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social - Page 515

  • Allocations familiales : l’Etat s’en prend aux familles !

    L’une des recommandations les plus fortes que le président délégué du Haut Conseil de la famille a pu faire au président de la République consiste à baisser les allocations familiales de familles ayant dépassé un certain seuil de revenu.

    « Les plus riches continueraient de percevoir ce type d’aides mais à un niveau inférieur à celui accordé aux ménages moins aisés. L’objectif est de donner davantage aux familles les plus modestes, tout en rétablissant l’équilibre financier de la branche famille« , commente ainsi le quotidien Le Monde.

    Sous couvert des meilleures intentions, et notamment d’équité, le gouvernement, qui s’apprête à baisser les allocations familiales pour financer son budget, confond simplement… aides sociales et politique familiale ! Et pour cause, les valeurs familiales et l’exigence d’une politique nataliste sont des notions complètement étrangères à la culture politique socialiste.

    Il serait de loin préférable,  à l’école socialiste, de réduire la CMU pour les dealers roulant en Mercedes… Ou encore de réduire les aides sociales à ceux qui cumulent des milliers d’euros sur le dos du contribuable… Ainsi que commente un internaute sur facebook : « Avec Les socialistes, c’est deux poids-deux mesures, c’est « touche-pas à ma clientèle.. » et l’intérêt général se limite vite à l’intérêt des bobos du Marais, embourbés dans leur idéologie écervelée de mai 68 !! »

    http://www.contre-info.com/

  • Même nos enfants...

    Même nos enfants... L'un des derniers rapports de l'Unicef est consacré à la pauvreté infantile qui va crescendo dans les pays occidentaux. Ce rapport est la conséquence d'une étude particulièrement détaillée concernant 27 pays européens auxquels sont ajoutés 6 pays appartenant, eux aussi, au monde occidental (1).

    Afin de définir la notion de pauvreté chez les enfants, quatorze paramètres ont été pris en compte; à titre d'exemple le fait de bénéficier de trois repas par jour (paramètre 1), de recevoir de temps en temps un vêtement neuf (paramètre 11) ou d'avoir un endroit calme avec assez d'espace et de lumière pour faire les devoirs (paramètre 9).

    Est considéré comme en situation de pauvreté un enfant qui voit au moins trois de ces paramètres non satisfaits. Les chiffres utilisés dans cette étude sont ceux de l'année 2009. On appelle «enfant» une personne qui a entre 1 et 16 ans.

    On appelle taux général de privation le pourcentage d'enfants ne satisfaisant pas au moins 2 des quatorze variables. Sont les plus défavorisés la Roumanie (72,6%), la Bulgarie (56,6%) ainsi que la Hongrie (31,9%). A l'autre extrémité du tableau se situent l'Islande (0,9%), la Suède (1,3%), la Norvège (1,9%), la Finlande (2,5%) ainsi que le Danemark (2,5%). On constate, une fois de plus, la réussite sociale des pays du Nord. La France, quant à elle, se situe à la 18 ème place sur 29 soit à la fin du deuxième tiers.

    Bien évidemment, il existe une corrélation entre le revenu des parents et la pauvreté des enfants. C'est ainsi que concernant les enfants âgé de 0 à 17 ans qui sont en situation de pauvreté et dont les parents ont un revenu inférieur à la moyenne, l'Islande est à nouveau la moins concernée (4,7%), suivie de la Finlande (5,3%). Si on prend en compte les 35 pays, sont en queue de peloton à nouveau la Roumanie (25,5%) suivie par les Etats-Unis (23,1%).

    D'après un rapport établi par l'institut des études fiscales (IFES) publié en octobre 2011, on obtient les résultats suivants pour les enfants ne satisfaisant pas à au moins six des quatorze paramètres:

    Encore une fois la Roumanie (46,8%), la Bulgarie (36,3%) sont les plus mal classées. La France n'est que 19 ème sur 27 obtenant 2,5% à égalité avec … Malte. A nouveau le grand Nord est en situation de succès: Islande (0%) Finlande (0%) Suède (0%) Norvège (0,1%) .

    La profondeur des écarts de pauvreté dans 35 pays à savoir la distance entre le revenu médian des ménages situés en dessous du seuil de pauvreté et le seuil lui même s'avère elle aussi intéressante: si la Finlande est la mieux classée (10,9), la France résiste ici bien (15) en se situant à la 7 ème place. Si la Roumanie est à l'avant dernière place (34,7), ce sont les Etats- Unis qui connaissent la situation la plus catastrophique (37,5).

    Comme dans bien des études ayant trait à la sociologie des revenus, le rapport de l'Unicef pointe la nécessité de prendre en considération le revenu médian plutôt que le revenu moyen. L'économiste américain, prix Nobel qu'est Joseph Stiglitz partage aussi cet avis, soulignant par exemple que si le revenu moyen aux Etats-Unis a nettement augmenté ces dernières années, le revenu médian est en chute depuis 2000. Rappelons que le revenu médian est le revenu qui partage les individus en deux parties numériquement égales, la moitié de la population étant au dessus de ce revenu et l'autre moitié au dessous. Le revenu moyen, quant à lui, est obtenu en divisant la somme de tous les revenus par le nombre d'individus considérés: il va de soi que pour une société dans laquelle existe de très hauts revenus pour certaines personnes quand bien même très minoritaires, le revenu moyen pourra être assez élevé même si beaucoup de personnes ont un revenu bas.

    Toujours dans le même ordre d'idée, il faut se méfier des chiffres annoncés bruts. Si pour certains pays le revenu obtenu par l'intermédiaire du salaire est représentatif, tel n'est pas le cas pour d'autres où il existe une correction financière suite à l'octroi de prestations sociales: c'est ainsi qu'il faudrait évoquer ce que les interprètes nomment le revenu disponible. Afin de me faire comprendre, je prendrai le cas du Rmi-Rsa français dont le montant n'est que de l'ordre de 450 euros par mois. Chiffre particulièrement bas dès lors où on ne prend que lui en considération. Or, à cette prestation générale doit être ajouté l'allocation logement qui bien souvent se situe au delà de 200 euros par mois ou par exemple les bons d'achats gratuitement délivrés permettant d'effectuer des achats dans les supermarchés. Il en est de même pour les colis alimentaires, régulièrement délivrés.

    A l'aune de ce qui vient d'être exprimé dans les deux paragraphes précédents, on peut affirmer que les très mauvais résultats obtenus par la Roumanie, les Etats-Unis, le Japon et l'Italie, montrent que le problème ne vient pas du revenu immédiat particulièrement faible mais que les Etats de ces pays n'effectuent pas de correction sociale. A titre d'exemple assez révélateur, les Etats-Unis et le Canada ont tous deux la même pauvreté relative (21,5%) mais au final le taux réel après corrections sociales et prestations est de 13,3% au Canada alors qu'il reste de 23,1% aux Usa: clairement exprimé, le Canada vient au secours de ses pauvre là où aux Etats-Unis, l'Etat reste indifférent. Autre comparaison, la France (19,4%) et l'Espagne (17,1%) ont des taux à l'origine à peu près similaires. Pourtant, après correction, c'est à dire en prenant en considération le revenu réellement disponible la France se situe à 8,8% là où l'Espagne stagne à 17,1%. on peut donc faire ici la même remarque que pour le parallèle entre Canada et Usa: la France vient au secours de ses pauvre là où en Espagne l'Etat reste indifférent. A noter que comme l'Espagne, les gouvernements italiens laissent faire (16,2% , 15,9%).

    Autre aspect de la pauvreté infantile, le cas bien spécifique des familles monoparentales, conséquence de la nette augmentation des divorces durant les dernières décennies. Là encore, le grand Nord est en pointe: Norvège (4,1%), Suède (4,3%), Islande (4,4%) et à nouveau une catastrophe pour la Roumanie (95,4) et à un degré moindre la Bulgarie (76%). A noter qu'en France (14 ème place sur 29), le taux de pauvreté des enfants dans le cas bien particulier des familles monoparentales est de 21,5%.

    On ne sera pas surpris non plus que le faible taux d'instruction des parents est corrélé à la pauvreté infantile de leurs enfants. Finlande (2,5%), Islande (3,9%), Norvège (5,9%) constituent réussissent le mieux. La Roumanie (92,4%) ferme la marche, la France étant classée 18 ème sur 29 avec 34%.

    Facteur de pauvreté infantile, le chômage parental touche les enfants. Suède (11,9%), France (45,6%, 17 ème sur 24) et Roumanie (95,2%).

    On sait, en France comme ailleurs, que les familles dites migrantes (au moins un des deux parents né à l'étranger) connaissent davantage la pauvreté. On ne sera pas surpris de voir en tête la Suède (2,7%) et en queue la Grèce (42,2%). La France (20,5%) se situe encore – c'est souvent le cas – à la fin du second tiers (19 ème sur 34).

    Au sujet de la France en particulier, on peut noter que sur 35 pays la France est première en matière de dépense consacrée au familles et aux enfants puisqu'elle y attribue 3,7% de son Pib. A noter que les Usa (1,2%) y consacrent presque quatre fois moins d'argent.

    Conclusion

    Il est sans doute nécessaire de constater dans un premier temps que la pauvreté des enfants est en hausse dans le monde occidental. Le terme d'occident ne fait d'ailleurs pas sens dans le cadre de ce rapport sachant la grande disparité constatée entre les différents pays étudiés. On ne sera pas surpris de vérifier et de constater la valeur du modèle scandinave contrastant avec celui des pays situés plus au sud. Il faut avoir bien présent à l'esprit que même si tous les pays ont la même structure économique, en

    l'occurrence le capitalisme, les résultats obtenus en matière de pauvreté infantile sont totalement différents. C'est l'intervention de l'Etat qui fait la différence...

    Alain Rebours  http://www.voxnr.com

    Notes :

    (1) Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bulgarie, Canada, Chypre, Danemark, États-Unis, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suisse.

  • Merkel : “La Grèce doit quitter la zone euro maintenant !”

    Dans un article paru dans le quotidien allemand Die Welt datant du 28 mars dernier, la chancelière a fait part de sa lassitude vis à vis de la situation grecque ; exprimant son désir que la Grèce fasse enfin défaut et quitte la zone euro craignant que la situation de ce pays n’occasionne “des dommages plus importants“.

    Elle a par ailleurs comparé la situation de la Grèce actuelle à celle de la fin de la République Démocratique d’Allemagne.

    “Le sauvetage de la Grèce a échoué. La situation actuelle de ce pays ressemble à la fin de la RDA. Athènes doit quitter la zone euro avant que des dommages plus importants ne surviennent !”

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Des réseaux criminels à l’assaut de nos allocs ! Faire des économies ? Chiche !

    Pour conclure (très provisoirement) notre série sur les économies possibles à réaliser en France, « Minute » se penche sur le puits sans fond des arnaques aux aides sociales. Loin de ne concerner que de petits fraudeurs, notre système social est la proie de groupes criminels organisés, originaires de pays du tiers-monde. Avec 20 milliards d’euros de préjudice l’année dernière, voilà un secteur où le gouvernement pourrait facilement trouver les 6 milliards d’euros nécessaires pour boucler son budget…

    L’arnaque a été découverte il y a quinze jours, en Seine-Saint-Denis. C’est l’histoire d’un gérant de société d’ambulances, Saïd Samir, qui employait de faux brancardiers et facturait des courses fictives pour se faire « rembourser » par la Sécurité sociale. Pendant plus de deux ans, l’escroc d’origine marocaine et son frère, à la tête de quatre sociétés différentes, ont piloté un mini-ré seau bien rodé: l’arnaqueur embauchait des brancardiers agréés avant de les licencier au plus vite, tout en conservant leur numéro d’agrément. Il faisait ensuite appel à des immigrés illégaux qui utilisaient lesdits numéros… mais n’effectuaient pas la course [l'arnaque à la Sécurité sociale est de 1,65 million d’euros]. L’Urssaf de son coté estime son préjudice à plus de 500.000 euros. Les services de lutte contre la fraude aux prestations sociales ont évidemment mené une enquête, mais une bonne partie de l’argent détourné dormait déjà à l’abri, dans des banques marocaines.

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    [Campagne audio de la CAF contre la fraude. Là ils sont trois . Il y a Jennifer comme sur l'affiche mais aussi  Sylvain son mari et devinez… ou écoutez... mais bien sûr, c'est Paul.

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    L’arnaque de Saïd Samir n’est hélas qu’un exemple parmi les milliers d’autres voyous qui pillent le système social français. RMI perçus dans plusieurs départements par un seul individu, faux malades, personnes mariées bénéficiant de l’allocation pour personne isolée, certificats médicaux de complaisance, faux chômeurs, titres de séjour bidon ouvrant droit à des aides… Selon un alarmant rapport parlementaire présenté par le député (UMP) des Bouches-du-Rhône Dominique Tian et consacré aux moyens de contrôle des aides sociales, le montant net des fraudes s’élève à 20 milliards d’euros – dont 17 milliards pour les assurances chômage – et représente 10 % du budget de la Sécurité sociale!

    Le plus grave, selon le commissaire Fougeray, ancien patron du groupe d’intervention régionale (GIR) des Yvelines, c’est qu’à côté des nombreux resquilleurs individuels, des réseaux mafieux extrêmement organisés sont désormais en train de mettre à sac le modèle d’Etat-providence des pays développés: « Pour les voyous, le calcul est vite fait. La fraude sociale est plus rentable et moins risquée que le trafic de drogue et les braquages. »

    Ces groupes, originaires du tiers-monde, profitent des failles de la mondialisation pour étendre leurs réseaux en Europe via leurs diasporas. Selon Christian Kalck, chef de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), « il n’est pas rare de trouver à la tête de ces réseaux des individus issus du grand banditisme, voire évoluant dans la mouvance terroriste ».

    De fausses fiches de paie au salaire très généreux

    Loin du petit fraudeur d’occasion, ces criminels développent des méthodes quasi industrielles. L’un des plus grosses prises de la BRDA fut ainsi le démantèlement, il y a quelques années, d’un réseau de fraudes aux indemnités chômage s’appuyant sur plus de… 6000 sociétés fantômes émettant des bulletins de paye fictifs!

    Plus récemment, un escroc « marseillais » avait créé plus de 200 fausses entreprises, puis licencié 2400 employés tout aussi inexistants afin d’empocher leurs indemnités chômage, pour un préjudice (bien réel) de 20 millions d’euros!

     

    Selon le commissaire Fougeray, ces fraudes à l’assurance chômage s’appuient sur des « kits Assedic », grâce auxquels « des personnes se prétendent licenciées par des sociétés pour lesquelles elles n’ont, en fait, pas travaillé et qui souvent n’ont aucune activité ».

    Le point de départ de la fraude est donc la constitution d’une société fictive. Légalement immatriculée, cette société ne sert qu’à générer des opérations frauduleuses, à commencer par la perception des indemnités de chômage, mais sans négliger, évidemment, d’autres infractions: escroqueries au crédit, blanchiment d’argent sale, etc.

    Dominique Tian évoque aussi le cas d’entreprises « ayant une activité commerciale effective mais sans commune mesure avec le nombre de salariés qui prétendent y avoir été employés ». Dans d’autres cas, les kits Assédic sont remis, en guise de rémunération, à des personnes qui ont travaillé dans une entreprise, mais sans avoir été déclarées. D’autres, par le bouche-à-oreille, parviennent à acheter un kit Assedic comportant contrat de travail, bulletins de salaire et lettre de licenciement, qui leur permet alors de bénéficier d’allocations chômage. Les aides correspondant à 70 % du salaire brut durant un an, puis 60 % la deuxième année, les fausses fiches de paie annoncent souvent des salaires généreux, permettant de vivre confortablement aux crochets des contribuables.

    Ainsi, il y a quelques mois, le tribunal correctionnel de Pontoise a condamné treize escrocs à des peines de six mois à trois ans de prison pour avoir escroqué les Assedic à hauteur de 600000 eu ros! Le réseau avait été démantelé à l’issue d’une enquête lancée après la liquidation judiciaire d’une entreprise dépourvue de documents comptables. L’enquête, me née par la police judiciaire avec le GIR du Val-d’Oise, a permis de mettre la main sur une cinquantaine de faux dossiers déposés par des racailles de Seine- Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise.

     Il arnaque la Sécu pour financer une mosquée

    La création de ce genre de « sociétés-écrans » est désormais pratiquée de façon intensive. Une étude de l’Unédic (organisme chargé de l’assurance chômage) a mis en lumière les dérives de la « multigérance ». Elle évoque par exemple le cas de « 10 personnes assurant (ou ayant assuré) la gérance de 651 sociétés » ou « 20 personnes assurant la gérance de 2112 sociétés »!

    Et la situation n’est pas moins préoccupante avec l’Assurance maladie ou les aides sociales. Le commissaire Fougeray évoque le cas d’un médecin tunisien mis en examen pour « escroquerie en bande organisée » au préjudice de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Les contrôleurs se sont lancés sur la piste du toubib indélicat en constatant un beau jour que là où un médecin procède en moyenne à 40 consultations par jour, ce dernier en faisait… 147, six jours par semaine! Après enquête, « Le Figaro » a révélé que le suspect était « connu de la communauté musulmane pour prescrire des arrêts et traitements de complaisance à des assurés de la France entière, bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) ». Mais il ne s’arrêtait pas là : « En contrepartie, il conservait la carte vitale de ses patients quelques jours et faisait de fausses consultations, la nuit ou les jours fériés ». Avec un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros, il pouvait donc jouer les bienfaiteurs de l’islam, car, dixit « Le Figaro », « une partie des fonds aurait servi à financer une mosquée au Sénégal ».

    Le remboursement des médicaments par la Sécurité sociale est également à l’origine de juteux trafics. Le principe est simple. Des patients se font prescrire des traitements dont ils n’ont pas besoin, puis les expédient à l’étranger, où ils sont ensuite revendus. Le Subutex, substitut de l’héroïne, figure parmi les produits les plus prisés. Consommé à haute dose, ce médicament a en effet les effets d’une drogue, mais coûte beaucoup moins cher. Il fait donc l’objet d’un trafic d’autant plus lucratif que les trafiquants se font « rembourser » par la Sécu la marchandise qu’ils revendent par ailleurs! Ici aussi, les quantités écoulées donnent le vertige et révèlent l’implication de réseaux structurés à l’échelle internationale. Le 15 mars dernier, Déborah Dangla, jeune femme de nationalité française, a été condamnée à 17 ans de prison par la Cour suprême de l’île Maurice: elle transportait plus de 6000 pilules de Subutex dans ses bagages! Plusieurs Français accusés de s’être livrés à un tel trafic sont d’ailleurs détenus à Maurice, où le Subutex fait l’objet d’un vaste trafic. Farah Nachi, originaire de région parisienne, avait ainsi été arrêtée, le 9 décembre 2011 à l’aéroport de Plaisance, avec près de 9600 cachets de Subutex. De manière globale, en 2011, les douanes françaises ont intercepté 65 000 boîtes de médicaments illicites à Roissy.

    Les fraudes au RSA, aux allocations familiales et aux aides en tous genres sont de toute évidence moins risquées… Là encore, l’arnaque à grande échelle repose sur la possibilité de se procurer de faux papiers pour ouvrir un compte et… échapper à d’éventuelles poursuites! On peut se procurer une carte d’identité de mauvaise qualité pour 300 euros dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Il faut compter dix fois plus pour un document faisant illusion. En 2010, au moins 25000 escrocs ont usurpé une identité dans le but d’ouvrir frauduleusement un compte bancaire puis toucher des prestations sociales (avec, au passage, quelques juteux crédits à la consommation). Selon Arnaud Naudin, criminologue au département de recherches des menaces criminelles contemporaines (MCC) de Paris, « le taux de fraudes franchit désormais la barre des 6 % concernant les pièces administratives présentées pour obtenir des aides sociales ».

    « Plus nous contrôlons, plus nous trouvons »

    Selon lui, « le sujet est politiquement incorrect car il met en cause des personnes en difficulté financière, des précaires, des immigrés et des chômeurs, note le criminologue. A ce titre, les responsables des caisses d’assurances familiales ne veulent pas voir cet te réalité en face et ont tendance à esquiver quand des élus de la représentation nationale viennent demander un état des lieux. Pourtant, les fraudes s’exercent aujourd’hui à une échelle industrielle. »

    Face à « un système social basé sur la confiance et la solidarité », pour reprendre les mots de Christian Jacquier, président du Reso-Club (cercle de lutte contre la fraude identitaire), le nombre des escroqueries explose. La Cour des comptes estime que la fraude aux prestations sociales, toutes branches confondues, s’accroît chaque année de 2 à 3 milliards d’euros pour le régime général de la Sécurité sociale. Toutefois, le montant exact est par nature impossible à connaître. Voici quelques années, Jean-Pierre Revoil, secrétaire général de l’Unedic, admettait que les fraudes constatées ne représentaient « sans doute que la partie visible de l’iceberg », car, précisait-il, « plus nous contrôlons, plus nous en trouvons ».

    Une loi du 14 mars 2011 renforce le dispositif de lutte contre les fraudes en matière sociale en permettant notamment aux agents assermentés des organismes de sécurité sociale et à ceux des impôts de s’échanger tous renseignements et tous documents utiles pour confondre les contrevenants. Toutefois, de l’avis général, le problème ne pourra être réglé sans un changement dans les mentalités. Pour ce la, il faut persuader les agents de rejeter le schéma victimaire voulant que la fraude serait le fait de malheureux contraints d’enfreindre la loi pour survivre, alors que notre système social est la cible d’un véritable hold-up de la part de bandes criminelles résolues à le piller pour réinvestir leurs gains dans le terrorisme islamiste ou d’autres activités criminelles.

    Simultanément, il faut convaincre le législateur qu’il est désormais vital de verrouiller le système social de manière à contrer les bandes organisées qui s’y servent à pleines mains. Nous n’y sommes pas encore: une proposition de loi relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales a été déposée le 13 mars à l’Assemblée nationale, par le député UMP de Gironde, Yves Foulon. Son projet prévoit « la suppression définitive des allocations sociales pour tout fraudeur récidiviste ». Autrement dit, il s’agit de cogner sur les fraudeurs à la petite semaine, et en aucun cas les escrocs chevronnés, qui changent d’identité comme de chemise. Pour combler le trou de la Sécu, il va falloir trouver autre chose…

    Patrick Cousteau

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 27 mars 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.
    Des réseaux criminels à l’assaut de nos allocs! Faire des économies ? Chiche !

    http://fr.novopress.info

  • Affaire Titan : Maurice Taylor, l'esprit et la lettre

    Un fabricant de pneus américains a scandalisé la France entière, après qu'a été rendue publique la lettre qu'il avait adressée au ministre Arnaud Montebourg. Mais bien qu'il s'exprime de façon caricaturale, il n'a rien d'un chantre du libéralisme - au contraire !
    Maurice M. Taylor Jr., surnommé "le Grizzli", était une personnalité totalement inconnue en France il y a quelques semaines encore. Ce dirigeant américain d'une entreprise de fabrication de roues et de pneumatiques "hors route", Titan, basée à Quincy (Illinois), a pourtant acquis en quelques heures .une notoriété, doublée d'une impopularité, qui n'a certainement pas manqué de le surprendre, et peut-être de le réjouir. Qu'a-t-il fait ? Sollicité par le ministre Montebourg pour reprendre l'usine Goodyear dite "d'Amiens Nord", il s'est fendu d'une lettre rendue publique dans laquelle il fustige en quelques lignes les gouvernements français et américain, les salariés et les syndicats hexagonaux, les avocats et les politiques en général. Point d'orgue de la missive : « How stupid do you think we are ? », que nous ne ferons pas l'offense à nos lecteurs de traduire...
    Provocation
    Il s'agit bien évidemment d'une provocation, de la part d'un entrepreneur connu pour son caractère entier et ses positions radicales, qui fut candidat (1 %) à la primaire républicaine de 1996. Mais, au-delà des mots (qui semblent avoir étrangement blessé notre ministre, pourtant lui aussi volontiers caustique avec les interlocuteurs ne rentrant pas dans ses vues), n'y a-t-il pas quelques vérités qui blessent dans la prose de Morry Taylor ? Par exemple, lorsqu'il dénonce la faiblesse de notre gouvernement face à la Chine en matière de lutte contre la subvention déloyale de son industrie, a t-il tort ? Certes non, point n'est besoin d'exemple pour rappeler que l'Europe, ouverte à tous vents, laisse s'effondrer des pans entiers de son outil de production. Et lorsqu'il affirme qu'en matière de sauvetage d'entreprises en difficulté, « syndicats et gouvernement ne font que discuter », on ne peut pas ne pas songer au contraste entre, d'une part, l'entrepreneur qui a bâti un groupe de près d'un milliard et demi de chiffre d'affaires à partir des ruines de concurrents moribonds et, d'autre part, les tentatives infructueuses auxquelles nous assistons depuis quelques mois en France.
    Sa dénonciation du syndicalisme est certes excessive et caricaturalement américaine. Il faut toutefois rappeler que le site d'Amiens Nord, en difficulté depuis 2008, souffre, entre autres maux propres à l'industrie pneumatique européenne (faiblesse du marché automobile, coût du caoutchouc, concurrence chinoise), du jusqu'au-boutisme de leaders syndicaux, dont certains mènent en parallèle une carrière politique locale à l'extrême gauche. Cette attitude a découragé bien des repreneurs, dont...Titan, le groupe de Morry Taylor, qui a visité l'usine en mai 2012, et a été déclaré « persona non grata » par la CGT locale ! Quelle mouche a donc piqué notre ministre pour qu'il sollicite un industriel éconduit de la sorte quelques mois auparavant ? Nous préférons croire qu'il ne s'agit que d'une imparfaite connaissance du dossier.
    Débrayages multiples
    Autre point d'achoppement, et non des moindres, avec l'opinion publique et nos classes dirigeantes politique et économique, pour une fois à l'unisson : M. Taylor affirme que « les ouvriers travaillent trois heures, mangent une heure et discutent trois heures ». Les responsables syndicaux auraient même répliqué à l'Américain que « c'est comme ça en France » ! Que n'a-t-il pas dit là ? Certes, ce propos paraît outrancier, tant nous connaissons tous, dans toutes les branches d'activité, publique ou privée, des salariés et des responsables qui ne comptent pas leurs heures et manifestent une louable conscience professionnelle. Ceux-là peuvent légitimement se sentir blessés par de tels propos. Mais c'est oublier qu'ils ne leur étaient pas destinés. En effet, M. Taylor décrit, sans doute en appuyant un peu sur la plume, ce qu'il a vu dans l'usine d'Amiens au moment de sa visite : une usine en conflit social sporadique, sujette à des "débrayages'' permanents, ce qui est hélas une réalité, notamment dans certaines entreprises du secteur automobile. Cette situation est tolérée, d'une part par les directions pour qui cet état de fait est un moindre mal en regard des moyens à mettre en oeuvre pour faire tout simplement appliquer le règlement intérieur et respecter les contrats de travail, et d'autre part par les pouvoirs publics qui ont depuis longtemps renoncé à garantir aux salariés des usines concernées la simple liberté de ne pas faire grève...
    En toute impunité
    Qu'on songe à la situation ces dernières semaines sur le site PSA d'Aulnay-sous-Bois, où certains salariés, sous la houlette d'un apparatchik trotskiste, paralysent impunément la production en recourant à la violence. Ces mêmes pouvoirs publics restent sans réaction face aux chantages écologiques (menaces de pollution, comme chez Cellatex dans les Ardennes), voire terroristes (menaces d'explosions, comme récemment à la fonderie DMI de Vaux dans l'Allier, où les grévistes n'ont fait qu'imiter leurs confrères d'Ingrandes-sur-Vienne il y a deux ans). Ils encouragent ainsi les comportements extrémistes, dont la finalité n'est pas tant de sauvegarder les emplois que d'obtenir une indemnité de licenciement plus conséquente. Les députés communistes ne s'y sont pas trompés, qui s'apprêtent, à l'heure où nous écrivons, à réclamer l'amnistie pour les voies de fait commises lors des conflits sociaux ! Le décalage entre cette situation, qui ne choque même plus un seul homme politique français, et l'état d'esprit d'un entrepreneur américain comme Maurice Taylor, est tel que l'on pourrait presque qualifier son propos de modéré si l'on ne craignait de vexer inutilement des compatriotes auxquels on répète en boucle et sans le moindre fondement qu'ils ont la meilleure productivité au monde.
    Protectionnisme
    Le dernier point que nous soulignerons (mais il y en a d'autres dans ce texte riche d'enseignements) est la référence du patron de Titan au protectionnisme. Ceux qui dépeignent l'homme comme un tenant du libéralisme à tout crin n'ont pas lu sa lettre jusqu'au bout : d'une part, il décrit son action "antidumping" contre les pneus agricoles chinois ayant inondé son marché local (rappelant au passage qu'il a dépensé des millions de dollars en avocats, pour une procédure finalement gagnée qui permet à l'État américain de percevoir un impôt sur les importations sans que lui n'ait rien touché...) ; d'autre part, il annonce que, faute d'une politique économique réaliste et efficace, Michelin (dix fois plus gros que Titan en chiffre d'affaires !) ne sera dans cinq ans plus en mesure de produire des pneus en France. On peut qualifier ce propos de forfanterie. On peut aussi s'interroger sur le fait qu'un groupe comme Michelin réalise effectivement la plupart de ses bénéfices dans ses sites hors d'Europe. On pourrait aussi questionner nos politiques sur l'inefficacité de leur action pour enrayer le déclin du marché automobile européen (par pitié, qu'on ne nous parle pas de la voiture électrique !) et l'absence totale de contrôle aux frontières (françaises ou européennes) pour des produits aussi banalisés que les pneumatiques, qui peuvent impunément être importés de pays où ils sont fabriqués dans des usines subventionnées, et de surcroît au mépris des standards sociaux et environnementaux imposés à notre industrie. Telle est aussi la leçon de Maurice Taylor. Qu'elle soit amère et donnée dans des formes peu civiles sous nos longitudes ne doit pas nous interdire de les méditer. Sans trop tarder...
    Jean-Marc Ferrand Action Française 2000 mars 2013

  • François Hollande, jusqu'ici tout va bien... jusqu'ici tout va bien...jusqu'ici tout va bien...jusqu'a la chute finale

     

    Ex: http://malvox.over-blog.com/

    Pour paraphraser la bande annonce du célèbre film la haine(LIEN), ou il est dit qu'un homme se jette d'un immeuble de 50 étage en se répétant pour se rassurer : jusqu'ici tout va bien, jusqu'au moment ou il  s'écrase par terre, l'important n'est pas la chute mais l'atterrissage.

    Et bien, il va falloir que les socialistes et particulièrement François hollande et son acolyte Hayrault (portant bien mal un tel nom) préparent leur atterrissage forcé en pleine réalité.

    Réalité sociale et réalité face au désastre que les  bisounours de gauche on créer en 40 de pouvoir.

    Pouvoir qu'ils ont eu en 81 et qu'ils n'ont jamais réellement lâché. L'important pour comprendre un pays comme la France est de savoir que ceux qui dirigent le pays sont en coulisse et non  les pantins affable "vu a la télé".

    Leur idéologie libéral libertaire, néo-soixanthuitarde teinté d'obsessions immigrationnistes et d'obsession sexuel tel la pédophilie et l'unisexualité (dixit j.Attali récemment) (LIEN), mêlé de fariboles sociétale qui éclatent au grand jour  en ce moment, va bien finir par achever ce grand pays qu'a été la France (la grande nation comme on l'appelait autrefois dans toute l'Europe) .

    Déjà, le président par hasard, aussi nommé tout mou premier a (peut être) comprit que pour retarder la chute finale il fallait habiller sa présidence d' un camouflage sociétal du plus bel effet.

    Avec l'aide des journaleux habituel (a 90% de gauche je vous rappel) chose fut faite, et brillamment réussi.

    On ne parle plus des lors dans les gazettes bien pensantes que de mariage gay (je ne suis pas contre, mais je m'en fous) et maintenant de GPA.

    Les journalopes traitant de fasciste tous ceux qui osent ne pas penser comme les demi dieux de la modernitude que sont les paroissiens de gauche.

    Hérétiques on vous dit!!! sortez les bûchers.

    Après La guerre au Mali, la théorie folle-dingue du genre, le cirque du mariage gay, voila la GPA puis la PMA, et plus tard  ils trouveront encore un rideau de fumée, la pédophilie peut  être, puisqu'il existe un lobby pedo au PS et que ça les obsèdent, mais plus vraisemblablement  le vote des immigrés.

    Vote des immigrés qui leur permettra d'être élus quasiment indéfiniment (c'est le but ).

    Tout cet étalage de bondieuserie de gauche pour faire oublier l'incompétence grave ainsi que les renoncements et  échecs du gouvernement Hollande/Hayrault.

    entre autre (et d'autres sont a venir, n'en doutons pas) :

      - l'abandon de la séparation de l'activité finance et banque de détail qui a ravi le secteur bancaire

      - le tour de cochon d'Arcelor Mittal

      - l'arrêt du cumul des mandats, si lucratifs pour nos députés et sénateurs

      - la délinquance qui ravage le pays (dont tous les chiffres officiels sont manipulés), impossible a juguler par des mesures bisounoursiennes et sciemment niée.

      - les entreprises qui ferment pour plaire aux actionnaires et qui partent après avoir empochées les subventions (non remboursables)

      - la France-Afrique (ou a fric) qui ne prendra jamais fin, il faut être naïf pour croire que la guerre au mali est faite par pur humanisme, alors que la pays regorge d'uranium, d'or de diamants, de terres rare, dans des sites non exploités.

    (lien)   et (LIEN)

      - La modulation de l'impôt sur les sociétés en fonction de la taille des entreprises, abandonnée comme un chien sur une aire d'autoroute en juillet.

      - le doublement du plafond du livret A, qui ne sera finalement relevé que de 56%, avec une diminution du taux de 2,25 a 1,75!!

      -  une hémorragie d'entreprises qui ferment et font faillite.

      -  l' incapacité chronique de la gauche a juguler les dépenses pharaoniques de l'état et des collectivités.  

      -  l'incapacité a lutter contre le chômage, qui officieusement doit bien atteindre 5ou 6 millions de citoyens et non 3.

    etc...etc la liste peut devenir aussi longue qu'une section  d'autoroute.

    La chute est longue, l'agonie du gouvernement peut  se prolonger au delà du raisonnable, une euthanasie du gouvernement Hollande devra être pratiquée. Qui osera la faire, le peuple? Non, le peuple français en votant pour tout-mou-premier a montré qu'il était un indéfectible rêveur, stupide naïf et romantique.

    Le peuple français s'écrasera au sol comme un étron fumant, main dans la main avec la gauche.

    Ou alors peut être que grâce un coup du destin, dont seul un dieu grec a le secret, ou dans un  triste éclair de lucidité, François Hollande démissionnera,  le poids des échecs  faisant ployer ses frêles épaules de calinours.

    On peut rêver, on est français.

     hollande chute finale

                            venez admirer la chute d'icare-hollande, l'homme qui voulut atteindre le soleil

  • Olivier Delamarche : « Un jour on sera tous Chypriotes »

    Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 26 mars 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur.

     « Vous êtes Portugais, vous êtes Espagnol, vous êtes Italien, est-ce que vous laissez vos sous dans une banque ?
    Avec une dette massive comme aujourd’hui dans tous les pays, il y aura un défaut de paiement.
    En France les dépôts sont de 2000 milliards, le fonds d’indemnisation des banques en faillite est de 2 milliards, vous faites comment pour garantir ?
    On a eu un défaut de l’Irlande qui est passé totalement inaperçu, ils ont ré-étalé la dette à 35 ans, c’est-à-dire à vie.
    Les épargnes ne sont absolument pas en sécurité dans les pays endettés. »

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Chômage : Nouveau pic historique attendu pour février

    Le nombre d’inscrits à Pôle emploi en février pourrait dépasser le record de taux de chômage en métropole (10,8%), enregistré en 1994 et 1997 (3,185 millions). [NDLR: Il s'agirait alors d'un nouveau "record" pour la seule catégorie A, soit la 22e augmentation consécutive pour cette seule classification de chômeurs].

    [...] En tenant compte des inscrits exerçant une activité réduite, Pôle emploi recensait fin janvier 4,6 millions de demandeurs d’emploi en métropole (4,9 avec l’Outre-mer). Les demandeurs d’emplois de longue durée (plus d’un an) n’ont jamais été aussi nombreux: près de deux millions, et chaque mois 90.000 chômeurs épuisent leur droit à une indemnisation.

    La série de menaces de suicides après la mort par le feu d’un chômeur à Nantes le 13 février a dramatiquement souligné les difficultés de Pôle emploi à faire face, et le désarroi des chômeurs, dont le nombre a augmenté de plus de 10% sur la seule dernière année.

    L’Insee prévoit un taux de chômage de 10,6% en métropole mi-2013 (11% avec les départements d’outre-mer). L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont les prévisions sont à plus long terme, entrevoit une «stabilisation fin 2013», autour de 11,25% de la population active.

    Lors d’un déplacement en banlieue parisienne, Jean-Marc Ayrault a d’abord vanté les différents outils mis en place par le gouvernement. A fin mars, 15.000 jeunes, peu ou pas qualifiés, bénéficieront d’un emploi d’avenir, emploi aidé de longue durée, le «mouvement est en marche», a-t-il estimé alors que l’objectif est de 100.000 d’ici à fin 2013.

    Quant aux contrats de génération, entrés en application la semaine dernière pour favoriser l’embauche en CDI des jeunes et le maintien dans l’emploi des seniors, M. Ayrault a signé lundi, en Seine-et-Marne cette fois, l’un des tout premiers contrats. Le gouvernement en espère 500.000 d’ici à la fin du quinquennat.

    Le Premier ministre a aussi annoncé le recrutement de 2.000 CDI supplémentaires d’ici septembre chez Pôle emploi, après un renfort équivalent en 2012.

    Le service public de l’emploi, qui avait vu ses effectifs amputés de 1.800 postes en 2011 en pleine croissance du chômage, est régulièrement critiqué pour l’inefficacité de son organisation interne ou sa déshumanisation.

    Mais depuis sa création fin 2008 (fusion ANPE-Assedic), Pôle Emploi doit gérer 1,5 million de chômeurs supplémentaires, dont 950.000 sans aucune activité (+43%) et pour le ministre du Travail, Michel Sapin, le niveau des moyens du service public était une «vraie question». [...]

    Les syndicats ont salué les recrutements à venir, «bienvenus» car «face aux situations d’inquiétude, voire de désarroi des salariés privés d’emploi, la pression sur les personnels est aujourd’hui très forte», a réagi dans un communiqué la CFDT (premier syndicat).

    Pour améliorer l’accompagnement des chômeurs, Pôle emploi tente depuis début 2013 de s’y prendre autrement, en concentrant ses moyens vers «ceux qui en ont le plus besoin» et propose aux autres un suivi plus allégé.

    «Il était nécessaire d’accroître les moyens humains» pour que cette réforme «produise pleinement ses effets qualitatifs d’amélioration du suivi et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi», a expliqué dans un communiqué le ministère du Travail.

    Sur France 2 jeudi, le président de la République va tenter de convaincre que les différents outils mis en place par son gouvernement et la future loi sur la réforme du marché du travail pourront permettre d’inverser la courbe du chômage avant fin 2013.

    Libération  http://fortune.fdesouche.com

  • Accablant ! Quand Sophie Coignard dénonce, sur France info "L'oligarchie des incapables"....

           Pas "tous pourris", mais le Système, lui, est pourri jusqu'au trognon.....

           Réveillle-toi, Saint-Just, toi qui a cru que tu allais régénérer la France "sur un monceau de cadavres", et regarde ta créature, deux siècles après : elle est tout simplement le contraire de régénérée : elle est, tout simplement, pourrie.....

            Nous sommes sur France info, ce jeudi 5 janvier : Sophie Coignard dénonce "L'oligarchie des incapables" (qu'elle a écrit avec Romain Gubert), c'est-à-dire le Système, notre Système.....

    (Attention : patientez une minute vingt et supportez le Bulletin météo qui, pour une raison qui nous échappe, nous est imposé au début de cette vidéo...)


    Sophie Coignard : « L’oligarchie des incapables » par FranceInfo

    sophie coignard,l'oligarchie des incapables

    Albin Michel, 300 pages, 20 euros

    Ils monopolisent les postes les plus importants, cumulent les privilèges et font de l'argent leur principale passion. 
    Ils se servent de l'Etat pour aider leurs amis, fabriquent des lois sur mesure pour leur bon plaisir et laissent le pays aux mains de bandes rivales. 
    Patrons, hauts fonctionnaires, élus ou experts, ces oligarques nous gouvernent avec un mélange d'incompétence et de lâcheté.

    Sophie Coignard, co-auteur de L'Omertà française, dont les enquêtes font trembler le monde politique, et Romain Gubert, journaliste au Point, nous révèlent vingt ans de compromissions et d'affaires cachées qui ont permis à une caste de maintenir son règne malgré ses échecs répétés. En toute impunité.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Leçon d'économie... A méditer...

    Dans un collège anglo-saxon, un professeur d'économie a annoncé qu'aucun de ses étudiants n'avait jamais échoué à son cours mais que, récemment, ce fut le cas d'une classe entière : la classe avait insisté pour dire que le socialisme fonctionne et qu'en conséquence, personne ne serait ni pauvre ni riche, un égaliseur extraordinaire. Alors, le professeur annonça :
    "D'accord, nous allons tenter une petite expérience en classe : je vais retenir comme note la moyenne de toutes vos notes. Ainsi, vous aurez tous la même note et personne n'échouera ni n'aura un A ou un zéro .... (En remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus concret et mieux compris par tous). Après le premier examen, tout le monde obtint un B. Ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui avaient étudié peu étaient ravis. Lors du deuxième examen, ceux qui avaient étudié peu, étudièrent moins et ceux qui avaient étudié beaucoup décidèrent de lever le pied et étudièrent peu. La moyenne du deuxième examen fut un D ! Personne ne fut content. Lors du troisième examen, la moyenne fut un F. Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent jamais. Les pointages de doigt commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulait plus étudier pour le bénéfice de l'autre. À la grande surprise de tout le monde, ils échouèrent tous.
    C'est alors que le professeur déclara que le socialisme ne pouvait que faillir ultimement car lorsque la récompense est grande, l'effort pour réussir est grand mais lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, personne ne fournit plus d'effort ni ne cherche à réussir. Rien ne peut être plus simple comme conséquence.

    Les 5 phrases qui suivent sont les meilleures conclusions de cette expérience:
    1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d'obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir.
    2. Ce qu'une personne reçoit sans avoir à travailler, une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense.
    3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu'un sans l'avoir enlevé à quelqu'un d'autre auparavant.
    4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant !
    5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'elle n'a pas besoin de travailler car l'autre moitié va s'occuper d'elle et, lorsque l'autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu'un d'autre récoltera ce qu'elle mérite par ses efforts, c'est la fin de toute une nation.

    http://royalismesocial.com