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social - Page 468

  • Depuis 2012, "plus de 4 milliards d'euros ont été enlevés aux familles"

    François Hollande n'aurait "pas retenu" l'idée de moduler les allocations familiales en fonction des revenus, une piste avancée ce matin par des députés socialistes comme alternative à la réduction du congé parental pour les mères. Mais le principe serait toujours "en discussion". Comprenne qui pourra.

    Quoi qu'il en soit, le gouvernement maintient son objectif d'économiser 700 millions d'euros sur le dos des familles. 700 millions ? François Fondard, président de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) a fait le calcul :

    "Quand on additionne toutes les mesures depuis 2012, plus de 4 milliards d'euros ont déjà été enlevés aux familles. Elles ont déjà payé le prix fort. Si on voulait faire perdre confiance aux jeunes familles, il ne faudrait pas s'y prendre autrement."

    Louise Tudy

     
  • Nouvelle attaque contre la famille

    Elle vient du Conseil d'analyse économique (CAE), organisme de conseil au gouvernement, qui propose plusieurs pistes pour réduire les inégalités de salaires entre hommes et femmes, dont les suppressions du quotient conjugal et des bonifications de retraite pour trois enfants.

    Alors que le gouvernement veut à nouveau réformer le congé parental afin qu'il soit pris de manière "équitable" entre le père et la mère, l'étude du CAE soutient l'idée du partage entre les deux parents. Ils préconisent de supprimer le quotient conjugal, qui permet aux couples mariés ou pacsés de faire leur déclaration d'impôt en commun. Sous prétexte que  ce quotient conjugal découragerait le travail des femmes.

    Les bonifications de retraite, offrant une majoration de pension de 10% aux hommes et aux femmes ayant élevé au moins 3 enfants, et qui depuis cette année sont fiscalisées, devraient progressivement être supprimées.

    Pour faire des économies, je propose déjà la suppression du Conseil d'analyse économique ainsi que de tous les organismes étatiques parasites.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/nouvelle-attaque-contre-la-famille.html

  • Tous au ministère ! Il détient la preuve de la fin du monopole de la sécurité sociale

    Tous au ministère ! Il détient la preuve de la fin du monopole  de la sécurité sociale.

    Au ministère des affaires sociales et de la santé, 14 avenue Duquesne à Paris (7e), le secrétariat du Conseil supérieur de la mutualité  détient un document qui prouve l’abrogation du monopole de la sécurité sociale. Il s’agit de la liste des organismes de sécurité sociale immatriculés en qualité de mutuelles et qui, de ce fait, sont en concurrence avec les assurances privées.

    Le ministère a l’obligation légale de fournir cette liste à tout citoyen qui en fait la demande. Or il fait tout pour échapper à cette obligation, signant du même coup le mensonge officiel qui prétend que le monopole est maintenu.

    Un citoyen, Monsieur R. H., s’est rendu au ministère dont il a fait le siège pendant plus de 5 heures. Voici son récit :

    "Le 5 septembre 2014, je me suis présenté dans les locaux du ministère des affaires sociales et de la santé au 14 avenue Duquesne à Paris (7e). J’ai indiqué que je voulais avoir la liste des organismes inscrits au secrétariat général du Conseil supérieur de la mutualité, ou la consulter.
    On m’a envoyé quelqu’un qui m’a fait des photocopies sur Internet des adresses de la caisse RSI, ce qui n’était pas ce que je demandais.

    J’ai exigé d’avoir cette liste. Ils n’ont pas voulu.

    Arrivé vers 10 h du matin, j’ai maintenu ma présence et, vers 15 h 30, une personne est venue et a refusé de me donner la liste des mutuelles immatriculées. J’ai précisé que je voulais vérifier sur cette liste que les diverses mutuelles ont bien des statuts en règle et répondent aux exigences du code de la mutualité. On m’a répondu qu’il fallait prendre rendez-vous et écrire d’abord.”
     
    L’attitude du ministère est intolérable. Allons tous prendre possession de cette liste libératrice !

    http://francelibre.tumblr.com/post/99007052056/tous-au-ministere-il-detient-la-preuve-de-la-fin-du#.VDI2hyl_tiA

  • La France doit choisir la liberté !

    Depuis plus de quarante ans, on ne parle que de réformes en France et on ne les fait jamais. Certains cherchent la raison de cette paralysie dans la mauvaise qualité de la classe politique, d’autres dans le refus du changement qui serait la caractéristique des Français, d’autres encore dans l’abstention voulue des médias qui rejettent tout débat qui fâche.

    En réalité, l’explication est beaucoup plus simple. Et beaucoup plus grave. Il n’y a pas de réformes en France parce qu’on ne réforme pas le communisme.

    Le communisme s’est installé en France le 4 octobre 1945. Ce jour-là a paru l’ordonnance instituant la Sécurité sociale. Sachant que l’armée rouge ne pourrait envahir la France car les Américains l’empêcheraient, le parti communiste, qui représentait près du tiers du corps électoral et qui était armé dans de nombreuses régions, a imposé un texte qui garantissait à terme la victoire de sa doctrine dans notre pays.

    Il suffit de lire cette ordonnance pour le comprendre. C’est une véritable déclaration de guerre aux entreprises, dont les dirigeants sont placés sous haute surveillance et menacés de terribles sanctions.

    Soixante-dix ans plus tard, où en sommes-nous ? La Sécurité sociale engloutit les deux tiers des dépenses publiques, les chefs d’entreprise sont écœurés et abandonnent la partie tandis que les entreprises elles-mêmes tombent comme des mouches et que le chômage ne cesse de s’étendre. Et le pays ne survit qu’à coup d’emprunts dont les intérêts ajoutent encore à l’effet de ruine et dont le remboursement prive de tout destin favorable les nouvelles générations.

    La France est ainsi devenue le dernier pays communiste du monde avec Cuba et la Corée du Nord. Ce constat, une majorité de Français le fait. Et pourtant l’opinion s’en tient là, sans tenter d’analyser le mal, d’en discerner la cause et d’en exiger le traitement.

    Personne ne peut mettre en doute le fait que la Sécurité sociale a détruit l’économie du pays et profondément perverti les mentalités. Elle prive les entreprises de leurs moyens de vivre et d’investir, les travailleurs de leur argent et de leurs espoirs de retraite, et fabrique des assistés par millions. Et tout cela en prétendant que sans elle les Français ne seraient pas soignés et finiraient leurs jours dans la rue.

    Or c’est exactement le contraire. La Sécurité sociale en déroute ne cesse de restreindre les droits aux soins et les régimes de retraite sont tous en état de faillite imminente !

    Tout irait bien en France si on rendait leur argent aux Français. Les salaires nets doubleraient, chacun pourrait s’assurer à bon compte pour la maladie et placer une part raisonnable de son revenu dans des fonds garantis qui apporteraient, à l’âge de la retraite, à un salarié gagnant 1500 euros par mois, un capital de plus de 400 000 euros et une pension double de celle qu’il touche actuellement.

    Pour éradiquer le mal qui tue la France, il faut supprimer le monopole de la Sécurité sociale. Le Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS), que j’ai fondé et préside, a fait l’essentiel du chemin en imposant aux gouvernements successifs la transposition des dispositions européennes qui autorisent ce choix et en permettant à des dizaines de milliers de Français de le faire.

    Maintenant, il faut passer à la vitesse supérieure et entraîner avec nous la totalité de ceux qui travaillent dans notre pays. C’est un combat de liberté et de prospérité. C’est un combat pour la France !

    Dr Claude Reichman

    Président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS).

    http://francelibre.tumblr.com/post/98763475326/la-france-doit-choisir-la-liberte#.VDGfsSl_tiA

  • Des étrangers utilisent des réseaux pour se faire soigner gratuitement en France

     

    Nous vous vous l’avons déjà indiqué, le gouvernement socialiste a décidé d’être généreux avec les clandestins en augmentant le budget de l’Aide médicale d’Etat. Cette augmentation passe mal alors que le gouvernement socialiste ne cesse de demander aux Français de se serrer la ceinture et décide ainsi de réduire la prime de naissance et de rendre plus contraignant le recours au congé parental. Cette décision déjà anti-familles est surtout complètement irénique quand nos confrères de Valeurs actuelles nous indiquaient déjà en juin dernier que des malades étrangers s’organisaient pour se faire soigner gratuitement en France.

    Devant une Commission du Sénat, la ministre de la Santé Marisol Touraine ne peut que dire la vérité. Sans retenue, elle déclare : « C’est incontestable, nous avons constaté en 2013 un fort dépassement par rapport à l’objectif de ces dépenses puisque nous avions prévu une dépense de 588 millions d’euros et que les dépenses constatées seront à l’arrivée de 744 millions d’euros ». Ces dépenses ? L’AME, ou Aide Médicale d’Etat, destinée aux étrangers en situation irrégulière et précaire. Sur le site internet de l’Assurance maladie, les conditions sont simples : « Tout enfant mineur de parents en situation irrégulière est d’office éligible. L’AME est attribuée sans condition aux mineurs dont les parents sont en situation irrégulière même lorsque ces derniers n’en bénéficient pas encore ou dépassent le plafond de ressources».

    Le budget alloué à l’AME a donc explosé, passant de 744 millions d’euros en 2013 au lieu des 588 prévus au budget. La raison ? Marisol Touraine, là encore, ne la cache pas : elle a indiqué sa « préoccupation » face à « des filières de personnes étrangères venant se faire soigner dans certains hôpitaux français (…) cela amène à la nécessité d’enclencher très rapidement un travail diplomatique de coopération internationale avec les pays d’origine »En clair, la ministre a reconnu l’existence de filières de patients venus d’autres pays qui abusaient de l’AME. Cette constatation est rappelée aujourd’hui par Le Parisienqui consacre une enquête à ces filières.

    Pour lire l’article dans son intégralité

    Ce qui est en indiqué en gras l’est par nous, Novopress

    http://fr.novopress.info/176042/etrangers-utilisent-reseaux-se-faire-soigner-gratuitement-en-france/

     

  • La Toile a de la mémoire

    ... et François Rebsamen l'a appris à ses dépens. Ayant répondu aux questions politiques d'un journaliste du Miroir, un magazine bourguignon, François Rebsamen a défendu une vision libérale de l'économie, assouplissement de la législation sur les 35 heures, contrôle des chômeurs... Il n'en fallait pas plus pour que le régime aux abois exige la disparition de l'article. Chose faite dans les plus brefs délais, sauf que... hélas, les internautes entre temps s'étaient emparés de l'interview. Rien de plus volatil qu'un article de presse, de nos jours ...

    On en viendrait presque - sans aller toutefois jusque là - à plaindre un peu le ministre du Travail, qui se prend des seaux d'eau dans la figure, puis se voit obligé de courir partout pour rattrapper son interview fugueuse. Fichu job !

    Marie Bethanie

  • La gauche a-t-elle trahi le peuple ?

    Le philosophe Jean-Claude Michéa et l’historien Jacques Julliard publient un dialogue passionnant sur les causes du divorce entre la gauche et les classes populaires. Extraits exclusifs.

    "Ces ’beaufs’, ’Deschiens’ et autres ’Dupont-Lajoie’ dont la dénonciation quotidienne fait aujourd’hui le délice des nouvelles classes moyennes élevées au biberon de Canal+." (Sipa)

    Il y a quelques années encore ces deux hommes n’auraient pas pu se rencontrer. Jacques Julliard serait resté pour Jean-Claude Michéa l’un des intellectuels organiques d’un socialisme renégat, le représentant d’une caste médiatique parisienne chargée de tous les maux, le genre d’incarnation dont l’oeuvre « michéenne » entière appelle en somme à se méfier en toutes circonstances.

    Ce dernier, Michéa, sur le papier tout aussi peu engageant aux yeux de l’autre, serait demeuré pour Jacques Julliard un ombrageux philosophe montpelliérain, ancien membre du PC aux sympathies prolétariennes obsédantes, chantre d’une classe ouvrière balancée par-dessus bord par le socialisme contemporain, figure à la fois très séduisante et pour lui possiblement suspecte d’un populisme intellectuel voué à une probable expansion en ces temps troublés.

    Mais la tonalité de l’époque a bien changé, depuis la crise financière de 2008. Le temps des périls est revenu, et les circonstances autorisent chacun à surmonter ses propres caricatures, le commandent même, et aussi à rompre avec le « narcissisme des petites différences » dont parlait Freud. Face à la tragédie actuelle de la politique française, la montée en puissance d’un Front national que rien ne semble devoir enrayer, ces deux hommes-là ont eu envie de se parler, de s’entendre. Leur échange de lettres, aujourd’hui publié sous le titre « la Gauche et le Peuple », restera comme un document important pour quiconque cherche à comprendre avec une véritable profondeur de champ la situation historique dans laquelle nous nous trouvons.[....]

    La suite sur Nouvelobs.com

  • On les appelle tous corporatistes

    Ce 30 septembre les professions que l'on appelle libérales manifestaient très largement contre les projets du gouvernement socialiste. Elles prouvaient que les mécontentements sectoriels et les inquiétudes de tous les milieux s'accumulent dans le pays. Elles prenaient en effet le relais, pour en parler que du mois de septembre d'un blocage très dommageable de la circulation des avions pendant deux semaines depuis le 15 septembre, une durée sans précédent, et d'une explosion de violence des agriculteurs à Morlaix le 19, etc.

    Profondément impopulaire et mal défendue la grève des pilotes d'Air France était dénoncée comme "corporatiste". Horreur.

    Le conflit actuel autour des 37 professions dites protégées, fermées, et considérées par conséquent comme privilégiées, se révèle hautement représentatif des impasses et incompréhensions hexagonales. Les protestations des métiers que l'on prétend chambouler de force sont elles aussi qualifiées de "corporatistes". Horreur, à nouveau.

    Bien entendu quand les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, ou les agriculteurs se révoltent contre les caisses sociales monopolistes qui les ruinent en prétendant les protéger, on les stigmatisent de la même étiquette, regardée pour infamante.

    À noter en revanche que l'Inspection générale des finances dont le rapport a servi de base à la mise en cause des réglementations constitutives de "privilèges" reste, elle, au-dessus de la mêlée. Tout au plus entendra-t-on dénigrer les avantages des petits fonctionnaires. La remise en cause des énormes privilèges de la haute fonction publique ne semble intéresser presque personne. (1)⇓

    Remarquons à cet égard, et avant tout, que la France se trouve dans un cas plus répandu qu'elle le croit elle-même.

    Mais ce pays se singularise surtout par la charge idéologique investie dans ce genre de débats. On ne les exprime plus guère en termes directs. En revanche tout le discours, des uns comme des autres, celui des réformateurs comme celui des mainteneurs des réglementations et des situations acquises, fonctionne sur la base de préjugés, de connotations, de réminiscences qui paralysent l'intelligence.

    Quoi de plus conventionnel que de dénoncer les "corporatismes" et les "privilèges", du moins ceux des autres.

    On évoque dès lors, pêle-mêle, les événements de 1789 et notamment la nuit du 4 août comme autant de références.

    Constatons simplement que cette abolition de principe donna naissance, d'abord à des troubles de tous ordres, mais aussi à deux lois.

    Très différentes, leur histoire et leur impact respectif restent en général trop mal connus. Évoquons-les ici.

    La proposition du baron D'Allarde, fut adoptée par l'assemblée en mars 1791. Promulgué par Louis XVI le 23 avril, ce texte, que nous qualifierons de légitime, car conforme aux équilibres prévues pour la nouvelle constitution, reçut alors force de loi. Adepte des physiocrates cette initiative visait essentiellement à supprimer les monopoles urbains, économiquement périmés, attribués à des jurandes remontant parfois au XIIIe siècle.

    On le reconnaît pour avoir institué un principe fondamental du droit français, trop souvent battu en brèche, certes, mais toujours réaffirmé : la liberté du commerce et de l'industrie.

    Tout autre, la loi Le Chapelier résulte, elle, d'une délibération du 14 juin 1791. On la vota dans un contexte beaucoup mois serein. Rappelons que dans la nuit du 20 au 21 juin allait débuter l'épisode de Varennes aux conséquences tragiques.

    La première établissait une liberté.

    La seconde prétendait interdire dans la pratique toute forme d'association. Elle sera durement renforcée dans ce sens par le code napoléonien. Toute l'œuvre du XIXe siècle cherchera, pas à pas, à en atténuer la nuisance, en faveur de l'organisation des sociétés de secours mutuel, des syndicats, des cultes, des associations réputées à but non lucratif, etc. – et pas toujours dans le bon sens.

    C'est, au bout du compte, principalement en faveur de cette liberté d'association, que se sont dressés, au cours du XIXe siècle, des esprits aussi différents que le socialiste Pierre-Joseph Proudhon ou que le légitimiste René de la Tour du Pin. (2)⇓ Sachant que l'on ne devrait jamais la dissocier de la responsabilité de ceux qui le revendiquent ou en bénéficient, on doit la savoir encore inachevée à ce jour. Aussi convient-il encore aujourd'hui de se mobiliser pour en obtenir la mise en œuvre complète.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  On peut quand même saluer quelques exceptions, notamment les travaux d'Agnès Verdier-Molinier. 
    2.  cf. son livre "Vers un ordre social chrétien"
  • Au total, les impôts sur les ménages augmenteront en 2015

    Michel Sapin promet une baisse des prélèvements obligatoires... mais pas pour les ménages. En contrepartie de l'allègement de l'impôt sur le revenu, les particuliers subiront une série de hausse de prélèvements

    Le gouvernement n'a pas encore publié de synthèse concernant les prélèvements obligatoires en 2015. Tout juste sait-on qu'il table sur une très légère baisse de ces prélèvements, qui passeraient de 44,7% du PIB en 2014 à 44,6% en 2015.

    Taxes sur le gazole revues à la hausse

    Qui en profite? Les entreprises? Certainement, notamment à travers la montée en puissance du CICE et les autres allègements de charges prévus. Au total, le pacte de responsabilité leur apportera 5,8 milliards d'euros d'allègements de charges en 2015.

    Concernant les ménages, Bercy met bien sûr en avant l'allègement de l'impôt sur le revenu -via la suppression de la première tranche-, à hauteur de 3,2 milliards d'euros en 2015. Mais, face à cet allègement, une série de prélèvements vont impacter en 2015 le revenu des ménages. La plus forte hausse concerne les taxes sur le gazole. Elles vont augmenter de quatre centimes par litre (4,8 centimes y compris la TVA), soit un total dépassant 1,2 milliard d'euros concernant les ménages.

    Hausse des cotisations retraite, des taxes sur l'électricité

    A cela s'ajouter la hausse des cotisations retraite. Celle-ci est double: il y a d'un côté l'effet de la réforme de 2012, au profit des carrières longues (0,05 point de cotisation en plus pour les salariés), de l'autre la réforme de 2013, qui prévoit un relèvement des cotisations de même ampleur. Selon la commission des comptes de la sécurité sociale, cette hausse de cotisations représentera 500 millions d'euros à la charge des ménages. En outre, les cotisations aux retraites complémentaires (agirc-arrco) sont revues à la hausse. Au total, la hausse des cotisations retraite atteindra donc plus de 800 millions.

    Autre prélèvement à la hausse: la CSPE, contribution au service public de l'électricité -qui finance notamment les énergies vertes-, augmenterait de 1,1 milliard, dont près de 40% à la charge des ménages, soit 450 millions.

    Quant à l'augmentation de la redevance télé (+3 euros), cela représentera une ponction inférieure à 100 millions.

    Pour estimer l'évolution globale des prélèvements, il faut aussi, comme le fait du reste le gouvernement dans l'exposé des motifs du projet de loi de finances, prendre en compte l'annulation de la baisse forfaitaire d'impôt sur le revenu pour 2014 (1,3 milliard d'euros): par contrecoup, l'impôt en sera relevé d'autant. La baisse nette de l'impôt sur le revenu est donc limitée à 1,9 milliard d'euros en 2015.

    Hausse des impôts locaux

    Selon des documents de Bercy examinés par le Haut conseil des finances publiques, le gouvernement table sur une hausse des impôts locaux en 2015. "Les impôts locaux sont également supposés augmenter", écrit le Haut conseil... Le gouvernement tablerait sur une hausse d'un milliard, dont la moitié serait à la charge des ménages.

    Trois milliards de d'euros de taxes et cotisations en plus, face à 1,9 milliard d'euros de baisse nette de l'impôt sur le revenu

    Au total, les différentes hausses de prélèvements frappant les ménages atteindraient donc au moins trois milliards d'euros. Elles compensent donc largement la baisse de l'impôt sur le revenu liée à la suppression de la première tranche, qui atteint, en net, 1,9 milliard d'euros...

    Ivan Best

    source : La Tribune

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEkFEVAZZjpAeSBhS.shtml