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social - Page 490

  • EADS : Leur silence aura été acheté !

    par Pierre HERVIEUX, membre du bureau du SIEL (Paris)

    10 déc. 2013 - Le ministre du Travail assure qu’il n’y aura "aucun licenciement" chez EADS, qui a annoncé 5 800 suppressions de postes sur 3 ans. Cette information est probablement exacte car, en 30 ans, les soi-disant « Ministres du travail » qui se sont succédé ont trouvé des astuces permettant d’empêcher de crier les gens que l’on égorge !

    A ces « non-licenciés » sera proposé un peu d’argent (pécule et/ou retraite anticipée). Leur silence aura été acheté !

    Cette façon de traiter un problème qui ronge notre pays ne le résout pas. Elle n’est rien d’autre que l’utilisation du vieux principe des vases communicants ! En effet, que feront les enfants des 5800 « éliminés » ? Ce ne sont pas seulement les personnels éliminés qui sont rejetés, ce sont les postes de travail qui sont supprimés... Quel est l’avenir des jeunes qui viennent lentement mais sûrement augmenter le chiffre des chômeurs parce qu’ils ne parviennent pas à trouver d’emploi.

    La suite .... SIEL

  • La promesse du jour

    Son voeu d'inverser la courbe du chômage étant sur le point de se réaliser (si l'on en croit la propagande officielle), François Hollande formule une nouvelle promesse, qui laisse tout autant dubitatif :

    "J'en prends, comme je l'ai fait en France, l'engagement, et je le renouvellerai prochainement : la stabilité fiscale doit être la règle, la simplification doit être le comportement quotidien de l'administration française et l'attractivité doit être la priorité."

    Propos prononcés aujourd'hui à Ryad devant un parterre d'investisseurs saoudiens inquiets des hausses d'impôts en France ! Les questions "quand" et "comment" n'ont bien entendu pas été abordées. En Socialie, gouverner, c'est promettre.

    Louise Tudy  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Chômage : la langue de bois de monsieur Sapin

    Une fois le rideau baissé, on revient à la réalité que nos dirigeants semblent ignorer tout en s’en prétendant les maîtres.

     
     

    La lourde insistance des médias avait donné l’impression qu’un rendez-vous habile était préparé par le pouvoir afin de sortir le lapin de « l’inversion de la courbe du chômage » d’un chapeau rempli de contrats aidés. On se disait que si le Président était nul en économie, il avait gardé la main énarchique pour camoufler ses échecs en petits succès de communication. Même pas !

    Il avait réussi à diriger tous les regards sur cette courbe qui, en soi, ne signifie rien. Il était parvenu à faire croire qu’une baisse sur quelques mois du nombre des demandeurs d’emploi soutenue par l’injection massive d’argent public pour créer des emplois artificiels serait une grande victoire, celle de la parole tenue. À 18 heures, le ministre va parler. Les titres positifs sont déjà prêts, tant on sent l’opération bien orchestrée. Résultat : 17 000 chômeurs de plus !

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  • Les entreprises françaises sont les moins rentables de toute la zone euro

    L’information est passée relativement inaperçue. Selon l’INSEE, Le taux de marge des entreprises françaises est tombé à 27,7% au troisième trimestre, à son plus bas niveau depuis 1985.

    Ces chiffres semblent contredire le sentiment général en France sur le creusement des inégalités et les milliards de profits réalisés par les plus grandes entreprises. Les sociétés du CAC 40, l’indice vedette de la Bourse de Paris, auront réalisé environ 80 milliards d’euros de bénéfices cette année, une progression de 15% par rapport à 2012.

    Mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Si les multinationales vont bien, c’est parce qu’elles réalisent, comme leur nom l’indique, l’essentiel de leur chiffre d’affaires et plus encore de leurs bénéfices à l’étranger. Elles ne reflètent pas du tout la santé réelle des entreprises et de l’économie française.

    L’état de santé, en moyenne, des entreprises françaises est très préoccupant. Leur taux de marge est bien plus faible que celui des entreprises allemandes (plus de 40%), mais aussi italiennes, britanniques et même espagnoles (entre 34% et 40%). Les entreprises françaises sont tout simplement les moins rentables de la zone euro. Les profits des entreprises françaises font à peine plus de 6% du PIB, les allemandes et les italiennes un tiers de plus, les espagnoles et les américaines deux fois plus.
    Alors on sait bien en France que le profit s’est mal. Mais c’est le moteur de l’économie de marché et la baisse de rentabilité des entreprises française, qui n’est pas un phénomène nouveau, s’aggrave. Le taux d’autofinancement des investissements des entreprises est très faible et va encore diminuer cette année (à moins de 66%). Pour investir, elles sont obligées de s’endetter. C’est-à-dire de prendre des risques et de trouver des banques qui aient envie de prêter.

    C’est évidemment une bonne explication à la frilosité des investissements et donc des créations d’emplois privés et marchands, de vrais emplois qui ne sont pas financés par de la dépense publique, c’est-à-dire par des impôts et de la dette.

    Le Crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) n’est pas encore intégré dans la mesure du taux de marge effectuée par l’INSEE, mais il représente à peine un point de marge. Le mal est plus profond.

    Il tient aux charges pesant sur le travail et notamment au financement de la protection sociale par les salaires, mais pas seulement. Si les marges sont aussi faibles, c’est que les entreprises françaises ont perdu tout contrôle sur le prix de vente de leurs produits. Cela signifie qu’elles sont trop exposées à la concurrence avec des offres à trop faible valeur ajoutée, dans des gammes trop basses ou trop peu innovantes. Un cercle vicieux dont il n’est pas possible de sortir sans investir…

    «Vu leur situation très dégradée, les entreprises vont utiliser le Cice avant tout pour restaurer leurs marges et non pas pour embaucher ou investir, prévient Patrick Artus, directeur des études de Natixis. Or sans l’investissement, la reprise ne s’enclenchera pas.» Elle sera «poussive», a prévenu l’Insee. L’Institut prévoit en conséquence que le taux de chômage, après une stabilisation, devrait repartir légèrement à la hausse mi-2014.

    Les organisations internationales (OCDE, FMI, Commission européenne) ne croient pas non plus à un recul prochain du chômage en France. Elles pensent même que la hausse va se poursuivre en 2014.

    Slate  

    http://fortune.fdesouche.com/324362-les-entreprises-francaises-sont-les-moins-rentables-de-toute-la-zone-euro#more-324362

  • L’idéal socialiste, entre aliénation mentale et idéalisme créateur !

    Il n’est pas besoin d’être docteur en sociologie pour constater dans quelle ampleur le peuple se détache progressivement de la politique "socialiste", celle-là même dont il espérait encore récolter quelques fruits hier. Ce n’est pas qu’il s’agit d’un désintérêt pour la chose politique, c’est d’ailleurs un sujet récurant dans les milieux professionnels ! en revanche, le peuple se sent désabusé et délaissé, et ne peut apporter son soutien ni sa confiance à ce qu’il considérait comme bon pour son intéressement personnel ou par véritable conviction. L’une des causes est simple : c’est que le socialisme matérialiste est une doctrine d’apparat basé sur un collectivisme ne dissimulant que des individualismes.

    En rejetant l’unité organique, le socialisme matérialiste se veut le chantre des jalousies et des sempiternels « quémandages ». S’il ne séduit plus ce n’est pas tant dû à la crise économique que par son travail négatif continu. Tout ce qu’il entreprend est une tromperie répondant expressément au libéralisme. Le socialisme matérialiste est le jumeau du libéralisme et tient la même politique à quelques nuances prêts. Il s’agit en vérité d’une immense tromperie du peuple, car ce socialisme là n’est qu’un agrégat porteur de vils sentiments de justice, un avorton pieds et poings liés au capital, pis ! une doctrine de délabrement des esprits et des caractères, de conditionnement subtil et de moralisation constante. Que l’on ne s’y trompe pas ! ce qui a donné tant de force à cette doctrine de l’imposture, c’est l’accaparement qu’elle a su faire de la morale. Avec la « sainte morale », elle a pu étendre son emprise, faire de l’exploité ou du moins bien loti son terreau pour étendre ses idées non pas au service des peuples mais toujours de ses grands maîtres matérialistes. Normalement ce sont les imperfections naturelles qui détruisent les peuples, ici c’est une création humaine qui s’en charge… Il n’est donc pas surprenant que les consciences se dressent progressivement contre cette tyrannie moralisatrice, le peuple est dans son droit de le faire, et il continuera d’ailleurs à le faire tant que ses particularités ne seront pas respectées dans cette grande cosmocratie universelle.

    Monsieur Hollande peut continuer à traire le bouc et Monsieur Ayrault à tenir le tamis en dessous, tant que leur politique restera ce qu’elle est, ils ne récolteront absolument rien. Les crises successives économiques et financières ne sont pas les causes des maux mais les effets d’un mal bien plus grand qui dure depuis des décennies, et autrement plus destructeur.

    A vrai dire, le vrai socialisme n’a rien à voir avec ce spectacle né dans l’esprit de certains fossoyeurs de l’histoire. Le vrai socialisme n’oppose ni castes, ni classes entre elles*, il est avant toute chose le moyen de perfectionner l’Etat en tant que celui-ci a pour premier devoir de conserver l’unité organique, cause première de l’élévation de toute culture. Le vrai socialisme est donc identitaire et se donne pour but l’épanouissement collectif à travers les particularités du peuple. En fait, il s’agit de corriger les conséquences naturelles de l’évolution économique d’après un idéal déterminé de perfection sociale, mais en aucun cas d’un outil de nivellement. Le dogme de l’égalité est usé jusqu’à l’os, il a déjà trop vécu – tout comme chaque bouffonnerie Rousseauiste. Ce dogme est une gageure, un non-sens né de l’anthropocentrisme et qui n’a d’ailleurs jamais pu être prouvé ni réalisé – on le constate encore aujourd’hui dans le droit à la possession, à l’autorité, à la liberté etc. L’égalité est quelque chose de vraiment déshonorant pour celui ou celle qui a de l’honneur. L’éthique de l’honneur prévôt d’un point de vu qualitatif sur cette morale de lépreux quantitative. Il n’est pas du devoir du socialisme d’imposer ses conventions unilatéralement, mais plutôt de responsabiliser les peuples de façon à ce qu’ils aient conscience que le but n’est pas matériel mais identitaire, partant, qu’une solidarité est nécessaire afin d’augmenter le bénéfice commun donc individuel.

    Si le capital social, culturel, économique, intellectuel a toujours été le résultat d’une coopération, ce ne peut être n’importe laquelle. Il faut avant tout des liens d’esprit, une compénétration philosophique de vie, d’instincts ou d’atavismes que seule une histoire commune peut créer à travers l’âme des peuples. On ne peut faire d’un Anglais un Français, ni d’un Français un Allemand, encore moins d’un Africain un Européen, autrement il ne resterait plus qu’à adopter universellement une seule et même institution pour que la réussite soit partout la même. Chose illusoire ! Non l’homme n’est pas une unité interchangeable que l’on peut parachuter n’importe où selon les désirs de profiteurs internationaux. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le véritable ennemi du capitalisme soit l’identité, sinon la Tradition – n’en déplaise aux agitateurs de foules d’extrême gauche.

    Ceci étant bien convenu, la société reste avant tout une interdépendance faite d’associés. L’individualisme ne peut qu’être la réponse à l’universalisme cosmopolite, mais à partir du moment où l’Etat reprend ses droits et sa souveraineté, en tant qu’il fait de ceux-ci le moyen de servir l’identité, l’individualisme tombe en désuétude. Ainsi l’interdépendance produit ses meilleurs fruits, ainsi il n’est plus question de voler ses associés. Le matérialisme relégué au rang de moyen à travers l’éthique de l’honneur empêche tout abus, toute dissimulation. Ce socialisme là est véritablement la doctrine de perfectionnement des sociétés en tant qu’il se place entre les lois de la Nature et la raison, l’éternelle providence et la science.

    Ainsi, aux éternelles « mesurettes » ou autres chinoiseries de nos politiques contemporaines, nous préférons l’idéalisme créateur, l’idéalisme libérateur du carcan moderne, de cette grande débandade de l’humanité. L’idéalisme social-identitaire n’est pas une chose creuse, mais le retour du droit divin des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il est ce qu’il peut arriver de mieux aux peuples d’Europe s’ils ne veulent pas être emportés dans le torrent impétueux de leur propre destruction. L’heure n’est plus à la fatalité mais à l’action.

    Nicolas

    * la seule opposition de classe étant entre une hyperclasse apatride et le peuple constituant la nation.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/12/28/l-ideal-socialiste-entre-alienation-mentale-et-idealisme-cre-5252706.html

  • Un exemple parfait de convergence des luttes… qu’on a raté en beauté

    Jeudi 7 novembre, les sages-femmes étaient dans la rue, à Paris et dans plusieurs villes de province. Ne pouvant me rendre à l’une d’elle, j’ai dépêché à Paris un envoyé spécial, qui m’a permis de proposer à mes abonnés esbaudis un live-tweet que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
    Ce que ce live-tweet montre, c’est que les sages-femmes n’étaient pas contente, du tout : elles ont forcé la porte du ministère, pour forcer la ministre à les recevoir. Le résultat ? Je ne sais pas, et ce n’est pas pour moi le plus important. Le plus important, c’est que je n’ai entendu parler de cette manifestation que par ma belle-sœur, étudiante sage-femme, et pas par aucun des mouvements de résistance à la loi Taubira et à ce qui s’ensuit. Et c’est très dommage.
    Voyons pourquoi. Pourquoi manifestaient-elles, les sages-femmes ?

     

     

    En gros, elles ont un métier épuisant, autant physiquement (horaires difficiles, activité variable du rien du tout – épuisant – au beaucoup trop…) que nerveusement (énorme responsabilité, événement éprouvant pour les patients et donc pour les sages-femmes…), qui nécessite de longues années d’études, dont une première année de médecine, en même temps que les chirurgien neurologistes et tous les autres métiers médicaux, et quatre autres de formation, avec des stages aux horaires incroyables (12 heures par jour, une fois de jour, une fois de nuit), qui épuisent les étudiantes tout en limitant drastiquement leur vie sociale. Et pour finir, elles ne sont quasiment pas reconnues, sont souvent-sous-exploitées, et ne sont absolument pas payées à hauteur de leurs compétences, et surtout de l’importance fondamentale de leur travail.
    Rien que pour tout ça, il me semble que nous aurions dû nous joindre à elles. discrètement, sans drapeaux ni slogans spécifiques, seulement pour faire acte de présence et les soutenir. Nous défendons la famille et les enfants, nous devrions militer aussi pour que celles qui donnent naissance à nos enfants soient reconnues à leur juste valeur.
    J’en profite pour préciser que les institutrices (non, je ne dirai pas "professeur des écoles") elles aussi ont un Bac+5, et sont payées à peu près la même chose que les sages-femmes. Et accessoirement, leur formation est pitoyable, mais ça n’est pas le sujet. Le sujet, c’est que tous les métiers qui touchent à l’enfance sont logés à la même enseigne, avec mépris.
    Mais il y a plus grave : il y a une raison encore plus pressante de rejoindre le combat des sages-femmes. Vous l’avez sûrement entendu : il semblerait qu’il soit trop difficile aujourd’hui en France d’avorter. Alors que 40% des Françaises ont eu ou auront recours à l’avortement dans leur vie – ce qui prouve d’ailleurs assez que l’avortement est devenu un moyen de contraception à part entière -, notre gouvernement trouve que c’est pas assez. On a déjà eu droit à une offensive sur Internet, mais il est évident que ça n’en restera pas là.
    L’une des raisons de cette difficulté à trouver un avortoir quand on n’a pas été foutu de mettre une capote comme tout le monde, c’est qu’il n’y a pas assez de médecins pour tous les pratiquer. Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femme et les hommes préconise donc "que les avortements les moins risqués puissent se faire dans des maisons médicales et autres centres de santé de proximité par des sages-femmes ou des médecins généralistes" (Source). Sages-femmes qui, rappelons-le, ont déjà énormément de boulot d’une part, et d’autre part ont généralement choisi ce travail pour faire naître des enfants. Vivants, si possible.
    Olivia Déchelette, porte-parole du collectif "Sages-femmes de demain", déclare accueillir cette annonce "avec beaucoup d’inquiétude et de colère. [...] Notre mission est de suivre et d’accompagner les femmes enceintes pendant la grossesse et jusqu’à la naissance, en prenant soin de deux vies. Pratiquer une IVG ne relève ni de nos compétences, ni de notre vocation."
    Pour le moment, les sages-femmes ont droit à l’objection de conscience. Dans les faits, c’est déjà compliqué : si l’une ne veut pas assister un médecin pratiquant un avortement sur ses heures de travail, elle doit s’arranger pour qu’une collègue prenne sa place. "La loi nous permet donc de refuser de participer à ces interruptions médicales de grossesse sous couvert qu’il y ait une collègue pour la prendre en charge", témoignait en 2008 une sage-femme sur LibertéPolitique.com. Cette liberté de conscience est donc garantie en théorie, mais déjà limitée dans la pratique. Il est évident que notre gouvernement n’hésitera pas à aller plus loin, soit en ajoutant d’autres limites à la clause de conscience, soit en la supprimant totalement, comme ils n’ont pas hésité à le faire pour les maires.
    Se battre pour la famille et pour les enfants, aujourd’hui, implique donc de se battre pour et avec les sages-femmes. La prochaine fois qu’elles descendent dans la rue, nous devrons y être avec elles.