Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 461

  • Valls prévoit déjà 2 milliards d’euros d’économie sur les chômeurs !

    Non seulement la réforme des indemnités chômage est bien prévue par le gouvernement, mais celui-ci a déjà chiffré le montant d’économies à venir ! Finalement, il ne reste qu’une inconnue : quand ?

    Il nous en réserve des surprises notre Premier ministre. Comme celle d’aller à Londres le 6 octobre pour évoquer une modification des règles d’indemnisation du chômage : « Nous, en France, avons fait le choix d’un chômage très important et très bien indemnisé. C’est dans le dialogue avec ceux qui recherchent un emploi que l’on peut améliorer la situation. Cela s’appelle réformer le marché du travail. » Comme si le climat anglais était plus propice à ce genre de réflexion que celui de Paris, Manuel Valls a ensuite insisté lors d’un déjeuner « off » avec nos confrères de la presse britannique. Oui, leur a-t-il dit, la question mérite d’être « reposée ». 

    Le lendemain, les ministres semblaient un peu perplexes. A l’image de Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à la simplification, très hollandais, venu « spontanément » expliquer aux journalistes présents à l’Assemblée nationale que « jamais, jamais, ce débat n’avait eu lieu de manière collective dans le gouvernement, ni lors d’un conseil des ministres, ni lors des réunions des ministres le jeudi à Matignon ». Jean-Christophe Cambadélis déclare, lui, que « ce n’est ni à l’ordre du jour du gouvernement, ni à celui de l’Assemblée, ni dans la réflexion du ministre concerné ». Mais le plus vallsien de ses collègues, Jean-Marie Le Guen, embrayait au quart de tour pour se mettre dans la roue de son patron et approuver l’ouverture du chantier car, selon lui, « par certains aspects », le système actuel serait un frein à la reprise du travail : « On le sait, des gens qui ont un certain niveau de rémunération de substitution pour lequel ils peuvent se dire légitimement : “Dans le système actuel, je peux attendre six mois, un an, avant de rechercher un travail” ». 

    En fait, la réforme de l’assurance-chômage est tellement prévue par le gouvernement que ses effets sur les comptes publics en 2017 sont déjà déjà comptabilisés ! Le document de présentation du projet loi de finances 2015, dont l’examen vient juste de commencer à l’Assemblée, décrit « les efforts nécessaires au redressement de la situation financière des régimes paritaires » : « Les économies réalisées par l’Unedic dans la convention de 2014 seront complétés à partir de 2016 pour atteindre un effort total de 2 milliards d’euros. » 

    Compte tenu du fait que la précédente convention a réalisé un effort de 450 millions d’euros par an, en moyenne sur trois ans, voici qui donne un ordre de grandeur de l’effort qui sera demandé aux chômeurs, sauf à espérer qu’une décrue brutale du nombre de demandeurs d’emplois permette à l’Unedic de faire des économies…Un tour devis supplémentaire pour les chômeurs est donc bel et bien dans les tuyaux. Pour 2016 et après, dit le texte. Un tempo en phase avec le calendrier social : les partenaires sociaux venant en effet tout juste de conclure une convention valable deux ans, pas besoin de s’affoler avant le début de 2016. 

    Mais c’est là qu’intervient à nouveau Jean-Marie Le Guen, ministre des Relations avec le Parlement selon qui « ça sera dans le débat, y compris dans le débat social dans les mois qui viennent, puisqu'il y aura une renégociation dans les mois qui viennent de l'assurance-chômage. » Message reçu cinq sur cinq au Medef où l’on indique être prêt « à sauter à pieds joints sur toute occasion » de reprendre le chantier de l’assurance-chômage jugée dans ses rangs « imparfaite ». Pour le patronat, toute modification de l’indemnisation (conditions, durée…) constituerait évidemment un levier essentiel pour parvenir à la « réforme du marché du travail » dont il rêve depuis toujours… 

    En fait, la renégociation en question, a précisé Manuel Valls devant l’Assemblée nationale, concerne la convention tripartie Etat-Pôle emploi-Unedic, qui fixe les moyens et les objectifs des trois acteurs dans l’accompagnement des chômeurs, mais pas leurs indemnités. Ce sera néanmoins « l’occasion d’avancer » sur « les devoirs des chômeurs associés à leurs droits, l’accompagnement de Pôle emploi, l’incitation à la reprise la plus rapide possible d’un emploi » explique Manuel Valls. Conclusion : cela va se faire, mais lentement...

    Hervé Nathan

    source : marianne.net 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEklZyyyFbPzUvhGy.shtml

  • Zemmour : "je vois venir des jacqueries, des jours de colère"

    Eric Zemmour répond à Présent à propos de son dernier ouvrage. Extrait :

    Z"Si je suis ma raison, l’état dans lequel est la France est irréversible. Si je suis mon espoir et si je considère l’histoire de France, faite de chutes et de sommets, je me dis qu’on va toucher le fond si durement qu’il s’ensuivra un rebond. Raisonnablement je ne crois pas à un relèvement, mais la raison n’a pas toujours raison.

    Voyez-vous un précédent au suicide que vous décrivez ?

    La chute de l’Empire romain. Il y a, au cœur du suicide français, une haine de soi très caractéristique. Les Romains n’ont peut-être pas ressenti cela – c’est difficile à savoir – mais ils apparaissent emplis d’une lassitude de soiLa grande bourgeoisie romaine, particulièrement, s’est comme laissé massacrer par les barbares. Elle était lasse d’elle-même, comme le préfet de Lutèce dans Astérix et La Serpe d’or : « Je suis las, las, las… » Les Romains de la fin sont passifs. Nous aussi. C’est cela que j’appelle suicide. [...]

    Selon Jules Monnerot, quand les élites deviennent imperméables et déconnectées du peuple, cela provoque à terme une révolution. Sommes-nous dans ce cas de figure ?

    Pour qu’il y ait une révolution, une prise de conscience est nécessaire. Nous n’y sommes pas encore. Le but de mon livre est de déconstruire les déconstructeurs, pour accélérer la prise de conscience. Plutôt qu’une révolution, je vois venir des jacqueries, des « jours de colère ». Avec les Bonnets rouges, on voit de nouvelles alliances : petits patrons et ouvriers. Cela met Mélenchon hors de lui, car il a compris ce qui se passe : cette alliance est celle des victimes de la mondialisation.

    Je vois venir aussi l’affrontement de trois jeunesses. D’une partla jeunesse des grandes écoles, supérieures, faite des bons petits soldats de la mondialisation, élevés dans le multiculturalisme chic et la théorie du genre au point qu’ils ne se rendent pas compte combien tout cela est factice. D’autre part la jeunesse populaire, délaissée, « périphérique » pour reprendre l’expression de Christophe Guilluy. Enfin la jeunesse immigrée. Ces trois jeunesses sont étrangères les unes aux autres, elles finiront par s’affronter. [...]"

    Michel Janva

  • Les familles ont un coût, mais leur contribution n’a pas de prix

    Communiqué de Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat, suite à la menace du gouvernement sur les Allocations familiales :

    "En proposant de mettre sous conditions de ressources les allocations familiales, le Parti Socialiste commet une faute très grave car il s’agit :

    • D’un nouveau coup porté aux familles parce qu’après les avoir matraqué fiscalement, la gauche va les étrangler financièrement. Alors que des millions de familles se serrent la ceinture pour faire face à la crise, la gauche propose de leur faire les poches plutôt que de faire des économies ! Au lieu d’avoir le courage de s’attaquer aux vrais privilèges, comme les régimes spéciaux par exemple, les socialistes s’en prennent à ceux qui donnent le plus et reçoivent le moins : les classes moyennes, les couples avec enfants qui travaillent dur.
    • D’un nouveau coup porté à la politique familiale parce que c’est une remise en cause du principe d’universalité des allocations familiales qui est d’abord et avant tout un principe de justice : il s’agit d’aider toutes les familles qui ont la charge d’élever des enfants mais aussi d’offrir la possibilité à chacun de fonder une famille et d’être parent. Certes, les familles ont un coût, mais leur contribution n’a pas de prix: c’est notre dynamisme démographique, le seul indicateur de croissance et de confiance qui ne soit pas encore passé dans le rouge. C’est d’autant plus absurde que la branche famille n’est déficitaire que parce que, depuis 2011, elle reverse chaque année 4,4 milliards d’euros aux caisses de retraite, ce qui permet de sauver notre régime par répartition.
    • D’un nouveau coup porté au pacte social français. Depuis Léon Blum, puis le général de Gaulle, la politique familiale fait l’objet d’un consensus national : la famille n’est ni de droite, ni de gauche. Il est profondément regrettable que les socialistes fassent de la famille un sujet de division à l’heure où les Français ont au contraire besoin de se rassembler.

    Si cette proposition socialiste devait être examinée au Parlement, il est bien  évident que le groupe UMP au Sénat s’y opposera."

    Michel Janva

  • Depuis 2012, "plus de 4 milliards d'euros ont été enlevés aux familles"

    François Hollande n'aurait "pas retenu" l'idée de moduler les allocations familiales en fonction des revenus, une piste avancée ce matin par des députés socialistes comme alternative à la réduction du congé parental pour les mères. Mais le principe serait toujours "en discussion". Comprenne qui pourra.

    Quoi qu'il en soit, le gouvernement maintient son objectif d'économiser 700 millions d'euros sur le dos des familles. 700 millions ? François Fondard, président de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) a fait le calcul :

    "Quand on additionne toutes les mesures depuis 2012, plus de 4 milliards d'euros ont déjà été enlevés aux familles. Elles ont déjà payé le prix fort. Si on voulait faire perdre confiance aux jeunes familles, il ne faudrait pas s'y prendre autrement."

    Louise Tudy

     
  • Nouvelle attaque contre la famille

    Elle vient du Conseil d'analyse économique (CAE), organisme de conseil au gouvernement, qui propose plusieurs pistes pour réduire les inégalités de salaires entre hommes et femmes, dont les suppressions du quotient conjugal et des bonifications de retraite pour trois enfants.

    Alors que le gouvernement veut à nouveau réformer le congé parental afin qu'il soit pris de manière "équitable" entre le père et la mère, l'étude du CAE soutient l'idée du partage entre les deux parents. Ils préconisent de supprimer le quotient conjugal, qui permet aux couples mariés ou pacsés de faire leur déclaration d'impôt en commun. Sous prétexte que  ce quotient conjugal découragerait le travail des femmes.

    Les bonifications de retraite, offrant une majoration de pension de 10% aux hommes et aux femmes ayant élevé au moins 3 enfants, et qui depuis cette année sont fiscalisées, devraient progressivement être supprimées.

    Pour faire des économies, je propose déjà la suppression du Conseil d'analyse économique ainsi que de tous les organismes étatiques parasites.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/nouvelle-attaque-contre-la-famille.html

  • Tous au ministère ! Il détient la preuve de la fin du monopole de la sécurité sociale

    Tous au ministère ! Il détient la preuve de la fin du monopole  de la sécurité sociale.

    Au ministère des affaires sociales et de la santé, 14 avenue Duquesne à Paris (7e), le secrétariat du Conseil supérieur de la mutualité  détient un document qui prouve l’abrogation du monopole de la sécurité sociale. Il s’agit de la liste des organismes de sécurité sociale immatriculés en qualité de mutuelles et qui, de ce fait, sont en concurrence avec les assurances privées.

    Le ministère a l’obligation légale de fournir cette liste à tout citoyen qui en fait la demande. Or il fait tout pour échapper à cette obligation, signant du même coup le mensonge officiel qui prétend que le monopole est maintenu.

    Un citoyen, Monsieur R. H., s’est rendu au ministère dont il a fait le siège pendant plus de 5 heures. Voici son récit :

    "Le 5 septembre 2014, je me suis présenté dans les locaux du ministère des affaires sociales et de la santé au 14 avenue Duquesne à Paris (7e). J’ai indiqué que je voulais avoir la liste des organismes inscrits au secrétariat général du Conseil supérieur de la mutualité, ou la consulter.
    On m’a envoyé quelqu’un qui m’a fait des photocopies sur Internet des adresses de la caisse RSI, ce qui n’était pas ce que je demandais.

    J’ai exigé d’avoir cette liste. Ils n’ont pas voulu.

    Arrivé vers 10 h du matin, j’ai maintenu ma présence et, vers 15 h 30, une personne est venue et a refusé de me donner la liste des mutuelles immatriculées. J’ai précisé que je voulais vérifier sur cette liste que les diverses mutuelles ont bien des statuts en règle et répondent aux exigences du code de la mutualité. On m’a répondu qu’il fallait prendre rendez-vous et écrire d’abord.”
     
    L’attitude du ministère est intolérable. Allons tous prendre possession de cette liste libératrice !

    http://francelibre.tumblr.com/post/99007052056/tous-au-ministere-il-detient-la-preuve-de-la-fin-du#.VDI2hyl_tiA

  • La France doit choisir la liberté !

    Depuis plus de quarante ans, on ne parle que de réformes en France et on ne les fait jamais. Certains cherchent la raison de cette paralysie dans la mauvaise qualité de la classe politique, d’autres dans le refus du changement qui serait la caractéristique des Français, d’autres encore dans l’abstention voulue des médias qui rejettent tout débat qui fâche.

    En réalité, l’explication est beaucoup plus simple. Et beaucoup plus grave. Il n’y a pas de réformes en France parce qu’on ne réforme pas le communisme.

    Le communisme s’est installé en France le 4 octobre 1945. Ce jour-là a paru l’ordonnance instituant la Sécurité sociale. Sachant que l’armée rouge ne pourrait envahir la France car les Américains l’empêcheraient, le parti communiste, qui représentait près du tiers du corps électoral et qui était armé dans de nombreuses régions, a imposé un texte qui garantissait à terme la victoire de sa doctrine dans notre pays.

    Il suffit de lire cette ordonnance pour le comprendre. C’est une véritable déclaration de guerre aux entreprises, dont les dirigeants sont placés sous haute surveillance et menacés de terribles sanctions.

    Soixante-dix ans plus tard, où en sommes-nous ? La Sécurité sociale engloutit les deux tiers des dépenses publiques, les chefs d’entreprise sont écœurés et abandonnent la partie tandis que les entreprises elles-mêmes tombent comme des mouches et que le chômage ne cesse de s’étendre. Et le pays ne survit qu’à coup d’emprunts dont les intérêts ajoutent encore à l’effet de ruine et dont le remboursement prive de tout destin favorable les nouvelles générations.

    La France est ainsi devenue le dernier pays communiste du monde avec Cuba et la Corée du Nord. Ce constat, une majorité de Français le fait. Et pourtant l’opinion s’en tient là, sans tenter d’analyser le mal, d’en discerner la cause et d’en exiger le traitement.

    Personne ne peut mettre en doute le fait que la Sécurité sociale a détruit l’économie du pays et profondément perverti les mentalités. Elle prive les entreprises de leurs moyens de vivre et d’investir, les travailleurs de leur argent et de leurs espoirs de retraite, et fabrique des assistés par millions. Et tout cela en prétendant que sans elle les Français ne seraient pas soignés et finiraient leurs jours dans la rue.

    Or c’est exactement le contraire. La Sécurité sociale en déroute ne cesse de restreindre les droits aux soins et les régimes de retraite sont tous en état de faillite imminente !

    Tout irait bien en France si on rendait leur argent aux Français. Les salaires nets doubleraient, chacun pourrait s’assurer à bon compte pour la maladie et placer une part raisonnable de son revenu dans des fonds garantis qui apporteraient, à l’âge de la retraite, à un salarié gagnant 1500 euros par mois, un capital de plus de 400 000 euros et une pension double de celle qu’il touche actuellement.

    Pour éradiquer le mal qui tue la France, il faut supprimer le monopole de la Sécurité sociale. Le Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS), que j’ai fondé et préside, a fait l’essentiel du chemin en imposant aux gouvernements successifs la transposition des dispositions européennes qui autorisent ce choix et en permettant à des dizaines de milliers de Français de le faire.

    Maintenant, il faut passer à la vitesse supérieure et entraîner avec nous la totalité de ceux qui travaillent dans notre pays. C’est un combat de liberté et de prospérité. C’est un combat pour la France !

    Dr Claude Reichman

    Président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS).

    http://francelibre.tumblr.com/post/98763475326/la-france-doit-choisir-la-liberte#.VDGfsSl_tiA

  • Des étrangers utilisent des réseaux pour se faire soigner gratuitement en France

     

    Nous vous vous l’avons déjà indiqué, le gouvernement socialiste a décidé d’être généreux avec les clandestins en augmentant le budget de l’Aide médicale d’Etat. Cette augmentation passe mal alors que le gouvernement socialiste ne cesse de demander aux Français de se serrer la ceinture et décide ainsi de réduire la prime de naissance et de rendre plus contraignant le recours au congé parental. Cette décision déjà anti-familles est surtout complètement irénique quand nos confrères de Valeurs actuelles nous indiquaient déjà en juin dernier que des malades étrangers s’organisaient pour se faire soigner gratuitement en France.

    Devant une Commission du Sénat, la ministre de la Santé Marisol Touraine ne peut que dire la vérité. Sans retenue, elle déclare : « C’est incontestable, nous avons constaté en 2013 un fort dépassement par rapport à l’objectif de ces dépenses puisque nous avions prévu une dépense de 588 millions d’euros et que les dépenses constatées seront à l’arrivée de 744 millions d’euros ». Ces dépenses ? L’AME, ou Aide Médicale d’Etat, destinée aux étrangers en situation irrégulière et précaire. Sur le site internet de l’Assurance maladie, les conditions sont simples : « Tout enfant mineur de parents en situation irrégulière est d’office éligible. L’AME est attribuée sans condition aux mineurs dont les parents sont en situation irrégulière même lorsque ces derniers n’en bénéficient pas encore ou dépassent le plafond de ressources».

    Le budget alloué à l’AME a donc explosé, passant de 744 millions d’euros en 2013 au lieu des 588 prévus au budget. La raison ? Marisol Touraine, là encore, ne la cache pas : elle a indiqué sa « préoccupation » face à « des filières de personnes étrangères venant se faire soigner dans certains hôpitaux français (…) cela amène à la nécessité d’enclencher très rapidement un travail diplomatique de coopération internationale avec les pays d’origine »En clair, la ministre a reconnu l’existence de filières de patients venus d’autres pays qui abusaient de l’AME. Cette constatation est rappelée aujourd’hui par Le Parisienqui consacre une enquête à ces filières.

    Pour lire l’article dans son intégralité

    Ce qui est en indiqué en gras l’est par nous, Novopress

    http://fr.novopress.info/176042/etrangers-utilisent-reseaux-se-faire-soigner-gratuitement-en-france/

     

  • La Toile a de la mémoire

    ... et François Rebsamen l'a appris à ses dépens. Ayant répondu aux questions politiques d'un journaliste du Miroir, un magazine bourguignon, François Rebsamen a défendu une vision libérale de l'économie, assouplissement de la législation sur les 35 heures, contrôle des chômeurs... Il n'en fallait pas plus pour que le régime aux abois exige la disparition de l'article. Chose faite dans les plus brefs délais, sauf que... hélas, les internautes entre temps s'étaient emparés de l'interview. Rien de plus volatil qu'un article de presse, de nos jours ...

    On en viendrait presque - sans aller toutefois jusque là - à plaindre un peu le ministre du Travail, qui se prend des seaux d'eau dans la figure, puis se voit obligé de courir partout pour rattrapper son interview fugueuse. Fichu job !

    Marie Bethanie

  • La gauche a-t-elle trahi le peuple ?

    Le philosophe Jean-Claude Michéa et l’historien Jacques Julliard publient un dialogue passionnant sur les causes du divorce entre la gauche et les classes populaires. Extraits exclusifs.

    "Ces ’beaufs’, ’Deschiens’ et autres ’Dupont-Lajoie’ dont la dénonciation quotidienne fait aujourd’hui le délice des nouvelles classes moyennes élevées au biberon de Canal+." (Sipa)

    Il y a quelques années encore ces deux hommes n’auraient pas pu se rencontrer. Jacques Julliard serait resté pour Jean-Claude Michéa l’un des intellectuels organiques d’un socialisme renégat, le représentant d’une caste médiatique parisienne chargée de tous les maux, le genre d’incarnation dont l’oeuvre « michéenne » entière appelle en somme à se méfier en toutes circonstances.

    Ce dernier, Michéa, sur le papier tout aussi peu engageant aux yeux de l’autre, serait demeuré pour Jacques Julliard un ombrageux philosophe montpelliérain, ancien membre du PC aux sympathies prolétariennes obsédantes, chantre d’une classe ouvrière balancée par-dessus bord par le socialisme contemporain, figure à la fois très séduisante et pour lui possiblement suspecte d’un populisme intellectuel voué à une probable expansion en ces temps troublés.

    Mais la tonalité de l’époque a bien changé, depuis la crise financière de 2008. Le temps des périls est revenu, et les circonstances autorisent chacun à surmonter ses propres caricatures, le commandent même, et aussi à rompre avec le « narcissisme des petites différences » dont parlait Freud. Face à la tragédie actuelle de la politique française, la montée en puissance d’un Front national que rien ne semble devoir enrayer, ces deux hommes-là ont eu envie de se parler, de s’entendre. Leur échange de lettres, aujourd’hui publié sous le titre « la Gauche et le Peuple », restera comme un document important pour quiconque cherche à comprendre avec une véritable profondeur de champ la situation historique dans laquelle nous nous trouvons.[....]

    La suite sur Nouvelobs.com