Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 486

  • Ouvriers chinois ou de PSA : même combat !

    Entre matérialistes, il y a toujours moyen de s’entendre - la preuve.   

    Étrange monde que le nôtre. La Chine, par exemple. Qui, après des décennies de communisme totalitaire, est passée sans coup férir à une espèce de turbo-capitalisme financier et mondialisé, et connaît aujourd’hui l’une des plus grandes grèves de son histoire…

    Nous sommes à Dongguan, l’un des centres emblématiques du modèle d’exportation, dans la province de Guangdong, au sud du pays. Et 40.000 ouvriers, travaillant principalement pour les sociétés Nike et Adidas, de débrayer. Certes, les salaires ont fortement augmenté en cette région du monde. Mais là, c’est pour une protection sociale qui ne soit pas autre que symbolique que la classe ouvrière est au bord de la jacquerie. À en croire l’agence Reuters, citée par Les Échos de ce 17 avril, ces grèves seraient en hausse de 30 % depuis un an…

    Lire la suite

  • Les drapeaux noirs du mouvement paysan (1929-1931)

    Sur l’histoire du “Landvolkbewegung”

    Après la première guerre mondiale, la plupart des paysans allemands affrontaient d’énormes difficultés économiques. Afin de pouvoir vaille que vaille fournir en vivres la population, l’agriculture allemande, au début de la République de Weimar et jusqu’en 1922, avait été contrainte d’accepter de gré ou de force une politique dirigée, contraignante. Cette politique avait suscité un rejet général de la jeune République dans de larges strates de la paysannerie qui votait traditionnellement pour les formations conservatrices ou libérales.

    Cette tendance négative s’est encore accentuée pendant les années de la grande inflation (1922 et 1923). Dans un premier temps, les paysans, en tant que propriétaires de terrains et de biens tangibles, avaient profité de la dévaluation de la devise allemande; plus tard toutefois, avec l’introduction du “Rentenmark” en 1923, ils ont dû endurer de lourds sacrifices économiques. C’est surtout lorsqu’il a fallu couvrir la nouvelle devise par des hypothèques imposées par les autorités publiques sur les propriétés foncières dans le domaine agricole que le rejet s’est fait général: cette politique a été perçue comme une terrible injustice, comme un sacrifice spécial réclamé à la seule paysannerie.

    Vers le milieu des années 20, les paysans ont dû faire face à un dilemme: acheter des machines agricoles pour consolider leurs entreprises jusqu’alors peu mécanisées, afin de pouvoir produire davantage et de compenser les déficits dus à l’augmentation des prix des biens industriels. Pendant les années d’inflation, les paysans n’avaient pratiquement rien pu capitaliser: ils se virent contraints, par la suite, de prendre des crédits à des conditions très désavantageuses pour pouvoir financer les nouveaux investissements nécessaires. Mais, dès 1927, on pouvait prévoir la crise économique mondiale où les prix, sur les marchés agricoles, ont chuté à l’échelle internationale; de plus, les récoltes désastreuses de 1927, dues à des conditions climatiques déplorables, ont conduit de nombreux paysans à l’insolvabilité.

    C’est surtout dans le Slesvig-Holstein rural, avec un secteur largement dominé par le bétail et par les spéculations sur les produits de l’élevage, que de nombreux paysans étaient menacés. Ils ne pouvaient plus payer ni les impôts ni les intérêts. La faillite les guettait. Cette situation critique amène les paysans de la région à se rassembler dans un mouvement protestataire parce que les associations paysannes traditionnelles, le gouvernement du Reich (rendu incapable d’agir en 1928 vu sa composition politique hétérogène) ou les partis établis ne pouvaient les aider. Ce mouvement de protestation ne présentait pas de structures organisationnelles claires mais se caractérisait plutôt par une sorte de spontanéisme, où quelques paysans décidés parvenaient à mobiliser rapidement leurs homologues pour organiser de formidables manifestations de masse.

    En janvier 1928, le Slesvig-Holstein est le théâtre de très nombreuses manifestations de masse pacifiques, où, certains jours, plus de 100.000 paysans sont descendus dans les rues. Les représentants de la paysannerie demandent alors au gouvernement du Reich de mettre sur pied un programme d’aide urgente. Ils échouent dans leurs démarches. La paysannerie se radicalise et, en son sein, des voix, toujours plus nombreuses, s’élèvent pour réclamer la dissolution du “système de Weimar”. Les chefs de file du mouvement avaient toujours été modérés: ils s’étaient bornés à réclamer des mesures ponctuelles dans les seuls domaines de l’agriculture et de l’élevage. Face à l’incompréhension des autorités du Reich, ces hommes modérés sont vite remplacés par des activistes plus politisés qui exigent désormais que l’ensemble du “système de Weimar” soit aboli et détruit pour faire place à une forme d’Etat populaire (folciste), aux contours encore mal définis par ses protagonistes, mais que l’on peut qualifier d’essentiellement agrarien.

    A la fin de l’année 1928, le mouvement prend le nom de “Landvolkbewegung” (“Mouvement du peuple de la terre”), sous la direction de Claus Heim, du pays de Dithmarschen, et der Wilhelm Hamkens, d’Eiderstedt. Tous deux financeront et publieront un journal, “Das Landvolk”, ainsi que des “associations de garde” (“Wachvereiningungen”), sorte de troupes paramilitaires animées par d’anciens combattants des Corps Francs. Le mouvement acquiert ainsi une forme d’organisation qu’il ne possédait pas auparavant.

    En 1928, Heim lance un appel à boycotter les impôts. Du coup, les protestations publiques ne sont plus passives: elles sont suivies d’actions musclées voire d’attentats terroristes. Les huissiers qui viennent saisir les biens des paysans insolvables sont pris à partie et chassés avec violence. La petite ville de Neumünster est soumise à un boycott de la part des paysans qui refusent d’aller y acheter denrées et matériels. Les opposants au mouvement sont victimes d’attentats aux explosifs, destinés à les intimider. A la suite de ces attentats aux explosifs, les meneurs sont poursuivis par la justice et condamnés à la prison. Le mouvement est brisé.

    Jan Ackermeier

    Source : http://euro synergies.hautetfort.com/archive/2014/04/03/les-drapeaux-noirs-du-mouvement-paysan-1929-1931.html ; (article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°11/2014, http://www.zurzeit.at ).

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAZyAuZuVSnOwNlNY.shtml

  • L'opinion des plus riches compterait 15 fois plus que celle des électeurs lambda dans l'adoption des politiques

    Qui gouverne vraiment dans une démocratie comme les Etats-Unis? Jusqu'à quel point le peuple est-il souverain? C'est le sujet d’un article à paraître (1) dans la revue Perspectives on Politics (2), par Martin Gilens (Princeton) et Benjamin Page (Northwestern university), dont les conclusions ne sont pas tout à fait suprenantes, mais certainement déprimantes.
    Dans le système démocratique américain, le citoyen moyen a peu ou pas du tout d’influence sur les décisions politiques, selon les deux chercheurs en science politique. Ils ont analysé le résultat de 1.779 politiques publiques menées ces vingt dernières années (3), détaille dans le Washington Post Larry Bartels, professeur de politiques publiques et de sciences sociales à l’université Vanderbilt, pour arriver à ce résultat: l’élite économique, constituée des 10% de citoyens situés au sommet de la distribution des revenus, et les groupes d’intérêt organisés qui défendent des intérêts économiques (par exemple les associations représentant des branches professionnelles) ont 15 fois plus d’influence sur les politiques menées que les citoyens moyens et les groupes d’intérêt de masse (comme les syndicats).
    Ce que résume le site Mother Jones par la formule: «tout le monde se fout de votre avis tant que vous n’êtes pas riche» (4), reproduisant deux graphiques de l’étude qui permettent de comparer l'impact d’une opinion des riches et groupes d’intérêts et lobbys d’une part, et l’impact des avis de la masse des citoyens d’autre part.

    Chateau

    La ligne rouge représente la probabilité qu'une politique soit adoptée. Les préférences des citoyens (à gauche) et des élites économiques (à droite) sont représentées par les colonnes grises. On voit que pour une même distribution des opinions, le destin des politiques publiques est différent selon qu'elles sont soutenues par la majorité ou seulement par les élites économiques. Via Mother Jones. 
    Comme le précise Mother Jones, le fait que l’opinion publique penche d’un côté ou de l’autre ne change pas la probabilité qu’une politique soit adoptée. Quand la majorité est pour, il y a 30% de probabilité qu’une politique passe et quand la majorité y est opposée il y a encore… 30% de probabilité que la politique soit adoptée.
    Quant aux groupes d’intérêts qui disposent d’une base populaire importante, ils ont une influence qui n’est que la moitié de celle des groupes d’intérêts d’affaires.
    Par quels moyens les riches maximisent-ils leur influence? Selon Larry Bartels dans le Washington Post, des études montrent que leur accès aux représentants du Congrès est par exemple bien plus aisé que celui d'un simple électeur. Ils disposent ainsi de plus d'attention de la part des décideurs.
    Gilen et Page font passer la théorie dominante, conclut Larry Bartels, celle selon laquelle la société américaine élabore sa politique en fonction d’un «pluralisme majoritaire», pour une mauvaise hypothèse scientifique, et semblent montrer que le cadre dans lequel s’élaborent les politiques publiques est plutôt celui d’une domination des élites économiques et d’un pluralisme biaisé par la prééminence de celles-ci dans les décisions politiques.

    Notes

    Source : http://www.slate.fr/monde/85943/opinion-riches-electeurs-lambda

    (1) http://www.princeton.edu/~mgilens/Gilens homepage materials/Gilens and Page/Gilens and Page 2014-Testing Theories 3-7-14.pdf

    (2) http://journals.cambridge.org/action/displayJournal?jid=PPS

    (3) http://www.washingtonpost.com/blogs/monkey-cage/wp/2014/04/08/rich-people-rule/

    (4) http://m.motherjones.com/kevin-drum/2014/04/nobody-cares-what-you-think-unless-youre-rich

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAZVFApAlEZnhVWGc.shtml

  • Smic : le Medef s'empare de l'idée d'un salaire minimum « transitoire »

    Deux semaines après l'ancien directeur de l'Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy (1) c'est au tour de Pierre Gattaz de réclamer une réforme du smic. Le président du Medef s'est prononcé, mardi 15 avril, pour l'instauration à titre « temporaire » d'un salaire « transitoire » inférieur au salaire minimum.

    « Le niveau élevé du smic est une marche d'escalier à franchir en France » pour trouver du travail, a souligné le patron des patrons, lors de son point de presse mensuel. M. Gattaz plaide pour l'intauration temporaire « d'un système permettant la première année pour un jeune ou quelqu'un qui ne trouve pas de travail, de rentrer dans l'entreprise de façon transitoire avec un salaire adapté, qui ne serait pas forcément le salaire du smic.»

    Le président du Medef, qui souhaite en discuter avec le gouvernement et les partenaires sociaux, estime que cette idée est une des pistes pour faire baisser le chômage de masse : 

    « Il vaut mieux quelqu'un qui travaille dans l'entreprise avec un salaire un peu moins élevé que le smic, de façon temporaire et transitoire, plutôt que de le laisser au chômage. (...) Avec un niveau de chômage à 11 %, cela fait partie des pistes à explorer. » 

    Une évolution du Smic ?

    Depuis plusieurs jours, de nombreuses personnalités du monde économique se prononcent pour une évolution du smic. Le 2 avril, M. Lamy, une voix très écoutée par les socialistes, avait surpris, lors de l'émisison « Questions d'info », sur LCP, en partenariat avec Le Monde, France Info et l'AFP :

    « Je sais que je ne suis pas en harmonie avec une bonne partie de mes camarades socialistes, mais je pense qu'à ce niveau de chômage il faut aller vers davantage de flexibilité, et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au smic. »

    Mardi 15 avril, François Hollande reçoit à l'Elysée Elie Cohen, Philippe Aghion et Gilbert Cette, selon BFMTV. Ces trois économistes, favorables aux 35 heures, viennent d'écrire le livre Changer de modèle où ils prônent une plus grande flexibilité du marché du travail et une baisse du smic devenu, selon eux, une « machine à fabriquer des chômeurs » au fil des années. Ils y expliquent que le ce salaire minimum garanti a évolué deux fois plus vite que le salaire moyen depuis quarante ans et que son niveau pénalise l'économie française par rapport aux autres économies européennes.

    Une "logique esclavagiste", selon Parisot

    Le monde syndical commence à s'insurger contre ces opinions. Dans une première réaction à l'analyse de M. Gattaz, FO a affirmé qu'« une telle proposition est indécente et sera combattue ». Selon FO, cette demande « devrait faire réfléchir le gouvernement qui accède très facilement aux revendications du Medef », notamment en dispensant « les employeurs de leurs cotisations aux accidents du travail et aux maladies professionnelles pour les salariés au smic ».

    Plus surprenante, l'intervention sur Twitter de l'ancienne présidente du Medef, Laurence Parisot, qui juge que « proposer un salaire en dessous du smic s'apparente à une logique esclavagiste ».

    Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/15/pierre-gattaz-souhaite-l-instauration-d-un-smic-transitoire_4401922_3234.html#

    (1) http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/04/02/pascal-lamy-evoque-des-boulots-pas-forcement-payes-au-smic_4394559_823448.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAZyVFAklLjCiKgjD.shtml

  • Jour de colère - Bordeaux - samedi 5 avril 2014


    Jour de colère - Bordeaux - samedi 5 avril 2014 par ErAquitaine

  • Ségolène Royal réinvente les frontières

    Le nouveau ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, souhaite remettre à plat l'écotaxe. Elle envisage de supprimer les portiques et de faire payer les camions étrangers :

    «Ce serait tout à fait légitime qu'un camion étranger qui traverse tout le pays contribue et paie pour l'entretien des routes qu'il utilise. Est-ce que l'écotaxe permet cela, aujourd'hui, telle qu'elle est conçue ? Non. Elle fait payer à la fois les camions français et étrangers (…). Je cherche un système qui va faire payer les camions étrangers. Si tout le monde passe sous les portiques, tout le monde paie. Ce système est d'autant plus absurde aujourd'hui que l'on a répercuté l'éventuelle future écotaxe sur les producteurs. On n'atteindra donc pas l'objectif puisqu'il faut que ce soient les camions qui paient pour l'entretien des routes.»

    Elle pense obliger les camions étrangers à prendre l'autoroute avec une taxe sur les sociétés d'autoroute et faire payer aux camions étrangers une vignette à la frontière. Mais de quelle frontière parle-t-elle ? A-t-elle été informée que les traités européens ont supprimé les frontières douanières au sein de l'UE ?

    Un juriste estime que

    «Les transporteurs étrangers ne manqueront pas d'attaquer la France pour discrimination. N'oubliez pas que l'écotaxe était faite pour tout le monde dès lors que l'on empruntait des réseaux routiers non payants. Le but était de pousser à des transports moins polluants. Avec la vignette, on vise uniquement les étrangers.»

    Michel Janva

  • Le socialiste Pascal Lamy prône la suppression du Smic

    Pascal Lamy, membre du Parti socialiste et proche de François Hollande, souhaite voir appliquer les recommandations de Goldman Sachs. – La semaine dernière, l’ancien commissaire européen Pascal Lamy déclarait : « Il faut, à ce niveau de chômage, aller davantage vers la flexibilité et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au Smic. Un petit boulot, c’est mieux que pas de boulot ».

    Pascal Lamy, ancien patron de l’Organisation mondiale du commerce et participant régulier à la conférence de Bilderberg est un ultra‑libéral totalement assumé. En 2009, en pleine crise financière, il n’avait pas hésité à réclamer une augmentation de 32 % de son salaire de directeur de l’OMC. Il est membre du Parti socialiste depuis 45 ans ainsi que du comité d’orientation scientifique de A gauche en Europe, club de réflexion fondé par Michel Rocard et Dominique Strauss‑Kahn.

    La déclaration de Pascal Lamy est à mettre en parallèle avec le rapport fourni par la banque Goldman Sachs à la commission européenne début 2013. Dans ses recommandations, la banque d’affaires prônait une baisse de 30 % des salaires des Français « pour une meilleure compétitivité face à leurs voisins européens », allemands entre autres.

    http://fr.novopress.info/162650/socialiste-pascal-lamy-prone-suppression-du-smic/

  • Interview de Renaud Pascani, responsable du projet Entraide – Solidarité – Famille (ESF)

    Interview de Renaud Pascani, responsable du projet Entraide – Solidarité – Famille (ESF)

    au sein de l’association Solidarité Populaire du Réseau MAS,

    dans le numéro 46 de la revue Réfléchir & Agir

    3846661240.png

    Ils sont jeunes et ils réinventent le nationalisme-révolutionnaire du XXIème siècle, celui qui s’ancre non pas dans l’intellectualisme, mais dans le réel. Ils ont compris que le préalable à la conquête du pouvoir est d’abord la conquête des esprits par le combat culturel, mais aussi la conquête des cœurs par le combat social.

    1. Qu’est-ce que le projet ESF ?

    Entraide Solidarité Famille, est un projet réalisé dans le cadre de l’association Solidarité Populaire (et fait partie du réseau MAS). Il vise à venir en aide aux familles d’origine européenne en situation précaire. C’est d’abord un groupe de militants, décidés à apporter une aide concrète et durable à une partie de la population trop souvent oubliée dans son propre pays.

    2. Comment en êtes-vous venus à réaliser un tel projet ?

    Nous sommes partis de plusieurs constats alarmants au sein d’une France, et plus généralement d’une Europe en pleine paupérisation. Premièrement, une situation économique et sociale extrêmement défavorable à ces familles, que nous constatons par des indicateurs variés comme la hausse du chômage, du prix des denrées alimentaires et de l’énergie, ainsi que le coût du logement. Tous ces facteurs impactent directement des personnes qui peinent à s’en sortir à la fin du mois, malgré leur volonté de subvenir à leurs besoins. Deuxièmement, c’est le manque de solidarité que nous pouvons constater au sein de notre communauté, là où les extra-européens ont développé de véritables réseaux d’entraide. Je viens d’un quartier très populaire, et c’est effarant de voir le manque de liens entre les Blancs. Enfin, l’Etat français par sa politique immigrationniste suicidaire privilégie une minorité qui n’en est déjà plus une dans nombre de nos quartiers, ceci par le détournement par exemple des prestations sociales. Pour toutes ces raisons, il nous a semblé qu’il était plus que temps de développer notre propre maillage communautaire européen.

    3. Comment vous y prenez-vous ?

    Avant de décrire les modalités de notre action, il est important de décrire la philosophie de ce projet. Nous nous inscrivons dans une logique solidaire, et non pas d’assistanat. Si les familles que nous aidons peuvent être soutenues ponctuellement, elles auront aussi l’occasion de rendre la pareille à une autre famille, lorsqu’elles seront sorties de cette situation. C’est d’ailleurs une demande expresse de toutes les familles que nous suivons, de participer à un réseau, plutôt qu’une simple aide sans suivi. Cela m’amène au deuxième pilier de notre action, à savoir un véritable soutien et l’intégration à un réseau solidaire et réaliste. Nous sommes amenés à organiser des convois de premières nécessités : couches, nourriture, jouets etc. Ensuite nous proposons des solutions à moyen et long termes. Cela peut prendre des formes variées, comme un soutien de compétence (juridique, scolaire etc.), de financement de projet par le microcrédit ou encore de l’aide à la rénovation de bâtiment. Je prends ce dernier exemple car c’est le projet que nous menons actuellement. Nous aidons une famille qui a du quitter sous la pression une cité de banlieue parisienne pour élever leurs trois enfants dans un milieu décent. Malheureusement, la maison qu’ils ont achetée avec leurs maigres économies n’a pas d’isolation. Nous voulions à tout prix éviter que les parents et les enfants dorment dans des chambres avec des températures à un chiffre…

    4. Concrètement ça donne quoi avec cette famille ?

    Au niveau matériel, plusieurs convois chargés de biens de première nécessité, un camion de 20m3 de matériel pour le chantier d’isolation. Mais c’est aussi une aventure sur le plan humain, de nombreux bénévoles sont allés travailler sur ce chantier, et ont partagés des moments très conviviaux avec la famille. C’est aussi ça la solidarité et le social, des liens humains, et des bons moments passés ensembles. Tous les militants qui ont participé à ce genre d’intervention en ont gardé un souvenir ravi, moi le premier.

    5. Justement, tu abordes le terrain politique, qu’ y a-t-il de nouveau dans ce projet ?

    J’ai été militant dans plusieurs groupes avant d’en arriver là. Il y a eu une véritable prise de conscience de l’importance du social dans nos milieux. Casapound bien sûr, mais à mon sens l’exemple de plus probant est à chercher hors de nos frontières. Certains précurseurs ont conçu le social comme une nécessité humaine communautaire, mais aussi comme une arme politique. Je parle ici des Frères Musulmans (et plus tard du Hamas) dans leurs réalisations et leur conception du social. La pensée de leur fondateur (Hassan El-Banna) était impressionnante de clairvoyance pour l’époque. Il ne se leurrait pas dans une hypothétique conquête violente« par le grand soir » de l’État égyptien, ni même une ascension par les urnes qui ne constituaient qu’un point ultime de sa stratégie. Au contraire, il considérait que la lutte politique devait se mener par le bas avec le social. En développant un réseau d’entraide efficace et solidaire qui parait aux défaillances de l’État. L’objectif était de changer profondément les mentalités, afin d’intégrer à un réseau, l’individu, la famille, le peuple (par ses syndicats, associations, villes etc.) puis l’État lui-même. Nous avons pu constater l’efficacité de cette méthode ces dernières années par la montée en puissance des Frères Musulmans en Égypte ou du Hamas en Palestine par exemple. Certes, cette ascension a reposé sur le pilier de la religion, mais la nôtre s’appelle identité française et paneuropéenne, et elle est tout aussi forte. Nous avons laissé depuis trop longtemps le terrain social à l’extrême gauche, qui si elle n’est pas directement au pouvoir, possède une emprise déterminante sur nombre de structures capitales comme l’école ou les syndicats. Cette situation a mené notre continent à la ruine, et il est plus que temps de le réinvestir. C’est aussi une autre vision du militantisme, non plus axé sur la dénonciation ou la contestation, mais au contraire vers une démarche créatrice et positive. Cela suppose un véritable changement d’esprit, nous ne nous contentons pas de coller des affiches ou créer des pages web au contenu enflammé, nous agissons avec sérieux dans le réel pour et par notre communauté.

    6. Comment vous aider ?

    Il est possible de nous aider de plusieurs manières. Le nerf de la guerre reste les dons, qui rendent possible notre activité, mais pas seulement. Sur le plan humain, il est tout à fait possible de nous soutenir selon ses spécialités et envies. Les bonnes volontés peuvent prendre des formes diverses, comme le conseil spécialisé selon les compétences de chacun (bâtiment, juridique etc.) ou encore la participation aux chantiers. Que les lecteurs n’hésitent pas à consulter notre blog, ils peuvent nous joindre par ce biais, nous trouverons une modalité de participation à nos activités plaisante et utile à tout le monde. Dernier point et pas des moindres, n’hésitez pas à nous signaler une famille en précarité qui pourrait bénéficier de notre soutien. Nous les contacterons dans les plus brefs délais, et tâcherons de les aider du mieux que nous pourrons dans la limite de nos moyens et selon leurs besoins.

    Solidarité Populaire

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/04/12/interview-de-renaud-pascani-responsable-du-projet-entraide-s-5345078.html

  • Electricité : le Conseil d’Etat impose une hausse rétroactive

    Une hausse rétroactive ! Avec une telle formule, ils peuvent vous faire payer tout et n’importe quo i!!!

    Le Conseil d’Etat a contraint vendredi le gouvernement à faire payer une facture d’électricité rétroactive à la plupart des foyers français. Une décision «très regrettable», a commenté la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, jugeant qu’il fallait «réformer le mode de calcul» des tarifs.

    La Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative, avait déjà pris plusieurs décisions similaires pour le gaz, a cette fois retoqué les tarifs réglementés d’électricité d’EDF pour les particuliers, pour la période allant de fin juillet 2012 à fin juillet 2013.

    En juillet 2012, peu après le retour de la gauche au pouvoir, le gouvernement Ayrault avait limité à 2% l’augmentation de ces tarifs (auxquels souscrivent plus de 28 millions de Français), alors même que la Commission de régulation de l’énergie avait calculé qu’une hausse de 5,7% était nécessaire.

    Vingt-et-un mois plus tard, retour de boomerang: le Conseil d’Etat a jugé que les tarifs «bleus» des particuliers étaient «manifestement inférieurs au niveau auquel ils auraient dû être fixés en application des principes s’imposant aux ministres».

    Ces tarifs «ne permettaient pas de répercuter les hausses prévisionnelles des coûts de production pour l’année 2012», indique-t-il.

    Le Conseil d’Etat a donné deux mois au nouveau gouvernement Valls — la question des tarifs d’énergie est généralement du domaine de compétences de Matignon et des ministères de l’Energie de Ségolène Royal et de l’Economie d’Arnaud Montebourg — pour prendre un nouvel arrêté conforme.

    Surcoût de 20 ou 40 euros

    L’inconnue principale porte désormais sur le niveau de la hausse rétroactive. Le régulateur, la Commission de régulation de l’énergie, avait initialement estimé à 5,7% la hausse nécessaire des tarifs pour les particuliers en 2012, avant de la réévaluer dans un second temps à 9,6%.

    Dans le premier cas, la facture rétroactive moyenne devrait être de l’ordre de 20 euros, de 40 euros dans le second. Cette somme serait probablement lissée sur les prochaines factures.

    Dans sa décision, le Conseil d’Etat se réfère à l’évaluation «prévisionnelle» de la CRE (soit les 5,7%), ce qui privilégie l’hypothèse d’une «petite» hausse.

    Mais l’Anode, le regroupement de petits concurrents d’EDF (Direct Energie, Eni, Lampiris…) à l’origine du contentieux, a d’ores et déjà appelé le gouvernement à prendre en compte «l’ensemble des coûts du passé», qui devront selon elle de toutes façons être réglés un jour ou l’autre.

    «Il est absolument indispensable de solder, dès à présent, la totalité des dettes, en évitant qu’à l’avenir les charges d’hier ne pèsent, à nouveau, sur les factures de demain des Français», écrit l’Anode dans un communiqué où elle salue la «décision logique» du Conseil d’Etat.

    Article complet sur  liberation.fr

    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/11/electricite-le-conseil-detat-impose-une-hausse-retroactive/#more-61531

  • La famille, les retraites et le logement dans le viseur des «prestations» à raboter

    Certaines mesures du pacte de Manuel Valls devraient à nouveau mettre les classes moyennes à contribution.

    Au chapitre plan de rigueur, il y a les collectivités, l'État et ses agences, l'Assurance-maladie et… «le reste». Soit 11 milliards à trouver pour aboutir à l'objectif de 50 milliards d'euros d'économies d'ici à 2017. «Le reste viendra d'une plus grande justice, d'une mise en cohérence et d'une meilleure lisibilité de notre système de prestations», a ainsi déclaré Manuel Vallsmardi.

    Entrent dans ce «pot-pourri» plusieurs milliards de coupes décidées lors des réformes sociales de 2013. À savoir 1,3 milliard au chapitre de la réforme des retraites et plusieurs centaines de millions à celle de la famille. Sont aussi prises en compte les économies de gestion qui seront exigées auprès des caisses de retraite, de l'Assurance-maladie et des CAF. L'État en attend, de source gouvernementale, pas moins d'un milliard.

    Lire la suite