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social - Page 455

  • Explosion des impôts sur le foncier non bâti. La France assassinée !

    Enquête en Haute-Savoie d’Armel Joubert des Ouches

    Comment vont réagir les Français lorsque des dizaines de milliers d’entres eux vont recevoir à leur domicile une lettre des impôts leur réclamant 10.000, 20.000 ou 30.000 euros au titre de la nouvelle taxe sur les terrains à bâtir ? Afin de « forcer » la mise en vente des terrains constructibles, la Loi de Finances 2013/2014 a prévu une majoration automatique de la taxe foncière.

    La France assassinée

    C’est la nouvelle trouvaille du gouvernement pour … trouver de l’argent … et imposer aux propriétaires terriens de vendre leurs parcelles pour faire construire des logements. Dans les territoires où la taxe sur les logements vacants est applicable, le Code des impôts prévoit donc ceci : « la valeur locative cadastrale des terrains constructibles est majorée d’une valeur forfaitaire fixée à 5 euros par mètres carrés pour les impositions dues au titre des années 2015 /2016, puis à 10 euros » l’année suivante.

    L’explosion des impôts sur le foncier non bâti : une trouvaille confiscatoire

    L’UNPI, l’Union Nationale de la Propriété Immobilière considère cette réforme particulièrement « attentatoire » au droit des propriétaires qui souhaitent conserver leur terrain. En Haute-Savoie, les élus, maires et députés se mobilisent pour contrer cette mesure.

    Source : Reinformation.tv

    http://www.contre-info.com/

  • La crise creuse les inégalités en France

    Dans son ouvrage «France, portrait social 2014» (1), l'Insee apporte de nouveaux éclairages sur les conditions de vie, l'éducation, les salaires, la famille ou encore l'immigration. Un document très fouillé qui dresse un tableau contrasté de l'Hexagone après la crise de 2008.

    La nouvelle édition de «France Portrait social», réalisé par l'Insee, est une mine de données chiffrées qui permet de dresser un état des lieux de la situation sociale de la France après plusieurs années de crise. Extraits choisis.

    ● Plus de 2 millions d'allocataires des minima sociaux d'insertion. La crise a aggravé le phénomène de persistance dans le chômage. Alors que le chômage a augmenté de 43% entre 2008 et 2013, le nombre de chômeurs de longue durée en France s'est lui accru de 56% et concerne 1,1 million de personnes. Un phénomène qui se retrouve dans toute l'Europe, à l'exception de l'Allemagne. La crise a frappé plus durement les catégories les plus exposées: les personnes peu diplômées, les ouvriers, les employés, les jeunes, les parents isolés et les immigrés. Résultat, le nombre d'allocataires du RSA socle a augmenté pour atteindre 1,7 million d'allocataires fin 2012 (+26% par rapport à fin 2008), de même que le nombre de bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) qui grimpe de 27%, à 0,4 million de bénéficiaires.

    ● Salaires freinés et impôts en hausse. Depuis la crise, le revenu salarial progresse plus lentement (+0,2% par an en euros constants sur 2007-2012, contre + 0,6% sur 2002-2007) et s'établit à 20.100 € en moyenne en 2012. Si les écarts de salaires entre hommes et femmes se resserrent, le salaire moyen des femmes reste inférieur de 26% à celui des hommes. L'Insee note que l'accroissement des prélèvements en 2013 a légèrement réduit les inégalités de niveau de vie des ménages. La reconduite du gel du barème de l'impôt et de la prime pour l'emploi, ainsi que la fin de l'exonération fiscale des heures supplémentaires, ont concerné l'ensemble des ménages imposés et l'impôt sur le revenu a augmenté de 280 euros par ménage imposé en moyenne. Les ménages les plus aisés ont été touchés par la création d'une tranche supplémentaire d'imposition à 45%, la réduction de l'avantage du quotient familial et la réduction de l'abattement pour les frais professionnels. L'impôt sur le revenu des 10% les plus aisés a ainsi augmenté de 800 euros en moyenne.

    ● Des quartiers prioritaires plus ciblés. En 2014, l'État a recentré son action sur 1.300 quartiers prioritaires, contre 2.500 auparavant, répartis sur 700 communes. La population couverte par la politique de la ville passe ainsi de 7,8 millions à un peu moins de 5 millions. Presqu'un tiers de la population concernée vit dans l'agglomération parisienne et 39 % dans une agglomération d'au moins 200.000 habitants. Les régions Centre, Languedoc-Roussillon et Picardie, qui abritent davantage de quartiers en difficulté, ont vu leur poids relatif dans la politique de la ville fortement augmenter.

    ● Des sans domicile étrangers majoritairement originaires d'Afrique. En 2012, dans les grandes agglomérations, on compte 81.000 adultes et 31.000 enfants sans domicile. Parmi eux, 45.000 adultes (55%) sont nés à l'étranger: 60% sont originaires d'Afrique (23% du Maghreb et 35% du reste du continent) et près d'un tiers sont originaires de l'est de l'Europe. Un sans domicile sur dix est «sans-abr» et dort dans la rue, les autres sont accueillis dans les différents hébergements mis à disposition par des associations ou des organismes d'aide: 33% en centre collectif où l'on peut rester la journée, 29% en logement, 16% en hôtel, 12% en centre collectif qu'il faut quitter le matin. Les sans domicile se situent à 44% dans l'agglomération parisienne.

    ● La famille traditionnelle reste prédominante. En matière de situations familiales, les grandes tendances sont les mêmes dans le secteur privé et dans la fonction publique: 43% des salariés du privé vivent avec au moins un enfant de moins de 18 ans, contre 45% dans la fonction publique. 21% des salariés du privé sont à la tête d'une famille nombreuse, contre 23% dans la fonction publique. Et 80% vivent en famille «traditionnelle» (ni monoparentale, ni recomposée), contre 78% dans la fonction publique. Mais, la stabilité de l'emploi joue sur la situation familiale: les salariés en CDD ou contrat court vivent moins fréquemment avec des enfants de moins de 18 ans.

    ● Enseignants des rémunérations plus faibles que les cadres de la fonction publique. A la rentrée 2013, on comptait 380.000 enseignants dans les collèges et lycées publics pour 4,6 millions d'élèves. L'anticipation de conditions de travail parfois difficiles en début de carrière concourt probablement aux difficultés de recrutement constatées depuis 2011: les enseignants débutants sont plus souvent affectés en région parisienne, sur des postes de remplaçants ou en zone prioritaire. En comptant les heures de cours et le temps de travail hors classe, les enseignants du second degré public déclarent travailler en moyenne plus de 40 heures par semaine et 20 jours pendant les vacances scolaires. En 2011, ils touchaient, en moyenne, 2.740 € nets par mois, primes et heures supplémentaires comprises. Agrégés et certifiés ont ainsi des rémunérations nettes plus faibles que les cadres de catégorie A non enseignants de la fonction publique d'État, dont le salaire moyen est de 3.300 € nets mensuels en équivalent temps plein. De fait, ces derniers perçoivent un tiers de leur rémunération sous forme de primes.

    Marie-Cécile Renault

    notes : (1) http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?ref_id=FPORSOC14

    SourceLe Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EuEyFAVAAEjUJGWbjy.shtml

  • Quatre vidéos pour comprendre le Revenu de Base

    Les 4 mini-films de cette playlist sont le résultat d’un travail réalisé par Jean-Eric Hyafil, Jonathan de Mulder, Amaru Mbape, Léon Régent, Marc de Basquiat et Sébastien Calvez. La production de cette série de vidéos a été financée par 81 généreux donateurs.http://www.kisskissbankbank.com/fr/pr… et soutenu par le Mouvement Français pour un Revenu de Base : http://revenudebase.info/

    Le revenu de base face aux défauts du RSA

    Financer le revenu de base par l’impôt

    Lire la suite 

    http://fortune.fdesouche.com/361227-quatre-videos-pour-comprendre-le-revenu-de-base

  • Quels grands projets souhaitables pour la France de demain ? Quelques exemples...

    Ainsi, lundi de cette semaine, la fameuse tour Triangle n’a pas reçu l’aval du Conseil de Paris, ce qui apparaît comme un véritable camouflet pour le maire de la capitale, madame Hidalgo, qui, mauvaise perdante, demande désormais l’annulation du vote pour vice de formes, elle qui avait décidé, pour éviter un désaveu municipal, que la décision serait prise à bulletins secrets, contre la règle habituelle qui est de voter à mains levées, publiquement.

    Au-delà de l’attitude assez peu glorieuse de l’édile, qui a une conception à géométrie variable de la démocratie, se posent la question des tours et de leur place dans le paysage urbain de Paris, mais aussi celle des grands projets immobiliers et d’équipement dans la capitale et, au-delà, dans les grandes villes de France.

    Il est évident que, si le projet n’a pas enthousiasmé le Conseil de Paris (même si, d’un côté et de l’autre, les stratégies politiciennes ont aussi joué...), il y avait quelques bonnes raisons : construire un nouvel immeuble de bureaux dans un quartier déjà bien pourvu en la matière n’est pas très heureux et encore moins utile ! De plus, les remarques empiriques de madame Kosciusko-Morizet sur le sujet (Les échos, 17 novembre 2014) sont justes : « Une tour isolée ne crée pas d’activité, elle fait le vide autour d’elle. (…) Déclarer que la modernité passe nécessairement par les tours est justement très passéiste. Chaque ville doit créer sa propre modernité. Les arguments utilisés aujourd’hui en faveur de la tour Triangle sont ceux que l’on entendait il y a quarante ans sur la tour Montparnasse. Elle est aujourd’hui le monument le plus détesté des Parisiens. Ce n’est pas à l’aune d’une tour que se juge l’attractivité de Paris. » D’ailleurs, ce ne sont pas les tours de bureaux que viennent admirer les touristes à Paris ni celles-ci qui motivent l’installation de sièges sociaux, mais plutôt le patrimoine et sa richesse pour les uns, et les facilités fiscales (quand elles existent...) ou le prestige de l’adresse parisienne pour les autres. Note des utilisateurs : / 0 MauvaisTrès bien

    Ainsi, lundi de cette semaine, la fameuse tour Triangle n’a pas reçu l’aval du Conseil de Paris, ce qui apparaît comme un véritable camouflet pour le maire de la capitale, madame Hidalgo, qui, mauvaise perdante, demande désormais l’annulation du vote pour vice de formes, elle qui avait décidé, pour éviter un désaveu municipal, que la décision serait prise à bulletins secrets, contre la règle habituelle qui est de voter à mains levées, publiquement. Au-delà de l’attitude assez peu glorieuse de l’édile, qui a une conception à géométrie variable de la démocratie, se posent la question des tours et de leur place dans le paysage urbain de Paris, mais aussi celle des grands projets immobiliers et d’équipement dans la capitale et, au-delà, dans les grandes villes de France.

    Il est évident que, si le projet n’a pas enthousiasmé le Conseil de Paris (même si, d’un côté et de l’autre, les stratégies politiciennes ont aussi joué...), il y avait quelques bonnes raisons : construire un nouvel immeuble de bureaux dans un quartier déjà bien pourvu en la matière n’est pas très heureux et encore moins utile ! De plus, les remarques empiriques de madame Kosciusko-Morizet sur le sujet (Les échos, 17 novembre 2014) sont justes : « Une tour isolée ne crée pas d’activité, elle fait le vide autour d’elle. (…) Déclarer que la modernité passe nécessairement par les tours est justement très passéiste. Chaque ville doit créer sa propre modernité. Les arguments utilisés aujourd’hui en faveur de la tour Triangle sont ceux que l’on entendait il y a quarante ans sur la tour Montparnasse. Elle est aujourd’hui le monument le plus détesté des Parisiens. Ce n’est pas à l’aune d’une tour que se juge l’attractivité de Paris. » D’ailleurs, ce ne sont pas les tours de bureaux que viennent admirer les touristes à Paris ni celles-ci qui motivent l’installation de sièges sociaux, mais plutôt le patrimoine et sa richesse pour les uns, et les facilités fiscales (quand elles existent...) ou le prestige de l’adresse parisienne pour les autres.

    Autre élément de débat : quels grands projets urbains ou d’équipements pour aujourd’hui et demain, et comment les préparer et les rendre acceptables, autant pour les populations que pour l’environnement ? Mon opposition virulente et mille fois affirmée à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pour des raisons autant écologiques qu’économiques, ma grande réserve à l’égard de nombre de projets que l’on peut considérer inutiles et dispendieux, parfois fruits gâtés de pressions diverses et variées des milieux immobiliers ou financiers, ne m’empêchent pas de défendre ou de promouvoir d’autres projets qui me semblent mieux adaptés aux réalités contemporaines et aux nécessités de préservation environnementale : la Grande Gare de Paris, par exemple, qui permettrait à la capitale de disposer d’une gare centrale véritablement internationale (ce qui existe déjà dans de nombreux pays européens), ou de nouvelles centrales marémotrices qui s’inspireraient de l’actuel barrage de la Rance, près de Dinard, en tenant compte de l’expérience et des leçons de celui-ci, pour éviter certaines erreurs hier dommageables et aujourd’hui souvent connues et réparées ; des projets de champs d’hydroliennes, de centrales mobiles houlomotrices ou de panneaux solaires flottants installés sur les réserves d’eau des barrages hydroélectriques ou sur la mer ; sans négliger des projets d’habitat évolutif de grands volumes et susceptibles d’accueillir des populations importantes mais aussi de grands programmes de réhabilitation de l’habitat rural et villageois (domaine largement oublié aujourd’hui par les pouvoirs publics) s’inscrivant dans une nouvelle politique d’aménagement des territoires et de redéploiement agricole qui privilégie les petites et moyennes structures mais sur une grande échelle, autant d’espaces que d’emplois ; etc. [....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quels-grands-projets-souhaitables

  • Familles plumées : une cinquantaine de manifs dimanche

    Le collectif des «Familles plumées», créé pour protester contre la modulation des allocations familiales, entend coaguler l'opposition de droite avec les syndicats, le Front de gauche et les frondeurs du PS qui ont tous voté contre cette mesure. Julie Graziani écrit dans le Figaro :

    "[...] Contrairement à ce que le gouvernement essaye de faire croire, toutes les familles sont concernées et non uniquement les plus aisées. A partir du moment où le principe de l'universalité des allocations est supprimé et leur versement conditionné à un niveau de revenus il suffira au gouvernement d'un simple décret pour abaisser les seuils au gré de ses besoins. Désormais les familles seront suspendues à l'annonce d'un nouveau décret susceptible d'abaisser le seuil et de réduire ainsi comme peau de chagrin les allocations familiales souvent indispensables pour boucler un budget familial. Comment prévoir son budget dans ces conditions? [...]

    Il est temps de réagir face à ce matraquage fiscal qui cible une nouvelle fois les familles. Pourquoi? Parce qu'elles ne constituent pas une corporation avec ses syndicats chargés de les défendre.Mais la familles étant à la base de la société, il est de la responsabilité de chaque citoyen de la préserver et donc de défendre une politique qui ne dot pas avoir de «familiale» que le nom. C'est pourquoi Les Familles Plumées invitent chaque Français à écrire à son député pour l'alerter sur les conséquences du projet du gouvernement et l'inciter à faire preuve de responsabilité et de bon sens lors de la suite de l'examen du PLFSS.

    Ce week-end, des opérations de tractage et de collages ont démarré dans toute la France pour informer et sensibiliser tous les Français.

    Les familles refusent d'être mises à contribution pour la troisième année consécutive alors le gouvernement rechigne à mettre en œuvre les grandes réformes structurelles dont notre pays a besoin. Elles ne signeront donc pas de chèque en blanc au gouvernement car la note est d'ores et déjà bien trop salée.

    Contre un gouvernement qui chercher à dresser les familles les unes contre les autres nous appelons à la solidarité de toutes les familles et les invitons à venir faire entendre leur ras-le-bol fiscal devant les préfectures dimanche 23 novembre 2014 de 14h30 à 16h30. Ce sera une journée de mobilisation de proximité. Une cinquantaine de manifestations sont déjà programmées partout en France. Alors, dimanche prochain, tous dans la rue pour faire entendre la voix des familles."

    Michel Janva

  • Pauvreté en France : rencontre avec le pasteur Blanchard, fondateur de l’Action Sociale Populaire

  • Les 85 milliardaires les plus riches de la planète ont vu leur fortune augmenter de 500 millions d’euros par jour en 2013

    Les 85 personnes les plus riches du monde possèdent autant d’argent que les 3,5 milliards de personnes les plus pauvres, indique l’organisation caritative Oxfam, spécialisée dans les initiatives de développement, dans son rapport « Even it Up: Time to end extreme inequality ».

    Elle a calculé qu’entre mars 2013 et mars 2014, ces 85 milliardaires avaient vu leur fortune croître de 668 millions de dollars (environ 500 millions d’euros) chaque jour. Sur les 4 dernières années, leur fortune a gagné 124%, et rien que sur l’année dernière, elle a gagné 240 milliards de dollars (environ 180 milliards d’euros.

    Depuis la crise financière, le nombre de milliardaires en dollars a doublé, et on en compte aujourd’hui 1646.

    L’homme le plus riche du monde est Bill Gates, le fondateur de la société de technologie Microsoft. Sa fortune est évaluée à 76 milliards de dollars (environ 57 milliards d’euros).

    Gates est tellement astronomiquement riche qu’il lui faudrait 218 ans pour épuiser sa fortune en dépensant 1 million de dollars chaque jour. En pratique, cela ne pourrait même pas arriver, parce que le reste de sa fortune produirait toujours des intérêts, et donc, continuerait de s’accroître à un rythme plus rapide que celui de ses dépenses.

    « Dans un monde où des centaines de millions de gens vivent sans accès à de l’eau propre et n’ont pas assez de nourriture pour nourrir leurs familles, une petite élite a plus d’argent qu’elle ne pourrait en dépenser au cours de plusieurs vies », a commenté Mark Goldring, qui dirige Oxfam. « Les conséquences de l’inégalité extrême sont nuisibles pour tout le monde – elle vole les chances d’une meilleure vie à des millions de gens, elle favorise la délinquance, la corruption, et même les conflits violents. Pour faire court, elle ralentit les efforts pour mettre fin à la pauvreté ».

    L’Organisation exhorte les gouvernements à lutter contre l’inégalité en s’attaquant à l’évasion fiscale, en introduisant des législations équitables en matière de salaires, en déplaçant la taxation du travail et de la consommation vers le capital et la richesse, et en fournissant des filets de sécurité sociale pour les pauvres, incluant un revenu minimal garanti.

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/361719-les-85-milliardaires-les-plus-riches-de-la-planete-ont-vu-leur-fortune-augmenter-de-500-millions-deuros-par-jour-en-2013#more-361719

  • La Cour de Justice européenne favorable à la suppression de l'Aide Médicale d'Etat ?

    Lu dans Présent :

    "Un tantinet pressée par plusieurs pays membres croulant littéralement sous le poids croissant de l’immigration et du tourisme social, la Cour de justice européenne, prenant appui sur la directive 2004/38 relative à la libre circulation des biens et des personnes, a jugé mardi que les « Etats membres ne sont pas tenus d’octroyer des aides à des étrangers ne cherchant pas de travail ». Un arrêt qui constitue surtout un rappel à la loi et est largement insuffisant. Car c’est le principe même de la libre circulation qui doit être remis en cause. [...]

    En effet, la Commission européenne avait beau affirmer mardi qu’elle « a toujours estimé que le principe de libre circulation signifie le droit de se déplacer » et que ce dernier « n’est pas le droit d’avoir accès librement aux prestations sociales d’un pays membre », il n’en a pas toujours été ainsi. Alors que plusieurs Etats membres, tels que la Grande-Bretagne, mais aussi l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique ou encore l’Autriche, dénonçaient très justement en début d’année une situation devenue ingérable, Laszlo Andor, commissaire en charge des Affaires sociales, leur a répondu que « ce tourisme social est un mythe » et que « personne ne peut penser qu’il est aisé de s’installer dans un autre pays et d’y profiter sans délai des prestations sociales ». Sacré Laszlo ! Il devrait tenter l’expérience en France…"

    La France a prévu dans son budget 2015 environ 1 milliard d'euros pour subvenir aux besoins médicaux des immigrés clandestins. La Cour de justice valide-t-elle ainsi la suppression de l'AME ?

    Michel Janva

  • La sénatrice Caroline Cayeux défend la politique familiale

    Caroline Cayeux, Maire de Beauvais et Sénateur UMP de l'Oise, est rapporteur de la Commission des Affaires Sociales pour la Famille. Lundi, elle a défendu à la tribune la politique familiale. Extraits :

    C"La politique familiale est un des atouts de notre pays. [...] Elle mérite donc mieux que la gestion empirique et comptable qui est celle du Gouvernement depuis 2012. [...] La branche famille connaît un déficit récurrent depuis 2008. La crise économique que notre pays traverse explique en partie cette situation. Les prestations prises en charge par la branche famille au nom de la solidarité entre les caisses de sécurité sociale joue également un rôle. [...] On peut encore déplorer que la famille soit, une nouvelle fois cette année, considérée comme une variable d’ajustement du budget de la sécurité sociale. La politique économique du gouvernement tue l’emploi et, c’est aux familles d’en faire les frais ! Ces nouvelles économies imposées aux familles sont douloureuses et injustes au regard des sacrifices qu’elles ont déjà consentis. [...] L’universalité est une pierre angulaire de notre système de politique familial, et ce depuis son origine en 1945. [...] Partant du principe qu’un enfant né dans une famille aisée ne mérite pas moins de la part de la solidarité nationale qu’un enfant né dans une famille modeste, les concepteurs de notre politique familiale ont souhaité que les allocations familiales soient versées sans condition de ressources. [...] Pour terminer mes propos, permettez-moi de vous conseiller, une fois n’est pas coutume, les propos de Madame Martine AUBRY : « Il faut arrêter d’entrer dans tous les dossiers par l’argent, même si c’est important. Pourquoi est-ce qu’on ne présente pas une grande politique familiale du 21ème siècle, plutôt que de parler tout de suite des milliards qu’on va pouvoir récupérer ?»"

    Michel Janva