace aujourd’hui d’amendes des agriculteurs dont le gouvernement tenait tout juste la tête au-dessus de l’eau. Parce que la misère des agriculteurs provoque des suicides, les choix de cette commission européenne inhumaine sont meurtriers, même si c’est de manière indirecte. Où l’on finit par trouver que cette europe finit par fonctionner d’une manière pas si éloignée de celle des djihadistes de Daech, la pureté idéologique passant avant l’humanité.Bien sûr, les tenants de cette europe peuvent tenter de rétorquer que la commission ne fait qu’appliquer les traités que les Etats ont signés, qu’elle n’est pas totalement responsable de ces textes, qui lui imposeraient d’agir. Ce n’est pas totalement faux et il faut bien reconnaître que les gouvernements qui ont appuyé tous ces traités, de l’Acte Unique, à Maastricht en passant le traité de Lisbonne, portent la responsabilité des textes qui permettent de telles choses. Mais parce que la commission en est solidaire et qu’elle a aidé à les faire, elle porte aussi une part de responsabilité. Et de toutes les façons, elle conserve toujours une part de libre-arbitre et pourrait fermer les yeux, d’autant plus qu’elle laisse faire bien des rapprochements dont les conséquences concurrentielles sont autrement plus conséquentes…Le cas de l’agriculture est sans doute un des exemples les plus criants de l’inhumanité de cette construction européenne, qui menace des agriculteurs essorés par quatre années de baisse des prix d’amendes pour avoir demandé au gouvernement de stopper la baisse des prix au nom d’une idéologie mortifère.par (son site)