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social - Page 491

  • Salaires impayés : les entreprises font de plus en plus appel aux crédits

    L’organisme spécialisé a débloqué plus de 2 milliards en 2013 pour payer les salaires des entreprises en difficulté.

    Voici un signe supplémentaire de la fragilité des entreprises françaises: elles font de plus en plus appel, en cas de défaillance, à l’AGS (Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés). Cet organisme patronal avance des crédits aux sociétés qui, en cas de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, n’ont plus suffisamment de trésorerie pour payer les salaires de leurs employés ou leur indemnité de licenciement. Il est financé par une cotisation des entreprises­ (de 0,3% de la masse salariale) et par la récupération, lorsque c‘est possible, d’une partie des fonds prêtés.

    En 2013, le montant des avances s’est accru de 5,4%, atteignant 2,19 milliards: un record depuis la mise en place de l’AGS… en 1974! Le précédent, établi en 2009 au cœur de la crise, a été dépassé d’environ 80 millions d’euros.

    De même, le nombre de salariés secourus a augmenté, pour retrouver les niveaux de 2009, avec près de 286.000 bénéficiaires. Par ailleurs, l’organisme a réussi à récupérer 718 millions, soit un peu moins qu’en 2012. Cet ensemble de signaux négatifs montre à quel point le tissu économique est exsangue après cinq années de crise. Pour preuve, les marges des entreprises sont au plus bas depuis 1985.
    Alors que globalement l’AGS a garanti le paiement des salaires et des indemnités dans près de 28 000 affaires en 2013, un chiffre en hausse de 3,6%, certains secteurs ont été particulièrement sinistrés. Comme l’hébergement et la restauration, où le nombre d’interventions de l’AGS a explosé de 10,6%. Autre enseignement, plus de 80 % des affaires où l’AGS a dû apporter son aide concernent des entreprises de moins de 10 salariés. Et le nombre d’interventions, dans cette catégorie de sociétés, a augmenté de 5,5%, tandis qu’il s‘est replié de 7,4% dans les PME de 10 à 49 salariés et de 2,7% dans les entreprises de plus de 50 salariés. Par région, c’est la Corse qui affiche la plus forte progression (+ 25,5%), suivie de la Réunion et de la Guadeloupe.

    La hausse ralentit

    Seule note positive dans ce sombre tableau, les statistiques du quatrième trimestre 2013 laissent espérer que le pic de la crise est dépassé. En effet, le nombre de dossiers ouverts par l’AGS (tous ne donnent pas droit à une aide) pour cause de liquidation ou de redressement judiciaire était, ­selon une première estimation, en hausse de 3,7% à fin décembre 2013 sur douze mois glissants, une progression inférieure à celle constatée à fin septembre (+5,6%). La tendance est iden­tique pour les procédures de ­sauvegarde. Bref, la hausse ralentit. Mais on est encore loin de la baisse.

    Toute la question est maintenant de savoir si les membres du conseil d’administration de l’AGS vont pouvoir maintenir en l’état le taux de cotisation des entreprises. Il y a cinq ans, en pleine crise, ils avaient été obligés de l’augmenter par deux fois pour faire face à l’afflux de dépenses. Et, au final, de doubler son taux. Depuis, une seule baisse est intervenue…

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/330427-salaires-impayes-les-entreprises-font-de-plus-en-plus-appel-aux-credits

  • Le chômage augmente, tout comme le chiffre d'affaires de la publicité...


    Evolution du marché publicitaire français en 2010, 2011 et 2012

    ANNEE       TAUX DE CROISSANCE        INVESTISSEMENTS PUBLICITAIRES
    2012      +0,9%       27,9 milliards €
    2011      +5,1%       27,6 milliards €
    2010      +10,2%       26,2 milliards €        Chiffres Kantar Media.

    Bénéfices des groupes publicitaires en France

    RANG     GROUPE     BÉNÉFICES 2012     CHIFFRE D’AFFAIRES     ÉVOLUTION DU CA
    1.     Publicis Groupe     764 millions €     6,61 milliards €     +13,65%
    2.     Havas     135 millions €     1,77 milliards €     +8,09%
    3.     Havas France     40 millions €     337 millions €     +5,31%
    4.     GL Events     31,13 millions €     824 millions €     +5,31%
    5.     Gutenberg     9,45 millions €     306 millions €     +13,65%
    6.     BBDO Paris (CLM Prox New)     6,47 millions €     132 millions €     +3,58%
    7.     Mediapost     2,19 millions €     597 millions €     +1,60%
    8.     Lowe France     1,17 millions €     40 millions €     -11,40%

    Source

  • Marie-Laure des Brosses: « Vouloir que toutes les femmes travaillent,ça c’est de l’idéologie »

    Le rapport Lemière sur la fiscalité française a été remis à la ministre Najat Vallaud-Belkacem le 12 décembre. Ce rapport propose d’individualiser l’impôt sur le revenu pour encourager les femmes à travailler. Le 6 janvier, le premier ministre en fait la priorité du gouvernement. Le 31 janvier, le ministre Cazeneuve ordonne la création d’une commission de travail qui doit rendre ses conclusions pour le 13 avril.  L’un de ses objectifs est bien une nouvelle fiscalité pour encourager les femmes à travailler. La volonté du gouvernement est bien dans ce sens. Cette mesure inquiète certaines femmes comme Marie-Laure des Brosses, présidente du mouvement mondial des mères France, et qui a créé une page Facebook. Elle a accepté de nous éclaircir sur le sujet.

    « Il y a des vraies questions qui se posent. Il y a une demande. Des femmes veulent travailler mais ne peuvent pas. Elles prennent un congé parental par défaut ou bien se retrouvent au chômage avec un bébé. Il est difficile de trouver un emploi. Ce n’est donc pas idiot d’y réfléchir pour permettre de trouver un travail plus vite. »  Mais ce qui donne des craintes à Marie-Laure, c’est cette volonté que toutes les femmes travaillent : « on est dans l’idéologie avec cette volonté d’égalité totale. C’est une absurdité. Cela n’existe que dans deux pays européens : la Lettonie et la Lituanie et il y a une extrême pauvreté. Je ne crois pas que cela soit des modèles enviables. » Il y a donc une part de problème réel et une part d’idéologie dans cette volonté gouvernementale. Aujourd’hui : « chaque famille s’organise librement. Il est faux de croire que la mère paie plus d’impôt sur les revenus cumulés. Si demain chacun paie l’impôt de son côté, ça risque de fragiliser le couple.  Pour les familles aisées, on a déjà les divorces fiscaux. Ils préfèrent payer une pension alimentaire qui sera déduite des impôts. » Marie-Laure considère qu’il serait injuste de n’imposer qu’en fonction des revenus : « il ne serait pas absurde de tenir compte des enfants mais aujourd’hui on a une vision plus individualiste et libertaire. »

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  • Les socialistes ont lancé une nouvelle guerre civile

    C'est ni plus ni moins l'avis de Roland Hureaux, qu'on peut lire intégralement ici. Extrait.

     

    "En proposant d’alléger les charges des entreprises, sans autre contrepartie  que la fin des cotisations familiales (remplacées par quoi ? On ne sait), le pouvoir socialiste s’en prend aux familles nombreuses non seulement immigrées mais indigènes qui se trouvent au cœur de la résistance à l’idéologie dominante. Ces   familles  ont assuré à la France un renouvellement démographique meilleur que le  reste de l’Europe (qui est, elle, en voie de disparition), mais elles ont fourni aussi  les principales troupes de La Manif pour tous. Que Mme Najat Belkacem propose de sanctionner fiscalement les femmes au foyer s’inscrit dans la même logique. Une logique qu’on n’hésitera pas à appeler de guerre civile : il s’agit non seulement de punir un groupe social mal pensant  mais de l’exterminer  en le privant de moyens d’élever ses enfants.

    Voilà donc une révolution, qui, à la différence de celles du passé, ne s’attaque pas seulement au pouvoir politique ou économique mais à l’héritage européen  dans son ensemble  et même au  socle anthropologique  commun à toutes  les sociétés.

    Que cette révolution, qui n’est pas propre à la France, ait pris chez nous le visage d’un fonctionnaire sans éclat est conforme aux intuitions  de Dostoïevski selon qui les hommes à  l’air parfaitement insignifiant  pouvaient s’avérer les plus dangereux qui soient."

     

    Pour notre part, si nous dénonçons avec la même force et la même gravité la logique de guerre civile et d'extermination douce qui est celle de l'Occupant, nous ne partageons pas cette distinction, que fait M. Hureaux (en italique ci-dessus), d'une révolution socialiste libertaire qui serait nouvelle sous son aspect anthropologique. Comme le rappellent à de multiples reprises les propos de Vincent Peillon, il s'agit bien de parachever la Mère des Révolutions, celle de 1789, en érigeant dans toute sa cohérence la Religion républicaine. Cette nouvelle phase socialiste (mais aussi libérale) - libertaire est la phase d'achèvement, car avant d'être politique ou économique, la Révolution est d'abord religieuse, anti Christique, donc anti-humaine.

     

    Nous signalons une critique très intéressante de cet article de M Hureaux par Falk van Gaver, sur le site de la Nef.

    Paula Corbulon

  • La tyrannie économique tue un très grand nombre de personnes âgées

    Extrait du message du pape à l'Académie pontificale pour la Vie, à l'occasion du vingtième anniversaire de son institution :

    "[...] La tâche particulière de l’Académie, exprimée dans le Motu proprio « Vitae mysterium » est d’ « étudier, d’informer et de former sur les problèmes principaux de biomédecine et de droit, relatifs à la promotion et à la défense de la vie, surtout dans leur rapport direct avec la morale chrétienne et les directives du Magistère de l’Église » (n.4). Ainsi, vous vous proposez de montrer aux hommes de bonne volonté que la science et la technique, mises au service de la personne humaine et de ses droits fondamentaux, contribuent au bien intégral de la personne.

    Les travaux que vous menez ces jours-ci ont pour thème : « Vieillissement et handicap ». C’est un thème d’une grande actualité, très important pour l’Église. En effet, on observe, dans nos sociétés, la domination tyrannique d’une logique économique qui exclut et parfois tue, faisant aujourd’hui un très grand nombre de victimes, à commencer par nos personnes âgées. « Nous avons mis en route la culture du “déchet” qui est même promue. Il ne s’agit plus simplement du phénomène de l’exploitation et de l’oppression, mais de quelque chose de nouveau : avec l’exclusion reste touchée, dans sa racine même, l’appartenance à la société dans laquelle on vit, du moment qu’en elle on ne se situe plus dans les bas-fonds, dans la périphérie, ou sans pouvoir, mais on est dehors. Les exclus ne sont pas des ‘exploités’, mais des déchets, ‘des restes’» (Exhort. apost. Evangelii gaudium, 53). La situation socio-démographique du vieillissement nous révèle clairement cette exclusion de la personne âgée, surtout si elle est malade, handicapée ou vulnérable, quelle qu’en soit la raison. On oublie trop souvent en effet que les relations entre les hommes sont toujours des relations de dépendance mutuelle, dépendance qui se manifeste à des degrés divers au long de la vie d’une personne et qui émerge principalement dans les situations de vieillesse, de maladie, de handicap et de souffrance en général. Et ceci exige que, dans les rapports interpersonnels comme communautaires, on offre l’aide nécessaire pour chercher à répondre au besoin que présente la personne à ce moment-là.

    Mais à la base des discriminations et des exclusions, il y a une question anthropologique : que vaut l’homme et sur quoi se base cette valeur ? La santé est certainement une valeur importante, mais elle ne détermine pas la valeur de la personne. La santé, en outre, n’est pas en soi une garantie de bonheur ; en effet celui-ci peut se vérifier même en présence d’une santé précaire. La plénitude à laquelle tend toute vie humaine n’est pas en contradiction avec une situation de maladie et de souffrance. Par conséquent, le manque de santé et le handicap ne sont jamais une bonne raison pour exclure ou, pire encore, éliminer une personne ; la privation la plus grave que subissent les personnes âgées n’est pas l’affaiblissement de l’organisme et le handicap qui peut en résulter, mais l’abandon, l’exclusion et la privation d’amour.

    La famille, elle, est maîtresse en accueil et en solidarité : c’est au sein de la famille que l’éducation rejoint en substance les relations de solidarité ; dans la famille, on peut apprendre que la perte de la santé n’est pas une raison pour discriminer la vie humaine ; la famille enseigne à ne pas tomber dans l’individualisme et à équilibrer le « je » avec le « nous ». C’est là que « prendre soin de l’autre » devient un fondement de l’existence humaine et une attitude morale à promouvoir, à travers les valeurs de l’engagement de la solidarité. Le témoignage de la famille devient crucial face à toute  la société lorsqu’il réaffirme l’importance de la personne âgée comme sujet d’une communauté, avec sa mission à accomplir, et qui seulement en apparence reçoit sans rien offrir. [...]

    Une société est vraiment accueillante à l’égard de la vie quand elle reconnaît que celle-ci est précieuse aussi dans la vieillesse, dans le handicap, dans la maladie grave et même lorsqu’elle s’éteint ; quand elle enseigne que la vocation à se réaliser humainement n’exclut pas la souffrance mais, au contraire,  enseigne à voir dans la personne malade et souffrante un don pour toute la communauté, une présence qui est une invitation à la solidarité et à la responsabilité. Voilà l’Évangile de la vie que vous êtes appelés à diffuser à travers votre compétence scientifique et professionnelle et soutenus par la grâce. [...]"

    Michel Janva

  • “Les vrais réfugiés, ce sont les Italiens sans travail qui n’arrivent pas à la fin du mois” : le non des maires aux clandestins de Lampedusa

    « Non en chœur ». C’est ainsi que le Corriere del Veneto résume la réponse des maires (copie d’écran en Une) à la préfecture de Vicence, qui leur a demandé d’accueillir une partie des « réfugiés » toujours plus nombreux qui débarquent d’Afrique du Nord. Les encouragements incessants donnés aux clandestins par le ministre Kyenge Kashetu y ont-ils été pour quelque chose ? Et l’ostentatoire visite du pape François à Lampedusa ? Les « demandes d’asile » en Italie se sont en tout cas élevées à 43.000 en 2013, plus de trois fois le chiffre de 2012.

    Le flux n’étant pas parti pour se tarir – puisqu’on est décidé à ne rien faire pour l’arrêter –, le gouvernement italien cherche à organiser d’avance la dissémination des nouveaux arrivés sur tout le territoire.
    Fin janvier, le ministre de l’Intérieur a fait écrire par les préfets à toutes les communes d’Italie pour leur demander d’accueillir des clandestins « pour les trois années 2014-2016 ». En jargon administratif, il s’agit de « bien vouloir signaler l’éventuelle disponibilité de structures […], de préférence non-hôtelières, à destiner au possible accueil de ressortissants étrangers demandant une protection internationale. On privilégiera des structures avec une capacité d’accueil moyenne de 20 à 50 personnes, et en tout cas pas supérieure à 100 ».

    Le Ministère s’engage à verser aux communes un remboursement de 30 euros (plus TVA) par « réfugié » et par jour, pour couvrir les frais de nourriture, de logement, de gestion administrative, de « médiation linguistique », d’aide à la rédaction de la demande d’asile, la fourniture de vêtements, la blanchisserie et les produits hygiéniques. S’ajoutent à cela 2 euros 50 à verser quotidiennement en espèces à chaque « réfugié », avec une recharge téléphonique de 15 euros.

    Le préfet de Vicence, en Vénétie, a donc écrit aux 121 maires de sa juridiction. Un mois après, il n’a reçu que des réponses négatives.

    Instruits par les mauvaises expériences précédentes, les maires, même de gauche, ne veulent plus de « réfugiés ». Le refus le plus énergique est venue de Milena Cecchetto (copie d’écran ci-contre), maire de Montecchio Maggiore, de la Ligue du Nord. « Les vrais réfugiés, a-t-elle écrit au préfet, ce sont nos concitoyens qui n’ont pas de travail et qui n’arrivent pas à la fin du mois. Cette municipalité n’a ni ressources ni espaces à mettre à la disposition des réfugiés. Chaque réfugié coûte à la collectivité 30 euros par jour, soit un total de 900 euros par mois: nous avons beaucoup de retraités qui n’arrivent pas à 500 euros par mois, et il y a des chômeurs qui seraient prêts à faire n’importe quel travail pour percevoir ce montant! »

    http://fr.novopress.info/157244/les-vrais-refugies-ce-les-italiens-travail-narrivent-pas-fin-du-mois-maires-aux-clandestins-lampedusa/#more-157244

  • SNCF, RATP et autres contraints de brader des terrains pour construire des logements sociaux

    Voies ferrées, ateliers de maintenance, gares de triage, dépôts de train ou de bus en déshérence sont appelés à disparaître progressivement du paysage urbain de l’Ile-de-France.
    La SNCF, Réseau ferré de France (RFF) et la RATP sont invités par le gouvernement à brader leur patrimoine pour « contribuer à la lutte contre la pénurie de logements dans la région » : Cécile Duflot a rendu publique, lundi 17 février une liste de 40 sites qui devront être vendus avec une décote par rapport à leur valeur foncière.
    En clair, pour que les autorités puissent ériger de nouveaux « logements sociaux » à destination des immigrés.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Les charges sociales en france sont les plus lourdes d’europe

    Les charges sociales en france sont les plus lourdes d’europe

  • Travail : Personne ne voit le plus grand bouleversement depuis 1800

    La généralisation de l’automatisation dans tous les secteurs de l’économie va se poursuivre au cours de la prochaine décennie. Cette automatisation va nous enrichir sur le long terme, mais à court terme, le remplacement du travail humain va créer beaucoup de problèmes, notamment parce qu’aucun gouvernement ne se prépare à cette révolution, affirme The Economist.

    L’innovation, et en particulier l’automatisation, a révolutionné notre façon de travailler. Elle a détruit des emplois, et en a créé de meilleurs. Une société plus productive est une société plus riche, et l’augmentation de la richesse provoque une hausse de la demande pour des biens et des services de plus en plus sophistiqués. Aujourd’hui, on ne voit plus de pool de secrétaires, mais il y a de plus en plus de programmeurs et de designers web.

    Pour les travailleurs, ce seront d’abord les inconvénients de cette évolution qui se feront sentir. Même si elle suscite la création de nouveaux emplois plus intéressants sur le long terme, à court terme, la tornade technologique provoquera un élargissement des écarts de salaires, et ce phénomène est susceptible de créer des tensions sociales et peut-être même politiques. Or, aucun gouvernement ne s’y est préparé.

    Ce qui se passe actuellement n’est pas sans rappeler la Révolution Industrielle. A cette époque, ce sont essentiellement les détenteurs de capitaux qui ont profité des fruits de la hausse de la productivité. Il se passe sensiblement la même chose aujourd’hui : ce sont ceux qui possèdent les capitaux, et les salariés les plus qualifiés, qui ont le plus profité de la révolution numérique. Sur les 3 dernières décennies, les 1% les plus riches ont vu leur revenu passer de 9% à 22% du PIB mondial, alors que le reste de la population a vu le sien décroître de 64% à 59%.

    Et ce n’est qu’un début, puisque l’automatisation ne fait que commencer. Jusqu’à présent, les emplois remplacés étaient des emplois impliquant des tâches routinières et répétitives ; mais les ordinateurs sont de plus en plus capables de prendre en charge des travaux plus compliqués, de façon plus économique et plus effective que les humains. Les activités de services sont les premières visées.

    Selon une étude récente menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford, 47% des emplois d’aujourd’hui pourraient être automatisés au cours des deux prochaines décennies.

    Dans le même temps, des startups numériques ont inventé de nouveaux produits et services qui améliorent nos existences, mais elles créent très peu d’emplois. Lorsque Facebook a racheté Instagram en 2012, cette dernière comptait déjà 30 millions de clients, mais seulement 13 employés. Kodak, qui a récemment fait faillite, avait un effectif de 145.000 personnes à sa meilleure époque.

    Le problème, c’est qu’il y a un décalage entre le moment où ces nouvelles activités détruisent des emplois, et celui où elles deviennent elles-mêmes de gros employeurs. Google emploie maintenant 46.000 personnes, mais c’est maintenant qu’Airbnb, une startup plus récente qui permet à des individus de louer leur logement à des touristes, menace les milliers d’emplois du secteur de l’industrie hôtelière.

    Les conséquences sociales de cette automatisation sont énormes, parce que les emplois les plus vulnérables sont les moins qualifiés, alors que les compétences qu’elle réclamera, la créativité et l’expertise managériale, par exemple, sont les mieux rémunérées. Les salaires médians vont donc stagner, et les inégalités sociales vont donc encore s’accroître, et avec elles, les tensions qu’elles suscitent.

    Les politiciens n’auront pas de réponse à ce phénomène : il est impensable d’arrêter le progrès, et la mobilité des capitaux et des cerveaux rendront impossible la mise en place de toute taxation punitive.

    Le seul aspect sur lequel ils pourront agir est l’éducation. Les écoles doivent être modifiées pour favoriser la créativité afin de permettre aux futurs adultes de proposer des compétences complémentaires à celles des ordinateurs. Peut-être faut-il investir pour créer des écoles destinées à des enfants plus jeunes pour développer les capacités cognitives qui seront décisives pour leur potentiel futur. De même, il faudra mettre en place de la formation continue pour les adultes.

    Dans ce nouveau monde, il y aura toujours des travailleurs qui se retrouveront écartés en termes d’emploi ou de salaire, parce qu’ils n’auront pas de compétences très demandées. Le mieux ne sera pas de décréter des augmentations de salaire minimum, qui pousseront les entreprises à toujours plus d’automatisation, mais de compléter leur salaire avec une allocation pour permettre à tous ceux qui travaillent d’avoir un revenu décent.

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/328786-travail-personne-ne-voit-le-plus-grand-bouleversement-depuis-1800#more-328786

  • Comment quitter la Sécurité sociale: Réunion d’information à Annecy

    Comment quitter la  Sécurité sociale ( URSSAF, RSI, CARMF etc.)
    Réunion d’information ouverte aux professions libérales, aux artisans et commerçants, aux salariés
    à Annecy
    le samedi 1er mars 2014 
    à 14 heures
    Novotel Atria Annecy centre
    1 place Marie Curie
    ANNECY
    ( proche de la gare )
    avec le Dr Claude Reichman, président du MLPS, et les représentants du mouvement “Les médecins ne sont pas des pigeons”
    Contact et inscription :
    annecy.qlss@gmail.com
    Une participation de 10 euros par personne est demandée pour la location de la salle, payable sur place

    http://francelibre.tumblr.com/