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social - Page 455

  • Tribune. Hollande, deux ans pour quoi faire ?

    06/05/2014 – PARIS (NOVOpress) - Franck Guiot est un militant très actif, ayant participé à de nombreuses manifestations, que ce soit dans le cadre des « Manifs pour tous », avec le collectif « Pas mon président » ou bien encore aux côtés du Printemps français. Nous publions ci-dessous la tribune qu’il nous a adressée ce jour, consacrée aux deux années de François Hollande passées à la tête de l’État. Si l’on a coutume de dire que “l’on ne tire pas sur une ambulance”, nous ferons exception pour celle-ci…

    Voici deux ans, François Hollande était élu sur un grand mensonge « Président de la République Française », élection très controversée et acclamée Place de la Bastille par une horde de drapeaux étrangers.

    Passons sur le charisme proche de zéro et les caricatures justifiées du personnage (cravate de travers, manche de chemise qui dépasse de 20 centimètres …), et sur les couacs de ces deux années pour nous intéresser à l’inaction de François Hollande.

    Qu’a-t-il réussi ? : rien !

    François Hollande a réussi à créer une division dans le peuple français en réalisant un passage en force de la loi sur le « mariage pour tous », avec des méthodes de répression policière dignes des pires régimes autoritaires contre les opposants à cette loi (gazages, garde à vue et prison pour tous…).

     

    François Hollande est le président de l’échec : échec en matière de Justice Sociale en massacrant fiscalement les familles et en particulier les classes moyennes ; échec en matière de sécurité avec une explosion de la délinquance ; échec en matière d’exemplarité du pouvoir politique (affaire Cahuzac, affaire des écoutes…) ; échec en matière d’immigration

    Ces échecs à tous les niveaux sont renforcés par une police et une justice partisanes, qui préfèrent protéger les délinquants plutôt que les victimes, avec d’un côté un laxisme effrayant envers les racailles et les groupes de casseurs et une répression policière accrue envers les opposants au régime (manif pour tous, veilleurs…).

    Toute la communication du Parti Socialiste se résume à « faire barrage à l’extrême-droite » comme l’a encore martelé Manuel Valls lors du « grand » rassemblement des bobos bisounours du MJS le 3 mai 2014 , rassemblement où la nouvelle présidente du MJS s’est ridiculisée par une citation « La différence entre la droite et la gauche, c’est que la gauche elle veut que tous les pays aillent mieux »…

    D’ailleurs les seuls arguments des socialistes pour refuser la réalité sont de traiter systématiquement de fasciste, de réactionnaire ou de raciste toute personne qui n’entre pas dans le moule de la pensée unique, mais heureusement les Français ne sont plus dupes de cette arnaque de langage.

    Hollande n’a donc réussi durant ses 2 ans qu’à décrédibiliser totalement le Parti socialiste auprès des électeurs, à se créer une opposition parmi ses alliés traditionnels que sont les écologistes et les communistes, à constituer face à lui une opposition déterminée à droite avec un Front National très fort et une très grande partie des militants et sympathisants de l’UMP fortement convaincue qu’il est venu le temps de casser ce système qui ne marche plus en renversant les lignes, alors que les élites parisiennes sont encore nombreuses à rester dans le déni de réalité, bien accrochées au politiquement correct.

    Le premier avertissement pour Hollande et son pouvoir à bout de souffle a eu lieu lors des Municipales où la gauche a perdu plus de 160 mairies et où le Front National s’est implanté de façon durable au sein des exécutifs locaux.

    La seconde et dernière sanction pour Hollande lui sera fatale lors des élections européennes du 25 mai 2014 qui sera un test national contre le pouvoir de gauche, mais aussi contre toute cette technocratie européenne qui ne marche plus.

    L’immigration demeure le thème prioritaire de ce scrutin : il nous faut sortir rapidement de Schengen pour nous permettre d’enrayer l’invasion migratoire devenue incontrôlée aux frontières de l’Europe.

    Les Français ont ainsi compris qu’il fallait rapidement tourner la page de cette Union européenne aux antipodes mêmes de l’idée d’Europe, car elle ne protège plus les nations qui la composent.

    Le 25 mai, François Hollande devra tirer définitivement les enseignements de son échec et proposer une dissolution rapide de l’Assemblée Nationale pour permettre aux Français de choisir une autre politique.

    Franck Guiot

    http://fr.novopress.info/165443/tribune-hollande-ans-faire/#more-165443

  • Grèce : « des nourrissons gardés en otage dans les maternités tant que les parents n’ont pas réglé les frais d’accouchement »

    « « Pour nous balancer des gaz lacrymogènes, s’insurge une femme, ils trouvent toujours l’argent, mais pour nourrir et loger les trois millions de pauvres en Grèce, il n’y a en jamais. »Depuis que la crise de sa dette publique a éclaté en 2008, la Grèce, mise au régime sec par la « troïka » Fonds monétaire international, Commission européenne et Banque centrale européenne, s’enfonce dans une crise sans précédent.

    Coupes budgétaires drastiques dans les services publics, salaires divisés par deux, salaire minimum fixé à 476 euros, augmentation de la TVA, baisse des retraites… la cure d’austérité, avalisée par un gouvernement libéral, devait aider le pays à regagner la confiance des marchés. Elle n’a pourtant pas permis de diminuer la dette, passée de 124 % du PIB en 2008 à 174 % aujourd’hui. Avec un taux de chômage avoisinant les 30 % de la population active, la misère s’est installée partout.

     

    Sans emploi, Chryssanti, qui élève seule sa fille Konstantina,­ survit grâce aux subsides qu’elle trouve auprès d’associations caritatives comme Praksis. « Dans les hôpitaux, le système de santé est en train de s’écrouler, relève ­Nathalie Simonnot, de Médecins du monde-Grèce. Les hôpitaux nous appellent pour des pansements, des bandages. […] Les parents ne vaccinent plus leurs enfants parce que c’est trop cher. »

    Autres signes de cet effondrement, les maternités qui gardent en otages les nourrissons tant que les parents n’ont pas payé les frais d’accouchement ou les malades, suivis pour un cancer ou un diabète, qui ne se soignent plus, faute de moyens.

    L’école, de son côté, a vu fondre son budget d’un quart. Mais quand on informe Chryssanti que six cents personnes viennent d’être licenciées à l’université d’Athènes, elle n’en a cure : « Je n’ai aucune pitié pour les fonctionnaires. Ils comprendront comme c’est dur pour nous dans le privé depuis plus de quatre ans. » »

    http://www.contre-info.com/grece-des-nourrissons-gardes-en-otage-dans-les-maternites-tant-que-les-parents-nont-pas-regle-les-frais-daccouchement#more-32556

  • Un syndicat ne peut pas exclure ses membres pour ses idées politiques

    Le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand vient d’annuler la décision de la Confédération nationale des salariés de France-Fédération nationale des chauffeurs routiers (CNSF-FNCR) d’exclure l’un de ses membres, Dominique Morel, cadre du Front national.

    En janvier 2013, Dominique Morel, alors chauffeur routier, se voit retirer sa carte et son mandat de délégué syndical au sein de la FNCR. L’organisation, qui se veut apolitique, reproche à son adhérent de confondre militantisme FN et engagement syndical.

    Or, pour la justice, saisie par Dominique Morel, la CNSF-FNCR ne peut prononcer une quelconque sanction disciplinaire et encore moins de procédure d’exclusion, dans la mesure où ni l’une ni l’autre ne sont prévues dans ses statuts. Le tribunal constate par ailleurs que le délégué syndical a été exclu le jour où la décision lui était notifiée. De fait, il n’avait pas la possibilité de se défendre.

    Michel Janva

  • Mais au fait qu’est ce qui marche encore en France ?

    « Nous avons pris l’habitude de nous résigner, de « prendre sur nous » et de ne rien dire.»

    Les incessantes péripéties ridicules de l’UMPS donnent à penser que la classe politique française brille par sa nullité et que nous vivons une crise de régime qui ne dit pas son nom. Comme souvent dans notre pays.

    On accuse évidemment les médias de se livrer à un « bashing » permanent et de ne s’intéresser qu’aux trains qui déraillent en négligeant la France qui réussit. La mise en cause des médias est un grand classique quand on prend le système en défaut.

    Cependant le mal qui touche la classe politique n’exprime-t-il pas quelque chose de plus profond ? Car, à vrai dire, qu’est-ce qui fonctionne vraiment encore correctement en France aujourd’hui, à part les écoutes téléphoniques ?

    Les services publics fonctionnent-ils correctement ? Rendent-ils les services que l’on attend d’eux ? On peut en douter quand on pense aux performances de l’Education nationale, de l’Université, de la Justice, de la Police, du ministère des Finances ou des Hôpitaux, par exemple, c’est-à-dire aux plus gros effectifs publics au sens strict. Bref, l’Etat fonctionne-t-il encore en France ?

    Mais quand on vit en France on se résigne à diminuer ses exigences en permanence : de ce fait l’anormal paraît finalement habituel. Mais cette illusion se dissipe quand on a la chance de voyager à l’étranger – par exemple en Asie : dépaysement salutaire qui nous permet de percevoir par contrecoup l’ampleur de la débandade française.

    Regardons par exemple nos villes : en général elles sont sales, sauf dans certains quartiers privilégiés où réside l’oligarchie, et l’urbanisme contemporain y est médiocre. Les graffitis se multiplient et gagnent tous les grands axes comme un cancer qui s’étend, dans l’indifférence générale : on n’épargne même plus les portiques sur autoroutes.

    Les commerces de proximité ferment, remplacés par des fast-food, des banques et des pharmacies (on est très malade dans le « grand hôpital occidental »). Il y a aussi des vendeurs de fringues et, bien sûr, les « centres commerciaux » tentaculaires. D’ailleurs, les touristes en France viennent maintenant photographier nos marchés, comme sous les tropiques : signe d’une curiosité en voie de disparition, puisque les rues de nos villes n’offrent plus rien d’attrayant, sauf ce qui a été construit avant 1900.

    Par contraste, n’importe quelle ville asiatique grouille de vie, de petites échoppes ou de grands magasins, de temples décorés et de bâtiments publics dignes de ce nom. Mais en France, dans les villes, on ne voit plus que des vieux, des bobos à vélo, des Africains et des policiers.

    Le spectacle de nos gares vaut qu’on s’y arrête également. D’ailleurs on s’y arrête de plus en plus fréquemment puisque la circulation de nos trains connaît des aléas croissants : déchets divers sur le ballast, graffitis partout, vitres cassées, herbes folles le long des voies. Le look du personnel vaut le détour, en outre. Dans la plupart des pays, le personnel roulant veille à sa tenue ; en France on est conduit ou contrôlé par des quidams qui ont des allures de loubards de banlieue. Encore heureux s’ils ne se mettent pas en grève (on dit « mouvement social » ou « difficultés de circulation » à la SNCF) et si votre train part et arrive à l’heure, un luxe de plus en plus rare.

    Les aéroports constituent normalement, comme les ports, des zones de rencontre, d’activité et d’échange entre les hommes.

    Faites donc l’expérience si vous le pouvez : allez visiter Rotterdam, Barcelone ou, mieux encore, un port asiatique et comparez avec Marseille ou Le Havre. Vous reconnaîtrez assez vite là où il y a du vrai trafic, des containeurs pleins, des bateaux que l’on répare et des grues qui fonctionnent et là où il y des dockers CGT…

    Les aéroports permettent aussi de mesurer l’état réel de notre pays qui fut pourtant un pionnier du transport aérien. Dans la plupart des pays on connecte les aéroports avec différents moyens de transport : pas en France, parce qu’il ne faut pas faire ombrage aux camarades syndiqués de la SNCF. A vous de tenter d’attraper une navette (si  le trafic n’est pas « interrompu »), un taxi (s’il accepte de vous conduire où vous voulez aller) ou d’attendre un train pendant deux ou trois heures parce que vous ne voudriez tout de même pas que les horaires correspondent à ceux des avions.

    Nos aéroports sont beaux, assurément. Mais quand même, allez faire un tour du côté de Hong Kong, de Bangkok ou de Singapour, par exemple, et vous verrez les choses différemment.

    Il s’agit d’exemples limites, me direz-vous ?

    Bien sûr, il y a encore dans notre pays des îlots d’excellence, pauvres naufragés perdus dans le grand océan du laisser-aller national et qui ne rêvent souvent que d’une chose : quitter l’Europe vermoulue.

    Mais n’avez-vous pas pris l’habitude de multiplier par deux ou trois les démarches les plus simples, parce que vous n’êtes pas tombé sur le bon interlocuteur, parce que la personne qui devait « vous rappeler » ne l’a pas fait ou encore parce que le service rendu ne correspondait pas à ce que vous attendiez ? N’avez-vous pas pris l’habitude d’assurer vous-même la coordination de services ou de prestataires qui ne savent plus le faire ? d’attendre une journée entière une livraison ? de voir arriver un réparateur sans son matériel ? de patienter trois mois avant de consulter un ophtalmo ? N’êtes-vous pas obligé, de plus en plus, de réaliser par vous-même sur Internet les opérations que les institutions ne veulent plus assurer ? N’avez-vous pas pris l’habitude du service rendu médiocre, des coûts croissants, des interlocuteurs pas aimables ou mal formés et des sous-traitants désinvoltes ?

    Si, justement, là réside bien le plus grave du mal français : nous avons pris l’habitude de nous résigner, de « prendre sur nous » et de ne rien dire. Nous nous sommes habitués à notre décadence et à notre dormition.

    Michel Geoffroy, 23/04/2014

    http://www.polemia.com/mais-au-fait-quest-ce-qui-marche-encore-en-france/

  • Affaire Alstom : trop tard pour pleurer !

    Après le dossier PSA ou la fusion Lafarge-Holcim, la séquence est vraiment mauvaise pour l’industrie française.   

    L’auteur de ces lignes voudrait bien qu’il existe une alternative réelle à l’offre de General Electric. Oui, la fin d’Alstom fait mal au cœur et, après le dossier PSA ou la fusion Lafarge-Holcim, la séquence est vraiment mauvaise pour l’industrie française.

    Mais le procès fait aux dirigeants d’Alstom ne tient pas. Patrick Kron a redressé Alstom et gagné auprès de ses salariés une très flatteuse réputation. Aujourd’hui, il cherche à préserver l’avenir.

    Le procès des grandes entreprises ne tient pas plus. Il est si facile ! Dans les grands pays industrialisés, le secteur privé et l’administration coexistent. En France, l’administration a disparu. Ses meilleurs talents sont dans le privé et ceux qui restent vont et viennent en politique. Le privé, lui, remplit sa vocation. Elle est peut-être méprisable (gagner de l’argent) mais elle était connue d’avance !

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  • La vente d'Alstom est le constat de faillite de la vision fausse qui gouverne la France

    Christian Saint-Etienne, professeur titulaire de la Chaire d'économie industrielle au Conservatoire National des Arts et Métiers, écrit un article très intéressant dans le Figarovox :

    "[...] Mais c'est une claque pour la classe dirigeante française car elle fait apparaître son incompétence collective depuis 18 ans. Voici les preuves.

    En transférant la prise de décision aux États-Unis, Alstom Energie ne pourra pas décider d'investissements ou de diversifications futures sans l'accord des actionnaires américains. Or ce transfert résulte de choix stratégiques imbéciles de Serge Tchuruk qui jette à la poubelle boursière GEC-Alsthom en 1998 avant de «théoriser» en 2001 son ambition de faire d'Alcatel une «entreprise sans usines». Alstom est vendu et Alcatel est un mort-vivant alors que les entreprises industrielles intégrées comme General Electric et Siemens survivent. Tchuruk et ceux qui l'ont conseillé devraient être jugés pour haute trahison. Au passage, c'est la Gauche qui gouverne la France à l'époque.

    Une Gauche qui au même moment met en place les 35 heures en 1998-2002. Il faut revenir sur l'origine de cette mesure. Elle n'est pas «prise sur un coin de table» en 1997 comme le veut la légende ni appliquée aveuglément à tout le secteur productif à cause de la seule rigidité de Martine Aubry. En fait, tout le monde était d'accord, Gauche et Droite, décideurs économiques et politiques, car s'était installée dans les années 1990 l'idée que nous étions entrés dans un monde post-industriel et post-travail. La rigidité de la Gauche n'a fait qu'aggraver les conséquences d'une vision insensée selon laquelle il fallait laisser mourir l'appareil industriel en France pour produire en Asie et partager le travail car il allait manquerEt beaucoup de prophètes tarés continuent de véhiculer ces idées fausses. Or et c'est la clé de compréhension des malheurs de la France,l'erreur commise par nos élites dirigeantes entre 1996 et 2002 a été de confondre le passage de la deuxième à la troisième révolution industrielle avec l'entrée dans un monde post-industriel !

    Car nous sommes passés, en effet, de la deuxième à la troisième révolution industrielle dans les années 1980 avec une accélération foudroyante dans les années 1990. [...] C'est exactement au moment de l'accélération de la troisième révolution industrielle que nos pseudo-élites écrasent les entreprises de charges sociales, d'impôts et de réglementation pour partager les emplois de la deuxième révolution industrielle tout en tuant la naissance des entreprises de la troisième révolution industrielle. Ces dernières émergent quand même, mais chétives et sous alimentées en profits et fonds propres.

    Or la suite est la conséquence de l'intuition clé de cet article :c'est parce que la Droite partage cette idée fausse et vicieuse, ou qu'elle n'a pas la capacité intellectuelle d'en démontrer la fausseté, qu'elle ne prendra jamais réellement les mesures, entre 2002 et 2012 pour définitivement tuer les 35 heures (on les rogne à la marge), éliminer l'ISF sur les actions et fortement réduire les charges et réglementations sur les entreprises.

    Puis, dans les deux premières années de la présidence actuelle, et en dépit du CICE, le gouvernement finit le travail en achevant le malade par un retour de l'âge de départ à la retraite à 60 ans, la suppression de la TVA sociale et l'alourdissement criminel de la fiscalité sur le capital qui accélère la fuite des investisseurs.

    La vente d'Alstom est donc le constat de faillite de la vision fausse qui gouverne la France depuis 1996 (loi Robien du 11 juin 1996 non obligatoire mais qui s'inscrit déjà dans cette vision). De juin 1996 à juin 2014 (début de mise en œuvre du plan Valls), les élites françaises ont partagé deux idées: celle évoquée précédemment de la fin de l'industrie et son corollaire, seule la dépense publique peut encore créer des richesses et des emploisRien n'arrête plus la dépense publique qui atteindra son sommet en 2013 (en pourcentage du PIB). La France se réveille groggy de la plus colossale erreur stratégique de son histoire depuis la Libération qui aura gouverné la France pendant 18 ans!!! [...]"

    A noter que la présidente de General Electric France et vice-présidente de GE International n'est autre que Clara Gaymard, fille du professeur Lejeune, énarque, mariée à Hervé Gaymard, l'ancien ministre de Jacques Chirac, et mère de neuf enfants. 

    Michel Janva

  • Contre leur « despotisme éclairé », un 1er mai de résistance nationale, populaire et sociale !

    Si cette année les syndicats et autres jaunes du mondialisme ont défilé,  selon la formule consacrée, en ordre dispersé,  c’est en rangs serrés que les militants nationaux, sensiblement plus nombreux que l’année dernière, ont fait le déplacement pour battre le pavé parisien, en  hommage à  Jeanne d’Arc, sainte et héroïne nationale,  et en l’honneur des travailleurs Français .  Bleu , blanc rouge, la France aux Français!, Marine présidente!,  On est chez nous!,  Ni droite ni gauche, Front National!,   les 20 000 frontistes (5300 selon le ministère de l’Intérieur…) présents ont donné de la voix!  Un  cortège qui ,  en toute logique , mettait  en avant les nouveaux maires FN, placés juste derrière Marine Le Pen, les membres du Bureau exécutif, nos députés dont Bruno Gollnisch. Une célébration  de  Jeanne,  figure tutélaire du nationalisme français, de la résistance à l’oppression  et  à l’invasion, qui prend toute sa résonance à trois semaines d’une élection où nos compatriotes devront adresser un Non Franc et massif à l’euromondialisme, au moloch  bruxellois, en  envoyant  dans l’hémicycle des  élus patriotes pour les défendre.

    Ce 1er mai se déroula sans autre incident qu’une pluie battante lors du discours de Marine place de l’Opéra , dont les premières gouttes se firent sentir lors de l’hommage à Jeannerendu par Jean-Marie Le Pen à la tribune,  et  par  les quelques tentatives de perturbation du défilé  par des membres du groupuscule extrémiste Femen. Les amies de Caroline Fourest,  rapidement évacuées,  ont tout juste eu le temps de tomber le haut  en   beuglant  sans grande imagination contre l’union  fasciste, l’épidémie fasciste en Europe. En fait d’épidémiequel drôle d’insecte avait donc piqué l’une d’elles, qui se faisant passer pour une sympathisante FN, s’est approchée de Bruno Gollnisch, au prétexte de vouloir prendre une photo avec lui, avant de brailler et de se dépoitrailler?

    Un happening pris avec le recul qui s’impose par Bruno: « J’ai trouvé ça très drôle ! Moi j’étais très content, surtout que c’était une jeune femme plutôt plantureuse. On a même gardé son chemisier en souvenir!»; « je ne suis plus habitué à ce qu’une jeune femme se jette sur moi et enlève le haut, voire le bas. […] Je n’étais pas du tout gêné, je trouvais qu’elle avait une plastique agréable!».

    Bruno Gollnisch interrogé par BFM TVSur un mode plus sérieux Bruno Gollnisch s’est étonné au micro de BFMTV  de la mansuétude dont  jouissent ces extrémistes de la part des pouvoirs publics:  «Je sais que ce sont des provocatrices, en majorité étrangères d’ailleurs. Je m’étonne qu’elles soient toujours tolérées sur le territoire national». «En ce qui nous concerne, les Ukrainiennes seraient renvoyées en Ukraine, je crois que c’est le cas d’un certain nombre d’entre elles»,  notamment   leur cheftaine,  Inna Shevchenko.

    Autant dire que ces dernières ne sont pas les mieux à même de comprendre  le programme, les valeurs  dont le FN est porteur depuis sa création, la  vocation de l’opposition nationale  àrassembler les Français par delà les partis dits (par antiphrase)  traditionnels,  la nécessité d’en finir avec le jeu stérile du balancier  gauche-droite.

    Il est plus étonnant qu’un   spécialiste du FN  comme l’universitaire Sylvain Crépon, feigne (?) encore   de ne pas le  comprendre.  Il notait hier, interrogé  sur  le site du Figaro,  que «le FN a toujours su manier des symboles contradictoiresLa figure de Jean Jaurès par exemple a été mobilisée par le FN bien avant Nicolas Sarkozy. Et durant la campagne de 2007, Jean-Marie Le Pen n’hésite pas à évoquer la bataille de Valmy. Le FN a toujours eu la volonté de brouiller les repères pour mieux parler à un électorat qui traditionnellement n’est pas le sien».

    Non M. Crépon,  le FN a toujours eu la volonté de s’adresser à tous  les Français,  à l’ensemble des catégories, quitte à convoquer  en effet  des figures symboliques  de notre passé. Il ne s’agit certainement pas pour le FN de brouiller les repères. Il s’agit au contraire  de les clarifier  sainement  en rendant  visible le vrai clivage politique  des dernières décennies.  Entre  d’un côté les défenseurs des identités et des souverainetés, et de l’autre  les partisans du repli, d’une France rabougrie,  moisie,   qui jugent  nations et peuples enracinés comme   relevant de  concepts dépassés. Pour eux, des vestiges à abattre , à sacrifier sur l’autel de l’ultra libre échangisme généralisé, de  la soumission  à des superstructures  supranationales,  à une idéologie  internationaliste plus ou moins  teintée d’un trouble messianisme. Il revient au FN le grand mérite  d’avoir rendu perceptible cette vraie ligne de fracture là. 

    Marine a d’ailleurs rappelé hier  lors de son discours -consultable dans son intégralité sur le site du FN-  qu’ «Il y a des enjeux fondamentaux qui sont en train de se jouer, nous sommes en train de perdre notre liberté, notre sécurité, notre prospérité. Il s’agit de les reprendre et ça se passera le 25 mai lors des élections européennes!».

    Ne nous y trompons pas précise Bruno Gollnisch, la présidente du FN et  ses dirigeants  ne dramatisent  pas les  enjeux  de manière outrancière mais les exposent dans leur cruelle réalité. Sur France Culture, le 5 novembre 2011, Ana Navarro-Pédro, correspondante à Paris pour l’hebdomadaire portugais Visão relatait  des confidences qui lui avaient été faites: «Dans les élites européennes et depuis longtemps, vous pouvez entendre dire qu’il faudra y aller pour créer une Europe unie, peut-être une Europe fédérale si c’est le but ultime (…), j’ai entendu ça de la bouche de plusieurs responsables européens en privé, peut-être faudra-t-il y aller par une sorte de despotisme éclairé.»

     Président du cercle de réflexions( think tank)  Notre Europe,  l’ultra bruxellois, Tommaso Padoa-Schioppa, économiste italien, ex ministre de l’Économie et des Finances du gouvernement Romano Prodi en 2006, ancien  membre du directoire de la Banque centrale européenne, l’écrivait noir sur blanc dans un article publié en 1999 ( Les enseignements de l’aventure européenne), dans la revue Commentaires. «L’Europe de procède pas d’un mouvement démocratique avouait-il. Elle s’est faite en suivant une méthode que l’on pourrait définir du terme de  despotisme éclairé». 

    Ce despotisme  nous le combattrons de toutes nos forces,  sans esprit de recul,  au nom des sacrifices consentis par nos ancêtres pour le maintien de  nos libertés, pour la prospérité, l’identité, la souveraineté des générations futures, pour la France et les Français d’abord !

    http://gollnisch.com/2014/05/02/1-mai-resistance-nationale-populaire-sociale/

  • Bientôt l’Europe à 50 ? Hip hip hip hourra !

    Le socle européen est constitué d'une armée de chômeurs estimée entre 18 et 25 millions d'âmes. Les dettes cumulées des États européens se chiffrent en milliers de milliards d'euros.   

    Nous ne prétendons pas que l’Europe est ce qui suit, mais il faut avouer que, si aujourd’hui elle préfigure celle de demain…

    Selon certains reportages, l’on fait la queue, paraît-il, le lundi matin au Parlement européen, valise à la main, pour pointer, encaisser les indemnités avant de sauter dans un taxi… Les chantres de l’Europe nous vendent la disparition mécanique des frontières comme seul garant d’une paix telle que l’on n’en avait jamais connu sur le continent. Bientôt l’Europe des 50 : hip hip hip hourra, lancer de confettis ! Politiquement ingérable : le rêve pour les Américains, se murmure-t-il dans les milieux de la réinformation…

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  • Alstom : la trahison des grandes entreprises nationales

    Pour vendre des TGV, des Airbus, des centrales nucléaires, des ponts et des autoroutes, il a bien fallu sacrifier toute mesure protectionniste ou crypto-protectionniste.   

    Les grandes entreprises technologiques – nucléaire, aéronautique et espace, transports, télécom et grandes infrastructures, voire automobiles – sont au cœur du modèle français.

    Elles ont été choyées. Par l’État stratège, d’abord, qui a conçu leur développement, il y a maintenant une… cinquantaine d’années. Et qui a toujours veillé à leur donner un environnement favorable.

    Les grandes entreprises technologiques ont aussi bénéficié de ce qui reste d’excellence du système scolaire français : les classes préparatoires et les écoles d’ingénieurs.

    Et dans l’ensemble, l’État les a accompagnées par des financements, une fiscalité avantageuse et un bon environnement juridique.

    Cela n’a pas été sans inconvénient pour le reste de la société et de l’économie.

    Un impôt sur les bénéfices de l’ordre de 10 % en moyenne pour les grandes entreprises, de près de 30 % pour les PME. La polarisation des subventions et aides à la recherche sur quelques secteurs et surtout une politique commerciale très ouverte.

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  • Marisol Touraine et ses 10 milliards d’économies : peut mieux faire !

    Si l’on veut réellement effectuer des économies, il faudra recentrer l’activité de la branche assurance-maladie de la Sécurité sociale sur sa fonction première : le remboursement des frais de santé.   

    Pour réaliser 10 milliards d’économies d’ici trois ans dans le domaine de la santé, le ministre Marisol Touraine a déclaré la semaine dernière vouloir renforcer l’usage des génériques, réduire les dépenses des hôpitaux publics et éviter les examens redondants ou inutiles.

    Vieille recette dont le résultat sera sans doute aussi décevant que son manque d’originalité.

    Les soins médicaux, parce qu’ils sont de plus en plus sophistiqués, sont de plus en plus onéreux, et à moins de refuser l’accès des patients aux techniques modernes, il sera difficile de faire autrement. Il n’est cependant, certes, pas inutile de vouloir faire des économies là où cela est possible, mais il semble qu’une fois de plus on s’achemine vers des réformes de surface, pansements sur jambe de bois, plutôt que vers des réformes de fond qui, elles, nécessiteraient de repenser totalement le rôle de l’assurance-maladie.

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