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social - Page 408

  • Aligner le régime des artisans sur celui des auto-entrepreneurs

    A 26 ans, Pierre Grandjean, créateur d'entreprises, préside le Collectif Audace, réseau de « jeunes actifs patriotes » intégré au Rassemblement Bleu Marine. A l’occasion de la parution de « Vivent nos entreprises ! », il expose à Minute une partie de ses réflexions économiques :

    6a00d83451619c69e201b8d2286558970c-800wi.png"Vous êtes très critique sur le statut d’auto-entrepreneur…

    Il est toujours difficile de supprimer un statut qui existe et qui, en plus, a été populaire. Nous ne sommes pas contre les auto-entrepreneurs dans l’absolu. Ce statut a permis à quantité de gens, soit de sortir du travail au noir, soit d’avoir des revenus qu’ils n’avaient pas – le plus souvent des compléments de revenus –, et ça c’est positif. En revanche, et c’est là qu’est le problème, ce statut a été autorisé à tort et à travers, notamment dans le bâtiment, où les entreprises traditionnelles se sont vues concurrencées par des auto-entrepreneurs avec des charges bien moindres et ont été fragilisées. Là, l’inégalité est très gênante parce qu’elle impose une concurrence déloyale entre l’auto-entrepreneur et l’entreprise traditionnelle.

    Mais alors, pourquoi rester dans un raisonnement de gauche, qui conduit à vouloir aligner le régime de l’auto-entreprise sur celui de l’entreprise dite traditionnelle, et ne pas totalement inverser le raisonnement en réclamant l’alignement du régime des artisans du bâtiment sur celui des auto-entrepreneurs ?

    Ce serait merveilleux ! [rires] Derrière se pose quand même la question de l’équilibre budgétaire… Mais en effet, s’il était question d’égaliser, il faudrait le faire en alignant sur le taux le plus bas, et non, comme c’est de coutume en France, sur le taux le plus haut. Donc tendre vers le taux appliqué à l’auto-entrepreneur. Surtout que prendre 25 % du chiffre d’affaires, ce n’est déjà pas mal !"

    Michel Janva

  • Quand l’écologie populaire permet de lutter contre la désespérance sociale et la criminalité

    Dans les quartiers nord de Marseille, marqués par le chômage massif et la violence, une initiative pourrait bien améliorer un peu la vie des habitants. La cité de Font-Vert, enclavée géographiquement et sinistrée socialement, expérimente des jardins en pied d’immeubles, cultivés par les habitants. Une initiative qui recrée du lien, retisse des solidarités, génère des économies et permet de récupérer des espaces publics jusque-là abandonnés à la violence des trafiquants et aux représailles de la police. Reportage.
     
    Les cris d’alerte des guetteurs résonnent entre les barres d’immeubles, signe qu’une patrouille de police approche de la cité. Max et Fathi s’en moquent. Les affres du trafic de drogue ne viendront pas troubler leur convivial barbecue. Au pied de la « zone K », un ensemble d’immeubles d’une dizaine d’étages de la cité de Font-Vert à Marseille, ils se sont constitués leur « petit coin de paradis », un « maquis de la résistance » pour combattre la désespérance sociale, l’isolement de la cité, la violence des trafiquants et des descentes de police.
     
    Ce « petit coin de paradis » est un jardin potager, tout en longueur, bordant la ligne TGV. Quand il ne conduit pas, en tant qu’intérimaire, un engin sur l’un des nombreux chantiers de la cité phocéenne, Max en prend soin, chaque jour à 5 h du matin, le midi et le soir. Un jardin officieux au début, jusqu’à ce que l’initiative essaime tout autour de la cité. Au pied de la zone K, une quarantaine de parcelles sont désormais cultivées par les habitants et commencent à leur changer la vie.
     
     
     
    La cité de Font-Vert est l’une des plus enclavées des quartiers nord de Marseille. À l’Ouest, l’infranchissable ligne à grande vitesse menant à la gare Saint-Charles. À l’Est, celle des trains régionaux, puis une caserne de CRS. Au Nord, un fleuve de voitures coule sur la quatre-voies actuellement en rénovation. « Quand on dit Font-Vert, on ne pense pas aux jardins », soupire Max. La zone est davantage connue pour être l’un des hauts lieux du trafic de drogue. « Narco-banditisme », « règlements de compte », « zone de non droit », énumère la presse au fil des faits divers, avec leur lot de meurtres, d’exécutions à la kalachnikov et de saisies de stupéfiants.

  • Renouvellement plutôt qu’avortement

    La dépénalisation de l’avortement reste un débat récurrent… Le nombre d’avortement pratiqué en France depuis quarante ans (soit depuis la promulgation de la Loi Veil) reste d’environ 220 000 par an (soit une grossesse sur cinq, selon les statistiques du ministère de la Santé).

    En France, peu nombreux sont ceux qui réclament, dans l’espace politique le retour de la pénalisation des pratiques abortives, mais ce n’est pas le cas dans la Pologne actuelle. Déjà strictement limité – au cas de viol, d’inceste, de graves pathologies du fœtus ou de risques pour la vie ou la santé de la mère –, une proposition de loi prévoyant une interdiction totale de l’avortement y a été renvoyé en commission parlementaire le 23 septembre dernier.

    Si seulement 600 à 1 000 avortements « légaux » y sont aujourd’hui dénombrés, il faut y ajouter près de 100 000 à 150 000 avortements illégaux, pour la plupart pratiqués hors frontières polonaises (en Slovaquie, Tchéquie, Autriche ou Allemagne, etc.),

    Qu’on limite ou qu’on interdise les possibilités d’avorter, rien n’empêche donc les femmes qui le désirent de ne pas faire vivre leur enfant.

    Peut-être seraient-ils temps d’envisager d’autres voies que judiciaires (dans lesquelles semblent se cantonner les uns comme les autres), à ce qui est, quoiqu’on puisse en dire ou en médire, une terrible détresse humaine…

    Favoriser les facilités d’adoption pour les enfants non-désirés par leurs parents biologiques ne serait-elle pas une solution qui permettrait à la fois de sauver des vies innocentes… tout en assurant un meilleur renouvellement des générations des Européens de souche ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/10/10/renouvellement-plutot-qu-avortement-5858738.html

  • Ces « jeunes » de Sarcelles qui préfèrent nourrir des migrants plutôt que des SDF

    Les « jeunes » du quartier des Sablons, à Sarcelles, ont choisi des relever le défi que leur avait lancé ceux du quartier des Vignes blanches sur Facebook. La semaine dernière, ces derniers ont préparé des repas qu’il sont ensuite allés distribuer aux migrants qui dorment dehors à Paris.

    Ils ont filmé le tout et lancé leur proposition. Les « jeunes » des Sablons ont relevé le défi ce mercredi soir. Après avoir préparé des sandwichs, qu’ils ont financés, il sont allés à Stalingrad pour les distribuer. Là aussi, une vidéo de l’évènement a été tournée pour pouvoir lancer le même défi à un autre quartier de Sarcelles.

    On aurait bien aimé voir une telle solidarité se mettre en place pour aider les SDF qui crèvent depuis des années dans la rue…

    http://fr.novopress.info/200916/ces-jeunes-de-sarcelles-qui-preferent-nourrir-des-migrants-plutot-que-des-sdf/

  • Ce martyre des retraités grecs qui ne cesse jamais...

    Quand va enfin se terminer la descente aux enfers de la population grecque ? Les images de la répression des dernières manifestations des retraités à Athènes peuvent choquer, au regard de l’âge des matraqués, et, malgré le fait que le premier ministre soit issu de cette gauche radicale qui a tant promis avant de tout céder, c’est bien la logique libérale de l’Union européenne qui s’applique, sans mesure ni beaucoup d’humanité, et pour le plus grand bonheur des créanciers du pays, dont tous n’ont pas les mains blanches. Il y a de quoi se révolter devant cette absurde situation et devant cette impuissance politique du gouvernement grec à faire admettre par les autorités et institutions européennes qu’il faut en finir avec cette punition collective des Grecs, coupables d’avoir jadis fraudé grâce aux bons conseils de banques états-uniennes qui ont infiltré jusqu’au sommet de l’Union elle-même, comme le révèlent désormais quelques affaires et quelques médias ces semaines dernières…

    A lire les informations venues de la patrie d’Athéna, se dégage l’impression désagréable que ce sont les retraités qui « payent la crise », eux qui ont jadis travaillé pour assurer le développement économique du pays et qui, aujourd’hui, se retrouvent piégés par un système qui les dévalorise, autant humainement que financièrement. « A partir de mardi, ils seront 25.000 de plus –avocats, marins, techniciens de médias…- à voir amputées leurs pensions de 25 à 40 %. Au total, les coupes de 25 à 55 % touchent l’ensemble des 6 (sic ! plutôt 2,6, à mon avis) millions de retraités grecs, sur 11 millions d’habitants. Aujourd’hui, six retraités sur dix vivent avec moins de 700 euros par mois. », rapporte Le Figaro en ses pages « économie », ce mardi 4 octobre.

    Bien sûr, les Grecs ont longtemps bénéficié d’avantages comme un départ plutôt précoce à la retraite et des pensions jadis plus importantes que la moyenne des autres pays européens. Est-ce une raison pour, désormais, les condamner à la pauvreté et à la précarité ? L’un des arguments mis en avant par les promoteurs de l’Union européenne et de la zone euro, au début des années 2000, était la prospérité que permettraient « ad vitam aeternam » la création et la circulation de la monnaie unique : il est d’ailleurs intéressant et fort instructif de relire les manuels de géographie des années 1990-2000 à ce sujet (mais aussi les brochures fournies aux établissements scolaires de la même époque) pour mesurer combien les promesses d’alors n’ont pas été confirmées par les faits… 

    Les Grecs y ont cru, eux aussi : le réveil fut d’autant plus douloureux, et chaque année qui passe amène quelques désillusions supplémentaires, et surtout de nouveaux sacrifices, de nouvelles souffrances pour ceux qui restent dans la nation hellène, tandis que la plupart des jeunes diplômés ont déserté pour se réfugier à Londres ou au-delà de l’Atlantique, privant ainsi (suprême disgrâce !) la Grèce d’une grande part de sa matière grise et de sa jeunesse.

    Où est la solidarité européenne tant vantée par les discours des héritiers autoproclamés des Monnet, Schuman, Adenauer ? Où est la prospérité promise ? Où est la simple humanité ? Ainsi, ces valeurs, que l’on veut nous faire croire européennes faute de les signifier autrement, semblent bien absentes des politiques de l’Union européenne et de sa Commission, mais aussi de son Conseil, dominé par la seule Allemagne de Mme Merkel et de M. Schäuble, son intraitable ministre des Finances à la rigueur toute protestante ou, plutôt, franklinienne… Mais, quand l’Argent domine tout, que pèsent les hommes et leurs malheurs ? Peu de choses, semblent-ils, et c’est fort regrettable !

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1344:ce-martyre-des-retraites-grecs-qui-ne-cesse-jamais&catid=50:2016&Itemid=61

  • Tribune Libre – La disparition du monde rural, par Vincent Revel

    Malgré le choc des deux guerres mondiales, pouvant aussi ressembler pour les Européens à une longue, dramatique et coûteuse guerre civile, le choc majeur du XXe siècle pour notre continent aura probablement été la mort de notre paysannerie. Sous les coups d’une oligarchie mondialisée, l’ancien monde rural, enraciné dans un territoire, a laissé place à l’ère des villes mondes sans frontière.

    Travaux-des-champs-228x350.jpgDans son merveilleux livre Travaux des champs (éd. du Rocher, 2009), Alain Leygonie écrivait avec justesse que « le basculement dans la modernité » des populations rurales avait été l’événement le plus important des cent dernières années. Depuis les années 1960, nombreux furent nos hommes politiques à trahir la confiance de leurs électeurs habitant les zones rurales en leur laissant croire en un avenir meilleur. En 1945, près de 10 millions de Français travaillaient encore dans l’agriculture ! Aujourd’hui, la population active dans le monde agricole représente moins de 4 % des travailleurs !

    Le chiffre ne cesse de baisser au profit de gros exploitants, vivant de subventions, devenus pour certains « les jardiniers d’une nature sans hommes ». A la place des villages respirant la vie et l’activité, un désert rural s’est installé, transformé parfois, pour les régions les plus ensoleillées, en décor pour touristes et retraités fortunés. Le mal est profond et notre élite, profondément urbaine, ne cesse de se désintéresser de cette ruralité qui lui renvoie l’image d’un passé riche de sens.

    L’histoire de l’agriculture occidentale, basée sur l’exploitation familiale, a connu un bouleversement radical lorsque nos paysans sont devenus uniquement des exploitants, chefs d’entreprises, soucieux de productivisme avec un outil de travail complètement intégré à l’économie de marché. Dans cette agriculture moderne, les solidarités volent en éclat, le nombre de suicide augmente et les petites exploitations, à taille humaine, tendent, en règle générale, à disparaître.

    Bientôt, si nous continuons à suivre aveuglément les conseils de nos technocrates, la France, au passé agricole millénaire, connaîtra « l’aire du vide ». Seules les plus grosses exploitations subsisteront. Avec un désir accru de posséder le maximum de terrains agricoles, les nouveaux grands propriétaires mettront en place aveuglément les nouvelles méthodes de travail, basées sur l’extensification de la production, et de la ferme de nos anciens restera un lointain souvenir remplacé par les exploitations-usines chères à nos dirigeants européens.

    Le malaise est bien présent. L’endettement, parfois appuyé par des syndicats irresponsables, trop proches de lobbies puissants, pousse de nombreux agriculteurs à la faillite. Riches en terre mais pauvres socialement, de nombreux paysans travaillent à perte dans le seul but de ne pas tout perdre. Ceux pour qui le mot racine éveille encore quelque chose savent à quel point notre élite apatride est responsable de ce résultat catastrophique.

    Face à ce terrible constat, nous assistons à présent, impuissants, à la naissance des métropoles. Contribuant à déconstruire le socle identitaire des provinciaux, cette folie urbaine de nos élus-notables locaux pousse de plus en plus les zones rurales dans l’ombre, comme un encombrant héritage que l’on voudrait oublier.

    Avec la prochaine élection présidentielle, nous devrions tous avoir à cœur de reconstruire cette ruralité en nous détournant des faiseurs de rêves et de leurs grandes idées qui nous ont conduits la misère.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/

  • Immigration régulière, immigration illégale : un éclairage en rappel

    FIGAROVOX/EXCLUSIF – Une communiqué du ministère de l’Intérieur et du Logement nie de fait la distinction entre immigration régulière et immigration illégale.

    Alexis Théas redoute l’appel d’air que pourrait susciter cette évolution de la politique d’immigration française.

    Le 1er août 2016, les ministres de l’Intérieur et du Logement ont publié un communiqué passé totalement inaperçu dans la torpeur de l’été mais d’une importance capitale sur le plan de l’évolution des mentalités et de l’idéologie politique française. Ce texte marque une inflexion profonde de la conception française de l’immigration. Jusqu’alors, celle-ci était fondée sur la distinction entre l’immigration régulière et l’immigration illégale. La première, conforme à la loi, était destinée par exemple à accueillir des travailleurs dont la France peut avoir besoin, à former des étudiants dans l’intérêt de la France ou du pays d’origine, ou bien à assurer le principe d’unité familiale. Elle était évaluée à environ 200 000 personnes par an. En revanche, les migrants en situation irrégulière, entrés ou séjournant en infraction avec la loi, devaient impérativement repartir dans leur pays, volontairement ou par la contrainte. Tel était le principe. Cette différence, pour la première fois depuis que l’immigration est devenue un sujet politique au début des années 1980, est désormais niée par l’Etat. Le migrant en situation irrégulière n’a plus vocation à être reconduit dans son pays, mais à être accueilli en France et pris en charge par la puissance publique, au même titre qu’un étranger en situation régulière ou qu’un citoyen français en difficulté.

    La distinction fondamentale entre l’immigration régulière et l’immigration illégale est désormais officiellement condamnée par l’Etat.

    Communiqué du 1er août 2016: «Créé le 25 février dernier à l’initiative de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et d’Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, le comité de suivi du plan de mise à l’abri des migrants sans-abri s’est à nouveau réuni mardi 26 juillet 2016. Présidée par Emmanuelle Cosse, en présence de représentants du Ministère de l’Intérieur, du Ministère de la Famille, de l’Enfance et des Droits des Femmes et de la Préfecture du Pas- de-Calais, cette séance a rassemblé une trentaine d’associations engagées dans l’accompagnement des migrants. Les pouvoirs publics ont tenu à saluer leur travail et leur mobilisation pour faire face à cette crise migratoire sans précédent. A cette occasion, le ministère de l’Intérieur et le ministère du Logement et de l’Habitat durable ont présenté aux associations la Charte de fonctionnement des Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO). Répondant à un souhait partagé de l’Etat et des acteurs associatifs, et rédigée au terme de plusieurs semaines de dialogue avec les opérateurs des CAO, cette charte édicte des règles claires de fonctionnement et décrit les principales prestations délivrées aux migrants sans-abri qui y sont accueillis: conditions d’accueil et de localisation, taux d’encadrement, restauration, évaluation – juridique, sociale et médicale – de la situation des personnes accueillies et accompagnement adapté, sécurité, etc. La prise en charge en CAO doit ainsi permettre aux personnes migrantes sans-abri de bénéficier d’un temps de répit et d’engager, si elles le souhaitent, une démarche de demande d’asile. Elle leur permet également d’avoir accès à une offre de soins adaptée et d’être orientées rapidement vers des structures qui correspondent à leur situation (CADA pour les demandeurs d’asile, etc.). Depuis le 27 octobre dernier, 148 Centres d’accueil et d’orientation ont été ouverts sur l’ensemble du territoire national pour un total de près de 2000 places qui ont permis de mettre l’abri plus de 4700 personnes dans des délais très resserrés.»

    Le principe abroge l’idée de frontière. Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Ce communiqué enterre donc toute notion d’immigration irrégulière. Il abolit le clivage entre légalité et illégalité en matière d’immigration. Il va dans le sens de la loi du 7 mars 2016, dont les dispositions reviennent à rendre très difficiles l’application des mesures d’éloignement. Il proclame que la France a le devoir d’accueillir et de prendre en charge tout étranger sur son territoire, qu’il soit autorisé à entrer et à séjourner ou qu’il ne le soit pas. De facto, le principe ainsi proclamé abroge l’idée de frontière ou de respect du droit de l’entrée et de séjour.

    Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Cazeneuve et Mme Cosse l’ont fait. La question est de savoir quel sera l’ampleur de l’appel d’air que cette transformation profonde de tous les fondements de la politique d’immigration française est susceptible provoquer à terme. Le communiqué annonce une France ouverte, qui n’éloigne plus ses migrants illégaux mais au contraire les accueille. Le potentiel d’émigration est élevé : des centaines de millions de personnes déshéritées et désœuvrées, dans ce monde en ébullition, ne songent qu’à trouver un point d’accueil. Reste à savoir si la France, qui compte cinq millions de chômeurs, de gigantesques problèmes de logement, des centaines de milliers de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, un millier de cités sensibles dévastées par la violence, l’exclusion, le communautarisme, l’islamisme radical, si cette France a les moyens d’accueillir une immigration supplémentaire. Mais pour M. Cazeneuve et Mme Cosse, c’est une autre affaire. Et ce n’est visiblement pas la leur.

    Alexis Théas12/08/2016

    Source : FIGARO VOX – VOX POLITIQUE

    Voir aussi : « Immigration : cette loi votée en catimini qui élargit le droit du sol »

    http://www.polemia.com/immigration-reguliere-immigration-illegale-un-eclairage-en-rappel/

  • A la rue pour avoir refusé d'avorter

    Pendant que le gouvernement fustige la "désinformation" contre l'avortement, des femmes qui veulent garder leur enfant témoigne de l'inhumanité de leur conjoint face à l'arrivée d'un enfant. Exemple avec Julia Paredes, qui se met à pleurer devant la caméra, en racontant l'attitude de son conjoint qui demandait l'avortement :

    Michel Janva

  • L'élévation de l'âge légal de départ à la retraite n'est pas une bonne idée.

    Les candidats aux primaires de la Droite et du Centre présentent des programmes qu’il n’est pas inutile de lire même si, nous le savons d’expérience, ceux-ci ne seront pas forcément appliqués, ou que les circonstances forceront à des révisions déchirantes, et les menaces renouvelées du commissaire européen aux affaires économiques, M. Moscovici, sur la question du déficit public de la France, si elles peuvent aussi servir d’avis, n’incitent guère à l’optimisme sur ce qui attend notre pays au sortir des épisodes électoraux du printemps 2017.

    Que disent ces programmes du temps de travail et de la question (épineuse) des retraites ? Tous, de M. Sarkozy à M. Juppé, insistent sur la volonté d’augmenter le temps de travail des Français, sur le court comme sur le moyen terme, certains évoquant à nouveau l’idée de « travailler plus pour gagner plus » sans se poser la question de la relation au temps et au travail de chacun : je ne suis pas sûr que tous veuillent gagner plus, ou, plus exactement, qu’ils veuillent, même contre monnaie sonnante et trébuchante, travailler plus d’heures dans la semaine… En revanche, l’augmentation de la valorisation financière des heures supplémentaires, à l’époque de la présidence Sarkozy, avait visiblement permis une meilleure motivation et respiration des classes moyennes, y compris dans la Fonction publique, et son abrogation, au début de la présidence Hollande, avait été une erreur (la première mais pas la dernière…) qui devait plus au ressentiment du nouveau pouvoir à l’égard de l’ancien qu’à des considérations économiques ou sociales.

    Néanmoins, au regard des différents programmes, je constate que l’orientation actuelle est désormais un peu différente : il s’agit d’abord de faire des économies plus que d’améliorer le pouvoir d’achat, et repousser l’âge légal de départ à la retraite est au programme de tous les postulants de la primaire de la Droite et du Centre. Ainsi, M. Juppé propose-t-il, comme son concurrent M. Fillon, le passage de 62 à 65 ans (en huit ans, entre 2018 et 2026, pour le maire de Bordeaux), quand M. Sarkozy propose 63 ans en 2020 et 64 ans en 2026… L’Union européenne avait, il y a quelques années et sous l’influence de l’Allemagne, évoqué 67 ans, ce qui est désormais une réalité dans de nombreux pays d’Europe, tandis que, aujourd’hui, la Bundesbank milite pour le passage de cet âge minimal de départ à la retraite à 69 ans, en deçà de la proposition de l’institut IW de Cologne, allemand lui aussi, de… 73 ans !

    L’argument de la progression durant ce siècle de l’espérance de vie générale ne suffit pas à me convaincre de la nécessité de ce rallongement de la période de travail individuel, pour quelques raisons que je rappelle ici. Tout d’abord, évoquons ce fameux critère de l’espérance de vie, qui est une moyenne et qui reste incomplet, au regard des réalités vécues par nos concitoyens : en effet, il faudrait plutôt s’intéresser à l’espérance de vie en bonne santé (appelée aussi espérance de vie sans incapacité), et la prendre en compte plutôt que de l’ignorer comme les économistes et les politiciens le font systématiquement. En France, elle est de 62 ans et 5 mois, selon les derniers chiffres rendus publics il y a quelques années : il est d’ailleurs curieux que cette notion d’espérance de vie en bonne santé soit si méconnue du grand public et si peu valorisée, au risque de paraître « cachée », ce qui ne peut que nourrir les rumeurs et les phantasmes sur celle-ci et ceux qui feraient obstacle à sa bonne visibilité. 

    D’autre part, comment peut-on évoquer le rallongement du temps de travail sur une vie quand le chômage frappe autant de nos concitoyens et amoindrit ainsi les cotisations destinées à financer les retraites en cours, tandis qu’elle pénalise, pour plus tard, les personnes actuellement dépourvues d’un emploi professionnel ?

    En tout cas, ce n’est pas en retardant l’âge légal de départ à la retraite que l’on résoudra équitablement la question du financement des retraites et de l’accueil des retraités dans notre société. Ce qui ne signifie pas qu’il faille interdire, à ceux qui le souhaitent sincèrement, de partir tardivement, à l’âge de leur choix, en retraite ! Militer contre l’élévation de l’âge légal de départ à la retraite, c’est d’abord militer pour la possibilité d’un choix (partir ou rester au travail), et contre l’obligation de devoir poursuivre une activité professionnelle jusqu’à un âge qui, pour certains, est bien trop tardif au regard de leur santé ou de leur propre espérance de vie, ou même au regard d’un choix de vie qui peut consister à s’extraire d’une activité marchande ou tarifée, cela pour travailler ou vivre autrement, voire simplement "pleinement".

    (à suivre : propositions pour financer les retraites et mieux accueillir les personnes âgées dans notre société)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1341:lelevation-de-lage-legal-de-depart-a-la-retraite-nest-pas-une-bonne-chose&catid=50:2016&Itemid=61

  • 2030: Les immigrés et les cas sociaux majoritaires en France?

    Impossible de savoir de quoi l'avenir sera fait. Il y a trop de facteurs en jeu, trop d'imprévus, trop d'incertitudes. Cependant, on peut esquisser un assez probable tableau de ce que deviendra notre pays dans un futur plus proche qu'on ne le pense. Et un pays est avant toute chose la somme des populations qui y vivent. Partant de là, on se dit que le cauchemar ne fait que commencer... La situation actuelle nous apprend trois choses fondamentales :

    1 – Le pourrissement et la décrépitude de la France sont solidement ancrés et rongent les forces vives de notre pays à une vitesse inquiétante. La France change et les « Français » aussi. Entre le grand remplacement et la dégénérescence inexorable d'une partie de la population « de souche », on se dit que la célèbre formule de Robert Dun prend tout son sens : « Il est plus tard que vous ne pensez ».

    2 – En 40 ans, notre pays a complètement changé. Quatre décennies ! Ce n'est rien à l'échelle de la vie d'un peuple. A ce rythme-là, on se dit que 20 ou 30 ans de plus suffiraient à anéantir tout ce que la France a été....

    3 - L'oligarchie est la principale responsable du marasme total dans lequel se débat la France depuis si longtemps. Si tout ce que nous connaissons n'est pas le fruit d'une conspiration, on peut toutefois vérifier chaque jour à quel point l'état de notre pays est dû à la nullité et à l'incompétence des pseudo-élites qui nous gouvernent mais surtout à l'idéologie qui les porte: mélange de marxisme culturel et de soumission à l'étranger. Un pays mal dirigé et trahi depuis des décennies a toujours peu de chances de briller... C'est une évidence historique. Notons cependant que lorsque le peuple ne fait rien pour se préserver et accepte quasiment tout sans broncher, la situation est encore pire. C'est l'histoire récente de la France. Elle aura des conséquences abyssales sur l'avenir. Si avenir il y a.

    On le sait: la démographie, les déplacements de personnes à grande échelle et la surpopulation seront les enjeux du XXIème siècle dans le monde entier. Nous allons donc tenter d'aller à l'essentiel: à quoi ressemblera la population française ne serait-ce que dans 20 ans ? Les quelques éléments ci-dessous n'ont aucunement la prétention de faire le tour de la question mais simplement d'apporter quelques éléments de réflexion.

    I. Déclin du talent et fuite des cerveaux

    Le premier facteur de réponse se trouve dans une évidence rarement formulée : le déclin du talent (je reprends ici à dessein le titre du livre de H.F. Günther). Toute notre société en témoigne. La France devient peu à peu un pays de sous-doués qui ne pourra éternellement vivre sur ses acquis anciens. La baisse du QI moyen français en 20 ans (4 points en moins pour une moyenne de 98 désormais) a certes de multiples causes mais ne viendra pas démentir mon propos.

    L'école (qui n'est que le miroir de la société voulue par le Système) est en crise, elle produit des générations d'analphabètes et de crétins... Oui, ceux qui seront la France de demain... L'abrutissement n'a jamais été si profond chez une population qui n'aspire bien souvent qu'à consommer et à se laisser porter par les vagues du Système. C'est l'inculture satisfaite qui domine aujourd'hui. Nous en avons déjà parlé. Les Français n'ont le goût de rien, ni de penser, ni de créer, ni de travailler. Ils sont trop fatigués. Ils transmettent tout cela à leurs enfants...

    En parallèle, les cerveaux quittent la France. Adieux diplômés et chercheurs remplacés par migrants et chômeurs exotiques! Tous ces cerveaux ne reviendront jamais. Ils constituent une perte irréparable, d'autant que leur nombre ne fait qu'augmenter. “Le flux net sortant annuel des personnes nées en France a doublé entre 2006 et 2011 pour s’établir à près de 120 000 personnes en 2011” lit-on dans le Figaro. Si l'on s'en tient à ces chiffres, ce sont donc plus d'un million d'individus parmi les plus qualifiés que l'on perdra en 10 ans. Qui restera-t-il à votre avis ?

    II. L'explosion de l'assistanat

    Face à une conjoncture économique désastreuse nourrie des conséquences de la mondialisation et de la nullité des pouvoirs publics dans le domaine de l'emploi, la France compte 10% de chômeurs soit 6,5 millions de personnes (toutes catégories confondues).

    Parmi ceux-ci, ne nous voilons pas la face, existe un nombre conséquent de gens qui ne font rien, ne cherchent pas de travail et vivent aux crochets de la collectivité. Prenons d'abord les chiffres officiels de la CAF : fin 2015, plus de 2,5 millions de foyers français sont allocataires du RSA ! 2,5 millions de foyers, c'est au moins 7 à 8 millions de personnes, non ?

    L'assistanat est devenu un problème majeur pour la France. Nous en avions déjà parlé dans notre article Métier ? Assisté. Les profiteurs professionnels sont de plus en plus nombreux et pondent des tas d'enfants qui seront eux aussi voués à suivre les traces de leurs géniteurs: ne rien faire et profiter du Système ! Ce phénomène est inquiétant de par son ampleur mais surtout de par son caractère profond: ces populations d'oisifs et de cas sociaux dégénèrent de génération en génération! L'oisiveté est la mère de tous les vices dit l'adage... C'est ce que nous avons appelé la « cas-socialisation de la France ». Une triste réalité qui pose déjà d'épineux problèmes car l'aide à outrance constitue un appel d'air pour l'immigration et fait dégénérer des millions de Français.

    Le Système continuera sa politique d'assistanat malgré tous les problèmes posés par celle-ci (problèmes financiers notamment, voyez comme les départements sont asphyxiés par le paiement de ces aides). C'est une évidence : les bénéficiaires du RSA et du reste seront de plus en plus nombreux. Plusieurs raisons à cela :

    -Le chômage endémique et tout ce qui découle des décennies de libéralisme qui ont mis la France à genoux.

    -La facilité de vivre sans rien faire grâce à des aides mirobolantes. Y'a bon la sécu! comme dirait le Docteur Merlin! Français ou étrangers, venez tous vous abreuver à la source du pognon facile. Aucune contrepartie n'est demandée !

    -La volonté de l'Etat de garder sous perfusion financière des millions de personnes. Celles-ci sont, de fait, ses obligés. Les masses oisives sont tenues en laisse en quelque sorte. Si elles ne percevaient rien, elles seraient à même de déclencher d'importants troubles sociaux. RSA = un des ingrédients de la paix sociale.

    Le redressement économique et moral de notre pays ne semblant pas prévu pour demain, la France sera dans 20 ans un pays qui crèvera littéralement de ses assistés, tant financièrement que socialement et culturellement. Le pain et les jeux seront plus que nécessaires pour tenir la plèbe exotique et crasseuse! Autant dire que ce n'est pas un atout pour notre avenir...

    III. La France colorée

    Qui fait des tonnes d'enfants aujourd'hui, mis à part les cas sociaux? Les immigrés extra-européens. Ces derniers, on le sait, sont majoritairement des assistés professionnels. Il suffit de constater à quel point les départements les plus touchés par l'immigration sont souvent ceux où les aides sociales sont les plus développées (Seine-Saint-Denis, Nord...).

    Aujourd'hui, les chiffres des naissances non-blanches font froid dans le dos. On les connaît grâce au dépistage de la drépanocytose qui est une maladie génétique ne touchant quasiment que les populations africaines ou antillaises. La France interdisant les statistiques ethniques, c'est le seul moyen pour nous de savoir quelle est l'ampleur du grand remplacement. Les chiffres ci-dessous sont édifiants (source)! En 2015, près de 40% des enfants nés en France n'étaient pas d'origine européenne! Des régions comme la PACA (52%!) ou l'Ile-de-France (73%!) semblent condamnées à court terme à devenir des enclaves africaines où les Blancs seront en grande minorité. Le reste du pays suit la même trajectoire... L'africanisation de la France, prévue dans les années 1930 déjà par un Céline, est devenue réalité. Imaginez dans 20 ans...

    Le fait est que même si les frontières étaient fermées aujourd'hui, nous serions tout de même condamnés à l'africanisation. Il y a certes peu de risques qu'elles le soient de sitôt... Les migrations continueront et viendront accélérer la mise en minorité des Blancs. La tour de Babel au lieu de la tour Eiffel! N'oublions pas pour finir que la population « de souche » est vieillissante et qu'elle ne peut faire face, à terme, au flot continu de populations jeunes qui lapinent à tout va. Aujourd'hui déjà, si le taux de natalité français (dont se félicitent politiciens et médias) est supérieur à celui de certains pays voisins, c'est bien grâce à l'apport africain...

    IV. Villes et campagnes

    La population française étant urbaine à 80%, il est utile de se questionner sur l'avenir de nos villes, là où le changement est toujours le plus rapide. En 40 ans, elles ont tellement évolué... en mal. La fuite de la population blanche de celles-ci ne va faire que croître. Cloaques immondes bourrés de toutes les races sombres et vendues au mondialisme financier et cosmopolite, les métropoles verront leur population se transformer comme jamais. Elles perdront peu à peu leur identité, bafouée par les influences extra-européennes et le phénomène bobo, à l'image de ce qui se profile depuis des années. La gentrification de certains quartiers s'accélérera probablement, menée par tous ceux qui s'accommoderont de la situation grâce à leurs revenus élevés. Pour le reste, ce sera la direction du bidonville... Normal, la France devient un pays digne du tiers-monde.

    Les Blancs « normaux » continueront quant à eux leur exode dans ce que le géographe Christophe Guilluy a appelé « la France périphérique ». Les temps seront de plus en plus durs, il va falloir payer et supporter le poids des diverses chances pour la France dont on vient de parler... Le dictature du Système risque en outre de s'intensifier... Campagnes et zones périurbaines profondes deviendront les bases de repli de tous ceux qui voudront se séparer de ce que le Système aura fait de notre pays. C'est là que les Blancs les plus conscients s'organiseront face à une France qui n'en aura plus que le nom et qu'ils pourront retrouver leurs racines et traditions... ainsi qu'un sens à la vie! En attendant de résister activement et non plus passivement à leur disparition programmée? Espérons-le, le temps presse. Il n'a jamais été si tard.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/