Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 488

  • L'apprentissage contre le chômage : la preuve par la Suisse, sur France 2

    Eh, oui, on ne cesse de s'en plaindre, car c'est un scandale : le "monde journalistique", en France, est à gauche et à l'extrême-gauche, à 80, 85% voire plus; et, trop souvent, les journalistes font passer, à l'antenne, leur carte de parti avant leur carte de presse. C'est vrai, ce n'est pas normal, c'est même intolérable, et on l'a dit mille fois ici.

    Cependant, à lafautearousseau, on n'est pas grognon, on n'a pas mal au foie, et on tâche d'être juste : on prend son bien où et quand on le trouve et, de David Pujadas à Gilles Bouleau, à chaque fois qu'à la télé un journaliste nous offre du réel et du vrai, on s'en réjouit et on le signale...

    Ainsi, lundi dernier, 16 décembre, c'est à France 2 qu'est revenue la palme du bon reportage : Le miracle suisse, c'est sous cet intitulé que la chaîne a consacré la 43ème édition de son émission documentaire Un oeil sur la planète. Les Suisses en ont, d'ailleurs, été ravis, et ils n'ont pas tardé à le faire savoir, ce qui est bien naturel :

     http://www.bilan.ch/node/1010863

    Suisse : l'apprentissage vaut de l'or :

    https://www.facebook.com/20H.France2#!/photo.php?v=660384...

    C'est l'un des pays les plus riches d'Europe : très haut niveau de vie, chômage inférieur à 4%. Quel est son secret ? les banques ? Pas seulement... les Suisses ont aussi l'apprentissage. Là-bas, deux tiers des élèves deviennent apprentis à l'adolescence. Tout le contraire d'une voie de garage : une voie royale.

    La recette anti-chômage

    De telles performances expliquent que le taux de chômage soit l’un des plus faibles au monde. Mais c’est aussi la réussite du système de formation. Plus des 2/3 des petits Suisses quittent l’école à 15 ans pour entrer en apprentissage. Cela donne une main d’œuvre bien formée, bien payée et motivée car l’ascenseur social fonctionne toujours. Et la minorité qui fait des études bénéficie de conditions de rêve dans des établissements ultramodernes… (Un reportage de Julien Duperray et Annie Tribouart)

    Une vraie démocratie

    L’une des clés du miracle suisse tient en deux mots : démocratie directe. Le peuple suisse se mêle de tout, tout le temps et ça marche. A l’échelon local, cantonal ou fédéral, les citoyens suisses peuvent faire entendre leurs voix grâce aux votations et référendums. Loin d’être un frein à l’initiative, ces votes à répétition donnent une démocratie moderne et vivante. (Un reportage de Jérôme Tournier et Didier Dahan)

    Et nous, pendant ce temps-là, q'uest-ce qu'on fait ? Nous, c'est-à-dire ce Système, cette République idéologique qui nous abaisse, qui nous ruine, qui nous déclasse inexorablement ? Eh, bien c'est simple : elle fait exactement le contraire ! Vincent Peillon vient de supprimer la possibilité de l'apprentissage à partir de 14 ans ! Là où les Allemands (deuxième "bon" exemple, après la Suisse) ont un million d'apprentis, la France n'a jamais réussi à dépasser les 200.000. Et on va encore aller plus bas, alors que Suisse et Allemagne ont - grâce à l'apprentissage - un taux de chômage en général, et de chômage des jeunes en particulier très largement inférieur au nôtre. Mais, de cela, Peillon s'en fiche ; ce qu'il veut, c'est garder les enfants à l'école le plus longtemps possible pour les formater, pour les endoctriner, pour configurer leur esprit à sa nouvelle religion républicaine. En terme crus, pour leur "bourrer le crâne"...

    Alors, une seule solution : être révolutionnaires de ce Système nuisible, perfide et qui va directement à l'encontre des intérêts des Français.

    Soyez royalistes, ou ne vous plaignez pas !... 

    vincent peillon ecole.JPG 

     Depuis 1798 et 1875, avec l'instauration de la République idéologique qui en est l'héritière, l'idéologie destructrice est préférée aux réalités...
  • Les Deux Cartes

    L’INSEE vient de publier une carte de la répartition du chômage en France, par bassins d’emploi. Même si elle ne recoupe que très imparfaitement les cartes des votes aux précédentes élections, cartes qui sont réalisées sur la base des départements, la comparaison entre ces cartes est intéressante.

    Carte 1

    Chômage par bassin d’emploi

     Chômage-B

    La seconde carte qui servira à notre comparaison est celle du vote pour Marine le Pen lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2012. On voit que cette deuxième carte reprend et étend les zones ou la proportion des chômeurs est plus importante que la moyenne.

    Carte 2

    Vote pour Marine le Pen au 1er tour des élections présidentielles de 2012

    (Les zones les plus sombres sont celles où le pourcentage des voix pour Marine le Pen a été plus élevé que la moyenne nationale)

    MLP-3A

    Le fait que la seconde carte montre des zones nettement plus importantes que la première se comprend aisément. Une partie des chômeurs n’habite pas à côté de l’entreprise ou du bureau de Pôle Emploi où ils sont recensés. Pour certaines entreprises PSA Aulnay) on sait que le bassin d’emploi « réel » couvrait un demi-cercle de plus de 80 km de rayon au nord d’Aulnay. Une deuxième raison est que le chômage n’affecte pas seulement les chômeurs proprement dits (en fait les « demandeurs d’emplois » dans la nomenclature DARES-INSEE) mais leur famille. Faut donc multiplier par un coefficient compris entre 2 et 3 ce nombre pour avoir la population directement affectée. Si l’on ne prend que la catégorie « A », cela nous donne entre 6 et 9 millions de personnes, et si l’on considère l’agrégat « A+B+D » on arrive à un chiffre compris entre 8 et 12 millions. Ceci peut expliquer l’élargissement, tant géographique que démographique du vote pour Marine le Pen. Enfin, il faut considérer que TOUS les chômeurs ne votent pas pour Marine le Pen mais que des non-chômeurs peuvent aussi voter pour le Front National, pour des raisons qui ne sont pas du tout liées au problème du chômage. Néanmoins, il est assez clair que les poches de grand chômage peuvent être considérées comme l’épicentre d’un vote Marine le Pen.

    En mai 2012, dans un billet publié par RIA-Novosti, et que j’ai repris sur RussEurope[1], j’écrivais que l’électorat de Marine le Pen était double, avec d’une part un électorat qui est majoritairement un électorat populaire et ouvrier, provenant de petites communes où la misère ouvrière rencontre la misère rurale. Ce milieu mi-rural / mi-urbain correspond à un tissu de PME/PMI spécialisées dans la sous-traitance et qui sont aujourd’hui directement touchées par les délocalisations mais aussi par la contraction du crédit bancaire. Les résultats au premier tour dans le Nord, le Pas-de-calais, mais aussi la Somme et l’Oise, puis les régions de vieille industrie de l’Est de la France et ce jusqu’à l’Alsace et au Doubs et au Territoire de Belfort (Peugeot, Alsthom), le montraient. Dans le Nord/Nord-Est, si l’on exclut le département du Nord (21,3%), les résultats de Marine le Pen sont dans une fourchette de 24% à 26%. D’autre part, il y a un autre électorat, correspondant à l’arc Méditerranéen et qui est bien plus traditionnel (rapatriés et familles de ces derniers, commerçants aisés, retraités). C’était d’ailleurs sur cet électorat que s’était replié JMLP en 2007 quand le score du FN était tombé à 10%. Or, ce que montre la première carte est la poussée très forte du chômage sur l’arc Méditerranéen, ce que j’avais eu tendance à sous-estimer dans ma note de mai 2012. Cela ne veut pas dire que ce second électorat ait disparu. Mais, il tend à se dissoudre dans le premier. De même, on note une extension du vote Marine le Pen vers des zones qui, historiquement, lui étaient hostiles (Ouest et Sud-Ouest). Ce phénomène ne date pas de 2012, car un article trop peu cité y faisait référence en 2003[2], mais il est clair qu’il s’accentue et s’approfondit. En fait, ce vote correspond à la géographie industrielle de la France.

    Si tel est le cas, et il faudra attendre pour cela le résultat des élections européennes du printemps 2014 pour le savoir, cela montrerait un processus de basculement tant dans la sociologie du Front national, que dans son idéologie. Il est clair que les avancées récentes depuis ces dernières années, ne sont pas le produit de l’idéologie « ancienne » du front national, mais du discours qui est tenu depuis ces dernières années.

    J’écrivais aussi dans ma note de mai 2012 : « [ceci] marque aussi la capacité du discours de Marine le Pen à toucher des couches nouvelles et différentes de celles auxquelles son père s’adressait : petits fonctionnaires supportant de plein fouet l’impact de la dégradation des services publics, petits employés qui ont conscience que leur sort est en partie lié à celui des ouvriers (on sait que quand une ville perd un emploi ouvrier il y a indirectement, une destruction indirecte de 1 à 1,5 emplois en plus dans le commerce et les services). Les résultats sont par contre bien plus mauvais sur la façade atlantique, de la Bretagne à la côte Basque. Mais ils montrent une forte progression (+ 100%) par rapport à 2007, en particulier dans les petits bourgs en Bretagne et en Vendée. Ceci traduit aussi un changement de population de ces petits bourgs (phénomène connu sous le nom de rurbanisation). De nombreux petits fonctionnaires (cadre B et C) et employés viennent s’installer dans ces bourgs, étant chassés par la montée des prix des grandes villes où se trouve leur emploi. Ils transportent ainsi dans ces bourgs leur angoisse du lendemain (chômage), leurs problèmes de crédit, qui viennent s’ajouter aux problèmes des populations traditionnellement rurales ».

    Les mouvements sociaux de ces derniers mois n’ont fait que confirmer cette analyse. Il faut le dogmatisme d’un Jean-Luc Mélenchon pour ne pas comprendre qu’il y a aujourd’hui plus de choses en commun entre un salarie de petite entreprise et son patron, confrontés l’un et l’autre au risque de fermeture, qu’entre ces personnes et les dirigeants des grandes entreprises, ou l’élite « compradores » qui désormais gouverne. S’il avait fait ses premières armes dans un autre mouvement que le Trotskysme, par exemple chez des maoistes, il aurait peut-être pu être plus sensible à cette dimension “nationale” d’un mouvement interclassiste.

    Aujourd’hui, un sentiment d’exaspération monte, et il associe la classe ouvrière, une partie des salariés, mais aussi des travailleurs indépendants et des petits patrons. Ce sentiment peut prendre une forme anti-fiscale (que même aujourd’hui Mediapart adopte) mais il peut aussi prendre une forme plus directement politique de rejet du cadre global de l’économie, soit l’Union européenne et la zone Euro. de toutes les manières, c’est bien à un mouvement interclassiste que l’on est confronté, comme c’est le cas dans TOUT mouvement d’importance nationale. La question de savoir s’il prendra plutôt la forme « anti-fiscale » ou celle d’une remise en cause générale des cadres et institutions de l’économie et du néo-libéralisme n’est pas encore tranchée. Mais, l’élection européenne de ce printemps pourrait être un moment décisif du point de vue de cette orientation.


    [1] Sapir J., « Marine le Pen, arbitre de la vie politique française », billet publié sur RIA-Novosti, le 5 mai 2012, http://fr.ria.ru/tribune/20120505/194552631.html et sur RussEurope http://russeurope.hypotheses.org/191

    [2] P. Buléon et J. Fourquet, « Vote Front national 1984-2002. Géographie et interprétations successives : une équation politique » in Espace, Populations, Sociétés, n°3, Vol.XXI, 2003, pp. 453-467.

    http://francelibre.tumblr.com/

  • 26 janvier : jour de colère à l'Opéra

    Chaque mouvement est appelé à venir manifester le même jour à la même heure, avec un point d’arrivée commun : Opéra. Le point de départ dépend de chaque mouvement.

    Un point officiel de départ a été déposé à 14h à Bastille.

    Un site de covoiturage a été lancé.

  • Intox sur le "virage social libéral"

    Lu sur Contrepoints :

    "Parce que le Président Hollande aurait reconnu à demi mot, lors de la présentation de ses vœux aux Français, que les taxes et réglementations frappant les entreprises étaient peut-être un tantinet abusives, parce qu’il s’est déclaré prêt à les réduire mais sous condition d’embauche via un « pacte de responsabilité », il serait en train d’entamer un virage « social libéral » selon à peu près tout ce que compte la médiasphère de commentateurs, d’Edwy Plenel, qui pourfend, à Alain Duhamel, qui s’en félicite, en passant par les journalistes d’Europe 1, de Libération et du Nouvel Observateur. Même mes chroniqueurs bien aimés de BFM Business tombent dans ce panneau.

    Oui, vous avez bien lu. Un « virage social-libéral ».

    Passons sur le fait que l’annonce présidentielle, de simple principe, ne laisse pas augurer une baisse de charges généralisée, mais une nouvelle usine à gaz calculatoire fondée sur la variation des effectifs d’une période donnée. Non, monsieur le Président, les entreprises n’embauchent pas parce que le gouvernement leur offre un chocolat de Noël, elles embauchent si elles développent leur volume d’affaires, ce qui supposent qu’elles soient compétitives. Si vous aviez compris cela, monsieur le Président, vous annonceriez une baisse générale et inconditionnelle des prélèvements pesant sur les marges des entreprises.

    Passons encore sur le fait que monsieur le Président ramène, comme une partie du MEDEF d’ailleurs, le problème de compétitivité des entreprises à la seule question des coûts du travail. Quel message d’espoir pour les salariés français : leur faire comprendre qu’ils « coûtent trop cher… » ! Alors qu’ils ont, en net perçu, les feuilles de paie les plus minables de toute l’Europe nord-occidentale, par la faute des prélèvements opérés sur le coût du travail pour financer notre « modèle social »… Mais pas un mot sur l’absurde niveau de taxation du capital, qui empêche les entreprises d’investir dans un outil de production permettant, justement, de s’offrir ce coût élevé du travail !

    Virage social-libéral, me dites vous ? Pourtant, dans les mêmes vœux, j’ai bien entendu, de la bouche de M. le Président, que : « le modèle social français n’est pas négociable ».

    [...] Le vrai virage libéral consisterait à dire que oui, décidément, il faut rendre à la société civile des pans entiers de l’action actuellement assurée par le service public. Mais où avez-vous vu, MM. Duhamel et Plenel, dans les mots de notre bricoleur en chef, que la puissance publique allait se désengager de l’éducation ? Du logement ? De l’emploi ? De la santé ? De la culture ?  Et, plus généralement, de tous les domaines où son interventionnisme boulimique n’a fait qu’empiler les effets pervers ? Où avez-vous vu un appel aux forces vives de la société civile pour prendre le relais de l’action publique défaillante ? [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/intox-sur-le-virage-social-lib%C3%A9ral.html

  • Joie et réconfort au Kosovo : la mission de Noël 2013 de Solidarité Kosovo s’est achevée avec succès

    Joie et réconfort au Kosovo : la mission de Noël 2013 de Solidarité Kosovo s'est achevée avec succès
    PARIS (NOVOpress/Solidarité Kosovo) - Le retour en France des bénévoles de l’association humanitaire Solidarité Kosovo a signé la fin de la mission de Noël 2013, jeudi en fin de journée. Les membres de l’équipe ont rejoint leurs foyers après un long périple humanitaire de 4.500 kilomètres. En sept jours, le convoi de Noël aura desservi 12 enclaves chrétiennes du Kosovo et de la Métochie pour y distribuer plus de 45m3 de matériel humanitaire d’une valeur de 80.000 euros.

    Comme à chaque fin d’année depuis 9 ans, Solidarité Kosovo a remis en main propre des vêtements chauds neufs, du matériel scolaire, des jouets et des vivres aux familles serbes du Kosovo les plus démunies.

     

    Joie et réconfort au Kosovo : la mission de Noël 2013 de Solidarité Kosovo s'est achevée avec succèsSous les yeux émerveillés des enfants et le regard curieux des aînés, les huit bénévoles déchargeaient les camions selon une organisation bien rodée. Placé en ligne, au pied des cartons, chaque membre de l’équipe remettait tour à tour un présent  au creux des bras des enfants : un colis-cadeaux, un manteau, une paire de chaussures, un jouet… Placés sur le sommet de la pyramide des cadeaux reçus, les friandises et douceurs de Noël laissaient à peine entrevoir les petites frimousses rayonnantes de bonheur.

    Joie et réconfort au Kosovo : la mission de Noël 2013 de Solidarité Kosovo s'est achevée avec succèsRelayées par la presse serbe, les distributions se sont enchaînées à un rythme soutenu durant cinq jours. Des monastères aux écoles en passant par les villages où vivent les familles les plus isolées, la mission de Noël 2013 n’aura oublié personne.

    Le succès de ce 9ème convoi de Noël témoigne du développement de l’association. Grâce à la générosité de ses 8.000 donateurs en France et à son partenariat efficace avec l’Église serbe sur place, Solidarité Kosovo conclut une année riche en chantiers humanitaires.

    Amorcée sur le terrain aux côtés des Serbes du Kosovo, 2014 s’éveille avec la promesse d’un engagement solidaire toujours plus efficace en faveur des Chrétiens persécutés du Kosovo-Métochie !

    L’équipe de Solidarité-Kosovo présente ses plus beaux vœux et adresse ses plus chaleureux remerciements à ses fidèles soutiens !

    Pour aider l’association Solidarité Kosovo à poursuivre ses actions, c’est ici. Solidarité Kosovo étant une association loi 1901 reconnue d’utilité publique vous pourrez déduire de vos impôts 66% du montant de votre don.

    http://fr.novopress.info/151329/joie-reconfort-au-kosovo-mission-noel-2013-solidarite-kosovo-sest-achevee-succes/#more-151329

  • Dossier médical personnel : 500 millions d’euros jetés par les fenêtres

    PARIS (NOVOpress) - À la base, l’idée semblait bonne : le dossier médical personnel (DMP) était destiné à répertorier sur support informatique les antécédents d’un patient, ses allergies, ses résultats d’examens et toute information susceptible de faciliter sa prise en charge par un praticien ou un établissement hospitalier. Sécurisé et confidentiel, ce document ne pouvait être consulté qu’avec l’accord du patient.

    Mais, comme souvent quand de grosses sommes d’argent public sont en jeu, les choses ne se sont pas tout à fait déroulées comme prévu… Initié par Philippe Douste-Blasy en 2004, le projet est resté en jachère jusqu’à ce que Roselyne Bachelot (qui allait démontrer un an plus tard son art du gaspillage en dilapidant un milliard d’euros pour la grippe H1N1), le ressorte des tiroirs en 2008.

    Une agence fut alors créée spécialement pour la gestion du DMP, l’Asip (Agence des Systèmes d’Information Partagés de santé), avec l’objectif d’enregistrer cinq millions de dossiers médicaux d’ici à fin 2013. Mais le dispositif s’avère complexe, laborieux ; les médecins perdent du temps. Quant aux patients, ils rechignent à rendre accessible leur parcours de soins sur Internet et à risquer de voir les données piratées. Résultat des courses, seuls 418011 DMP ont vu le jour (dont environ la moitié sont vides et ne servent donc à rien), pour un système qui a coûté la modique somme de 500 millions d’euros, engloutis on ne sait trop où ni comment, et financés en majeure partie par l’assurance maladie dans le but initial de réaliser des économies…

    Dès 2012, la Cour des comptes s’inquiétait de « l’absence de suivi financier précis et l’impossibilité de consolider le montant des fonds public considérables » empêchant de chiffrer avec exactitude le coût réel du projet, qu’elle estimait au moins à 210 millions d’euros, voire bien davantage.

    Cette gabegie n’est pas sans rappeler la création en 1996 du carnet de santé obligatoire, petit livret bien connu pour sa parfaite inutilité, envoyé à 45 millions de Français qui l’avaient aussitôt relégué aux oubliettes. Soit 247 millions de francs (38 millions d’euros), dépensés pour rien. Un véritable scandale dénoncé à l’époque par un fin connaisseur, le député Jérôme Cahuzac.

    Pour stopper l’hémorragie pécuniaire du DMP, l’actuelle ministre de la Santé, Marisol Touraine, envisagerait de lancer un… « DMP deuxième génération » moins onéreux et plus efficace. En attendant, le contrat avec la société Santeos, chargée de l’hébergement informatique des dossiers, a dû être reconduit pour un an, moyennant la bagatelle de sept millions d’euros.

    http://fr.novopress.info/151313/dossier-medical-personnel-500-millions-deuros-jetes-les-fenetres/#more-151313

  • Une chance pour l’Europe: reconstruire l’ancienne Mitteleuropa austro-hongroise

    Le présent article insiste sur la nécessité de renforcer la coopération entre les Etats issus de l’ancienne monarchie des Habsbourgs pour que se constitue, in fine, une alternative aux errements de l’Union Européenne

    Construire une Europe commune a certes été l’un des plus grands projets de pacification que l’histoire humaine ait jamais connu. Pourtant, l’UE est aujourd’hui en voie de perdre définitivement le capital de sympathie dont elle bénéficiait à ses débuts. Le taux d’approbation à l’égard de l’Europe de Bruxelles chute dans tous les pays de l’Union et cela de manière spectaculaire. Plus de 40.000 fonctionnaires grassement payés semblent, en beaucoup de domaines, y avoir perdu toute empathie avec les désirs exprimés par les citoyens des pays membres de l’UE. En bon nombre de lieux, on spécule que ce seront justement les partis critiques à l’endroit de l’eurocratie qui engrangeront un solide paquet de voix lors des prochaines européennes de 2014. Mais on échappe à la vérité quand on interprète ce réflexe comme un retour au nationalisme ou comme un populisme sans substance.

    La folie de tout vouloir réglementer, les lobbies à l’oeuvre sont autant d’attitudes qui méritent d’être stigmatisées. Quelques exemples: depuis fort peu de temps, on sait que l’UE envisage de réduire encore la culture de certaines plantes nutritives rares. En guise de compromis, on a proposé aux producteurs agricoles de devoir certifier leurs productions. A moyen terme, bon nombre de sortes de fruits, de céréales, de tubercules et de légumes vont disparaître, ce qui constitue évidemment une folie sur le plan écologique. Derrière cette initiative aberrante se cache bien entendu l’industrie agricole, défendue notamment par les lobbyistes des géants alimentaires américains Monsanto et Pioneer. Ce processus de diminution des espèces montre à l’évidence que Merkel et Hollande sont encore et toujours les exécutants des volontés américaines sur le plan économique, en dépit des très nombreuses expériences négatives que ces deux figures-phares de la politique de l’UE ont déjà expérimentées dans le passé.

    On doit aussi se rappeler que les accords de libre-échange transatlantiques, que l’on s’apprête à signer avec les Etats-Unis, vont nous apporter encore davantage de réglementations, Ce que les propagandistes de cette politique taisent bien entendu en toutes les langues. Le système douanier, relativement libéralisé, qui existe entre l’Europe et les Etats-Unis, pourrait, en tous les cas de figure, être amélioré de bien d’autres manières.

    Bon nombre d’Européens bien informés se posent la question: que pourra-t-on encore réguler ou réglementer, sans autre nécessité que d’avantager les Etats-Unis? A coup sûr, on peut émettre l’hypothèse que les négociateurs américains sont plus intelligents que leurs homologues européens et ne visent d’ailleurs qu’une seule chose, c’est-à-dire l’américanisation complète de l’Europe.

    Parlons maintenant de la folie qui consiste à financer des Etats en faillite: le Traité de Maastricht obligeait tous les Etats de l’UE à consolider leurs budgets et à maintenir des politiques budgétaires réalistes et durables. Or beaucoup de pays, y compris et surtout la France et l’Allemagne, se sont éperdument moqué des clauses du Traité; la Commission, elle aussi, est coupable: elle a complètement renoncé à faire son travail de gardienne des Traités et a enfreint ses propres normes, sans tenir compte le moins du monde d’un quelconque principe de légalité. Qui plus est, le Traité de Maastricht interdit aux Etats riches de financer par la bande les Etats en faillite.

    Que s’est-il passé? Suite à une crise de folie, on a financé la Grèce à coups ininterrompus de milliards tant et si bien qu’on ne voit pas encore le bout de cette politique de banqueroute. On n’a pas touché les grands jongleurs de la finance en pratiquant cette politique mais on a durement frappé le peuple grec, qui n’en est nullement responsable. On n’a donc pas sauvé un Etat mais bien les grandes banques des pays occidentaux les plus riches qui avaient spéculé de la manière la plus erronée qui soit en Grèce.

    Evoquant les errements de l’UE en politique étrangère: l’ancien chancelier de la RFA Schröder vient de reconnaître, très justement, que l’Europe devrait se tourner vers la Russie pour pouvoir pratiquer avec cet Etat de dimensions gigantesques une politique économique rationnelle, surtout dans le secteur de l’énergie. Au lieu de pratiquer cette politique préconisée par l’ancien chancelier socialiste allemand, les Européens se laissent entraîner par les Américains dans une “Ostpolitik” inamicale à l’égard de Moscou (qui consiste notamment à déployer des missiles non pas contre l’Iran, comme on le prétend, mais directement contre la Russie). Cette attitude plonge la Russie dans l’amertume, où elle marinera longtemps, au détriment de toutes bonnes relations euro-russes. Otto de Habsbourg disait, et je le cite, que l’Europe s’étendait jusqu’à l’Oural (ndlr: et même jusqu’aux frontières de la Mandchourie et jusqu’au Détroit de Bering!). Cette évidence géographique, Madame Ashton ne semble pas vouloir la percevoir. Par ailleurs, un président de la RFA, dont l’expérience politique est somme toute très limitée, nous déclare que l’Allemagne est, elle aussi, “un pays musulman”! Plus rarement, pour ainsi dire jamais, on n’entend un homme ou une femme politique en vue de l’UE déclarer que l’Europe chrétienne et occidentale, repose sur trois piliers: l’Acropole, le Capitole et le Golgotha.

    Et où reste la défense européenne? Pour rendre l’Europe eurocratique sympathique aux citoyens européens, il aurait fallu diminuer le poids colossal de la bureaucratie. L’UE doit se cantonner à ses tâches fondamentales: assurer la paix intérieure, pratiquer une politique étrangère commune et unitaire. Le chapitre de la défense commune, par exemple, n’a pas encore trouvé la moindre amorce de concrétisation. L’OTAN coordonne la plupart des états-majors européens mais on en reste là (ndlr: et dans la dépendance américaine).

    busek-erhard-l.jpgReconstituer la Mitteleuropa, voilà une chance réelle pour l’Europe de demain. De nombreux hommes politiques clairvoyants, dont Otto de Habsbourg et son fils Charles de Habsbourg, dont l’ancien ministre des affaires étrangères d’Autriche, Alois Mock, ou l’ancien ministre autrichien de la défense Werner Fasslabend ou encore l’homme politique démocrate-chrétien autrichien Ehrard Busek (spécialisé dans les politiques de l’espace danubien; photo), insistent depuis de longues années sur la nécessité d’intégrer toutes les régions de l’espace danubien. Sur les plans économiques, infrastructurels, culturels et éducatifs, militaires et défensifs, cette intégration est souhaitable et nécessaire, sans parler de la nécessité tout aussi impérieuse de comprendre, ensemble, les vicissitudes souvent très douloureuses du passé, dans le respect de toutes les cultures concrètes qui s’épanouissent dans cet espace.

    D’autres regroupements, comme celui que l’on appelle le “Groupe de Visegrad” —et ce fut l’une des erreurs les plus flagrantes de la politique étrangère autrichienne de ne pas y avoir participer et adhérer— ou comme l’Institut de l’Espace Danubien (“Institut für den Donauraum”) d’Erhard Busek, ainsi que, dans le domaine culturel, le Groupe “Arge Alpe Adria”, se sont efforcés au fil des années, en déployant beaucoup d’énergie, de défendre et d’illustrer l’héritage historique commun de tous les Etats de la région, renouant de la sorte avec l’histoire du Saint-Empire Romain de la Nation Germanique et celle de la monarchie austro-hongroise.

    Ici, nous devons poser un deuxième jalon: comme les Etats scandinaves ou comme le Benelux qui ont une forte influence en Europe (quant à savoir si cette influence est pertinente, a ou non des effets positifs pour l’instant est une autre histoire), les Etats d’Europe centrale et d’Europe du Sud-Est doivent pouvoir à terme parler d’une même voix, du moins dans les questions les plus importantes. Ainsi, ils disposeraient des millions démographiques indispensables qui leur permettraient de jouer dans le concert des grandes puissances européennes. A l’heure actuelle, les petits pays comme l’Autriche, ne sont jamais plus autre chose que des entités dépendantes des grands Etats. Les grandes idées et les projets politiques sont absents ou ne sont pas transposables dans le réel.

    Au cours de ces dernières années et de ces derniers mois, l’Ordre de Saint-Georges, dont les préoccupations sont européennes et sociales et dont l’origine s’enracine dans la Maison de Habsbourg-Lorraine, a organisé une quantité de manifestations et a fondé de nombreuses antennes en Italie du Nord, en Croatie, en Slovénie, en Autriche et s’apprête à en fonder aussi dans l’avenir en République tchèque, en Hongrie et en Slovaquie. De telles initiatives rencontrent de plus en plus d’approbations. L’objectif, à moyen terme, est de faire émerger une institution au-delà des partis, composée de parlementaires européens, de régions et d’Etats, qui sont tous prêts à défendre les intérêts des petits pays dans toutes les institutions, commissions, parlements et caucus européens.

    Comme Charles de Habsbourg et Ehrard Busek l’ont exprimé, chacun de manière différente, il faut, pour que ces initiatives connaissent le succès, fédérer les intérêts de tous ces pays dans les secteurs infrastructurels, économiques, culturels, éducatifs et militaires, de façon à ce qu’ils soient représentés unis. Pour y parvenir, il me paraît plus important d’agir sur des bases territoriales/étatiques plutôt que sur des structures partisanes. Les partis sont des instances certes nécessaires mais ils ne visent que leurs intérêts propres et non pas ceux de leurs pays.

    Un bloc mitteleuropéen consolidé, qui se sera construit sur l’histoire pleine de vicissitudes des pays qui le constitueront, qui représentera la culture réelle de ces pays, qui visera à faire valoir les intérêts et les revendications justifiés des pays de la Mitteleuropa, pourrait rendre plus europhiles de larges strates de la population et rendre l’UE plus intelligible.

    C’est justement dans les pays issus du territoire de l’ancienne monarchie austro-hongroise que l’on voit que le mythe des Habsbourg n’a pas été brisé et que les politiques préconisées par Otto et Charles de Habsbourg ont été rendues vivantes et plausibles. Il suffit de se rappeler l’initiative du pique-nique “Paneuropa” qui a amorcé le processus de démantèlement du Rideau de Fer entre l’Autriche et la Hongrie. L’Autriche officielle reconnaît de plus en plus, en dépit de son “républicanisme” affiché, les mérites anciens de la monarchie austro-hongroise. L’Autriche républicaine commence à comprendre les enjeux que défendait cette monarchie et regarde désormais autrement l’oeuvre de la Maison des Habsbourg, après s’être débarrassé de quelques filtres historiques incapacitants, imposés il y a cinq ou six décennies. Il n’y a pas que l’Autriche qui profitera de cette dynamique: l’UE tout entière en sera la bénéficiaire. Il vaut donc la peine de s’engager et de se battre pour ces projets.

    Norbert von HANDEL.

    (article paru dans “zur Zeit”, Vienne, http://www.zurzeit.at , n°51-52/2013).

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2013/12/29/temp-3d4c4153c76d7b7894c80013fd4bc11a-5257985.html

  • France, terre d’exilés ?

    Fin 2012, 1.611.054 Français avaient quitté le pays pour tenter leur chance ailleurs. Un chiffre en croissance forte...

    Dans les toutes premières heures de cette année 2014, six navires militaires et autant d’hélicoptères – déployés au large des côtes italiennes dans le cadre de l’opération « Mare Nostrum » – ont permis le sauvetage d’un bon millier de migrants au large de Lampedusa. 1.056 personnes exactement en à peine 24 heures.

    Combien l’année passée ? Et combien à venir ?

    Dans le même temps, le gouvernement communique sur les mouvements de la population française. Migrations internes vers la région Ouest et la PACA. Et migrations externes.

    Fin 2012, 1.611.054 Français avaient quitté le pays pour tenter leur chance ailleurs. Un chiffre en croissance forte, et encore ne s’agit-il que des gens officiellement inscrits au « registre mondial des Français établis hors de France ». L’augmentation des émigrants est en moyenne de 4 % sur ces cinq dernières années, avec un pic à 6 % en 2011 :

    Lire la suite ...

  • Les colères grondent et s’agrègent…

    jour-de-colere

    Les patriotes se retrouveront tous dans la manifestation de colère du 26 janvier, et uniquement dans celle-ci.

    On jauge un arbre à ses fruits. La Manif Pour Tous, si joyeuse et motivante fut-elle, – et elle le fut ! – engendra de belles branches (Veilleurs, Mères Veilleuses, Printemps français), mais pas le fruit pour lequel on la choyait : le rejet du projet de loi Taubira dénaturant le mariage.

    Les accointances mortifères avec l’UMP ne font que confirmer ce que chacun ressentait depuis une certaine manif : La Manif Pour Tous, aussi belle l’aventure fut-elle, c’est aujourd’hui l’échec-en-chantant.

    Il faut donc passer à une autre type d’action(s), comme nous le confirment tous les cadres de la Police qu’il nous arrive de croiser encore aujourd’hui. Du genre mais enfin, vous êtes naifs ou quoi ? Il n’y a qu’à voir ce qu’ont obtenu les Bonnets Rouges avec quelques actions bien senties et bien placées…

    Lire la suite ...

  • Rebello-Rebelle

    Belle et rebelle – Tu étais jeune et jolie. Deviens belle et rebelle.
    Je n’en peux plus ! Aujourd’hui, être rebelle est une mode, rebelle à la police, à l’armée, aux religions, aux pouvoirs, à la société, on râle, on fait grève, et l’on se vautre devant « l’amour est dans le pré », pour rechercher de l’authenticité…
    Comment en sommes-nous arrivés là ? Trop de lois, trop de sécurité, tout est ordonné depuis notre naissance  pour nous éviter de réfléchir et de prendre des décisions. Le simple fait de marcher est géré par de petits bonhommes verts ou rouges, notre banque nous dit si l’on peut payer, le moindre petit boulot demande sécurité, assurance ou diplôme, déclarations, vaccins. Depuis que nous avons mis les pieds sur cette terre, notre vie est totalement planifiée… Une société d’assistés faciles à manipuler.
    Alors forcément, quelque chose d’inconscient mais sortant du fond de nos entrailles cherche à se réveiller et un malaise circule petit à petit. Puis comme toute grande puissance à son apogée, commence la grande décadence. On danse, on chante, on rie, on boit, on se perce, on se tatoue, les mœurs dégénèrent, la drogue circule, tout est permis pour se sentir libre et exister, comme de jeunes enfants fougueux cherchant l’amour de nos parents en repoussant sans cesse les limites de l’insupportable.
    J’ai retrouvé dans un carnet un extrait de Jean Cau du livre  La grande prostituée. En voici une petite citation, écrite rapidement, et qui peut vous parler : « Ce cri encore et qui dit tout : “ Nous voulons qu’on nous donne des raisons de vivre ! » Pourtant je vous corne qu’il n’y en a pas et que tout l’égarement du troupeau est là, dans cet appel creux que le démagogue et le philosophe invitent à pousser. Il y a des passions de vivre. Il y a des poussées énormes et des volontés de vivre. Il y a un honneur à vivre. Il n’y a pas de raisons. ” »
    C’est à nous qu’il incombe d’être des moteurs !
    Non, il n’y en a pas. C’est à vous de vous créer, de devenir navigatrice, mère au foyer, paysanne, politicienne, tout et n’importe quoi, tant que l’on est passionnée, droite et solide. Nous devons être des îlots face à ce flot dévalant, des îlots bien ancrés et bien stables, des femmes droites et passionnées par la vie. Mères ou pas, mais fortes et se riant de la vie !
    Nous avons la chance, nous les femmes, de pouvoir transmettre à nos enfants des bases solides et variées, de leur faire découvrir le monde pour qu’ils puissent se l’approprier. C’est un devoir d’apporter à nos enfants – beaucoup plus que ce que l’État ou la télévision peuvent leur transmettre – la culture générale, pour des racines solides et lointaines ; l’effort physique, l’entraide, la communauté. Il nous faut éveiller cette petite flamme qui n’attend que ça et qui fera les grands « hommes et femmes» de demain, lesquels tiendront ce pays à leur tour.
    Stop aux rebelles ados insolentes et capricieuses, soyons des femmes engagées, passionnées, montrons qui nous sommes, d’où nous venons, des femmes pures et dures et qui vivent leur vie haut et fort. C’est tout, j’ai fini…
    Asa longues Cuisses,BELLE ET REBELLE, 3/01/2014
    http://www.polemia.com/rebello-rebelle/