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social - Page 467

  • Que s'est-il vraiment passé dimanche 26 janvier au Jour de Colère

     Partie 1

    Partie 2 :

  • Comment Ayrault sabote les annonces de Hollande

    140127La semaine écoulée s'est nourrie de l'illusion d'un Conseil des dépenses publiques. Annoncé par le 14 janvier il s'est réuni autour du chef de l'État le 23. Sans doute a-t-on jugé en haut lieu qu'il fallait encore créer de nouvelles instances de concertation, puisque les institutions supposées compétentes ont échoué.

    Le président a déjà perdu deux ans sur la perspective de "l'inversion de la courbe du chômage". Sa crédibilité de réformateur se révèle plus qu'entamée. L'enlisement de ce qui lui reste ne peut aboutir qu'à une catastrophe institutionnelle.

    L'entretien avec Jean-Marc Ayrault, publié par "Le Monde" (1)⇓ soulève pourtant à cet égard un certain nombre de problèmes.

    Les gros moyens de la désinformation quotidienne tendaient ces derniers temps à passer le personnage, et sa fonction constitutionnelle, à la trappe. Au moins ce texte, médiocre à tous égards, nous rappelle que le Premier ministre existe puisqu'on l'a vu à la télé.

    On doit tout d'abord évoquer, fût-ce rapidement, l'équation personnelle du chef actuel du gouvernement.

    Avec son faux air de majordome pour comédie de boulevard, il ne lui manquait que le costume pour jouer parfaitement son rôle quand il présidait le groupe socialiste à l'Assemblée nationale. Choisi pour sa fidélité par un François Hollande, fraîchement élu mais de longtemps ambitieux de grimper au sommet du cursus républicain, il atteignit très vite son seuil d'incompétence.

    Aujourd'hui son propos, flou et mou, ne sert plus qu'à souligner les funestes ambiguïtés de la voix de son maître.

    Prenons un premier exemple. Le texte du Monde, journal papier imprimé le vendredi 24, est daté, comme d'habitude des samedi 25- dimanche 26 janvier. Or, notre Ayrault a rencontré les journalistes (2)⇓ le jeudi 23, comme en atteste la date de la photo publiée par le fameux "grand quotidien du soir". Lues attentivement ses déclarations ne démentent certes pas, en elles-mêmes, le contenu, déjà fort problématique, du président de la république. Le creux ne contredit pas le vague.

    Il se trouve que l'on pouvait lire dans "L'Humanité" du 23 janvier un texte assez menaçant. Il doit être considéré comme de conception purement cégétiste. Cette adresse a été, cependant, signée en commun des principales confédérations syndicales de la fonction publiques : CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FA-FPT, FSU, Solidaires, Unsa s'alignent en effet pour proclamer que "les fonctionnaires ne veulent pas être victimes des 50 milliards d'austérité". "Leur inquiétude, ajoute L'Huma, est d'autant plus vive que le premier ministre a estimé ce jeudi que l'objectif était de réaliser 'au minimum 50 milliards d'économies' d'ici à la fin du quinquennat, en 2017."

    Inutile, évidemment de souligner que ces prétendus "50 milliards" ressemblent à tous les chiffres avancés par le gouvernement, résultats d'additions virtuelles de quantités hypothétiques regroupant, comme trop souvent, les carottes et les navets.

    Dans un tel contexte accusatoire, se situant lui-même sur la défensive, le Premier ministre a cru intelligent de chercher à rassurer. Il s'adresse à des journalistes qu'il suppose partager les visions cégétistes. En se rapportant au texte même de l'entretien on se rend compte qu'il n'a rien fait d'autre que d'ergoter pour expliquer que sa politique s'inscrivait dans un plan d'ensemble qu'il croit de haute tenue et de grande envergure.

    On remarquera qu'il se prépare à commettre les mêmes erreurs que le plan Juppé-Barrot de 1995-1996. Il croit "faire des économies" en "mutualisant les caisses sociales", au lieu de les mettre en concurrence. Mais "qu'attendre d'un cochon sinon un grognement" dit le proverbe anglais. Qu'attendre dons d'un politicien socialiste conseillé par des technocrates français ? Mais lorsqu'un cavalier ne maîtrise pas sa monture, celle-ci n'en fait qu'à sa guise.

    Et voici comment ses déclarations se retrouvent déformées par une dépêche de l'agence Reuters. Or celle-ci est beaucoup plus largement diffusée que le quotidien dont est issue la déclaration.

    Le titre dit tout : "Jean-Marc Ayrault jure que la politique du rabot est terminée"(3)⇓ En fait Ayrault ne "jure" de rien, rien n'est terminé car rien n'est même commencé. Ayrault sabote seulement, par sa propre maladresse et ses incertitudes les annonces déjà peu crédibles de Hollande.

    JG Malliarakis 

    http://www.insolent.fr/2014/01/comment-ayrault-sabote-les-annonces-de-hollande.html

    Apostilles

    1. cf. Le Monde en ligne le 24.01.2014 à 10h40, mis à jour à 12h36 | 
    2. Bastien Bonnefous, Luc Bronner et Françoise Fressoz. .
    3. cf. Reuters 24 janvier 2014 à 12 h14
  • Colère Identitaire et patriote

    reseau

    Communiqué du 27/01/2014

     

    Pour réussir ce Jour de Colère, qui a réuni des dizaines de milliers de participants, le Réseau-Identités avait donné rendez-vous à ses adhérents sur les marches de l’Opéra-bastille avant de rejoindre la Place Vauban.

     

    Ils étaient venus de toutes les régions de France; il y avait là des Provençaux, des Languedociens de la Ligue du Midi venus en minibus, une grosse délégation du Berry, des Champenois, des Picards en lutte pour la sauvegarde de leur identité menacée par le projet de dépeçage de leur région, des Savoyards, des Bretons, des Franciliens en lutte contre ce projet jacobin de métropole, des Normands mais aussi des belges venus en renfort ainsi que des « laïques» et des patriotes.

     

    Dans un tract distribué au cours de la manifestation intitulé « de la révolte à la révolution » les Identitaires ont voulu crier leur révolte à la face des socialistes qui, en 18 mois, ont concocté toutes sortes de projets visant à opérer la dilution de notre Identité : atteinte à la cellule familiale, remplacement de population, droit de vote des étrangers, officialisation de la repentance, promotion du métissage, christianophobie…

     

    A pied d’œuvre, en ce jour de Colère, le Réseau-Identités a été le seul représentant du courant identitaire, ce qui explique son succès dans la manifestation puisqu’il fut suivi, derrière ses banderoles, par 400 à 500 manifestants qui ont repris ses mots d’ordre et en particulier « COLERE PATRIOTE ET IDENTITAIRE » qui fut scandé par des centaines de poitrines.

     

    Les identitaires du Réseau se félicitent d’avoir manifesté aux côtés de gens motivés, certes avec des positionnements divers, mais se tolérant les uns les autres, ce qui constitue de possibles prémisses pour d’autres alliances improbables auparavant. Ils condamnent avec force les tentatives d’intimidation de la police qui s’est livrée à un véritable guet-apens et les manifestants auront eu du mal à se reconnaitre dans le compte-rendu qui en a été fait par les médias et Manuel Valls.

     

    Concluons par un propos entendu dans une discussion au sein du groupe des Identitaires pendant la manif…

     

    « Les socialistes finissent toujours par nous amener la guerre, la pauvreté et le désordre. Quand le gouvernement s’oppose à l’intérêt du pays, c’est la légitimité du peuple que de s’opposer au gouvernement »

     

    Réseau Identités
    www.reseau-identites.org / contact@reseau-identites.org
    @Reseauidentites

  • Indice PMI : l’industrie en berne

    Notre confrère Les Echos a, dans son édition du 2 janvier dernier, révélé les résultats de la dernière enquête de Markit sur la conjoncture dans différents pays européens. Ces résultats sont présentés sous la forme d’un indice, le PMI (« Purchasing Manager Index »), qui indiquent, sur la base de l’opinion des directeurs des achats de grandes entreprises, la tendance de l’activité, notamment dans l’industrie manufacturière.

    Le résultat est sans appel, et aurait dû faire sur nos gouvernants l’effet d’une douche froide après les agapes de fin d’année. La France s’enfonce, la baisse de l’indice allant en s’aggravant, tandis que l’Allemagne et l’Italie renouent avec les niveaux du printemps 2011 (avant la dernière dégringolade de la croissance). Certes, l’indice PMI n’est pas la croissance, mais il fait référence dans l’industrie, et ces résultats préoccupants devraient être pris très au sérieux. En effet, ils montrent que la France est en train de manquer le train de la reprise (certes modérée et peut-être provisoire), ce qui semble être son habitude. Ils montrent également que nos voisins sont en train de tirer seuls les marrons du feu dans une conjoncture mondiale déprimée où les opportunités sont limitées ; en d’autres termes, les industriels allemands et italiens, très présents à l’international, prennent les quelques commandes disponibles dans les rares zones dynamiques de la planète, laissant à leurs homologues français le rôle de la cavalerie d’Offenbach. Et quand certains grands groupes français remportent un succès (ce qui n’est pas si rare, les entreprises du CAC 40 se portant d’ailleurs relativement bien), les PME françaises en profitent peu : ces succès sont bons pour le cours de bourse du groupe concerné, pas pour l’indice PMI du pays.

    C’est l’inverse en Allemagne, où les géants de l’équipement énergétique, du ferroviaire ou de l’automobile ont su créer et maintenir un réseau local de sous-traitants performants, qui font partie de leur force et accompagnent leur développement. Les concurrents français de ces groupes ne jurent que par le « low cost », comme ils disent, ne font appel à leurs compatriotes qu’en dernier ressort et ce dans les conditions les plus léonines possibles. Leurs acheteurs, dressés pour le rapport de force, ont fait depuis des années de l’industrie française un champ de ruines, dans l’impunité la plus totale. Le résultat, au-delà de quelques points de l’indice de Markit, se voit dans les plans sociaux à répétitions, et pas forcément les plus médiatiques. Qu’y peut l’Etat, nous dira t-on ? En tant que législateur, pas grand-chose aujourd’hui. Mais l’Etat est aussi un actionnaire (incompétent soit dit en passant). Il pourrait, s’il en avait l’idée, voire l’envie, s’intéresser aux pratiques de certains acheteurs de nos fleurons, qu’il n’est pas besoin de nommer, puisque tout le monde sait que l’Etat est prépondérant au capital d’Alstom, d’Areva ou de Renault. D’autres causes sont bien sûr à invoquer pour expliquer cette divergence entre l’activité hexagonale et celle de nos voisins alpins et rhénans. Parmi celles-ci, nous souhaitons souligner la passivité et l’absence de volonté de réforme de l’actuel gouvernement (qui n’est guère en rupture, dans les faits, avec son prédécesseur). En effet, la crise a été moins dure en France qu’en Italie, par exemple, grâce à nos fameux « amortisseurs sociaux », à l’importance de notre secteur public et aux multiples sédatifs tels que les emplois aidés ou la prime à la casse. Nos dirigeants ont donc choisi de faire le dos rond, attendant la reprise en passager clandestin. Cette attitude mesquine et attentiste est d’ailleurs bien dans la manière des duettistes qui occupent, par un cruel accident de l’Histoire, la tête de notre Etat. Pendant ce temps, l’Italie, l’Espagne, la Grande-Bretagne réformaient. Certes dans la douleur, certes au prix d’une baisse à court terme du pouvoir d’achat de leur population, certes en remettant en cause les situations acquises.

    Nous ne sommes pas partisans à tout crin de l’austérité ; mais le pragmatisme est de rigueur dans les situations telles que celle que nous connaissons, et il est tragique de constater que pendant que la totalité des gouvernements limitrophes travaille et s’interroge sur la manière de sauvegarder à moyen terme le niveau de vie de sa population, Jean-Marc Ayrault livre bataille à Dieudonné et à sa quenelle (la gastronomie lyonnaise mérite mieux qu’une telle persécution) et François Hollande joue au stratège amateur dans les pires poudrières de la planète, ce qui serait comique s’il ne s’agissait pas de la vie de soldats et de deniers publics. Sa dernière trouvaille ? Vendre pour trois milliards d’euros d’armement à l’Arabie Saoudite, en vue du soutien aux factions alliées du royaume. .. Tout un programme !

    Plutôt que de lancer des litres de propergol sur les brasiers moyen-orientaux auxquels il ne comprend rien, l’ex président du conseil général de Corrèze ne peut-il pas un peu travailler à l’intérêt du pays ? On ne sait même plus s’il faut le souhaiter ou non…

    Jean-Marc Ferrand - L’AF 2878

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Indice-PMI-l-industrie-en-berne

  • Louis Dumont de Jour de Colère: « Nous attendons que les parlementaires arrêtent de se faire les complices du gouvernement »

    26janvier23Après la manifestation du 26 janvier, nous avons de nouveau interrogé Louis Dumont, l’un des organisateurs de Jour de Colère, pour tirer le bilan de cette mobilisation.

    1)  Après la manifestation, l’heure est au bilan. En tant qu’organisateur, pour vous est-elle un succès ?

    Nous avons atteint nos objectifs au-delà de toute attente. Plus de 100 000 personnes d’origines très diverses, tant sociales que géographiques, ont répondu à notre appel. Malgré la gravité et les différences de revendications, les manifestants ont défilé dans le calme, en se respectant mutuellement. Et les gens sont restés jusqu’au bout, attendant la fin des discours avant de se disperser, et ce malgré une pluie battante.

    Donc malgré les pronostics et une faible couverture médiatique en amont, le Jour de Colère a été un beau succès.

    2)  Malgré ce qu’on a pu lire ou entendre, le cortège était assez hétéroclite. N’est-ce pas le signe que la colère gagne différents milieux de la société française ?

    Nous revendiquons la présence de toute la France dans sa diversité.

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  • [JDC] Les futurs gavés refusent la notification

  • Pourquoi Jour De Colère est un succès politique

    Communiqué du Jour de Colère :

    "Le Jour de Colère est un succès, et en premier lieu un succès politique, car il a posé publiquement la seule question qui intéresse aujourd’hui plus de 80% des Français, qui désapprouvent l’action de François Hollande à la tête de l’Etat. Cette question a aujourd’hui sa réponse : la mise en œuvre de l’article 68 de la constitution donne pouvoir au parlement, réuni en Haute Cour de justice, d’engager la procédure de destitution du Président de la République.

    Cette disposition constitutionnelle soulève à la fois des espoirs et des interrogations. Espoirs pour le peuple, interrogations pour la représentation nationale. En effet, le dernier baromètre CEVIPOF du 13 janvier 2014 a révélé que 87% des français ne font plus confiance à leurs élus. Or la constitution prévoit que c’est à eux, députés et sénateurs, qu’est confiée la responsabilité de mettre en œuvre la procédure de destitution.

    La France vit donc aujourd’hui une crise politique extrêmement grave, où les citoyens désavouent massivement à la fois le chef de l’Etat et la classe politique. Le Jour de Colère adresse son ultimatum  à cette minorité, protégée et complice, de droite comme de gauche : soit elle respecte le peuple souverain et met en jeu, de ce fait, ses privilèges et ses avantages, soit elle refuse de l’écouter et creuse alors plus profondément le fossé qui la sépare des électeurs. Les élus seront-ils responsables ou autistes ?

    Pour les aider à faire ce choix, Béatrice Bourges se tient depuis hier soir à proximité de l’Assemblée Nationale afin de leur expliquer la responsabilité qui pèse sur eux au nom du peuple français. Elle a a été rejointe aujourd’hui dans son jeûne par une autre militante du Jour de Colère, qui a décidé faire entendre ce message à ses côtés. Le sens de ce jeûne est d’obtenir de la représentation parlementaire qu’elle réponde à l’appel. Il suffit pour cela que des élus fassent preuve de responsabilité et abordent avec résolution la saisine que le peuple leur demande. Le Jour de Colère va lancer une pétition en ce sens.

    Dans bien des pays, l’intervention des citoyens pour contrôler le travail des élus est une réalité. En 2003, le Gouverneur de Californie a été chassé de son poste par un vote sanction des californiens. Dix ans plus tard, le pouvoir socialiste semble préférer l’insurrection… en Ukraine. Le Ministre des Affaires Etrangères a apporté son soutien aux émeutiers de Kiev. 

    En fera-t-il autant pour les Français en colère ?

    C’est précisément cette politique du « deux poids-deux mesures » que les français ne supportent plus : la taxation des PME, mais la gabegie de l’Etat, le racket fiscal des ménages, mais l’entretien des maîtresses présidentielles sur les fonds publics, les rafles policières pour délit d’opinion, mais l’impunité des délinquants…

    Pour éviter que la situation ne s’aggrave, François Hollande doit partir."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Arrestations en fin de manifestation et garde à vue : témoignage d'un journaliste

    De Politique Magazine :

    "Paris, 26 janvier : 250 personnes en garde à vue. Comment la police en est-elle venue à opérer des arrestations massives après une manifestation autorisée ? Enquête d'un journaliste qui a eu le tort d'oublier sa carte de presse...

    « C'est une rafle ». L'officier de police qui marche dans le couloir du commissariat ne mâche pas ses mots. Il fait écho à plusieurs agents croisés avant lui, qui ne trouvaient d'autres termes pour désigner l'arrestation massive survenue hier, dans le 7ème arrondissement de Paris. Dimanche soir, près de deux-cents cinquante personnes ont été interpellées, fouillées puis placées en garde à vue pour une nuit ou plus, suite à la manifestation organisée par le collectif "Jour de colère". Pour combien de condamnations ? On ne le sait encore.

    Dimanche, 17 h 30, à l'arrivée de la manifestation.

    Les organisateurs n'ont pas fini de crier leurs revendications au micro que, au loin, des dizaines de cars de CRS sont prêts à intervenir. Toutes les issues menant à la place Vauban, où se trouvent l'estrade et la sono, sont bouclées. Pour y parvenir, on est obligé de palabrer devant un barrage de CRS. Sur scène, les intervenants égrènent leurs reproches et demandent la démission du gouvernement. Béatrice Bourges, du "Printemps français", annonce un « jeûne ». Une partie de la foule présente - quelques dizaines de milliers de personnes - commence à se disperser. La journée explosive qu'attendaient certains observateurs n'a pas eu lieu.

    Très vite, quelques pétards éclatent. Un fumigène est allumé. Une trentaine d'ultras tentent d'enflammer la soirée [des témoignages faisant état d'agents provocateurs déguisés commencent à circuler sur le net - NDLR]. Mais la pluie tombe, il n'y a plus grande affluence et l'ambiance est à la discussion. Jets de gros pétards et (sans doute) de quelques bouteilles constitueront l'essentiel des échauffourées, qui dureront une grosse demi-heure. Les agitateurs, peu nombreux, sont concentrés sur un seul barrage de police. Quelques barrières mobiles sont déplacées. A cinquante mètres de là, un vendeur ambulant de sandwiches continue de faire tourner ses saucisses. Des sorties violentes d'agents en civil ramènent définitivement le calme.

    L'étau impressionnant de CRS se referme sur ceux qui n'ont pu ou n'ont pas osé sortir de la place. « Pu..., c'est quoi ce guet-apens ?! », s'exclame un manifestant quand il découvre qu'il est encerclé. La soirée ne fait que commencer..." (suite).

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Du ras-le-bol populaire à la revanche des peuples

    Vendredi, c’est un accueil  sans chaleur  que le pape François a réservé à François Hollande au Vatican. Comment pouvait-il en être autrement   eu égard à l’activisme  des socialistes et de leurs complices depuis 2012 ? La liste des griefs est longue : mariage et adoption pour les couples de même sexe,  offensive des réseaux socialo-maçonniques  en faveur de la PMA, de la recherche sur les embryons, de  l’euthanasie, modification de la loi Veil sur l’IVG… Pour ne rien dire  du silence  des autorités sur les profanations d’églises et de  l’impunité  laissée  aux Femen. Un Hollande pataud   et mal à l’aise face au chef de l’église catholique, qui comme nous le notions en fin de semaine,  a achevé de détruire le petit capital de sympathie qui était encore le sien avec son communiqué  lapidaire, d’une sécheresse bien  maladroite,  annonçant la répudiation  de  Valérie Trierweiler qui en deviendrait presque sympathique…L’électorat féminin –mais pas que-  appréciera. Des Français qui, plus  largement, sont sans illusions sur l’annonce qui sera faite aujourd’hui par l’exécutif sur les chiffres du chômage, nouvelle occasion de tordre le cou à la réalité pour se livrer aux bidonnages habituels. Qui peut encore le (les) croire ?

     Tromperies et menées nocives d’une gauche agressive  dans tous les domaines  que  Marine Le Pen est venue dénoncer samedi lors de son intervention  au colloque baptisé  «L’universel déni des identités ». Celui-ci  était  organisé Maison de la Chimie à Paris  par la  petite formation affiliée au RBM,  Souveraineté Indépendance et Libertés (SIEL)  de Paul-Marie Coûteaux,   en présence notamment  de Béatrice Bourges,  Alain de Benoist, Christian Vanneste, Renaud Camus, Olivier Dejouy ,  Henri de Lesquen, Wallerand de Saint Just,  le professeur Gilles Lebreton, l’abbé de Tanoüarn….

     Une image d’unité, au-delà de leurs sensibilités respectives, des opposants au socialisme  et des défenseurs  de nos identités , qui contrastait fortement avec celle  d’une UMP tiraillée entre des aspirations contraires,  en pleine guerre des chefs (et des sous-chefs),  à l’occasion de son Conseil national qui se tenait le même jour dans la capitale.

     Si le  FN n’avait pas appelé officiellement à y  participer, la manifestation de ce dimanche contre  Hollande  et sa politique, baptisée Jour de colère, était aussi  le grand évènement politique de cette fin de semaine.  Ce rassemblement hétéroclite de 17 000 personnes  selon la police (chiffre à l’évidence  très sous-estimé), 160 000 selon les organisateurs, a démontré  par son hétérogénéité même,   la profondeur et l’étendue du rejet du hollandisme.

     Le temps exécrable n’a pas découragé militants d’extrême droite,    manifestants néophytes, habitués  des Manifs pour tous (en tour de chauffe en attendant la grand manifestation du 2 février) ,  soutiens de Dieudonné ,  bourgeois,   ouvriers, patrons, mères de famille,  jeunes (très nombreux) , chômeurs, ruraux, banlieusards,  commerçants, artisans,  opposants au fiscalisme  confiscatoire et/ou à l’immigration ,  défenseurs de la  liberté d’expression et/ou des valeurs catholiques …Bref,  la France dans toute sa diversité était présente, pluralité qui n’est pas sans rappeler celle  de l’électorat  fronto-mariniste.

      Electeurs nationaux, patriotes, souverainistes, défenseurs de nos libertés essentielles qui s’apprêtent à envoyer un grand coup de massue dans le mur de l’Etablissement si l’on en croit le dernier sondage Ifop/ JDD réalisé  entre le 14 et le 17 janvier.

     Confirmant l’enquête précédente publiée  au mois d’octobre,  le  Front National devancerait les deux principales formations européistes avec 23% des suffrages, contre 21% pour l’UMP et 18% pour le PS. En quatrième position, l’alliance des partis bruxellois  centristes, UDI et  Modem, totaliserait  11 % des voix,  les altermondialistes   d’Europe Ecologie Les Verts 7 %,  les  altermondialistes eurosceptiques ( ?)  du Front de Gauche recueillerait  9 % des intentions de vote, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) 2 %.

     Si ce résultat se confirmait en juin dans les urnes, malgré  la propagande européiste  éhontée  des démagogues de  la caste   politico-médiatique, il s’agirait bien,  affirme Bruno Gollnisch, d’un véritable tsunami à l’échelle européenne.  La dictature même des cénacles bruxellois, sans légitimité démocratique, en serait forcément ébranlée, signant le sursaut,  la revanche des peuples européens bien décidés à secouer leur joug.

     Car d’autres enquêtes d’opinion soulignent que les listes dites eurosceptiques ont le vent en poupe chez nos cousins européens.  « En Allemagne rapporte l’Afp, le plus grand pays de l’UE qui enverra 96 députés européens, les Eurosceptiques d’Alternative für Deutschland (AfD) pourraient réaliser un bon score. Les sondages leur accordent 7  à 8 % des intentions de vote, soit deux à trois points de plus que leurs 4,8 % réalisés en septembre lors des élections au Bundestag ».

     «Aux Pays-Bas, le parti eurosceptique Parti de la Liberté (PVV) est donné par le dernier sondage à 17 % des voix, tandis que les eurosceptiques de gauche du Parti Socialiste obtiendraient 11 % des voix ». En Italie, le mouvement eurosceptique (de  Beppe Grillo) Mouvement 5 Etoiles, est donné à 22 % des intentions de vote. En Grèce les anti-bruxellois d’extrême gauche (Syriza) et d’extrême droite (Aube Dorée),  totaliseraient un tiers des suffrages (respectivement 22% et 10% des intentions de vote).

     Au Royaume-Uni, le dernier sondage crédite le parti anti-bruxellois UKIP de  26 % des intentions de vote, derrière le  Labour mais devant les  Conservateurs, eux aussi gagnés par l’euroscepticisme.  Le gardien du dogme Jean-Marie Colombani, ex directeur général du Monde,  s’effraye ce lundi dans son éditorial du quotidien gratuit Direct Matin de la contagion anti-bruxelloise qui gagne les élites britanniques. Il garde cependant  un motif d’espoir : «le gouvernement américain a fait  sèchement savoir (au premier ministre David Cameron, NDLR) qu’il souhaitait que la Grande-Bretagne reste dans l’Union (européenne) » écrit-il.

     Evidemment si Washington, déjà favorable à l’adhésion de la Turquie dans l’UE,  l’exige…

    http://gollnisch.com/2014/01/27/du-ras-le-bol-populaire-la-revanche-des-peuples/