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social - Page 413

  • Pourquoi il faut soutenir l’actuelle jacquerie des paysans

    Tous à nos tracteurs !

    Nos paysans au bord du vide, du déclassement social, acculés au suicide, poursuivent leur révolte. Bloquent routes, autoroutes, sites touristiques et, surtout, aires de grande distribution, leurs ignobles parkings et leurs infâmes panneaux 4×3 qui polluent nos chers paysages de France. Qui pourrait leur jeter la pierre ?

    Tel que l’affirmait Jean-Paul II, tandis que le mur de Berlin tombait, il fut dit, en substance, que le Vatican, s’il n’était pas contre une « économie de marché », se refusait à l’émergence d’une « société de marché » ; et ce, en droite ligne de la doctrine sociale de l’Église. À l’époque, Alexandre Soljenitsyne s’inquiétait qu’une fois le fameux mur tombé, les égouts occidentaux en viennent à submerger la sainte Russie de leurs immondices ; et notre Europe au passage.

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  • Les paysans français rétablissent une forme de protectionnisme

    Alors que nos agriculteurs sont minés par la concurrence tarifaire des concurrents européens, aucun politique français n’a parlé de protectionnisme. C’est pourtant tout naturellement que les paysans ont mis en place des barrages filtrants aux frontières espagnoles et allemandes.

     

  • L’arnaque gouvernementale de la fausse simplification de la fiche de paye

    Un bulletin de paye en France peut compter jusqu’à cinquante lignes – 15 en Allemagne, 14 aux Etats-Unis, 11 en Chine – , un record de complexité, d’illisibilité, bien symptomatique de la complexité des systèmes sociaux et des cumuls de caisses et d’organismes divers et variés…

    C’est la grande nouvelle de Bercy en cette fin juillet : la simplification du bulletin de paye !

    Que personne ne s’y trompe, dans le monde UMPS ou RPS, on ne peut même pas parler d’effet d’annonce, tant il n’y a que l’annonce sans aucun effet ! Car s’il est question de supprimer des lignes sur le bulletin de paye, il n’est pour autant pas question de toucher aux organismes ou aux dispositifs correspondants à ces lignes. Ce qui veut dire que si le salarié a bien un feuille de paye « simplifiée », c’est à dire avec moins d’informations, pour autant l’entreprise sera toujours obligée de calculer l’ensemble du détail de chaque cotisation comme auparavant, ce qui ne constitue aucun gain de temps ni simplification pour l’employeur. Simplement ces détails n’apparaîtront plus sur la feuille imprimée remise au salarié.

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  • Patients algériens : l’AP-HP ne veut plus payer ? C’est notre Sécu qui le fera !

    Le transfert pour soins des Algériens, qui ne concernait jusqu’à présent que les salariés actifs et leurs ayants droit, sera élargi à tous les Algériens non assurés sociaux mais détenteurs d’une carte de démuni et nécessitant des soins à l’étranger (environ 30 % de la population).

    La CNAS algérienne (Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés) rejette en bloc les affirmations de la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui lui réclame une facture, selon elle totalement fantaisiste et qui ne correspond à rien, de 31 millions d’euros, dont se sont fait l’écho les médias français.

    Elle défie les hôpitaux parisiens d’établir un listing des patients algériens pris en charge dont les factures sont restées impayées.

    Il y a des contentieux, certes, entre les deux parties mais ils sont réellement minimes, affirme la CNAS, qui refuse d’assumer les frais occasionnés par des soins prodigués à des personnes non munies d’engagements de prise en charge délivrés par ses soins avant leur départ.

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  • L'échec programmé de la loi Duflot-Hollande

    L'entrée en vigueur des dispositions encadrant les loyers le 1er août s'annonce dès maintenant pour plutôt catastrophique.

    Au gré d'un dispositif fort compliqué en effet cette nouvelle politique de "l'encadrement" va, non seulement ne pas enrayer, mais plutôt contribuer au renchérissement des loyers, conséquence du déficit de production, construction ou aménagement de maison et d'appartements.

    Plus de 16 mois après son départ du gouvernement il s'agit d'un legs de Mme Duflot. Celle-ci a été, dans les deux gouvernements de Jean-Marc Ayrault, donc jusqu'au 31 mars 2014, Ministre du logement et de "l'égalité des territoires". Cette appellation plutôt grotesque s'apparente à celle du "Redressement industriel" attribuée à Montebourg. Elle dure encore. Nommée le 16 mai 2012, la dirigeante écologiste avait immédiatement affirmé sa doctrine : le blocage des loyers "à la relocation". C'est dès le 4 juin dans Libération, qu'elle présentait sa décision : "Il s'agit d'une disposition d'urgence pour répondre à la crise du logement qui pèse sur les ménages".

    En réalité cette "mesure" comme la plupart des initiatives sur lesquelles les politiciens "communiquent" ne sont pas autre chose que de vieux dossiers traînant dans les cartons de leurs administrations. La réactivation d'un vieux dispositif remontant à 1989 était dans les tuyaux.

    Ainsi fera-t-elle voter une loi kilométrique dite "Alur", - "pour l'accès au logement et un urbanisme rénové". Ce texte se propose (Titre Ier) de "favoriser l'accès de tous à un logement digne et abordable". Il sera promulgué par Hollande et publié au Journal officiel le 24 mars 2014, puis aggravé par la loi Alur-2015 de Sylvia Pinel, ministre "radicale de gauche" qui lui a succédé le 2 avril — l'ensemble alourdissant encore la réglementation, afin de "réguler les dysfonctionnements du marché" avec pour effet de pénaliser l'offre de logements : faut-il s'étonner des conséquences ?

    Il ne faut donc pas croire que la gauche au pouvoir ne dispose plus, en vue de sa réélection, que de la possibilité de faire voter des lois que l'on appelle désormais "mémorielles" ou "sociétales".

    Cette gauche "pas chère" s'en prendrait en effet, sans difficulté, à des symboles, voire à ce qu'on dénomme également du mot incertain de "valeurs" : ainsi de la loi Taubira instituant ce que ses promoteurs désignent comme "le mariage pour tous". Si cette transformation considérable a remué les consciences de millions de Français, généralement peu sensibles aux sirènes de la gauche, si elle en a fait descendre dans la rue des centaines de milliers, elle n'a pas sensiblement modifié les déséquilibres monétaires calculés à partir des règles de l'Eurozone. Et cela seul expliquerait que le gros roublard Hollande se soit engouffré dans cette brèche.

    Hélas cette analyse ne résiste pas aux faits.

    Certes, sur ce terrain, comme sur un certain nombre d'autres, par exemple les discours culpabilisateurs à sens unique sur la case de l'oncle Dom-Tom, sordide ficelle électorale qui ne trompe même pas les intéressés, ou les voyages en Algérie, etc. aucun compte n'est à rendre dans les réunions de la zone euro.

    Le propos reste encore et toujours la destruction sociale et culturelle.

    Car, non seulement tout cela contribue à dissoudre le lien social et national, non seulement cela aggrave encore les campagnes de haine de la France et des Français qui nourrissent le terrorisme, ce qui n'est pas rien… mais il faut se rendre aussi à une autre évidence.

    Hollande et ses ministres, depuis 2012, s'ils passent pour avoir été incapables de mener à bien les vraies réformes dont le pays a besoin, ont mis en place des aggravations, des contraintes, des carcans, des charges, des interventions qui ruinent encore plus la France et les Français, entravent leur prospérité et empêchent leur redressement.

    On ne saurait oublier par conséquent que depuis 2012 ont été mises en place des législations nouvelles dont les promoteurs se croient en droit de revendiquer le caractère de "réforme".

    Du chamboulement des programmes scolaires par Mme Vallaud-Belkacem, au retour 15 ans en arrière du monopole ferroviaire pour complaire à M. Pépy et, en partie, à la CGT, les dégâts collatéraux des pseudo-réformes inutiles ou dommageables de M. Hollande se révèlent ainsi probablement aussi redoutables que sa mollesse à accomplir celles qui seraient nécessaires.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • La France rurale, en colère, fait trembler l’exécutif

    Au lendemain des annonces faites par le gouvernement, les agriculteurs poursuivent leur mobilisation.

    Le plan d’aide d’urgence aux éleveurs, d’un montant de 600 millions d’euros, a reçu un accueil plus que mitigé de la part du monde agricole du pays et de ses représentants syndicaux, ne réclamant ni aides ni primes mais la possibilité de vivre du fruit de leur labeur.

    François Hollande s’est rendu à Dijon ce matin pour rencontrer des agriculteurs et tenter par un bavardage insipide et incantatoire de calmer leur colère :

    « Nous devons agir sur ce qu’est le sujet, c’est-à-dire les prix, aussi bien du lait que de la viande, et je pense à toutes les productions, porcine, bovine, et d’autres encore… »

    Même vide chez le Premier ministre, Manuel Valls, qui a sorti la posture éculée de la fermeté :

    « Je condamne toujours avec la plus grande fermeté la casse et les violences (…) La colère ne permet pas tout ! »

    Il n’a cependant pas pu, dans ce dossier sensible, en appeler à « l’esprit Charlie » pour tenter de mater toute contestation, et s’est révélé autant hier à l’Assemblée nationale qu’aujourd’hui au micro de RTL totalement hors sujet, montrant par la banalité de ses prises de parole qu’il ne maîtrise aucunement le dossier :

    « Il faut (…) que chacun prenne ses responsabilités, notamment les abatteurs et les industriels. Il est essentiel que les prix augmentent dans la filière du bœuf… »

    Le Premier ministre a assuré que les pouvoirs publics allaient renégocier tous les contrats d’approvisionnement pour aller vers une généralisation de l’approvisionnement local dans toutes les restaurations collectives d’État, une décision qui aurait dû être prise il y a des années, preuve de l’incapacité de nos gouvernants à donner la priorité aux produits français.

    Enfin, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, s’est vanté d’avoir demandé et obtenu la tenue d’un conseil des ministres européens de l’Agriculture en septembre sur la crise de l’élevage. Preuve, s’il fallait encore en donner, que Paris a totalement cédé sa souveraineté à « l’étranger ».

    Dans la journée, de 10 à 15 000 éleveurs se sont mobilisés dans le pays et ont procédé à des blocages, manifestations et autres démonstrations en périphérie de Lyon, en Auvergne, en Bourgogne, en Franche-Comté dans le Limousin, en Poitou-Charentes, dans le Centre, en Bretagne, en Normandie et dans le Nord.

    Les tracteurs se sont rassemblés dans le centre de Lyon pour entendre le secrétaire général des Jeunes Agriculteurs, Florent Dornie, et le président de la FNSEA, Xavier Beulin, qui n’est pas le mieux placé pour défendre ses collègues. En effet, comme le révèle le journaliste et critique gastronomique Périco Légasse dans l’édition en ligne du Figaro du 22 juillet :

    « Sublime paradoxe, la patron de la FNSEA, premier syndicat agricole, Xavier Beulin, qui discute avec le ministre, est président de la multinationale Sofiprotéol, propriétaire de plusieurs marques agro-alimentaires, dont l’une des filiales à 100%, la société Farmor (Glon-Sanders), à Guingamp, importe des centaines de milliers de tonnes de poulets industriels brésiliens produits dans des conditions ignobles. D’une main j’envoie mes éleveurs de volailles faire des actions commandos, d’une autre j’importe en masse, ce qui les conduit à la ruine. Tout un symbole des aberrations de notre époque. Une question historique se pose alors, qu’est-ce que ce monsieur fait à la table des négociations ? »

    Il est assez remarquable de constater le silence total sur les conséquences financières dans le monde de l’élevage des mesures prises par Moscou, après la mise en place de sanctions stupides par Paris dans le cadre du dossier ukrainien.

    Il faut souligner que les annonces faites par l’exécutif ne sont qu’une addition de mesurettes, qui contreviennent pour une partie d’entre elles aux règlements européens, et cela face à une opinion publique acquise à la cause paysanne. Il est à craindre cependant qu’au final, et comme à l’accoutumée, le monde agricole ne se fasse une nouvelle fois enfumer et que les consommateurs soient victimes d’une hausse des prix. Dans l’immédiat, de nouveaux mouvements sont à prévoir dans les jours prochains.

     

    Sourceegaliteetreconciliation.fr

    http://www.altermedia.info/france-belgique/egalitereconciliation/la-france-rurale-en-colere-fait-trembler-lexecutif_139330.html#more-139330

  • 17 députés français se rendent en visite officielle en Crimée, dans un contexte de crise agricole due aux sanctions russes.

    C’est à l’initiative du député républicain, Thierry Mariani, que  dix-sept parlementaires (dont 3 sénateurs) sont partis mercredi pour Moscou. Thierry Mariani, Nicolas Dhuicq, Jacques Myard, Yves Pozzo Di Borgoainsi que la plupart de leurs compagnons de voyage, sont des récidivistes; en septembre 2014 ils s’étaient déjà rendus en Russie en compagnie de 14 parlementaires pour assurer le Kremlin de leur soutien dans la crise ukrainienne. Ils ont, comme la fois précédente, rencontrer Sergeï Narychkine, le Président de la Douma. L’originalité, cette fois-ci, tient au fait qu’ils se sont rendus en Crimée. Le rattachement de la Crimée à la Russie, selon la volonté de ses habitants, avait été le prétexte aux séries de sanctions que l’Occident a depuis, fulminées contre la Russie.

    Christine Dalloz, Yannick Moreau tous les deux Républicains, et Jérôme Lambert (RRDP) sont les nouveaux venus, cette année.

    Les parlementaires étaient en Crimée ce jeudi et y resteront demain. Il ont confié au Courrier de la Russie qu’ils militent pour une « Grande Europe, [dans laquelle] nous sommes de toute façon « condamnés » à travailler avec la Russie. L’affaire ukrainienne est un cancer qu’il faut stopper, et pour cela, il faut garder le contact. »

    Un voyage qui rappelle également la visite de parlementaires français à Damas, reçus par Bachar-el-Assad: quatre députés en février 2015, parmi lesquels Jacques Myard, et tout récemment, le parlementaire chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson .

    L’Ukraine veut interdire son territoire aux députés…

    Thierry Mariani ajoute : « la Crimée est historiquement russe. Point final. On ne lutte pas contre l’Histoire. Et si quelqu’un estime qu’il s’agit d’une violation du droit international, eh bien, je suis très fier, à 56 ans, de commencer une carrière de délinquant international ! » A propos d’une éventuelle interdiction d’entrée en Ukraine, il précise: « Je connais bien l’Ukraine et j’y étais encore il y a un mois, à titre personnel, afin de rédiger un rapport pour l’Assemblée nationale. J’attendrai que le pouvoir actuel – dont, à mon avis, les jours sont comptés – tombe et je retournerai en Ukraine lorsqu’un nouveau gouvernement sera en place.»

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  • Épidémie de maisons squattées : et si on supprimait la loi DALO ?

    S'emparer du bien d'autrui, donc le voler, est devenu un droit accordé par l'État.

    Personne n’a oublié Odette, 84 ans, qui, en 2013, après quelques mois d’absence, a trouvé son domicile occupé par des intrus. Personne n’a oublié Maryvonne, 83 ans, dont la maison squattée a fini par lui être rendue dans un état effrayant.

    Début juillet, à La Réunion, c’est la famille Leperlier qui, au terme d’une procédure judiciaire – qui lui coûtera 5.000 euros contre 500 pour les « indélicats » – finira par récupérer son bien que ces derniers, métropolitains et belges, ont transformé en élevage de chiens.

    Il y a quelques jours, un couple et ses enfants, se rendant en vacance dans leur propriété familiale, dans le Calvados, ont été dans l’impossibilité d’entrer dans les lieux pris d’assaut, peu de temps auparavant, par des individus faisant valoir leur « droit opposable » au logement.

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  • Cantines : « Seul un tiers de leur approvisionnement vient de France »

    Hollande a déclaré ce jeudi qu’il souhaitait que les cantines scolaires et la restauration collective fassent la part belle aux produits issus de l’agriculture française, déplorant qu’à l’heure actuelle seul un tiers de leur approvisionnement vienne de France. La veille au soir, leConseil départemental de la Mayenne avait annoncé qu’à l’avenir « 100 % des produits servis dans les collèges » seraient d’origine française. Ces engagements sont-ils réellement tenables ? La question se pose car la réglementation des appels d’offres et le droit européen empêchent les cantines de s’enquérir de l’origine des produits.

    Aucune mention de l’origine géographique dans les appels d’offres

    Pour s’approvisionner, dès que le montant du contrat est supérieur à 15.000 euros H. T., le gestionnaire, qu’il s’agisse d’une collectivité, d’une entreprise ou d’une société de gestion extérieure, doit passer par une procédure d’appel d’offres. Or il est actuellement impossible de mentionner l’origine géographique des produits dans les appels d’offre.

    Certes, cette procédure n’est pas obligatoire pour les montants inférieurs à 15.000 euros H.T., et des achats de gré à gré peuvent être réalisés sur simple facture et sans publicité.

    La mention de l’origine est contraire aux règles communautaires

     

    Dans la pratique, l’acheteur public réalise des devis avec au moins trois fournisseurs. Pour la gestion concédée à Sodexo, Elior ou encore Eurest (Compass Group), qui représente 40 % de la restauration collective, comme pour la gestion directe, il lui est interdit de faire mention d’une indication géographique pour définir l’origine de son approvisionnement, notamment en viande. « Ce serait contraire aux règles communautaires », explique Dominique-Philippe Bénézet, délégué général du SNRC (syndicat national de la restauration collective).

    Même à l’intérieur du territoire français, le code des marchés publics interdit d’introduire des clauses de proximité géographique, dans la mesure où elles dérogeraient au principe de « l’égal accès à la commande publique » et à « l’égalité du traitement des candidats ».

    Des stratagèmes pour contourner cette interdiction

    Toutefois, ces gestionnaires ont parfois recours à des « stratagèmes », poursuit Dominique-Philippe Bénézet, comme « choisir des races qui ne sont que françaises ou des caractéristiques qui renvoient automatiquement à une origine France ».

    Pour encourager l’achat de viande « made in France », les acheteurs peuvent ainsi inclure des clauses de préférence qualitative, comme par exemple de la viande de « Label Rouge ». Une collectivité pourra également formuler des exigences environnementales, en s’appuyant par exemple sur le temps de transport des denrées.

    « Si je demande à voir de la viande qui est née, élevée, abattue et transformée dans le même pays, ça limite déjà quelque peu l’offre », explique de son côté Éric Lepêcheur, président de Restau’Co, l’association qui regroupe les acteurs de la restauration collective en gestion directe. « On peut aussi demander à avoir des produits de saison qui proviennent d’un lieu que je puisse faire visiter aux enfants des écoles. C’est à la limite de la légalité, mais c’est possible », affirme-t-il.

    Les cantines distribuent chaque année trois milliards de repas par an en France et le secteur éducatif représente 38 % de la restauration collective en gestion directe.

    Source

    http://www.contre-info.com/cantines-seul-un-tiers-de-leur-approvisionnement-vienne-de-france#more-38843

  • Quand le gouvernement encourage la paresse

    Depuis le 2 octobre 2014, le gouvernement expérimente la « garantie jeunes banlieues » : 434 euros par mois, versés dans un premier temps à 100.000 jeunes sans emploi et ne suivant aucune formation. En 2015, de nouveaux territoires en feront l’expérience.

    C’est dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale que ce pseudo-RSA, pour les 18-25 ans, avait été proposé en décembre 2012, payé finalement par le travailleur français sur ses impôts.

    Quel est l’intérêt de distribuer de l’argent à des jeunes qui ne font rien ? Est-ce dans un but purement électoral ? Est-ce du rafistolage pour éviter un embrasement de banlieue ? Triste message passé par notre gouvernement auprès d’une partie de notre jeunesse et de ceux qui gagnent leur vie à la sueur de leur front.

    Certains jeunes, de tout milieu social, en échec scolaire, veulent travailler et doivent être accompagnés dans leurs démarches, par la mise en place des formations qualifiantes, accessibles financièrement. L’apprentissage et l’éducation sont nécessaires pour tous les Français et permettent d’inculquer aux jeunes l’insertion dans le tissu social et d’aimer notre pays.

    De même, tout travail mérite salaire, principe basique de notre société au même titre que le respect de nos lois.

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