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social - Page 417

  • Chômage : des chiffres toujours plus vertigineux

    Le bilan de François Hollande est dévastateur : un million de chômeurs supplémentaires, toutes catégories confondues, depuis son arrivée au pouvoir.

    Et vlan, nouvelle envolée du chômage en mai, avec 16.200 nouveaux inscrits au compteur dans la catégorie A (+0,5 %), 69.600 en incluant les catégories B et C, soit un total de 5,41 millions ; une hausse de 7,9 % sur un an. Des chiffres que François Rebsamen attribue à un incident sur la collecte des actualisations de situation mensuelle des chômeurs : « La statistique […] a été affectée ce mois-ci par un événement inhabituel : la forte baisse inexpliquée du nombre des demandeurs d’emploi actualisés suivie, après relances multiples, d’une hausse d’une ampleur exceptionnelle », invoque-t-il en guise d’excuse. Le nombre de chômeurs de longue durée continue de croître de 1,4 % et s’établit à 43,7 %, pour une ancienneté de 549 jours.

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  • Les oubliés du XXIe siècle ou la fin du travail

    Long métrage documentaire sur les conséquences de l’entrée dans l’ère technologique sur le monde du travail. Pour les financiers devenus maîtres de l’économie mondiale, la rationalisation de la production semble passer par la substitution des ressources technologiques aux ressources humaines.

    Voici un film qui soulève des questions cruciales et propose des pistes pour repenser l’avenir. Avec l’économiste Jeremy Rifkin, le sociologue Ricardo Petrella, le directeur du Monde diplomatique, Ignacio Ramonet, et Vivianne Forrester l’auteur de “L’horreur économique”.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Un SDF n’obtient aucune aide car il est Français !

    Trouvé sur le FB de contribuable.org : Ce jeune SDF français est à la rue depuis plusieurs mois avec sa femme et son bébé. Et il n’obtient aucune aide… parce qu’il est français et non clandestin !

    Ce témoignage bouleversant a été enregistré à La Rochelle, durant le Tour de France des contribuables organisé par Contribuables Associés du 26 avril au 14 juillet.

    Les témoignages de Français excédés s’accumulent. La situation est aujourd’hui explosive, le ras-le-bol se généralise à toute vitesse !

    http://www.contre-info.com/

  • La mixité sociale, pour quoi faire ?

    Pourquoi obliger des personnes qui ne le souhaitent pas à vivre ensemble ?

    Le gouvernement vient d’annoncer des mesures visant à contraindre les communes réfractaires qui ne respectent pas les règles d’urbanisme en vigueur, en particulier la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain), à construire des logements de type HLM dans le but de renforcer la mixité sociale.

    Dans le même temps, des mères de famille d’origine étrangère, issues notamment d’Afrique du Nord, déplorent l’absence d’élèves français de souche dans les écoles de leurs quartiers, réclamant la présence de quelques « têtes blondes » afin que leurs enfants aient le sentiment de vivre en France et, accessoirement, pour que ces jeunes Gaulois les aident à se familiariser avec notre langue et notre culture.

    Mais qu’est-ce que la mixité sociale, cette panacée propre à résoudre tous les problèmes rencontrés dans les « territoires perdus de la République » ? Au sens traditionnel, elle désigne des lieux où cohabitent des personnes de catégories ou de classes sociales différentes, comme il en existait jadis lorsque, dans les mêmes immeubles, les familles bourgeoises vivaient aux étages nobles tandis que leurs domestiques se logeaient sous les combles.

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  • Complémentaires : le traitement de choc du Medef pour les retraites

    Départ à 65 ans, pensions baissées... le texte présenté demain par le Medef pour sauver l'Agirc-Arrco est explosif.

    Douche froide en vue pour les futurs retraités ! A compter du 1er janvier 2019, un véritable serrage de vis est envisagé sur les retraites complémentaires pour les générations nées à partir de 1957. La potion proposée dans le projet d'accord du Medef que nous nous sommes procuré, pour redresser les comptes des caisses Agirc (cadres) et Arrco, risque d'être amère.

    Si le patronat a lâché un peu de lest, l'objectif est toujours de reculer l'âge des départs : à 65 ans, contre 67 ans dans la dernière version.

    Création d'un malus jusqu'à 65 ans. Selon la dernière mouture du texte, qui doit être examinée demain par les partenaires sociaux, il s'agit de mettre en place des « mesures d'incitation à décaler l'âge effectif de départ à la retraite ».

    Ainsi les générations nées à partir de 1957 se verront appliquer des malus, ou abattements dégressifs et temporaires (d'une durée maximale de trois ans), sur le montant de leur retraite complémentaire, calculés en fonction de l'âge. Exemple : si le futur retraité a 62 ans, sa retraite complémentaire serait amputée de 30 % la première année, de 20 % la seconde, 10 % la troisième année et puis plus rien. Les salariés ayant commencé à travailler à 16 ou 17 ans pourront, eux, toujours partir à 60 ans, ou 61 ans, mais avec des abattements (de 30 %, 20 % et 10 % entre 60 et 62 ans). Les retraités les plus modestes, non assujettis à la CSG, seront épargnés (voir ci-contre). On atteindrait 1,8 Md€ d'économies en 2020.

    Sous-indexation des pensions de 1,5 point par rapport à l'inflation. Autre mesure choc sur la table, la valeur des points des régimes Agirc et Arrco qui servent au calcul du montant de la pension, revalorisée chaque année en fonction des augmentations de salaires, sera « indexée sur les prix à la consommation et diminuée de 1,5 point ». Ce qui revient à une baisse du rendement des points... donc du montant des pensions. Une mesure d'économie prévue de 2016 à 2018. Enfin, la date de revalorisation sera décalée de six mois, et fixée au 1er novembre. En ce qui concerne les pensions de réversion, versées aux conjoints de retraités décédés, elles seront conditionnées au fait que le conjoint survivant ait atteint 55 ans au lieu de 60 dans la proposition précédente. Le montant sera calculé au prorata des années de mariage et ne sera donc plus illimité jusqu'au décès du survivant. On atteindrait 4,4 Mds€ d'économies en 2020. Parmi les autres mesures envisagées, il est prévu de fusionner les régimes Agirc et Arrco. De quoi faire bondir le syndicat de l'encadrement CFE-CGC, qui redoute la fin du statut des cadres. Au total, le patronat estime que les mesures proposées permettront 6,9 Mds€ d'économies d'ici à 2020 et 10,8 Mds€ d'euros en 2030 pour un besoin de financement évalué entre 8,4 et 11,2 Mds€ selon les scénarios.

    Les négociateurs ne devraient pas accorder leurs violons demain. Une nouvelle séance de négociation est d'ailleurs prévue... en septembre, pour une signature finale en octobre. L'été ne sera pas de trop pour tenter de faire passer la pilule auprès des salariés !

     

    Catherine Gasté

    source : Le Parisien  lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuFulyVZpypKrfJkHQ.shtml

  • Chômage : nouveau record en France !

    Alors que la conjoncture pourrait difficilement être meilleure, la France s’enfonce encore plus dans la crise et le chômage bat de nouveaux records.

    Pas moyen cette fois de maquiller les chiffres du chômage. C’est un nouveau record que la France a battu en avril, avec 26.200 nouveaux inscrits en catégorie A (n’ayant exercé aucune activité). Si l’on prend les critères du BIT, qui permet les comparaisons internationales, il faut aussi inclure les catégories B et C (demandeurs d’emploi en activité réduite). Le couperet est alors encore plus cinglant, avec 54.100 chômeurs supplémentaires sur un mois !
    Bref, depuis le début du quinquennat, le million d’inscrits supplémentaire a été dépassé fin avril, pour culminer (provisoirement…) à 5,35 millions de demandeurs d’emploi.
    Soyons cruels et ajoutons les catégories D et E, qui recensent les chômeurs dispensés de chercher un emploi et l’on approche des 6 millions.

    C’est la crise, ma bonne dame ? Voire. La croissance a été meilleure que prévu par l’Insee, et le gouvernement, avec une progression de 0,6 %.
    Surtout, le contexte macro-économique pouvait difficilement être meilleur depuis un an :
    • Le prix du pétrole a baissé de 40 % entre juin 2014 et juin 2015, avec un baril à environ 68 dollars. Il était même descendu à 56 dollars fin mars. Toujours ça de moins dans la facture des entreprises (même si cette baisse n’est que très partiellement répercutée) et dans la balance commerciale de la France.
    • Les taux d’intérêt sur la dette Française sont historiquement bas à 0,35 % il y a encore quelques semaines. Même s’ils sont remontés à 0,95 %, cela devrait aussi encourager massivement l’investissement.
    • L’euro avait baissé jusqu’à une quasi-parité avec le dollar (1,05 dollar pour un euro), rendant les exportations plus compétitives.

    Malgré ce contexte très favorable, malgré aussi des plans de soutien à la demande au niveau français et européen, des emplois aidés en masse (3 milliards d’euros par an pour financer 450.000 contrats aidés), le chômage grimpe inexorablement en France.

    En cause, une formidable crise de confiance dans le gouvernement, dont l’action, mélange d’amateurisme brouillon, de sectarisme idéologique et de culture de l’irresponsabilité, est perçue par les forces vives du pays comme aussi destructrice sur le plan économique qu’elle peut l’être au niveau social et « sociétal ».
    L’équipe actuelle n’est certes pas la première (loin de là !) à nous mener dans le mur, mais elle le fait avec un enthousiasme et une énergie qui laisse pantois.

    http://fr.novopress.info/188475/chomage-nouveau-record-en-france/#more-188475

  • PSA et Renault ouvrent leurs portes aux équipementiers chinois et indiens

    Dans les pays émergents, les fournisseurs locaux sont sollicités pour réduire les coûts.

    Les terrains de jeux sont différents, mais la logique est la même. Qu’il s’agisse de Renault en Inde, cœur du développement de la future gamme de véhicules à très bas coûts du groupe(« Les Echos » du 21 mai), ou de PSA en Chine, les deux constructeurs français ouvrent leurs portes aux fournisseurs indiens et chinois. Deux terrains de jeux stratégiques du moment. L’objectif : accéder à des coûts quasi-imbattables.

    Chez DPCA, la joint-venture chinoise entre PSA et Dongfeng, on compte désormais plus d’une centaine de fournisseurs chinois parmi les 450 fournisseurs de rang 1, aux noms souvent inconnus (Hubei ZhengAo, Inteva Zhenjiang, Jingzhou Henglong…). « L’un d’eux a par exemple remporté un contrat important de réservoirs jusqu’ici tenu par un fournisseur traditionnel, ce qui nous a permis d’abaisser nos coûts de 20 %. De même, 100 % de nos pièces d’emboutissage sont désormais réalisées par des équipementiers chinois.  » indique Jean Mouro, directeur général adjoint exécutif de DPCA.

    Tarifs agressifs

    Grâce à leurs tarifs très agressifs, obtenus via des réseaux de sous-traitants complexes à maîtriser pour des groupes étrangers, ces acteurs obligent les filiales des grands équipementiers mondiaux (Bosch, Valeo, Faurecia, Continental, ZF…), à se battre pour garder leurs contrats.

    « On crée un cercle vertueux de compétitivité puisque DPCA dispose désormais d’un taux d’intégration locale de plus de 95 % contre 40 % il y a dix ans. Nous parvenons à réaliser 4 à 5 % de gains annuels pour les véhicules déjà en circulation, et jusqu’à 30 % pour les programmes futurs », poursuit Jean Mouro. Le groupe s’appuie pour cela sur son partenaire chinois Dongfeng, qui lui donne accès à davantage de fournisseurs locaux.

    Cette tendance devrait encore se renforcer avec l’arrivée, d’ici 2018, de la plate-forme CMP, dédiée aux véhicules de segment B et d’entrée du segment C, qui a été co-financée par PSA et Dongfeng. Conçue à prix serrés, cette architecture cible les équipementiers compétitifs, et pourrait même permettre à des fournisseurs chinois d’accompagner le programme au niveau mondial sur d’autres continents. « C’est envisageable », indique Jean Mouro.

    Logique identique chez Renault

    La logique est identique chez Renault en Inde. Pour être vendue entre 300.000 et 400.000 roupies, la voiture Kwid s’est appuyée sur un réseau de 209 fournisseurs , dont « environ 40 % sont totalement locaux », indique Gérard Detourbet, le patron du projet.

    De quoi délivrer des rabais de plus de 30 % sur certaines pièces, et permettre de produire 98% des composants sur place. Ce qui permet d’échapper au coût des importations et au risque de changes. « On a d’abord dû identifier les fournisseurs, qui étaient souvent cachés, en désossant les voitures de Hyundai ou Maruti Suzuki, les gros acteurs locaux. Cela nous a permis d’écarter différents grands équipementiers dont les prix étaient franchement trop élevés » poursuit le dirigeant.

    Saint-Gobain, qui proposait des vitres 40 % plus chères, ou Visteon, s’en souviennent. « La pression n’est pas nouvelle mais elle est toujours plus forte, reconnaît un autre fournisseur. Elle nous oblige à intégrer davantage localement, tout en misant sur la qualité et l’innovation. »

    Fournisseurs exotiques

    Si ces fournisseurs exotiques montent en puissance, c’est qu’ils ont fait d’importants progrès en termes de process, et de qualité.  « On les retrouve désormais dans tous les métiers, y compris les plus techniques, comme la direction assistée électrique » poursuit Jean Mouro.

    En Inde, la filière est montée en puissance via des acquisitions, comme celle de l’allemand Peguform par Motherson Sumi, ou celle de la division éclairage de Visteon par Varroc. « Sans compter de nombreuses PME qui ont une grande tradition de la métallurgie ou des systèmes de freinage venus des deux-roues » indique Sylvain Bilaine, consultant local, et ex-patron de Renault en Inde.

    Risques qualité, santé financière de ces partenaires, transfert technologique, impact sur les relations avec les grands équipementiers mondiaux, capacité à dupliquer cette approche dans des zones où le tissu de fournisseurs est moins compétitif (Russie, Amérique du Sud)… Les risques et limites de ce type de partenariat ne sont pas neutres. Pas suffisant néanmoins pour freiner Renault et PSA, bien décidés à récupérer une partie de la valeur, qui s’est largement déportée chez les équipementiers ces dernières années.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/384029-psa-et-renault-ouvrent-leurs-portes-aux-equipementiers-chinois-et-indiens#more-384029

  • Retraites complémentaires : les pensions baisseront bien, mais de combien ?

    Les organisations patronales et syndicales gestionnaires de l'Agirc et de l'Arrco se retrouveront le 22 juin. Il y aura bien des abattements dégressifs sur les pensions mais le Medef va proposer un nouveau barème. Une hausse de la cotisation Agirc sur la tranche "C" (très hauts revenus) est également à l'étude.

    Les organisations patronales et syndicales gestionnaires des régimes de retraites complémentaires Arrco (ensemble des salariés) et Agirc (cadres) se sont donné un peu d'air dans la difficile négociation qu'ils ont engagée pour sauver financièrement les deux régimes. Il sont à la recherche de près de 7 milliards d'économies ou de ressources supplémentaires. Le camp patronal a des idées très arrêtées pour y parvenir. Mais devant le tollé que ces propositions ont provoqué dans le camp syndical, les deux parties ont décidé de calmer le jeu. Un nouveau rendez-vous est donc fixé au 22 juin. Et il n'est même pas du tout certain que cette prochaine réunion soit décisive.

    Le Medef va proposer un nouveau barème d'abattements

    Ce qui bloque, bien sûr, c'est la proposition du Medef de pratiquer des abattements dégressifs sur les pensions de retraites complémentaires des salariés liquidant leur retraite à compter de 2017. Et ce pour les générations nées en 1957 et après.

    Dans l'esprit du Medef, pour un départ à la retraite à 62 ans, la décote subie serait ainsi de 40% pour commencer, puis de 30% à 63 ans, 18% à 64 ans, de 2% à 65 ans et de 1% à 66 ans. Ensuite, à 67 ans, le retraité percevrait sa retraite à taux plein. Ces abattements permettraient de rapporter 3,1 milliards d'euros en cinq ans.

    Mais les syndicats ne veulent absolument pas entendre parler d'abattements aussi élevés.

    La CFDT serait prête à admettre un abattement de 10%.

    "Les lignes vont bouger. Nous reviendrons le 22 juin avec de nouvelles propositions d'abattements", explique à La Tribune, un négociateur patronal. "Pour autant, pas question de renoncer aux abattements. Et c'est vrai qu'avec notre idée nous incitons les salariés à rester en poste jusqu'à 65 ans";

    Les pensionnés exonérés de CSG ne subiraient pas les abattements

    Par ailleurs, pour faire passer la pilule, il est quasi acté que les petites retraites seront épargnées par ces abattements. L'idée serait de dispenser les pensions qui ne sont pas soumis à la CSG de ces mesures.

    Actuellement sont exonérés de CSG les retraités dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 10.633 euros pour une part et 16.311 euros pour deux parts en 2015. Au-dessus de ces plafonds, les retraités sont soumis à une CSG de 3,8% ou de 6,6% selon l'importance de leurs revenus.

    En revanche, pour lâcher un peu de lest, toujours selon nos informations, le camp patronal serait finalement prêt à ne rien toucher pour les pensions de réversion. Il était prévu de porter de 55 à 60 ans l'âge donnant droit au versement cette pension. Finalement, les choses resteraient en l'état.

    Vers une augmentation de la cotisation Agirc sur la tranche "C" ?

    Reste la demande syndicale d'une augmentation des cotisations de retraites complémentaires afin de mieux répartir les efforts demandés entre entreprises, salariés et retraités. Pour l'instant, le camp patronal continue de s'y opposer. Mais, selon nos informations, il pourrait y avoir une ouverture.

    Il est en effet possible que le Medef accepte une augmentation de la cotisation spécifique à la tranche "C" de l'Agirc, c'est-à-dire pour les très hauts revenus compris entre quatre fois et huit fois le plafond mensuel de la sécurité sociale. Soit, très concrètement, entre 12.680 euros et 25.360 euros bruts mensuels. Actuellement sur cette tranche de salaire, le taux de cotisation est égal à à 20,55 %, répartis (sauf dispositions particulières applicables dans telle ou telle entreprise) à raison de 12,75 % pour les entreprises et 7,80 % pour les salariés. De source patronale, on dit ne pas exclure une hausse de la cotisation sur cette tranche de hauts revenus. Certes, l'assiette serait très limitée, ne concernant même pas 1% des salariés, mais le rendement serait assez élevé au regard du montant des rémunérations visées.

    Enfin, le dernier point en débat concerne une éventuelle fusion entre les deux régimes Arrco et Agirc à l'horizon 2019. La CGT et la CFE-CGC sont farouchement opposées à cette idée. Les autres syndicats se montrent plus ouverts. Une voie médiane pourrait être trouvée, selon nos informations, en limitant dans un premier temps la "fusion" aux réserves financières des deux régimes, d'ailleurs en forte baisse. L'idée serait de provoquer un effet masse qui permettre des placements avec des rendements optimisés. es.

    Les organisations patronales et syndicales ont donc quelques semaines d'ici le 22 juin pour affiner leurs propositions et surtout pour les tester lors de discrets échanges bilatéraux.

    Jean-Christophe Chanut  La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFklZupZZGozyFuBf.shtml