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social - Page 407

  • ANTOINE BLANC DE SAINT-BONNET (1815 - 1882)

    A prendre leur état civil, c'est de Le Play qu'il faudrait d'abord parler, puisque, né en 1806, il est de neuf ans l'aîné de Blanc de Saint-Bonnet. Mais, si nous prenons la chronologie de leur oeuvre, c'est au cadet qu'il faut donner le pas. Lorsque Le Play, publiera, en 1855, ses fameux Ouvriers Européens, il y aura déjà onze ans que l'ancien mousquetaire noir de Louis XVIII, M. de Salvandy, devenu Ministre de l'Instruction Publique de Louis-Philippe, a décoré de la Légion d'Honneur un jeune sociologue de 29 ans, pour un imposant ouvrage en trois volumes, De l'Unité Spirituelle, ou de la Société et de son But au delà du Temps. A vingt-cinq ans, ce provincial, en écrivant un opuscule intitulé : Notion de l'Homme tirée de la notion de Dieu, avait déjà annoncé quel problème ferait l'objet des réflexions, des études et des approfondissements de toute sa vie. C'est le problème de la Contre-Révolution. La Révolution est l'aboutissement logique d'une philosophie matérialiste qui veut voir en l'homme indéfiniment perfectible le Dieu de l'avenir ; pour combattre la Révolution et son oeuvre de mort, il faut opposer à cette philosophie la Théologie, qui nous enseigne que, depuis la faute d'Adam, l'Humanité est infirme et ne peut avancer qu'en s'appuyant sur son Rédempteur. « Voici le fait : il y eut une Chute, il y a le mal, il est au sein de l'homme. Il faut le préserver des suites et lui rendre le bien, ainsi que la vérité perdue. Il faut, à l'aide du secours divin, que l'homme remonte à l'état de vertu et de charité, qu'il aurait dû primitivement atteindre » (1).

    Antoine de Saint-Bonnet appartient à la bourgeoisie aisée. Celui qui a écrit : « Qu'est-ce que le bourgeois ? Un homme du peuple qui a économisé » sait fort bien que sa particule n'est là que pour le localiser, et, littéralement, le particulariser. Blanc est un patronyme assez commun ; pour éviter des confusions, Joseph Blanc, père d'Antoine, avait pris l'habitude de signer Blanc-Saint-Bonnet, du lieu dont sa famille était issue et où, en qualité d'homme d'affaires des moines de Savigny, il avait acquis une propriété. Plus tard, le tiret se transforma en particule. Ce Saint-Bonnet-le-Froid, qu'il ne faut pas confondre avec son homonyme du Velay, est un hameau des monts du Lyonnais, que l'on peut gagner, soit par Grézieu-la-Varenne, soit par Vaugneray, et qui n'est guère qu'à cinq lieues de Lyon. De ses 700 mètres d'altitude, on a une très belle vue sur les monts du Beaujolais au point où ils touchent au Forez. Le château, aujourd'hui mi-ferme, mi-auberge, voisinait avec une chapelle ruinée par la Révolution et reconstruite par le philosophe. C'est lui pareillement qui avait entouré la vieille demeure d'une forêt de sapins maintenant décimée. Antoine, né à Lyon le 28 janvier 1815, passera son enfance dans cette solitude. Plus tard, les étés ramèneront le collégien, puis l'étudiant, sous les frais ombrages de Saint-Bonnet ; plus tard encore, vers 1840, il en fera sa résidence principale. S'il est vrai - et c'est vrai - que l'homme, pétri du limon de la terre, garde l'empreinte des paysages que son enfance a aimés et qui restent le cadre de son activité, rien d'étonnant à ce que l'oeuvre de Blanc de Saint-Bonnet porte la marque de la puissante et austère majesté qui émane de la montagne et de la forêt. Ses parents le destinaient au notariat, mais il avait peu de penchant pour grossoyer des actes. La mort prématurée de son père lui donnera licence de se laisser aller à son goût pour les sciences politiques. Sans doute y fut-il aidé par l'impulsion qu'avait donnée à son esprit son professeur de philosophie, l'abbé Noirot, qui deviendra Inspecteur général de l'Instruction Publique et aidera plus tard Le Play à retrouver la pratique religieuse. Il faut bien que l'influence de ce prêtre ait été forte pour que l'homme qui devait proclamer en 1851 : la démocratie triomphe, et je viens combattre la démocratie, ait accepté en 1848 de solliciter les voix des électeurs lyonnais - vainement d'ailleurs! - sur la même liste que l'abbé Noirot et que son ami Victor de Laprade, en déclarant : « La République est la forme naturelle de la Société chrétienne ! »

    Cette illusion, partagée alors par tant d'excellentes gens, se dissipera vite devant la leçon des événements. Il ne fut pas long à découvrir que la démagogie ruineuse sort inéluctablement de la démocratie, et qu'Alphonse Karr avait raison de dire « Il suffit de quelques grelots au bonnet de la Liberté pour en faire le bonnet de la Folie ». Trois ans après sa candide profession de foi démocratique, il publiera le fruit de ses réflexions dans son maître livre, La Restauration Française, à propos duquel Montalembert lui écrira : « Nul n'a vu de si haut ni plus loin que vous. » Quelques citations nous feront mesurer le cheminement de sa pensée « Vu l'état où le voltairianisme et les gouvernements ont mis les masses, la République, c'est la démocratie: la démocratie, c'est le socialisme; et le socialisme, c'est la démolition de l'homme. » ... « Le socialisme n'est que la religion de l'Envie. » ... « Par l'effet de sa chute, l'homme est à l'état d'envie. Quand le peuple entendit pour la première fois ces mots La propriété, c'est le vol, il a senti le raisonnement justificateur de ce qui sommeillait en lui depuis qu'il a perdu la roi. Et sa conscience ainsi faite, il a marché d'un trait dans la Révolution. » ... « Vous ne vouliez rien de divin, vous saurez ce que les moyens humains coûtent ! Vous vouliez l'institution à la place de la conscience, vous saurez ce que produit l'institution ! Payer dix militaires, quatre employés et deux mouchards où il n'y avait qu'à nourrir un prêtre, n'est pas le moyen de couvrir ses frais. » L'expérience des ateliers nationaux, ouverts par décrets du 25 février 1848, - et dont l'Assemblée Constituante dut ordonner la dissolution immédiate le 21 juin parce que leur inutilité n'en coûtait pas moins 150.000 francs par jour -, lui fait écrire :
    « Les hommes, dans leur méfiance, ont cru que le christianisme était faux. Ils ont dit : l'homme naît bon ; ils ont dit : il est ici bas pour jouir ; ils ont dit : la richesse est toute faite ; ils ont dit : tous y ont un égal droit ; ils ont dit : il faut égalité des salaires ; et l'on ouvrit les ateliers nationaux. Et qu'a fait l'homme bon ? Il a fait comme le sauvage, il s'est couché, déclarant que c'est à la Société de le nourrir. Si la méthode eût été générale, le pain manquant, il eût fallu, comme dans l'antiquité, forcer les bras au travail. Eh ! Nous y voilà donc... Ou le christianisme, ou l'esclavage. »
    Et ce raccourci étonnant qui contient toute la réfutation de l'utopie collectiviste : « Le socialisme suppose une immaculée conception de l'homme. » Si Jean-Jacques Rousseau avait raison ; si l'homme était naturellement bon ; si l'envie du bien d'autrui, ou de sa supériorité, n'habitait pas, dès sa tendre enfance, sa pensée ; si la paresse, sous l'euphémisme de loi du moindre effort, ne freinait pas d'ordinaire son activité ; si aucune convoitise, aucune violence, aucun désir de nuire à son prochain ne se trouvaient en germe dans son coeur, alors, évidemment, on pourrait imaginer une Société reposant sur le principe du collectivisme, autrement dit sur la mise en commun des efforts de chacun et sur la distribution des richesses créées par le travail de tous, entre chaque membre de la communauté, selon ses besoins. Malheureusement, l'homme n'est pas né sans tache.

    Tous les péchés capitaux sommeillent en lui, et justement tout l'art des meneurs de peuples consiste à faire concourir au bien commun les défauts mêmes de l'humanité, comme un habile navigateur sait utiliser les vents contraires pour aller de l'avant. Si l'homme est certain d'avoir ses besoins essentiels assurés par la collectivité, quelle que soit sa propre activité, il se laissera aller à sa nonchalance naturelle, et la paresse de chacun engendrera vite la misère de tous. Mais si vous mettez en jeu son égoïsme inné en promettant à l'effort accru une rétribution supplémentaire, la perspective de pouvoir satisfaire des convoitises nouvelles forcera au labeur son indolence native. Etre intéressé est, certes, un vilain défaut ; mais c'est un défaut que l'on peut faire servir à l'amélioration des conditions de vie d'un individu, d'une famille, voire d'une société. En transformant les « stakhanovistes » en une manière de héros civils au sort enviable, le régime bolcheviste reconnaît lui-même que l'esprit de vanité et de convoitise, stimulé par des avantages divers, est le plus efficace ressort d'une production intensifiée. Mais, du coup, les grands prêtres de la religion nouvelle ont renié le dogme fondamental de l'égalité entre les hommes et désavoué Rousseau : l'humanité n'est pas naturellement portée au bien. Et cela frappe de vanité toutes les Salentes bâties dans les nuées par tant de théoriciens socialistes. Cependant, il est des lieux qui s'en rapprochent. On voit ça et là de vastes demeures où, sans contrainte extérieure, des hommes et des femmes s'affairent à leurs travaux tout au long du jour, s'asseoient à la même table pour un frugal repas, et témoignent par leur visage calme et souriant que cette vie de labeur régulier, dont ils ne tirent aucun profit personnel, leur parait la plus belle du monde. Seulement ces hommes ou ces femmes, pour réaliser cet idéal collectiviste, ont dû se lier vis-à-vis d'eux-mêmes par un triple serment : renoncer à toute propriété personnelle, se refuser aux joies du foyer et des enfants qui le peupleraient, accepter d'avance et sans discussion les ordres du chef qu'ils auront choisi.

    Le socialisme ne peut se réaliser sans caricature que si l'on décide de vivre en communauté à l'abri des trois voeux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance. Autrement dit, et pour en revenir à la définition de Blanc de Saint-Bonnet, le socialisme suppose une immaculée conception de l'homme, ou, en tout cas, l'effort constant pour l'homme de se maintenir en état de grâce avec l'aide du Rédempteur. Mais, comme les cités et les nations ne reposent pas sur des célibataires chastes, mais sur des familles, et qu'un peuple de couvents s'éteindrait en une génération, il faut bien que, dans ce monde tel que Dieu l'a voulu, il y ait un système social plus adapté à la nature de l'homme que le collectivisme. Son fondement est la propriété. La propriété est de droit naturel parce qu'elle est la récompense du mérite. Ecoutons Blanc de Saint-Bonnet nous parler d'elle et du capital qu'elle constitue : « Le capital commença le jour où quelques hommes, ayant satisfait leurs besoins, eurent la possibilité d'épargner. Si la propriété n'eût pas immédiatement surgi, les besoins eussent éternellement étanché les produits ; ce capital précieux, qui fait tout l'avenir de l'humanité, ne serait pas encore fondé, nous serions à l'état sauvage. Le capital suit la loi de l'irrigation. La comparaison est charmante. Une faible source sort de terre ; ce filet d'eau est absorbé par les trois ou quatre mètres de sol qui l'entourent. Creusons un bassin pour Ie recevoir et bientôt le flot accumulé court arroser une surface de huit ou dix mille mètres. L'eau revenant au réservoir, l'opération recommence sans cesse. Que le pré d'alentour eût demandé la destruction du bassin qui retient ces eaux, et trois ou quatre mètres pourris sous les joncs remplaceraient la fécondité d'un hectare. La propriété est le réservoir du capital ». Mais ne vous hâtez pas de crier au bourgeois lyonnais tapi dans sa maison des champs enfermée dans de hauts murs, â Calixte caressant son coffre-fort avec volupté. Pour Blanc de Saint-Bonnet, comme pour tout vrai chrétien, l'argent est un utile serviteur, ce n'est jamais un maître. Alors que l'esprit de pauvreté, lui, est une vertu. Vertu indispensable chez ceux qui ont mission de nous guider.

    Chez les ministres de Dieu d'abord : « La simple commodité dans la maison du prêtre justifie le luxe dans la maison des grands. Le peuple alors perd en la sienne son doux modèle de douleur et d'abnégation. Ce serait un grand malheur si un jour le pauvre rie pouvait plus voir un frère dans le prêtre, mais le frère du riche. Dès ce moment, le peuple n'appartiendrait plus à l'Eglise ». Et ceci encore : « Il faudrait que l’Eglise eût la moitié des richesses de la terre, et que le Clergé restât pauvre ». Entre parenthèses, la République a fait le nécessaire pour que ce vœu fût réalisé pour la seconde moitié. Bien loin de rendre à l'Eglise les biens qui lui permettaient, avant la Révolution, d'assumer le monopole de l'éducation et de l'assistance, Marianne III lui a enlevé en 1905 le peu qui lui restait, et a réduit le clergé de France à la mendicité du denier du culte. Sans absoudre pour autant le vol dont il demeure la victime, on peut constater avec fierté que ce clergé, devenu le plus pauvre du monde, est aussi le plus riche en dignité de vie et en prestige. « II n'est pas défendu de gagner de l'argent, mais alors il ne faut pas se porter à la tête d'une nation. Le fondement des peuples est la vertu, celui des classes gouvernementales est au moins l'honneur ; on ne peut y substituer à ce point les deux principes contraires ». Ses préférences pour la monarchie traditionnelle viennent sans doute de ce qu'elle repose essentiellement sur une autorité paternelle et sage ; il n'a que vingt-cinq ans lorsqu'il écrit : « Quand l'autorité souveraine réside dans le monarque, de telle sorte néanmoins que cette plénitude de pouvoir soit paternelle, qu'elle soit tempérée par l'observation des lois fondamentales et des coutumes anciennes et que le souverain se propose uniquement l'avantage des sujets, le gouvernement, comme en France, est la monarchie pure ». Mais il soulignera que l'un des caractères de cette monarchie est de préférer la vertu et l'honneur à l'accumulation des richesses : « La mère de Saint-Louis dit à son fils : j’aimerais mieux vous voir mort que souillé d'un péché mortel. La mère de Bonaparte répète aux siens, arrivés sur les trônes : Mettez de côté, cela ne durera pas toujours. » On ne peut cependant présenter Blanc de Saint-Bonnet comme un doctrinaire du catholicisme social. Vous ne trouverez chez lui aucune invite à l'élaboration de lois particulières concernant le monde des travailleurs. Non pas qu'il ignore la misère d'autrui ; non pas surtout qu'il ne désire qu'elle soit soulagée.

    Il est trop profondément chrétien pour cela. Mais il est contre-révolutionnaire avec trop d'intransigeance pour admettre que l'Etat ait, au nom de l'égalité, à intervenir dans l'atténuation de cette misère. Le devoir de charité que nous impose la loi du Christ doit y suffire. « Vous répétez que l'Evangile a proclamé l'égalité des hommes, et c'est faux ; il a proclamé l'égalité du mérite, autrement dit l'équité. L'égalité n'est qu'un faux nom de la justice. L'Evangile savait si bien l'inégalité qui résulte de notre liberté, qu'il institua la Charité pour ce monde, et la Réversibilité pour l'autre ». N'hésitons pas à dire que Blanc de Saint-Bonnet, si puissant dans ses vues politiques, est infiniment plus faible dans ses considérations sociales. Non seulement, lui qui a pourtant prévu que le matérialisme des philosophes risquerait de livrer un jour l'Europe aux Cosaques ne paraît pas avoir soupçonné les problèmes qui naîtraient de l'industrialisation et du libéralisme économique, mais il ne semble pas avoir réfléchi à la misère imméritée des travailleurs - pour reprendre l'expression dont se servira plus tard Léon XIII -, à cette misère qui résulte pour un foyer soit du chômage, soit de la maladie, soit de l'accident, soit de la vieillesse du chef de famille, soit du trop grand nombre de bouches à nourrir, soit d'un salaire rogné par la loi d'airain de la libre concurrence. Pour lui, l'aumône doit suffire, avec les oeuvres privées. Ses propos là-dessus sont difficilement supportables à nos esprits. Il écrira par exemple : « On ne peut que répéter la vérité : pour ne pas développer du même coup l'insouciance et la paresse, d'où provient la misère, il ne faut point que l'assistance soit publique, il faut qu'elle soit particulière. La religion qui, certes ! a su poser la question, n'a reconnu publiquement que les malades, les vieillards et vos enfants abandonnés. Toute autre misère est chargée de sa destinée... ».

    C'est oublier la répartition de l'assistance dans les moeurs de l'ancienne France. L'Eglise avait en effet tout un réseau serré d'hôtels-Dieu, d'hospices, d'orphelinats pour les épaves physiques de la vie. Mais, à côté d'elle, les corporations, avec leur patrimoine propre, étaient là pour aider dans leurs difficultés ceux de leurs membres dont le malheur ne venait ni de leur paresse, ni de leur insouciance, ni de leur inconduite. Et, dans les paroisses rurales, les Confréries tenaient lieu de Sociétés de secours mutuel : au début du siècle dernier on voyait encore des pénitents qui allaient, en corvées bénévoles, labourer le champ de la veuve afin que les orphelins ne manquassent pas de pain. Mais, au milieu du XIXè siècle, alors que la Révolution, si justement accusée et si énergiquement combattue par Blanc de Saint-Bonnet, avait ruiné l'appareil charitable de l'Eglise et rasé l'édifice corporatif, on comprend mal que notre philosophe des monts du Lyonnais ait pu estimer suffisants pour le soulagement de toutes les misères humaines les établissements d'assistance que la générosité privée avait pu restaurer. Et cependant, la place de Blanc Saint-Bonnet est marquée dans une étude sur le mouvement social chrétien. D'abord, par son combat victorieux contre l'esprit révolutionnaire, fils naturel de l'anarchie et du libéralisme semés par les théories de J.-J. Rousseau et de sa séquelle. Ensuite, par sa critique aiguë du socialisme qui montre que le retour à un christianisme vécu est indispensable au salut de la Société. Là-dessus, son enseignement n'a pas vieilli :
    « Le socialisme est plus facile que la civilisation. Il ne faut pas s'étonner si tant de gens veulent en être. Une fois le carnage achevé, vivre comme le socialisme l'indique est chose, pendant quelques jours, très facile. Elle consiste à consommer ce que les siècles ont recueilli : tout le monde est bon pour cela. Le socialisme est d'autant plus dangereux qu'il ne demande ni effort, ni raison, ni doctrine ; qu'il répond à nos appétits, à notre envie, à notre orgueil, à notre rage. Il suffit que le christianisme se retire de l'horizon, pour que la raison humaine, jusque-là soutenue, retombe dans le socialisme. Dés que le soleil disparaît, le serein redescend sur la terre. Avec quelle arme combattrez-vous le socialisme ? Il faudrait la puissance entière du christianisme pour relever de nouveau la raison chez les peuples, et comprimer les appétits.
    On peut vaincre une erreur, on ne détruit pas l'erreur, c'est-à-dire le vieil homme, c'est-à-dire le mal. On chasse une ombre, on ne fait pas disparaître la nuit. On a la Foi, ou tout rentre dans les ténèbres ».

    Et, pour finir, arrêtons-nous sur cette citation qui annonce la pensée maîtresse de Frédéric Le Play, celle qui, après lui et derrière lui, nourrira l'action d'une puissante équipe de catholiques sociaux : « Si la morale était suivie, il n'y aurait pas besoin de lois. On dit que, depuis la Révolution, trente mille lois ont été promulguées en France : pour les rendre à peu prés superflues, il suffirait de suivre les dix commandements de Dieu ».
    Blanc de Saint-Bonnet annonce bien le sociologue qui fondera toute sa doctrine de relèvement des sociétés sur le Décalogue.

    (1) Politique réelle, page 39, éditions Stanislas Rey, 1966.

    http://www.royalismesocial.com/index.php?option=com_content&view=article&id=149:antoine-blanc-de-saint-bonnet-1815-1882&catid=48:antoine-blanc-de-saint-bonnet&Itemid=77

  • L'immigration détruit l'emploi

    À tous ceux qui fustigent l’étroitesse d’esprit de ceux qui votent Front National à cause du « fantasme des étrangers qui viendraient piquer leur boulot ».

    L'impact de la globalisation sur l'emploi national

    La disparition de nos frontières, le refus de toute mesure de protectionnisme et la soumission totale à la logique de globalisation ont aujourd’hui des conséquences néfastes sur l’emploi de nos concitoyens. Pour le prouver, voici quelques exemples très concrets qui sont représentatifs d’une situation générale qui ne va pas en s’améliorant :
    - Le deuxième plus grand chantier actuel en France, le terminal méthanier de Dunkerque est submergé de travailleurs détachés. Sur 1 700 employés, seuls 33 % sont Françaisselon La Voix du Nord. (1)
    L’Humanité va plus loin : « Une entreprise italienne exploite des dizaines de travailleurs roumains en toute illégalité. Ces derniers effectueraient jusqu’à 60 heures par semaine, pour un salaire effectif de 300 euros par mois. » (2)
    - Avant d’être fermés à cause de la concurrence internationale, notamment allemande (pour rappel, en Allemagne, il n’y a pas de SMIC et le recours à la main d’œuvre des pays d’Europe de l’est est très forte), les abattoirs bretons de Gad ont vu une centaine de Roumains venir travailler sur leur site. Pourquoi ? Tout simplement car ils acceptaient des conditions salariales et sociales minimum tout en permettant de ne payer quasiment aucune charge patronale grâce au statut de travailleurs détachés. (3)
    - Le milieu des transports routiers est également soumis à une très rude concurrence desconducteurs de l’est. (4)

    - Nombreuses sont les délocalisations, causées par le manque de protection contre la concurrence internationale. Quelques documents à ce sujet : « France : la délocalisation, un phénomène préoccupant » de Alima Azang et Arielle Raïssa, analystes à l'École de politique appliquée et à l'Université de Sherbrooke (5) Le Figaro : «Les délocalisations détruisent 36.000 emplois par an» (6)
    Et ce ne sont que quelques exemples parmi des centaines de situations similaires !

    L'immigration au service des grands patrons

    L’immigration a d’abord été un instrument au service des grands patrons permettant d’employer des gens prêts à accepter toutes les conditions de travail pour un salaire bien inférieur à celui exigé par les français.
    La preuve avec ces propos de Francis Bouygues :


    Encore aujourd’hui, le MEDEF adore l’immigration ! Selon Marianne, un rapport officiel du Conseil d'analyse économique confirme que « l’immigration [est] souhaitée par le grand patronat pour faire pression à la baisse sur les salaires. » (7)
    Selon Libération, « la présidente du Medef, Laurence Parisot, a plaidé pour que la France reste un pays "ouvert" à l’immigration légale. » (8)
    Une étude de la Banque d'Angleterre datant de 2015 concluait que "l'immigration massive réduit les salaires offerts aux demandeurs d'emploi britanniques" (9)
    Le mot de la fin ? Laissons le à George Marchais, secrétaire générale du Parti Communiste, qui, en mars 1980 à la Porte de Pantin déclara devant une foule conquise : « Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France, alors que notre pays compte près de 2 millions de chômeurs, français et immigrés ! » (10)
    Pour aller plus loin : « Quand le PCF voulait arrêter l’immigration »
    http://www.causeur.fr/quand-le-pcf-voulait-«-arreter-limmigration-»-18593.html
    « Immigration : le MEDEF parle la même langue que l’extrême gauche »http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/immigration-medef-parle-meme-langue-lextreme-gauche,38810
    Sources :
    (1) http://www.lavoixdunord.fr/economie/terminal-methanier-de-dunkerque-suspicions-sur-des-ia0b0n2954790
    (2) http://www.humanite.fr/bienvenue-dunkerque-son-chantier-pharaonique-ses-esclave-s-300-euros-par-mois-580574
    (3) http://www.francetvinfo.fr/economie/crise-en-bretagne/les-abattoirs-bretons-gad-font-appel-a-des-interimaires-roumains_441180.html
    (4) http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/la-concurrence-roumaine-et-bulgare-inquiete-les-routiers-francais_1409773.html
    (5) http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1544 /
    (6) http://www.lefigaro.fr/emploi/2010/05/27/01010-20100527ARTFIG00719-les-delocalisations-detruisent-36000-emplois-par-an.php
    (7) http://www.marianne.net/Immigration-pourquoi-le-patronat-en-veut-toujours-plus_a192252.html
    (8) http://www.liberation.fr/futurs/2011/04/16/le-medef-pour-l-immigration-et-contre-la-prime-de-1000-euros_729656
    (9)
    http://www.telegraph.co.uk/news/politics/12063052/Mass-migration-driving-down-wages-offered-to-British-jobseekers.html
    (10) https://www.youtube.com/watch?v=nsCaoc-FuiA
    http://www.ventscontraires.fr/2015/12/limmigration-detruit-lemploi.html

  • Violents affrontements entre agriculteurs et forces de l’ordre dans l’Ouest

    De violents affrontements se sont déroulés pendant plus de 4 heures entre agriculteurs et forces de l’ordre à Saint-Lô devant les bâtiments administratifs de la préfecture de la Manche.

     

    Les restes de la manifestation agricole devant la Direction départementale des territoires et de la mer à Saint-Lô dans la Manche. (Crédit photo/ AFP / Charly Triballeau).

    La rencontre au sommet entre le président de la République, François Hollande, et celui de la FNSEA, Xavier Beulin, ce mardi matin à Paris n’aura pas réussi à calmer la colère des agriculteurs. Bien au contraire, sur le terrain, la mobilisation s’est étendue à toute la France avec des opérations escargots, comme à Boulogne-sur-Mer avec plus de 500 tracteurs mobilisés ou dans le Tarn-et-Garonne. C’est à Saint-Lô dans la Manche, premier département laitier français, que la tension entre agriculteurs et force de l’ordre a été la plus vive. Environ 250 agriculteurs, venus à bord de 60 à 80 tracteurs avec leurs bennes pleines de détritus, ont participé à une manifestation qui a démarré peu avant midi devant la préfecture de la Manche pour se finir dans une ambiance de gaz lacrymogène plus de 4 heures après devant la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer). « L’ambiance a été très tendue parce que le préfet nous a envoyé dès le départ de la manifestation les CRS, indique au Figaro Ludovic Blin, président de la branche laitière de la FNSEA dans la Manche, lui-même éleveur. On attend des mesures à la hauteur de la situation dramatique des agriculteurs. Les gens tirent la langue et le désespoir est à son comble ». Ce dernier déplore d’ailleurs deux suicides d’agriculteurs lors de ces derniers jours dans le sud du département et qui ont été confirmés par les pouvoirs publics. « On a l’impression que le gouvernement n’a rien d’autre à répondre que la force, ajoute Jean-Hugues Lorault, président des JA (Jeunes Agriculteurs ) de la Manche. Cela a mis tout le monde sur les nerfs ». [....]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Violents-affrontements-entre

  • Hébergements d'urgence : les SDF français d'abord !

    Hébergements d'urgence : les SDF français d'abord !
    Lancée le 03-02-2016, sera close dans 5 mois

    Cette pétition sera remise aux destinataires suivants :

    • François HollandeFrançois Hollande (Président de la République)
    • Manuel VallsManuel Valls (Premier ministre)
    • Anne Hidalgo (Maire de Paris)
     
  • Ces Français pauvres, moins bien traités que les immigrés illégaux qui affluent

    Le 21e rapport annuel sur l’état du mal-logement en France de la Fondation Abbé-Pierre s’inquiète de « l’aggravation » de la situation. 

    . 900 000 personnes « privées de logement personnel »

    .  141 500 personnes « sans domicile »

    . 17 929 personnes logées dans un des 582 bidonvilles référencés comme tel par la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal)

    . 85 000 personnes logées dans des « habitations de fortune »

    . 2,9 millions de personnes logées dans des conditions « très difficiles » (manque de confort, surpeuplement, promiscuité, etc.)

    .  1 % des logements sans eau courante, douche ni WC

    . 1,9 million de logements sans chauffage central

     Les Français vivant dans la précarité ne sont-ils pas suffisamment nombreux pour que les autorités et les œuvres de bienfaisance se soucient d’abord d’eux avant de prétendre accueillir, nourrir, loger et entretenir une masse d’immigrés ?

    http://www.medias-presse.info/ces-francais-pauvres-moins-bien-traites-que-les-immigres-illegaux-qui-affluent/48543

  • Salaires, assistanat et fierté du travailleur

    Indépendamment de l’énorme problème du chômage en Occident, nos maîtres commettent une énorme série d’erreurs psychologiques, qu’une étude de l’histoire moderne aurait pu éviter.
    L’homme, moderne ou antique – c’est tout un -, a toujours aimé se considérer comme un être efficace, productif : un individu de valeur. Du moins essaie-t-il de s’en persuader et d’en persuader ses proches. Pour obtenir ce résultat, il y eut longtemps la valeur guerrière –dévalorisée depuis quelques lustres, mais son heure de gloire reviendra et probablement plus vite que l’on croit en Occident. Il y eut toujours « le pain quotidien », de nos jours avec beurre et confiture, viande et barres chocolatées etc., gagné par le père de famille ou la mère célibataire, nouveauté de notre époque.
    Or, depuis les débuts de l’ère mondialiste, nous en sommes revenus à une époque de bas salaires. Après défalcation du loyer – ou du prêt immobilier -, de la part de dépenses alimentaire (de nouveau croissante, alors qu’elle avait nettement chuté durant les années 1960-1995), des coûts en carburants et services – toujours plus variés et jugés « indispensables » -, du renouvellement des vêtements et chaussures, enfin des impôts, il ne reste guère de fonds pour de quelconques économies… c’est d’ailleurs le but de nos maîtres : obtenir une consommation intégrale du produit des salaires et allocations diverses.
    Pour compenser chômage et salaires insuffisants à la vie de consommation, l’État redistribue une part de plus en plus grande du produit des taxes et des emprunts en allocations diverses. Et tout semble fonctionner, sans autre mouvement social que les fiestas pluriannuelles et les émeutes raciales, moins fréquentes, des fruits pourris de l’immigration extra-européenne.
    Tant que les caisses sociales fonctionnent (quel qu’en soit le mode de financement), tant qu’il n’existe pas de mouvement insurrectionnel – par exemple déclenché par une guerre de races ou de religions -, le désordre profond des mentalités n’apparait pas… mais il n’en existe pas moins.
    En 1918-19, les ouvriers allemands jouissaient depuis les années 1890 des meilleures lois sociales de la planète, mais les salaires réels n’avaient absolument pas bougé durant les 25 années qui avaient précédé la Grande Guerre, alors même qu’explosait la croissance industrielle et commerciale du IIe Reich. Une guerre perdue, même avec panache, suffit à les précipiter dans la sottise marxiste.
    Une excellente législation sociale et des œuvres de bienfaisance (le patronat allemand était réellement de type paternaliste sous Guillaume II) ne remplacent jamais ce que l’on gagne par son labeur. La fierté humaine exige, intuitivement ou explicitement, que soit reconnue la valeur du travail fourni, en quantité et en qualité : c’est la notion de juste salaire. Un grand industriel, Henry Ford – le Ier de la lignée –, avait compris cette profonde vérité psychologique.
    Nos politiciens ont cru acheter, à coup de milliards d’unités de compte, la paix sociale dans les sites d’immigration extra-européenne massive. On savait, dès la fin de la décennie 1980,
    que c’était un échec… très prévisible : la fierté des bons-à-rien était offensée par les subventions et allocations, tandis que le chômage de longue durée – qui ne faisait que refléter leur totale inadéquation au marché de l’emploi – ternissait leur image de marque, face à leurs proches et à leur miroir.
    Les bas salaires représentent une forme identique de dépréciation des travailleurs, d’autant que, mois après mois, les réseaux sociaux voués à l’information claironnent les superbénéfices engrangés par certaines sociétés multinationales – et personne ne s’intéresse à celles qui stagnent ou sont en déficit. Le contraste entre le médiocre ratio : salaire/travail fourni (ou estimé fourni) et la bonne santé d’un nombre plus ou moins grand de multinationales forme un cocktail explosif, qui demeure stable tant que les conditions d’embrasement social ne sont pas réunies.
    Morosité et absence d’avenir sont les pires ingrédients sociaux. Ils deviennent réellement explosifs quand les parents estiment que l’avenir de leur(s) enfant(s) risque d’être pire que leur présent.
    Nos maîtres sont peut-être des champions de la spéculation et de l’exploitation du travail humain et non-humain. Ils manquent néanmoins de connaissances historiques et de subtilité.

    Docteur Bernard Plouvie

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVuuyEupEgnOppnFB.shtml

  • L’indemnisation chômage au bord de l’implosion

    Alors que le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi haut, les partenaires sociaux sont priés de trouver des économies. Vite, car le système menace d’imposer sous le poids de la dette.

    Le gouvernement aux abois met la pression sur les partenaires sociaux pour trouver des économies dans le régime d’indemnisation chômage. L’UNEDIC croule en effet sous le poids de ses 8,1 milliards d’euros de déficit. Sa dette a doublé en cinq ans et devrait atteindre 29 milliards d’euros d’ici la fin de l’année.
    En cause, la fameuse courbe du chômage qui n’a cessé de flirter avec les records, négatifs bien sûr. Rien que sur les deux dernières années, ce sont 280.000 chômeurs supplémentaires qui ont dû être pris en charge et l’on compte 3,59 millions de demandeurs d’emploi sans activité en métropole fin 2015.

    Alors qu’il revient aux partenaires sociaux de définir le mode d’indemnisation des chômeurs, la ministre du Travail Myriam El Khomri s’invite dans le débat pour remettre sur la table une option controversée, la dégressivité des allocations. « Cela fait partie des choses qui seront discutées par les partenaires sociaux », a renchéri Michel Sapin, ministre des Finances. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie en a remis une couche en précisant que « la dégressivité » des allocations chômage faisait partie des options « dont les partenaires sociaux auront à discuter ».
    Les règles d’indemnisation arrivent à échéance le 1er juillet. Syndicats et patronat, qui se retrouvent autour du 20 février pour négocier la prochaine convention, sont pour une fois unanimes : que le gouvernement nous laisse négocier en paix.

    L’option de la dégressivité des allocations chômage, déjà expérimentée avant entre 1992 et 2001, n’a pas démontré son efficacité : en septembre 2001, une étude de l’Insee a conclu qu’elle avait ralenti le retour à l’emploi, indépendamment de la conjoncture économique. À la CFDT, Véronique Descacq tacle la mesure « La dégressivité pourrait avoir un effet incitatif dans une période de plein emploi, mais avec notre chômage élevé, c’est humainement stupide et économiquement un non-sens ».

    Aujourd’hui, les demandeurs d’emploi bénéficient d’une allocation fixe (environ 57 % de l’ancien salaire brut, 70 % du net) tout au long de leur indemnisation (pour un montant moyen de 1 057 € net par mois fin 2014), qui peut durer jusqu’à deux ans, et trois ans pour les seniors, avant de basculer dans le régime de solidarité financé par l’État. Un système qui est supposé généreux, mais seuls quatre chômeurs sur dix (43,1 %) sont actuellement indemnisés, une proportion en net recul, rappellent les syndicats.

    À défaut de favoriser l’emploi, le gouvernement en est donc réduit à faire pression sur les partenaires sociaux pour faire des économies. Bercy a prévu, avant même de connaître l’issue des négociations, que l’assurance chômage devait économiser 800 M€ cette année. Une contribution réclamée au régime des chômeurs, pour réduire le déficit public de la France à 3,3 % du PIB et montrer patte blanche à Bruxelles. Le risque, pour le gouvernement, serait que les négociateurs se déchirent sans aboutir, laissant à Manuel Valls le soin de prendre la main pour décider, lui-même, d’un tour de vis aux chômeurs à quelques mois de l’élection présidentielle…

    http://fr.novopress.info/197722/lindemnisation-chomage-au-bord-limplosion/#more-197722

  • Les socialos s’engraissent sur les logements sociaux

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    Salaires exorbitants, primes à gogo, congés interminables… À l’heure où la plupart des Français sont contraints de se serrer la ceinture et peinent à boucler leurs fins de mois, les salariés de Paris Habitat (organisme gérant les logements sociaux de la ville de Paris, ndlr), organisme d’État, eux, ne connaissent pas la crise.
    Avantages en pagaille

    À l’origine de ce scandale qui éclabousse plusieurs socialistes, dont Roger Madec, président de Paris Habitat, Pascal Cherki, membre du conseil d’administration, ou encore Patrick Doutreligne, de la Fondation Abbé-Pierre, deux rapports cités parLe Parisien. Le premier, émanant de l’Inspection générale de la Ville de Paris et daté de 2014 ; le second, rendu par la Mission interministérielle d’inspection du logement social début 2013, mais resté jusque-là confidentiel. Et l’on comprend pourquoi.

    Selon ces rapports, en effet, le premier bailleur social d’IDF se montrerait particulièrement généreux avec ses 3 000 salariés, qui émargeraient en moyenne à 3 170 euros par mois et auraient vu leurs payes augmenter de 20 % en six ans. Des salaires auxquels il faudrait encore ajouter 13e mois, primes d’objectifs, primes d’intéressement et autres récompenses.
    Et ce n’est pas fini : de nombreux employés pourraient même gagner près d’un mois de salaire supplémentaire en se voyant racheter jusqu’à sept jours de congé sur les sept semaines dont ils bénéficient dans l’année !

    Une direction qui se gave

    Mais la gabegie atteindrait surtout des sommets avec la direction : pas moins de 7 000 euros par mois pour un directeur, autour de 9 000 pour un directeur général, et entre 9 000 et 10 000 pour les directeurs généraux adjoints.
    Ainsi Stéphane Dambrine, directeur général depuis 2011, aurait-il obtenu une rémunération de 14 000 euros nets par mois, en plus des avantages octroyés au reste du personnel, jusqu’à ce que la MIILOS déclare son contrat de travail « irrégulier » en 2013. Ce qui ne l’a pas empêché de conserver son parachute doré de 500 000 euros !
    Quant à son adjoint Gilles Romano, rémunéré 9 000 euros par mois, il logerait tranquillou depuis 2000 dans un F4 du XIIe considéré comme un logement « intermédiaire » avec un loyer d’environ… 1 000 euros.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/197683/les-socialos-sengraissent-les-logements-sociaux/

  • Après le chômage, la délinquance et la démographie, voici les mauvais chiffres de l’immigration

    A la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins !

    Janvier est le mois des bilans de l’année écoulée et, après les mauvais chiffres du chômage, de la délinquance et de la démographie, ceux de l’immigration viennent de tomber. Mauvais, eux aussi. Certes, il n’y a rien d’étonnant, vu la crise migratoire que l’Union européenne, Mme Merkel et M. Hollande ont, par leur imprévoyance et leur inconséquence, amplifiée, créant les situations de chaos multiformes dont les symboles, désormais historiques, ont pour nom Calais et Cologne.

    On aurait pu espérer que notre gouvernement, contraint d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du désastre et d’abandonner la politique des « frontières ouvertes », ait enfin pris le taureau par les cornes. Le grand aggiornamento idéologique des socialistes au pouvoir, qui piochent désormais sans retenue dans le langage et les préconisations de la droite ou du Front national, pouvait le laisser croire. Et M. Cazeneuve, nous dit la presse, comptait hier, lors d’une réunion à Amsterdam avec ses homologues, « taper du poing sur la table » pour exiger que l’Union en finisse avec l’Europe passoire de Schengen.

    Sauf que la fermeté médiatique et européenne de M. Cazeneuve sur la question des migrants a été contredite hier par les chiffres qui concernent, précisément, le domaine dont il est directement responsable : à la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins ! Sur 100.000 clandestins appréhendés, moins de 20.000 ont été reconduits aux frontières, soit 7 % de moins qu’en 2014 !

    Plusieurs parlementaires de droite pointent le double langage du gouvernement : alors que M. Valls a assuré que les 50.000 déboutés du droit d’asile devaient être renvoyés dans leurs pays, la France ne renvoie que 20.000 clandestins au total !

    Pire : la majorité de gauche légifère dans le sens du laxisme, défaisant à l’Assemblée ce que les sénateurs avaient durci dans le projet du gouvernement sur le « droit des étrangers ». Il s’agissait de faciliter les éloignements en plaçant les clandestins en rétention et en diminuant les délais de recours.

    Si MM. Hollande, Valls et Cazeneuve veulent vraiment nous convaincre de la sincérité de leur conversion, il faudra qu’ils puissent nous fournir des preuves, des lois et des chiffres. Or, pour le moment, on est très loin du compte !

    Mais le peuvent-ils seulement ? Comme pour l’affaire de la déchéance de nationalité, leur virage droitier ne fait qu’exacerber les contradictions de la gauche, qui se révéleront explosives. D’ailleurs, ces jours-ci, l’hypothèse que M. Hollande ne soit même pas en situation de se représenter refaisait surface chez plusieurs membres du premier cercle…

    Pascal Célérier, 26/01/2016

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/apres-le-chomage-la-delinquance-et-la-demographie-voici-les-mauvais-chiffres-de-limmigration/

  • Reportage Réinformation : « Crise paysanne … Où sont les responsables ? »

    Reportage d’Armel Joubert des Ouches pour Reinformation.tv : les producteurs de lait perdent 40 euros par 1.000 litres de lait. Ils s’apprêtent à en perdre 60. Les producteurs de porc en sont eux à plus de 20 euros de perte par animal. Les cours se sont effondrés passant de 1,40 euro à 1,08 euro. Et les prévisions sont plus que pessimistes. Les éleveurs de volailles sont dans le rouge, eux aussi. Depuis deux semaines, les paysans bretons manifestent leur colère mais surtout leur désespoir face à la situation récurrente dont ils sont victimes. Les agriculteurs n’en finissent pas de subir une concurrence déloyale, résultat d’une politique européenne et mondialiste suicidaire. L’ouverture des frontières à tout-va, la volonté de mise en concurrence avec des pays dont les législations sont opposées, ruinent leurs efforts et leurs exploitations. (Voir notre reportage « Suicides dans les campagnes »). Au cours de ces 30 dernières années, le monde paysan français a vu disparaître 300.000 exploitations, et nous ne parlons même pas des emplois indirects.

    http://www.contre-info.com/reportage-reinformation-crise-paysanne-ou-sont-les-responsables