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social - Page 458

  • PSA Aulnay, les mots de la fin (Vidéo)

    En juillet 2012, les salariés du site PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois apprennent abasourdis la fermeture de leur usine. Les 3000 salariés du site se sentent trahis par leur direction et lâchés par les politiques.

    Un bras de fer commence : pendant des mois, ils vont lutter pour tenter d’améliorer leurs conditions de départ allant jusqu’à bloquer l’usine. Depuis l’annonce de cette fermeture, Francine Raymond et Ludovic Fossard, les auteurs du documentaire, ont suivi ce conflit social hors du commun.

    Réalisé par Francine Raymond et Ludovic Fossard

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Proverbe socialiste : "A la Sainte Nathalie, les caisses des impôts sont remplies"

    C’est le 27 juillet que les salariés cesseront de travailler pour l’État ! A partir de ce jour de libération fiscale, ils commenceront à travailler pour eux-mêmes. L'impôt confiscatoire, véritable atteinte à la propriété privée, aux droits des travailleurs, et finalement à la liberté, ne cesse de croître.

    Depuis 1974, la dépense publique totale est passée de 39,3% à 56,7%. Entre 2003 et 2013, les dépenses ont augmenté de 58%, le poste le plus élevé étant celui des dépenses sociales, qui avec 660 milliards d’euros ont grimpé de 70%. Les dépenses des collectivités locales sont elles en hausse de 66% à 240 milliards d’euros. Et les prélèvements crèvent le budget des familles et des entreprises.

    Benoîte Taffin, porte-parole de Contribuables Associés, explique la perversité de ce système :

    « En diminuant le pouvoir d’achat des Français, en pesant sur la productivité des entreprises, la dette contribue à détruire des dizaines de milliers d’emplois. Réduire la dépense publique est aujourd’hui une nécessité, une urgence. Le jour de libération des contribuables doit impérativement et rapidement être avancé au mois de juin ».

    La France est le troisième pays le plus dépensier de tout l’OCDE, derrière le Danemark et la Finlande. Les pays qui ponctionnent le moins sont le Canada (27 mai) et la Suisse (2 mai).

    Michel Janva

  • 12 milliardaires de plus en France… et le livret A ramené à 1 % !

    La fortune des 500 professionnels les plus riches a progressé de 15 % en un an, atteignant 390 milliards d’euros.   

    Les Français, on le sait, sont nuls en économie. Et quand ils ne le sont pas, ils s’en vont voir ailleurs si les affaires y sont meilleures. Coulés dans le moule post-révolutionnaire, façonnés par une Education nationale et des médias très majoritairement anti-capitalistes – souvent anti-patrons tout court –, ils ont même fini par oublier les bases de ce qui servait autrefois à « une gestion de bon père de famille ».

    Equilibre recettes-dépenses, dette, intérêts, investissements, charge de la dette, inflation, PIB, PNB… tout ça, pour eux, c’est du chinois. Ce que confirmeraient encore cette année les résultats du bac économique, nombre de candidats ignorant eux aussi en ce printemps 2014 le sens des rudiments qu’on vient d’énoncer.

    Du coup, l’information du jour prend une autre valeur… Le magazine Challenges vient de publier son classement annuel des grandes fortunes françaises. On y apprend que notre beau pays compte 67 milliardaires en euros, soit 12 de plus que l’an passé. Cocorico. On est bien content. On se dit aussi que ceux-là n’ont pas dû faire leurs études en France mais sûrement chez nos voisins anglo-saxons. Ou bien qu’ils ont été élevés dans le berceau du grand capital et nourris au lait de la finance qui fait des enfants gâtés (et souvent pourris).

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  • MISSA et PACT, l'entraide catholique

    Le Salon Beige vous avait déjà mentionné ces deux groupes d'entraide catholique il y a quelque temps. Ces deux groupes, destinés à fédérer les demandes/offres d'aide en tout genre, se développent chaque jour un peu plus, et leur utilité est indéniable, à tous les niveaux. Aujourd'hui, MISSA et PACT communiquent à nouveau, afin de se faire connaître de ceux qui ignoreraient encore leur existence:

    Il s’agit de groupes régionaux, gratuits, diffusant principalement les informations locales, d’esprit "catholique fidèle à l’enseignement de l’Eglise", par Internet.
    strong>Pact est plutôt axé sur les fidèles attachés à la « forme ordinaire du rite romain », dans l’esprit de Mgr Aillet – Rey – Cattenoz – Centene ou « Famille Chrétienne » - FSE – SUF – Communautés St Jean / St Martin etc. Pact regroupe désormais plus de 2000 familles.
    strong>Missa (www.missa.fr) s’adresse plus au public attaché à la « forme extraordinaire », et qui est bien implanté partout en France (6000 familles inscrites)

    Facilitant l’entraide quotidienne, c'est un système simple, avec seulement un mel par semaine, et qui rend de nombreux services (annonces concernant : emploi, logement, petites annonces, conférences, pèlerinages, etc.).Pour en savoir plus, le mieux est d'aller voir le site http://www.entraide-pact.fr/ ou www.missa.fr pour Missa . Dans la partie « inscription », vous pouvez  désigner un pretre que vous connaissez, comme parrain pour vous dans la case correspondante ! "
    Si aujourd'hui vous n'avez pas besoin d'aide, demain ce pourrait être le cas. Et vous êtes peut-être la personne qui tirera d'embarras une famille catholique et vous ne le savez pas encore. Alors, si vous n'êtes pas déjà inscrit sur l'un ou l'autre groupe, ou sur les deux,  à vos claviers !

    Marie Bethanie

  • La SNCM nouvelle sardine pourrie bouchant le port de Marseille

    Depuis le 24 juin les grévistes de la SNCM bloquent le port de Marseille. Président de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône, Jean-Luc Chauvin tente, comme il est déjà parvenu à le faire par le passé de mobiliser l'opinion sur le thème : "Touche pas à mon port."

    Les dégâts sont considérables. En terme d'images, évidemment, pour ce qu'il en reste. En pertes sèches de clientèle : 30 000 passagers de ferries et 37 000 croisiéristes ont d'ores et déjà été débarqués dans d’autres ports. Ce sont entre 7 et 10 millions d’euros qui ont déjà été perdus pour l'économie locale.

    Scandale typiquement cégétiste, les gros bras du syndicat paralysent à quai l'activité des concurrents. Ainsi le Kallisté : tout un symbole que ce beau navire mixte, parcourant régulièrement les 214 miles marins, 396 km, séparant Marseille de Bastia son port d'attache. Construit en Finlande, agrandi à Brème, baptisé en 1993, il transporte 500 passagers, 120 voitures de tourisme, mais aussi des camions et remorques routières contenant des marchandises, etc.

    Faut-il rappeler à ce sujet que l'agriculture corse non seulement a besoin de ce fret, mais qu'elle ne peut pas attendre.

    Dès le premier jour, "La Méridionale" armateur du bâtiment ‑ pris en otage, parmi pas mal d'autres immobilisés à quai – ont obtenu en référé d'expulsion. Mais non seulement la force publique n'intervient pas mais elle a laissé les grévistes installer un terrain de pétanque, seule activité sans doute que ces marins très spéciaux laisseront loisible en Provence.

    Pendant des années l'État central parisien a laissé planer l'illusion qu'il pourrait subventionner éternellement au titre de la continuité territoriale. Cette usine à pertes est appelée, depuis 1969, "Société nationale Corse Méditerranée". Pendant des décennies on y a laissé s'installer cette insupportable culture du déficit qui gangrène l'économie française.

    Au départ il s'agissait d'une compagnie d'État, filiale de notre brillante SNCF et de la Compagnie générale maritime, l'ex-glorieuse Transat. Entachée des tares sociales du ferroviaire français, la SNCM a été partiellement privatisée : l'actionnaire Veolia représenté par sa filiale Transdev prévoit très logiquement de se retirer de ce guêpier comme de pas mal d'autres, dans 10 des 27 pays où ce groupe de transports collectifs est impliqué. La participation de l'État s'élevant encore à 25 % il ne restait plus le 4 juillet, au pathétique secrétaire d'État aux Transports Cuvillier, d'autre perspective à envisager que celle d'un dépôt de bilan devant le Tribunal de Commerce.

    La nécessité de rembourser les aides publiques illicites, sanctionnées par les autorités européennes à hauteur de 440 millions, pose évidemment un problème insoluble pour une compagnie au chiffre d'affaires annuel inférieur à 300 millions, subventions comprises, et dont la part de marché est passée en 15 ans de 82 à 30 %.

    Dans la même période, les effectifs, jugés excessifs, ne diminuent pas sur les 8 bateaux de la compagnie. En 2005 un audit mettait en évidence diverses irrégularités, détournement de marchandises, pillage des caves, trafics, etc. correspondant au caractère quasi-mafieux d'une partie du personnel empochant visiblement toutes les retombées commerciales des croisières : celles-ci figurent en général pour 30 à 40 % du chiffre d'affaires dans le compte d'exploitation de sociétés comparables. Elles sont comptabilisées pour zéro à la SNCM… dix ans après la révélation de ce scandale, rien n'a changé. N'accusons pas ici le STC. Ce syndicat nationaliste des travailleurs corses se partage le personnel avec la CGT communiste : on avait repéré une "particularité" sur les navires de SeaFrance, autre filiale maritime de la SNCF exploitant jusqu'en 2012 la liaison Calais-Douvres. Elle aussi fonctionnait à perte : lorsque l'activité de cette compagnie fut liquidée par le Tribunal de Commerce, son passif s'élevait à 400 millions dont 250 pour la SNCF de l'inévitable Guillaume Pépy.

    Soulignons qu'aujourd'hui la SNCM non seulement n'assure pas la desserte de la Corse, mais la paralyse au détriment de concurrents plus efficaces comme Corsica Ferries ou La Méridionale. Certes on observera que l'assemblée régionale majoritairement de gauche a encore voté en décembre 2013 en sa faveur une "délégation de service public" imposant un consortium avec La Méridionale, vote sur lequel la droite et les nationalistes se sont abstenus.

    Il est donc urgent que l'État intervienne pour faire son métier qui n'est pas de subventionner, mais de défendre l'ordre, la loi et la liberté.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2014/07/la-sncm-nouvelle-sardine-pourrie-bouchant-le-port-de-marseille.html

  • Pourquoi cette paralysie du dialogue social

    Réponse facile, sans doute. Mais il faut la formuler. Quel contraste en effet en cette après-midi entre les titres du Monde, fort pessimistes et les communiqués triomphalistes de l'Élysée vers 18 heures avant même que l'on connaisse la moindre réalité des entretiens entre le gouvernement et les partenaires sociaux

    Comparons en effet :

    1° les Twitts de la présidence :"Qui peut dire que le dialogue social n'a pas produit de résultats ?"(…)"La démocratie sociale a avancé : représentativité patronale, financement des organisations rendu transparent, salariés présents dans les CA." (…) "La réforme des retraites a été largement ouverte à la concertation et a favorisé la reconnaissance de la pénibilité." (…) "Cette méthode a fait ses preuves depuis 2 ans. Des réformes importantes ont été menées : sécurisation de l'emploi, formation pro." (…)"La pénibilité aura maintenant toute sa place dans la législation, et rentrera progressivement en vigueur. Entièrement déployée au 1er janvier 2016."

    2° et les titres du "Monde" : "La CGT et FO boycotteront la seconde journée de la conférence sociale"(…) "La réunion prévue pour lundi à 17 heures entre les syndicats et François Hollande est en revanche maintenue." (…) "Conférence sociale : blocage du dialogue social, qui accuse qui ?" (…)"Chère à Hollande, la conférence sociale est critiquée de toutes parts".

    À la question : qui croire ? nous n'hésitons pas à répondre que le "grand quotidien du soir" doit se situer, pour une fois, un peu plus près de la vérité.

    Sortons donc du virtuel et des annonces gouvernementales. Revenons au réel. De toute évidence, la tentative hollandaise de conférence sociale rencontre et rencontrera d'évidentes difficultés. Or, parmi les multiples raisons qui les occasionnent, on ne saurait esquiver la non-représentativité des centrales syndicales.

    Tout le monde se souvient des promesses de campagne du candidat Hollande en 2012. Les uns les évoqueront pour en rire, les autres pour en pleurer. Elles comportaient ces fameuses réunions avec ce qu'on appelle les partenaires sociaux. Sans chercher à trop remonter en arrière il me semble que l'expression remonte à environ un demi-siècle. Elle correspondait notamment aux idées que Chaban-Delmas et son gourou Delors mettaient en avant au titre de la Nouvelle société, un slogan quelque peu usagé, on en conviendra.

    Le premier malheur de cette doctrine lorsqu'elle rencontre l'épreuve des faits vient de la qualité des interlocuteurs.

    Commençons par le plus gros morceau : la CGT.

    La CGT ne se comporte pas comme un partenaire mais comme un adversaire social.

    Nous partageons certes avec M. Roubaud l'irritation qu'il exprime, certainement majoritaire désormais, face aux pratiques de la CGT. Mais, en écoutant l'entretien donné par le représentant de la CGPME à un Jean-Pierre Elkabbach, une légère nuance me sépare de son propos : non, ce n'est pas depuis quelque temps, non la CGT ne "commence" pas "à nous énerver un tout petit peu"(1)⇓

    Le propos de cette organisation étant la lutte des classes, l'idéologie de sa direction étant le marxisme, sa filiation politique la rattachant directement et constamment au parti communiste français, on ne saurait en attendre autre chose.

    Mais on ne doit pas se contenter d'un demi-réalisme : dans le secteur privé de notre pays le taux de syndicalisation avoisine les 5 %. De ce simple fait, toutes les centrales syndicales restent dominées par le secteur public.

    La CGT le sait parfaitement qui a décidé de propulser un représentant de l'industrie en la personne du camarade Thierry Le Paon en figure de proue d'une organisation étroitement liée aux entreprises d'État, type SNCF ou EDF, dont les comités centraux d'entreprise fondés par des ministres communistes comme Fiterman ou Marcel Paul, alimentent de notoriété publique la base matérielle par des biais plus ou moins légaux généralement impunis.

    Cette nouvelle apparence relève donc certes de la recette bien connue du pâté d'alouette : un cheval de fonctionnaires, un oisillon de salarié normal. Mais elle s'articule aussi sur une stratégie tendant à introduire l'étatisation sous prétexte de"sauver l'emploi".

    À cet égard, le ministre Montebourg propulse une convergence dialectique redoutable avec le socialisme étatique du PCF. Celle-ci se révèle aussi efficace dans l'avancée idéologique du néomarxisme à la française qu'elle se montre contre-productive dans la vraie bataille qu'il faudrait mener pour l'emploi des Français.

    L'embauche réelle, en effet, ne peut résulter que de la création ou du développement des entreprises productives. Elle ne doit rien attendre, au contraire, des mesures démagogiques, très coûteuses, destinées à sauvegarder artificiellement et ponctuellement les dinosaures non-concurrentiels.

    Ne nous laissons pas berner à cet égard par les discours soi-disant "conservateurs des emplois" qu'affectionnent les syndicats. La classe politique les relaie de façon naturelle en vertu de sa doctrine instinctive "je dépense donc je suis".

    Ne croyons pas non plus à la représentativité globale des autres centrales. On ne sait pas s'il faut les compter 6,7 ou 8 en tout, avec ou sans SUD, avec ou sans la FSU, avec ou sans l'UNSA. On sait qu'ensemble elles se partagent une masse globale d'adhérents dérisoire et que les contribuables vont bientôt les subventionner officiellement, comme on le fait déjà pour les partis politiques. Or, ces bureaucraties syndicales continuent à imposer leur jeu aux majorités successives.

    Le taux d'abstention aux élections professionnelles, proche de 60 %, confirme le caractère fictif de leur représentation. Une refondation syndicale s'impose donc plus que jamais.

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  de plus en plus fatigué, démago et agaçant sur Europe N° 1 à 8 hv17 le 7 juillet.
  • On en voit de toutes les couleurs !

    Sur fond de dette publique abyssale, de  montée dramatique  du chômage, de désindustrialisation et de délocalisations massives, d’immigration non européenne à haut débit ,d’insécurité en hausse, de soumission accrue de nos « élites» à l'oligarchie atlanto-bruxelloise, la France continue de glisser inexorablement vers l’abîme. Et ce gouvernement de gauche de prendre les Français pour de sombres crétins. A l’image hier du ministre du Travail, François Rebsamen,  parlant de « vrai succès » pour qualifier le fiasco de la « Conférence sociale », dont la deuxième journée a pourtant été marquée par le boycott  de trois syndicats ( CGT, FO Solidaires et la FSU). Centrales syndicales  aussi peu représentatives des travailleurs français que ce gouvernement  l’est des intérêts de notre peuple. Pendant ce temps l’UMP se faitseppuku en déballant au grand jour à ses adhérents arnaqués ses haines recuites, les turpitudes des uns ou des autres –du salaire mirobolant de la girouette sarkozyste Geoffroy Didier  aux pratiques des Fillon, Juppé en passant par les billets d’avion de Mme Copé. Hier les médias se félicitaient de ce que le Conseil d’Etat, arguant de l’entrée en vigueur de la loi du 17 mai 2013 autorisant le mariage des couples homosexuels, ait ordonné aux autorités françaises de délivrer un visa sous 24 heures à un Sénégalais vivant au Maroc, pour qu’il puisse se marier samedi à son conjoint français.
     Lors de l’audience mardi, le pourtant très laxiste ministère de l’Intérieur a justifié son refus de visa, mettant en avant des doutes sur «la sincérité de l’union du requérant et de son compagnon», notamment en raison de la différence d’âge (35 ans d’écart) entre les deux hommes. Le ministère de l’Intérieur a évoqué également les «antécédents migratoires » (sic) du jeune Sénégalais. Mais pourquoi s’embarrasser avec ce genre de détails ? Le Conseil d’Etat est bien décidé à faire plaisir à Pierre Bergé, Najat Vallaud-Belkacem, aux lobbies vivant grassement de la  « lutte contre les discriminations », bref à ne pas gâcher la fête planétaire qui s’annonce. A savoir une montée en puissance d’une immigration se justifiant au nom de l’idéologie homosexualiste qui viendra renforcer l’immigration  familiale, et autres  mariages blancs « traditionnels »…
     Une décision qui en toute logique à  été certainement saluée par les Femen, alors que neuf d’entre elles, défendues par Me Michaël Ghnassia, comparaissaient devant la justice mercredi pour les profanations commises  le 12 février 2013 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Trois surveillants étaient aussi  poursuivis pour violence puisqu’une des Femen a eu une dent cassée.  Un autre procès s’ouvrira vendredi  pour « exhibition sexuelle » dans l’église de la Madeleine, le 20 décembre 2013 –voir les articles publiés à ce sujet  sur notre blog.
     Pour les exactions commises à Notre-Dame, une simple amende 1500 euros a été requise contre elles. Une somme symbolique, manifestant  une vraie mansuétude, à comparer avec ce que la «justice» exige des hommes et de femmes qui enfreignent les législations liberticides du type de la loi Fabius-Gassot visant à limiter la liberté d’expression, à museler les «dissidents» à la pensée unique. Pour ne rien dire de la grosse matraque judiciaire qui ne manque jamais de s’abattre avec la plus grande sévérité  à l’encontre des nationaux ou  nationalistes dans l’exercice de leur militantisme « de rue ».
     Toujours dans le cadre de la « lutte contre les discriminations », et ici plus spécifiquement au nom de  «l’antiracisme », le Conseil d’Etat saisi par l’association Maison des Potes (un sous bidule de SOS racisme), le MoDem Sciences Po et David Van der Vlist, a demandé à l’Etat de publier le décret sur la loi du cv anonyme pour les entreprises de plus de 50 salariés, votée en 2006. Il s’agissait d’une des mesures de cette loi « sur l’égalité des chances » souhaitée par Jacques Chirac .
     Si  l’anonymat des cv a effectivement pour but principal  de faciliter l’accès à l’emploi   des postulants d’origine non européenne, l’étude commandée par Pole emploi portant sur un millier d’entreprises et menée entre novembre 2009 et novembre 2010 par le Centre de recherche en économie et statistiques (CREST), avait indiqué des résultats pour le moins mitigés.
     En effet, notait Les Echos le 16 août  2011, il ressortait de celle-ci que «le cv anonyme (…) a tendance à diminuer les chances des candidats issus de l’immigration, avec une chance sur 22 seulement de décrocher un entretien, contre une chance sur 10 lorsque le CV n’est pas anonyme ! Un résultat surprenant, qui pourrait s’expliquer par la difficulté des recruteurs à appréhender certaines lacunes du CV du fait de l’état civil : l’anonymisation empêcherait de relativiser des signaux jugés défavorables, comme un diplôme moins prestigieux. Les chercheurs du CREST avaient au final jugé que « la généralisation du CV anonyme ne semble pas se justifier ».
     Le Monde (édition du 5 septembre 2011), notait aussi que « lorsque le cv d’un candidat issu de l’immigration est rendu anonyme, ses probabilités de convocation à un entretien d’embauche sont plus faibles, parce qu’il subit de plein fouet les carences de son parcours professionnel. » Une étude qui démontrait donc l’absence de considérations « racistes » de la part des employeurs-recruteurs.
     Pour autant,  le quotidien indiquait  encore que « toutes les études disponibles (en France, mais aussi dans bien d’autres économies occidentales) montrent que la probabilité d’embauche est inférieure de 30% à 40% pour un candidat dont le nom est à consonance étrangère ».  Doit-on en déduire que certaines entreprises appliqueraient alors une forme empirique, instinctive,  de préférence nationale à l’embauche, basée uniquement sur le  patronyme et/ou l’apparence physique? Plus largement , comme le soulignait hier Elisabeth Lévy sur l’antenne de RTL dans l’émission  « On refait le Monde », peut-on légitimement  obliger des gens qui ne s’aiment pas à travailler ensemble ? Elle répondait par la négative à cette question.  Bref est-il loisible de penser que l’on pourra demain par exemple  contraindre un employeur arabe ayant des préjugés à embaucher un employé  juif ou vice-versa ?
    Bruno Gollnisch a déjà eu l’occasion de pointer le racisme à rebours (inconscient?) qui anime les partisans du cv anonyme. Pour les grandes consciences du Système UMPS, il faut croire qu’un Français issu de l’immigration serait fatalement un sous-capable qui a besoin d’être aidé par des mesures particulières, puisque sa motivation, ses seuls talents et compétences seraient incapables de le faire accéder au poste auquel il peut prétendre. Une vision paternaliste, post ou néo-colonialiste  disent certains, qui passent de plus en plus mal  chez  leurs (anciens) électeurs…

  • A quoi sert encore la conférence sociale ?

    Quatre syndicats ont marqué de leur absence cette nouvelle conférence sociale, que certains appellent la grand-messe de François Hollande. La FSU, la CGT, FO et Solidaires ont décidé de quitter les uns après les autres cette conférence sociale, insatisfaits de l’action du gouvernement qu’ils accusent de trop favoriser le patronat et notamment le Medef. Thierry Lepaon (CGT) et Jean-Claude Mailly (FO) ont accusé Manuel Valls d’avoir cédé aux demandes du patronat sans consulter les syndicats, notamment sur la pénibilité ou le code du Travail. Mardi matin c’était au tour de la FSU, premier syndicat de l’Éducation, de claquer la porte.  Seuls quatre syndicats réformistes (CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa) ont été présents jusqu’au bout. Pierre Gattaz, président du Medef, s’est déclaré satisfait.

    Manuel Valls n’a pas apprécié cette attitude des syndicats: « un refus prolongé serait une posture incompréhensible. » Il s’est voulu toutefois confiant: « Je n’ai pas entendu l’annonce d’un retrait de toute négociation, de tout échange avec l’État, même si j’ai entendu une critique globale du pacte de responsabilité et de la politique du gouvernement. » Mais beaucoup ne sont pas dupes, le dialogue social est une posture du gouvernement qui ne renonce pas à mettre ses propositions en place mais sur le fond, il n’a jamais vraiment lieu. Pour certains, il est impossible pour le  gouvernement de négocier avec des syndicats, déconnectés des réalités. Quant à la CGT, elle pense que le gouvernement est en complet décalage avec les Français. On pourrait donner raison aux deux.

    http://medias-presse.info/a-quoi-sert-encore-la-conference-sociale/12586

  • SNCF : l’enfer bureaucratique

    Par Sophie Coignard

    Le rapport d’expertise sur le déraillement meurtrier de Brétigny-sur-Orge lève le voile sur un univers kafkaïen.

    D’abord, c’est le vocabulaire employé qui saisit : ruine, délabrement… Mais ce qui frappe durablement, à la lecture du rapport d’expertise sur le déraillement meurtrier qui s’est produit à Brétigny-sur-Orge le 12 juillet 2013, c’est surtout ce mélange de procédures en tout genre et de dilution des responsabilités qui caractérise les organisations post-staliniennes.

    Pour résumer, les graves anomalies qui ont conduit à l’accident étaient connues depuis longtemps. Depuis 2008 exactement. Qu’a fait la SNCF pour y remédier ? Rien, puisque dans des rapports internes datant de 2009 et 2010, des spécialistes maison se disent “incapables de les gérer“. Oui, c’est écrit noir sur blanc !

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    http://fortune.fdesouche.com/

  • Sur qui peut-on compter pour reconstituer les tissus sociaux ?

    Au moment où les partis politiques veulent faire croire au salut par le choix d’un homme providentiel, comment revitaliser à tous les niveaux les cellules sociales ?

    Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre I de la cinquième partie, « Une élite d’hommes » (p. 239 à 242), donne les éléments pour former et relier ce petit nombre capable d’agir. Extraits :

    « Selon les propres termes de saint Pie X : « On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l’a bâtie...». Tâche immense de reconstitution des tissus sociaux, de revitalisation des cellules sociales.

    Or, pour une action pareille, il faut des hommes.

    • Il faut une élite d’hommes non seulement instruits, habiles, résolus, tenaces mais divers à l’extrême. Répandus en tous lieux et milieux. Laïcs courageux et conscients de leurs responsabilités.Rien d’efficace et de vraiment profond n’a été fait, dans l’histoire, sans cette formation préalable et intense de quelques-uns.
    • Une élite d’hommes qui, ayant bien saisi l’esprit de ce qui est à faire, soient capables d’en suggérer, promouvoir, orienter, poursuivre l’exécution. Inlassablement.
    • Une élite d’hommes unis, dans et par la seule doctrine, mais non agglutinés en formation compacte.
    • Une élite d’hommes assez vigoureusement trempés pour que, tout en étant UNS par la doctrine, par le même sens des méthodes, par une réelle amitié au service du vrai, ils ne soient ni décontenancés, ni découragés par l’impression d’un isolement inévitable ; attendu que, selon les modalités d’une action pareille, chacun risque de se trouver dans des activités ou régions très différentes.
    • Une élite d’hommes qui soient tout à la fois en relation et dispersés.
    • Une élite d’hommes qui soient tout à la fois créateurs d’unité et de diversité.
    • Une élite d’hommes qui soient agents d’harmonisation, de concertation de toutes les forces saines. Sans menace pourtant d’unitarisme, de massification ! Sans que soient compromises la pluralité, la diversité essentielle à toute activité sociale !
    • Une élite d’hommes qui sachent respecter l’autonomie des initiatives louables, qui les comprennent, qui sachentles aider,sans se laisser absorber, aveugler par ce qu’il y a toujours d’un peu égoïste en chaque entreprise.
    • Une élite d’hommes qui, quels que soient les devoirs, charismes, missions, vocations, fonctions de chacun,sachent garder lesens du plan général de l’action, le sens de contacts plus nombreux à établir, d’opérations plus larges à organiser, de synchronisations plus fécondes à régler.
    • Une élite d’hommes qui, quels que soient leurs engagements sociaux, leurs options politiques aient par-dessus tout un esprit commun qui les empêche de borner le regard à leur activité particulière. Non que ces hommes soient invités à n’y avoir qu’un rôle de principe : adhérents ou militants pour la forme et dont le cœur serait ailleurs. Leur engagement ne peut être fécond que s’il est réel. Mais il leur est demandé de garder, et communiquer autour d’eux, le sens du combat général. Que celui qui milite dans le syndicalisme, par exemple, y milite loyalement ; mais sans prendre les dimensions de son combat pour les dimensions mêmes du combat plus large où son action particulière trouve sa place et ses limites.

    Et le même raisonnement peu s’adapter à mille cas, qu’il s’agisse d’un membre des A.P.E.L. ou de l’adhérent d’un parti politique.

    Une élite d’hommes qui, pour engagés qu’ils soient en telles actions diverses, n’en constituent pas moins, au-dessus de ces dernières, un esprit générateur d’union, de concertation par intelligence réciproque des diverses options ; favorisant ainsi la complémentarité, la solidarité des initiatives.

    Une élite d’hommes désintéressésSimples et purs d’intention, comme des colombes ; mais prudents et souples dans l’action, comme des serpents.

    Cette élite d’hommes dont a parlé Le Play... : « qui ne songe qu’au bien public, qui ne demande rien pour elle, rien pour ses parents, qui laisse de côté gloire... vanité... »

    Ce qu’il importe de comprendre c’est que la constitution d’une élite civique, SPECIALISTE de la stratégie politique et sociale est indispensable. Or la constitution d’une élite ne se décrète pas. On travaille, on s’applique à la former. Le devoir est de tout mettre en œuvre pour y parvenir. Quant au succès du résultat il n’appartient qu’à Dieu. ». A suivre …

    Lire et télécharger dans son intégralité l’Action au chapitre I de la cinquième partie,  « Une élite d’hommes » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusCe livre l’Action de Jean Ousset est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin. 

    Le Salon Beige