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social - Page 408

  • Manifestations des agriculteurs, nouvelle crise agricole : des paysans excédés

    Rennes, Saint Malo, Quimper, Saint Brieuc. Ce vendredi 22 janvier 2015, des centaines d’agriculteurs sont allés manifester leur colère dans les rues, sur les routes, aux ronds menant à des voies express. C’était le cas cet après-midi à hauteur de Lamballe sur la RN 12 entre Rennes et Brest où l’affrontement avec les forces de l’ordre a été évité de justesse. Des dizaines de CRS dépêchés sur place ont tenté, sur demande du Préfet, d’empêcher les agriculteurs de bloquer cette route nationale sur laquelle transite plus de 60.000 véhicules par jour.

    Des paysans excédés

    Depuis le début de la semaine, par des actions à répétition, les agriculteurs bretons alertent les pouvoirs publics sur la nouvelle crise qu’ils traversent depuis plusieurs mois. Cette fois, toutes les productions sont touchées par un effondrement des prix. Les filières porcines, laitières et volailles ont vu leur prix chuter de plus de 20 % pour certaines productions. Le prix du kilo de porc par exemple est tombé de 1,40 euro à 1,08.

    Nouvelle crise agricole : Manifestations des agriculteurs

    On croyait les agriculteurs à l’abri un certain temps après le plan d’urgence de 24 mesures qui avait été présenté par l’Etat au mois de juillet dernier, mesures destinées à soutenir les différentes filières. Ce plan, qui prévoyait notamment une hausse des produits agricoles dans les rayons des moyennes et grandes surfaces, n’a pas tenu. « Cela a duré 1 mois », s’est indigné un producteur de lait interviewé par un journaliste de Reinformation.Tv en Bretagne. Il semblerait que les GMS (grandes et moyennes surfaces) ainsi que les transformateurs n’aient pas « joué le jeu longtemps ». Pour l’heure, le monde paysan est une fois de plus dans l’impasse.

    Après la Bretagne, les départements voisins commencent eux aussi à se lancer dans des actions. En Normandie et dans le département de la Manche notamment, des agriculteurs ont lancé quelques opérations coups contre des laiteries et contre des abattoirs.

    Les agriculteurs ont déjà prévenu de nouvelles actions toute la semaine prochaine.

    Source: Reinformation.tv

    Reportage d’Armel Joubert des Ouches.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • FRANCE: LA « JUSTICE À L’AMÉRICAINE » SOUHAITÉE POUR LES ENTREPRISES

    ls le font aux Etats-Unis, Michel Sapin le souhaite en France. En un mot, cela s’appelle de la corruption, ni plus ni moins! En clair, les entreprises inquiétées par la justice pourront échapper à toute poursuite et aux procès simplement en graissant la patte du système, une manière de payer beaucoup moins pour ne pas être condamné que si la justice avait fait son travail. Et nous simple citoyens, aurons-nous une échappatoire en cas de problème?

    Dans sa dernière version, le projet de loi de Michel Sapin prévoit que les entreprises pourront négocier une amende pour éviter le procès. Une petite révolution.

    Le projet de loi sur de Michel Sapin sur la lutte contre la corruption s’est fait attendre. Annoncé en fanfare il y a un an par François Hollande, il a pris plus de six mois de retard. Finalement, selon nos informations, le texte devrait être transmis au Conseil d’Etat dans les prochains jours pour une présentation en Conseil des ministres mi-février et un débat à l’Assemblée en mars.

    Il faut dire que le projet a donné lieu à d’intenses tractations en coulisses.

    Challenges a pu se procurer la dernière version du texte. La plupart des dispositions n’ont pas bougé: l’instauration d’un registre obligatoire des lobbyistes, la création d’un vrai statut des lanceurs d’alerte, la mise en place d’une agence indépendante de lutte contre la corruption aux pouvoirs élargis… Mais le ministre des finances a dû amender sa copie avec une innovation de dernière minute cruciale : un dispositif dit de « convention de compensation d’intérêt public ».

    Une innovation juridique

    Derrière ce nom barbare se cache une nouvelle procédure de règlement des litiges de corruption, qui constitue une petite révolution pour la justice française comme pour le monde du business. En effet, elle donne la possibilité aux entreprises incriminées de plaider coupable pour éviter un procès. Une procédure calquée sur celle du « Bribery Act » américain, qui permet aux sociétés de passer un accord avec le Department of Justice: elles acceptent de payer une amende – généralement élevée – et s’engagent à mettre en place des procédures internes pour éviter toute récidive en échange d’une suspension des poursuites pénales.

    Concrètement, le procureur pourra désormais proposer aux entreprises d’échapper aux poursuites contre paiement d’une amende « dont le montant est calculé de manière proportionnée aux avantages tirés des manquements constatés », détaille l’article 17 du projet de loi. La somme ne peut toutefois pas excéder 30% du chiffre d’affaires moyen des trois dernières années. L’entreprise devra aussi se soumettre pendant trois ans à la surveillance de la nouvelle Agence nationale de prévention et de détection de la corruption. Point très important pour les associations: la transaction sera constatée par un juge lors d’une audience publique et publiée sur le site Internet de l’agence. De quoi éviter les soupçons de petits arrangements entre puissants. De plus, cette procédure n’empêche pas que des dirigeants de l’entreprise en tort soient poursuivis au pénal à titre individuel.

    Payer pour éviter d’être condamné

    Cette mesure est une nouveauté d’importance par rapport au système déjà existant de « plaider-coupable » qui n’a eu, jusqu’à présent que peu de succès.

    Source et article en intégralité sur Challenges.fr

    http://lesmoutonsenrages.fr/2016/01/30/magouilles-a-la-francaise-la-justice-a-lamericaine-souhaitee-pour-les-entreprises/#more-91691

  • Révolution culturelle

    Après la publication des chiffres cataclysmique d’un chômage, celui du rapport de la Fondation Abbé Pierre  qui enregistre 15 millions de personnes touchées par la crise du logement sur notre territoire, le désespoir, la révolte,  des éleveurs et des  chauffeurs de taxi  qui manifestent actuellement,  Bernard Cazeneuve  présentait hier les chiffres de la délinquance 2015. Premier enseignement, la présence  accrue des forces de l’ordre depuis les attentats a entraîné, assez logiquement, une  baisse sensible de certaines catégories d’actes délictueux,  principalement dans les grandes agglomérations où elles sont les plus présentes et les plus visibles. Les «vols avec armes ont baissé » de 13,7% , les «vols violents sans arme»  de 9,4%,  «les vols sans violence contre des personne » (690 000)  de  1,4%, les cambriolages de logement  (234 000 ont été enregistrés en 2015)   de 0,9%,  les vols liés aux véhicules (170 000)   de 0,9 %  également. Ce chiffre est bien évidemment lié aux attentats,  les homicides ont augmenté de 16,1%  mais au-delà, les violences ordinaires continuent elles aussi de croître. 213 000 «crimes ou délits de coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans et plus en France métropolitaine», dont une majorité de femmes parmi les victimes, ont été comptabilisés en 2015. Il est aussi  précisé que « les vols violents» et  «les  vols liés à l’automobile » sont presque systématiquement le fait de mineurs, entre 15 et 17 ans. Last but not least,Bernard Cazeneuve s’est attardé sur  «l’augmentation actes racistes, antisémites, anti-musulmans». «En 2015 il y a eu 806 actes antisémites commis en France, un nombre en  légère diminution  (5,3%) par rapport à une année 2014 déjà très préoccupante. Le nombre des actes anti- musulmans (429) est en très forte hausse (+ 223%) et celui des actes racistes (797) croît également, quoique de façon plus modérée mais qui reste significative (+17,5%). Le nombre des atteintes aux lieux de culte et aux cimetières a également cru de façon globale (+22,8%).» Le racisme antifrançais, antiblanc,  lui, n’est toujours pas comptabilisé.

    Une question identitaire dont s’est emparée ces dernières années l’ex militant d’extrême gauche et soutien de SOS racisme  Alain Finkielkraut,  qualifié aujourd’hui de néo réac, voire  pire,  du fait de ses critiques du «muticulturalisme», qui était  reçu hier sous la coupole.

    Une arrivée à l’Académie Française qui suscita la polémique, beaucoup de membres du microcosme germanopratin ne lui pardonnant pas d’affirmer désormais que  l’idéologie antiraciste a  pris le relais de l’intolérance communiste. En avril 2014, il fut élu par ses pairs  dés le premier tour par 16 voix sur 28, bénéficiant notamment du soutien explicite de Pierre Nora, Michel Déon, Max Gallo, Hélène Carrère d’Encausse, Jean d’Ormesson. Pour autant,  ses  détracteurs à l’Académie (Dominique Fernandez, Angelo Rinaldi, François Weyergans,  Michel Serres…)  l’avaient accusé de proximité avec le FN,  de  xénophobie  et d’homophobie. Le délicat Dominique Fernandez,  fils du journaliste et  écrivain  d’origine mexicaine  Ramon Fernandez,  militant  communiste passé à la collaboration avec l’Allemagne  hitlérienne, avait même qualifié M. Finkielkraut « d’immonde», comme la Bête du même nom,  dans un entretien à la revue littéraire Transfuge.

    Symboliquement,  l’épée d’académicien d’Alain Finkielkraut  est  gravée de  cette belle sentence du grand Charles Péguy : «La République Une et indivisible, notre royaume de France » et, en hommage à ses parents et à ses racines juives, d’ un Aleph, première lettre de l’alphabet hébraïque. Le pommeau est constitué par   une tête de  vache, une  référence  à Nietzsche, plus précisément à cette réflexion du philosophe de Sils-Maria,   dans La généalogie de la morale:  «pour pouvoir pratiquer  la lecture comme un art, une chose avant toute autre est nécessaire, que l’on a pratiquement oublié de nos jours (…),  une chose qui nous demanderait  presque d’être de la race bovine et certainement pas un  homme moderne, je veux dire être capable de ruminer.»

    En fait de rumination,  M. Finkielkraut a filé dans son discours –publié in extenso sur le site du Point- ses thèmes habituels (ses obsessions diraient  ses adversaires). Comme cela est d’usage,  il a aussi fait l’éloge de son  prédécesseur dont il occupe le siège,   le dramaturge et romancier d’origine belge Félicien Marceau (décédé en 2012),   condamné par contumace à la Libération à 15 ans de prison pour collaboration lorsqu’il était reporter à Radio Bruxelles entre 1940 et 1942. Refusant tout simplisme et manichéisme sur cette période pour le moins compliquée, qui,  après les   horreurs de la  boucherie de 14-18, avait vu émerger dans l’entre-deux guerres, notamment chez les intellectuels, un   fort courant antibelliciste,  pacifiste,  le nouvel académicien   a qualifié d’ «exorbitante»   la condamnation de Marceau, lequel  s’était vu accordé  la nationalité française par le  général de Gaulle.

    « J’ai découvert que j’aimais la France le jour où j’ai pris conscience qu’elle aussi était mortelle», un amour « que j’ai essayé d’exprimer dans plusieurs de mes livres et dans des interventions récentes ». « Cela me vaut d’être traité de passéiste, de réactionnaire, voire pire », a  déclaré Alain Finkilekraut. Un amour  qui n’allait pas de soi, il y a encore quelques années.  Il a été beaucoup reproché à ce sioniste militant, qui n’en dénonce pas moins  le rendez-vous annuel duCrif  qu’il qualifie de  «tribunal dînatoire», d’une « convocation du gouvernement »,  son  entretien dans le journal israélien Haaretz du 19 novembre 2005. Évoquant les déportations de membres de sa famille à  Auschwitz, il avait ainsi  déclaré  au  sujet de la France : «Ce pays mérite notre haine.»

    Une haine qu’il aussi longtemps exprimé vis-à-vis du FN, avant de mettre de l’eau dans son vin. Lors du choc de la présidentielle de 2002, il  disait  que « bien sûr,  il faut ne passer aucun compromis avec les hommes de l’appareil du FN qui sont racistes, nostalgiques, rancis » quand bien même « leurs électeurs doivent être l’objet de toute notre attention. Il faut leur tendre la main, les réintégrer ». En octobre 2013 dans Le Point, il jugeait encore  Marine Le Pen  «infréquentable.»

    A l’écouter, invité le 29 mars 20215 de « l’esprit de l’escalier »  l’émission d’Elisabeth Lévy (Causeur) sur RCJ, l’évolution peut paraître assez sensible.  Alain Finkielkraut y a délivré un  brevet d’honorabilité  au FN («c’est un parti populiste et bonapartiste mais pas fasciste»)  et à sa présidente.  Marine disait-il, «est républicaine», «n’est pas antisémite», ne considère pas  «les juifs» comme des «ennemis», «dénonce l’antisémitisme», dit que la shoah est un crime. Bref,   «elle est  en rupture avec la tradition  antisémite et  antirépublicaine, de l’extrême droite.».

    Une fois posé ce distinguo entre le FN et l’extrême droite (mot valise qui regroupe des réalités bien différentes, il devrait le savoir), M.  Finkielkraut exposait cependant le feu roulant de ses critiques, caricaturales et  non  argumentées. Elles  éclairent  l’impasse dans laquelle se trouve cet essayiste (il n’est pas le seul dans ce cas)  qui aimerait à l’évidence  que d’autres formations politiques, moins diabolisées que le FN,  portent ses idées identitaires (au sens large). Le problème pour lui c’est que sur les questions migratoires proprement dites, il n’y en pas.   

    Aussi, l’auteur de L’identité malheureuse s’est-il évertué à  se défendre de  toute complaisance vis-à-vis du Mouvement national,  en  affirmant que le FN est  « un parti démagogique »,  défendant un « protectionnisme» aberrant, s’insurgeant de son  «opposition entre un peuple sain et de élites forcement  pourris et incompétentes» (sic). «La venue au pouvoir  du FN serait un coup très dur, politique et économique, pour la France.»

    Autre point de rupture et  non des moindres,  M. Finkielkraut  dénonçait la  politique étrangère prônée par le FN «pour s’extirper de la logique euroatlantique.» En  octobre 2013, il jugeait pourtant sévèrement, dans Le Figaro,  l’UE bruxelloise : «l’Europe n’est plus une construction, ni une civilisation, mais une maison de redressement, et ses commissaires sont des pions aigres et vindicatifs qui, juchés sur les tabourets de ce qu’ils croient être la mémoire d’Auschwitz, font la leçon aux peuples européens.»

    Pour autant, interrogé par Elisabeth Lévy, il s’offusquait  ce que «le FN préconise un axe Paris Berlin Moscou» qu’il jugeait impossible et disait tout le mal qu’il pensait d’une  alliance avec la Russie de Vladimir Poutine.

    Nous retrouvons là, souligne Bruno Gollnisch,  une des principales critiques adressées par les souverainistes de gauche, de droite  ou d’ailleurs à cet ami de BHL,  à savoir son   soutien constant à toutes les guerres menées par l’Otan et les Etats-Unis depuis la première guerre d’Irak en 1991. Cette année là, il écrivait d’ailleurs que «ceux qui proclament aujourd’hui que nous sommes asservis aux Américains sont ceux qui préconisent une politique de conciliation. On peut appeler ça une sorte de pétaino-gaullisme. » On le voit, sur le chemin de sa révolution culturelle,  l’ex mao militant de la Gauche prolétarienne  a encore de la route  à parcourir, mais souhaite-t-il l’emprunter jusqu’au bout ?

    http://gollnisch.com/2016/01/29/revolution-culturelle/

  • TROIS BANQUES FRANÇAISES ACCUSÉES DE SPÉCULER SUR LA FAIM DANS LE MONDE

    Deux ans après un premier rapport pointant du doigt quatre banques françaises qui spéculaient sur la faim dans le monde, l'ONG dresse un nouveau bilan. Le Crédit Agricole s'est retiré de ce genre de fonds mais BNP Paribas, BPCE et la Société générale, non.

    L'ONG Oxfam France vient de publier la seconde édition de son rapport lancé en 2013 sur les établissements bancaires français qui spéculent sur la faim dans le monde à travers des fonds de placement spécialisés dans le secteur des matières premières agricoles. Parmi les quatre établissements financiers pointés du doigt en 2013, le Crédit Agricole «semble bien avoir respecté ses engagements et cessé toute activité spéculative sur les marchés agricoles, mais refuse toujours de prendre des engagements fermes dans la durée», note Oxfam dans son dernier rapport sur ce sujet.

    En revanche, «trois groupes bancaires français proposent toujours à leurs clients des outils permettant de spéculer sur les prix des matières premières agricoles: BNP Paribas, Société Générale et BPCE via Natixis, toujours selon Oxfam. Le montant total des fonds gérés par celles-ci s'élève aujourd'hui à au moins 3,561 milliards d'euros», contre 2,58 milliards en 2013. Un montant en augmentation de 38% en 2 ans malgré le retrait du Crédit Agricole.

    En France, la Société Générale «est aujourd'hui la banque française qui spécule le plus sur la faim» et ce malgré «un important effort de transparence», a indiqué Clara Jamart, d'Oxam France ce lundi matin sur France Info. L'établissement gère selon elle un montant total de fonds actifs dans ce domaine estimé à 1,359 milliard d'euros.

    Spéculation galopante

    Pour sa part, BNP Paribas totaliserait 11 fonds pour un montant de 1,318 milliard d'euros, et «n'a tout simplement pas respecté ses engagements». Enfin le groupe BPCE, via sa filiale Natixis, aurait un unique fonds de 884 millions d'euros. Oxfam dénonce le fait que ces «activités toxiques mettent en péril le droit à l'alimentation de centaines de millions de personnes» et que «la spéculation galopante aggrave la volatilité des prix alimentaires» rappelant qu'une personne sur neuf dans le monde ne mange pas à sa faim.

    Un rapport qui n'est pas du goût des spécialistes des matières premières agricoles. «L'argument il n'y a que 3% des denrées agricoles qui correspondent effectivement à des livraisons physiques, les 97% restants étant liées à des opérations de couverture et d'arbitrage sur les marchés à terme, ne tient pas la route. L'agriculteur ne va pas à aller livrer son blé à la bourse, s'insurge Michel Portier, gérant du cabinet Agritel, spécialisé dans la gestion du risque des prix des matières premières agricoles. La volatilité est du au fait que l'on a des produits météo sensibles, il faudrait réduire les accidents climatiques et éventuel géopolitiques. Il n'y aurait plus de spéculation».

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/24/20002-20150224ARTFIG00004-trois-banques-francaises-accusees-de-speculer-sur-la-faim-dans-le-monde.php

    Via http://www.europe-identite.com/ecologistes/626-trois-banques-francaises-accusees-de-speculer-sur-la-faim-dans-le-monde.html

  • Les agriculteurs ne veulent pas l’aumône, mais une juste reconnaissance de leur labeur

    À nouveau, ils bloquent les voies et occupent les places bretonnes.

    Ras le bol d’être pris pour des imbéciles par des politiques aux paroles éphémères, qui ne trouvent comme seul remède à toute une filière en détresse qu’une énième rallonge à un plan de soutien de très court terme.

    Quand enfin, parmi les costards-cravates aux pompes bien cirées, quelqu’un comprendra-t-il qu’ils ne réclament pas l’aumône ?  

    Ce qu’ils veulent, ils ne cessent en vain de le dire : ils veulent une juste reconnaissance de leur labeur et un juste prix pour leur produit. « Les éleveurs français veulent pouvoir rivaliser à armes égales avec les autres producteurs européens », comme cela était écrit ce jeudi dans la presse locale. Rien de plus, rien de moins.
     
    De paysans, ils sont devenus des chefs d’exploitation croulant sous les contraintes et la paperasse. En permanence, ils doivent s’adapter à de nouvelles règles. La moindre mise aux normes les endette pour des années. La réforme 2013 de la PAC (politique agricole commune) favorisant les importations étrangères est venue compliquer un équilibre déjà précaire.

    Leurs charges n’ont cessé de croître, leurs marges de se réduire au point que la plupart ne peuvent plus en vivre. Ce drame montre une France démunie, livrée à elle-même, face à de cruelles distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne, tant sociales et fiscales qu’environnementales.

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  • Conférence Dextra Vendredi 29 janvier : « La rue, état des lieux » avec Claude Huet

     
    Ce vendredi 29 janvier, nous recevrons 
    Claude Huet,
    ancien SDF devenu écrivains, qui nous parlera de la vie dans la rue, et de son état actuel.
    Au terme de la conférence,
    il sera possible d'acheter plusieurs de ses ouvrages édités par 
    les éditions du Rubicon
    et de les faire dédicacer.
    Nous vous attendons nombreux pour cette conférence,
    avec un homme atypique et courageux.

  • Après le chômage, la délinquance et la démographie, voici les mauvais chiffres de l’immigration

    À la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins !
    Janvier est le mois des bilans de l’année écoulée et, après les mauvais chiffres du chômage, de la délinquance et de la démographie, ceux de l’immigration viennent de tomber. Mauvais, eux aussi. Certes, il n’y a rien d’étonnant, vu la crise migratoire que l’Union européenne, Mme Merkel et M. Hollande ont, par leur imprévoyance et leur inconséquence, amplifiée, créant les situations de chaos multiformes dont les symboles, désormais historiques, ont pour nom Calais et Cologne.
    On aurait pu espérer que notre gouvernement, contraint d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du désastre et d’abandonner la politique des « frontières ouvertes », ait enfin pris le taureau par les cornes. Le grand aggiornamento idéologique des socialistes au pouvoir, qui piochent désormais sans retenue dans le langage et les préconisations de la droite ou du Front national, pouvait le laisser croire. Et M. Cazeneuve, nous dit la presse, comptait hier, lors d’une réunion à Amsterdam avec ses homologues, « taper du poing sur la table » pour exiger que l’Union en finisse avec l’Europe passoire de Schengen.

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