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social - Page 512

  • Choc : on aurait découvert un journaliste « de droite » à France 3 !

    La grande majorité des « journalistes » des gros médias français sont clairement de gauche, c’est un fait.

    L’affaire du Syndicat de la Magistrature le souligne encore, ainsi que la farce de la prétendue « déontologie journalistique ».

    Il y a quelques jours, un journaliste filmait secrètement, dans les locaux du Syndicat de la Magistrature (SM, d’extrême-gauche et majoritaire !), un « mur des cons » sur lequel figuraient des photos de nombreuses personnalités, de droite ou non, dont des parents de victimes. Pas de criminel en revanche.

    L’affaire fit grand bruit.

    Mais voici que le journaliste auteur des images, Clément Weill-Raynal, se trouve à présent, lui-même, sur la sellette !

    Il a été rapidement attaqué et désigné à la vindicte par le « Syndicat national des journalistes », majoritaire, qui a tenu à affirmer sa solidarité avec le SM.

    Et le SNJ-CGT de France 3 de demander que le journaliste soit traduit en conseil de discipline. Ce qui est chose faite, la chaîne publique ayant annoncé hier l’ouverture d’une procédure disciplinaire.

    Ce qui est vraiment fort, dans cette affaire, c’est le motif pour lequel le journaliste est attaqué par sa propre caste : le SNJ, dans un communiqué, « rappelle que l’utilisation d’images volées dans un lieu privé, en l’occurence [nous laissons la faute d'orthographe en l'état ! NDCI] les locaux du SM, est contraire à la déontologie professionnelle la plus élémentaire. »

    Alors que jusqu’à présent, on n’avait entendu aucune organisation journalistique s’offusquer lorsqu’il s’agissait de piéger et filmer en caméra caché des membres de la droite nationale ou radicale, avec des dégâts importants (fermeture d’une école catholique traditionnelle par exemple). Une spécialité de la télévision publique d’ailleurs !

    Un « deux poids deux mesures » honteux !

    http://www.contre-info.com/

  • Menace d’une explosion sociale, sur fond d’impopularité et d’impuissance du pouvoir

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Un sondage publié ce dimanche révèle un profond désarroi des Français. A court terme, la France pourrait être le théâtre d’une véritable “explosion sociale”. C’est le point de vue alarmiste d’une majorité de nos concitoyens. Selon donc le sondage Ifop paru dans Dimanche Ouest‑France, sept Français sur dix craignent cette explosion. Ce risque est jugé certains par près d’un Français sur cinq. Hausse record du chômage, plans sociaux à répétition, moral des ménages en baisse, climat politique tendu et, surtout, absence de perspective expliquent ce malaise.

    Records d’impopularité
    Un an après son arrivée à l’Elysée, le président de la République est plus que jamais contesté et impopulaire. C’est ce que révèle ce dimanche un autre sondage, selon lequel 73 % des Français sont mécontents de la première année de mandat de François Hollande. Seuls 24% des sondés se déclarent « plutôt satisfaits ». Ils étaient 62% il y a un an.

    A côté de ses prédécesseurs, le chef de l’Etat bat des records d’impopularité. 29% des personnes interrogées estiment en effet qu’il est un « bon président », quand Nicolas Sarkozy recueillait 48% d’opinions favorables, Jacques Chirac 58%, et Charles de Gaulle 89%.

    « Les chiens aboient, la caravane passe. Et lui, il a peur des chiens »?
    Un an après l’élection de M. Hollande, le chômage, la dette, les dépenses publiques, l’impôt sont tous à des taux records, mais dans le mauvais sens. Le président maintient cependant que sa ligne est la bonne, qu’il n’en changera pas.

    Face aux doutes et aux critiques venus y compris des rangs de sa majorité sur le cap fixé et sa capacité à le faire respecter, après un scandale ministériel et une succession de crises, François Hollande défend son bilan et conteste toute indécision.

    L’essayiste Marcel Gauchet qui le créditait autrefois d’une trop grande intelligence le trouve aujourd’hui sans courage : « Les chiens aboient, la caravane passe. Et lui, il a peur des chiens ».

    Crédit photo : Eilmeldung via Wikipédia (cc).
    http://fr.novopress.info

  • Pour un gouvernement d’Union… vraiment nationale !

    La publication des derniers chiffres du chômage ne contribuera pas à inverser cette impression, selon le sondage l’Ifop paru dans Dimanche Ouest France, 7 Français sur 10 estimeraient que notre pays pourrait connaître, «certainement» (19%) ou « probablement » (51%), une « explosion sociale » à court terme. L’Ifop, dans son commentaire, explique que ce pourcentage élevé s’inscrit «dans un contexte marqué par de nombreux plans sociaux et une forte tension entre l’exécutif et la rue, principalement dans le cadre des mobilisations des opposants au mariage pour tous »

    «Les ouvriers se montrent plus nombreux à s’attendre à une explosion sociale (à 81%, soit 11 points de plus que l’ensemble des Français), contrairement aux professions libérales et cadres supérieurs qui sont en deçà de cette moyenne ( 57% d’entre eux le redoutent pour les prochains mois).Sur l’échiquier politique, 89% des sympathisants du Front National jugent ce risque réel, contre 79% à l’UMP, 64% des sympathisants du Front de Gauche, 51 % des proches du Parti Socialiste.

    Rien d’étonnant non plus à ce qu’un sondage BVA publié hier dans Le Parisien indique que 73% des Français seraient insatisfaits du bilan de la première année de François Hollande à l’Elysée. Seuls 24% des Français se déclareraient « plutôt satisfaits »… en recul de 14 points par rapport à un précédent sondage similaire, réalisé en novembre 2012.

    Une impopularité et un constat d’échec, d’impuissance de ce gouvernement que traduisent aussi d’autres enquêtes d’opinion. Il apparait dans un autre sondage Ifop qu’ une forte majorité de nos compatriotes seraient favorables à un gouvernement d’union dite « nationale », pour sortir le pays de l’ornière et résister à la crise qui matraque nos compatriotes.

    Au terme de cette enquête, 78 % des personnes interrogées seraient favorables à « un gouvernement d’union nationale gauche-droite » comprenant aussi des personnalités issues « de la société civile ». Environ cinq sondés sur dix jugent qu’un tel gouvernement serait plus efficace qu’un gouvernement classique dans la lutte contre le chômage.

    Dans cette étude et selon le panel soumis aux sondés, le centriste François Bayrou fait la course en tête et serait le plus susceptible d’ incarner cette union avec 47 % d’opinions favorables, devant Martine Aubry (37 %), le commissaire général à l’investissement et ancien président d’EADS Louis Gallois (34 %), le maire de Paris Bertrand Delanoë (33 %), le président de l’Assemblée Claude Bartolone (29 %) et Ségolène Royal (27 %).

    Si les sympathisants de gauche qui ont voté il y a un an pour M. Hollande sont aussi majoritairement acquis à cette idée de « gouvernement d’union » (à 66 %), les sympathisants UMP sont encore plus nombreux (89 %) à adhérer à ce vœu. Les sympathisants du FN seraient 79% à plébisciter un gouvernement d’Union nationale, traduisant ici certainement avant tout, comme Marine Le Pen l’a souligné sur Canal + dimanche, « une envie de concorde, un refus de la politique politicienne ».

    Car pour le reste a relevé la présidente du FN, et c’est là en effet le fond du problème, il s’agirait de définir « sur quelles idées politiques » et « dans quelle direction » agirait ledit gouvernement d’union.

    Au-delà des critiques qui vont crescendo à gauche contre ce gouvernement, accusé de se soumettre à Berlin, critiques bien risibles quand elles émanent de socialistes pro-bruxellois , pro-euro et qui ont voté le traité d’austérité Merkel-Sarkozy avalisé par François Hollande, la définition du cap à suivre est en effet primordial.

    Une union entre partis et personnalités communiant peu pou prou dans l’euromondialisme note Bruno Gollnisch, ne saurait inverser le processus de désintégration physique, sociale, économique de la France .

    « Seule une victoire des nationaux sonnerait non seulement la fin d’une illusion mais aussi celle d’un alibi affirme-t-il. Celui de nos dirigeants politiques dans la constante évasion de leurs responsabilités. C’est à cause de Bruxelles, c’est à cause de l’Allemagne, ne pourront plus être l’excuse de l’inaction, des promesses non tenues, des réformes en souffrance »

    Partis du Système qui, main dans la main, ont abaissé l’intégrité, la sécurité, la prospérité, la souveraineté de la France. Nous le constatons de nouveau, ils poursuivent avec constance la dégradation de notre outil de défense qui devrait être à la hauteur des menaces actuelles et en adéquation avec nos intérêts. Une armée performante sans laquelle la voix de la France dans le concert des nations ne peut que décliner –voir notre article en date du 2 avril dernier.

    Le Livre blanc de la défense remis à François Hollande ce lundi, prévoit une baisse des crédits budgétaires souligne Les Echos, puisqu’elle va incorporer » au moins 4,5 milliards de recettes exceptionnelles » .Il acte aussi la poursuite des baisses d’effectifs prévues jusqu’en 2015 (soit 10 000 postes) et la suppression de plus de 20 000 postes supplémentaires dans les quatre années qui suivent, Nicolas Sarkozy avait enclenché la suppression de 54 000 postes entre 2008 et 2015.

    L’espace maritime français, est aussi bradé, comme le FN l’a souligné avec l’accord donné par le gouvernement à l’abandon de l’ilot de Tromelin dans l’Océan indien au bénéfice de l’île Maurice.

    Cela qui entraînera la perte de 280 000 kilomètres carrés d’espace maritime exclusif pour le plus grand profit des flottes de pêche asiatiques…

    Or, Bruno Gollnisch rappelait encore dernièrement « l’importance vitale de notre espace maritime », « le troisième au monde en vertu de la Convention de l’Onu de Montego Bay sur le droit de la mer », « à l’heure ou l’avenir de l’humanité se joue davantage dans les mers que dans l’espace. »

    Alors certes, la France a besoin d’un gouvernement d’union vraiment nationale, d’un gouvernement de sursaut national, autour des valeurs défendues par le FN, d’un gouvernement de renouveau dans lequel nous ferions enfin jouer, au service de nos intérêts légitimes, les atouts réels de la France en toute liberté.
    http://www.gollnisch.com

  • La trahison..

    « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient », disait un politicien des temps de la République triomphante… Rouerie ou mépris à l’égard des citoyens, ou peut-être du système démocratique lui-même, cette formule apparaît d’autant plus cruelle aux ouvriers de ce pays qui se sentent abandonnés par ceux-là mêmes qui leur avaient promis, non seulement du réconfort en ce temps de crise industrielle, mais un véritable soutien face aux requins de la Finance et des transnationales comme Mittal, déjà bien connue pour ses talents de dépeceur d’entreprises depuis la fermeture de l’usine de Gandrange. D’autant plus qu’il semble bien que Lakshmi Mittal n’a en fait racheté les hauts-fourneaux français que pour en récupérer le savoir-faire et, au passage, quelques subventions des pouvoirs publics français…

    Mais M. Hollande n’est allé à Florange en février 2012 que pour glaner quelques voix et couper l’herbe sous le pied de ses concurrents sur le plan social : en fait, tout cela n’était que sinistre comédie ! Les masques sont tombés lorsque, à l’automne, M. Ayrault, premier ministre à titre temporaire, a refusé la proposition portée par M. Montebourg, d’une nationalisation provisoire : c’était, en fait et par ce refus, signer ainsi la mort du site, ce qui n’a pas manqué, comme on peut le constater aujourd’hui…

    La grande faute de M. Hollande, que signale Hervé Gattegno au micro de RMC ce jeudi 25 avril, c’est de n’avoir pas réussi à imposer la puissance publique face aux exigences et au chantage de M. Mittal, et de ne pas tenir une promesse qui, parce qu’elle était réaliste et donc réalisable avec un peu de volonté politique, pouvait au moins être tenue : « une loi pour obliger les industriels à céder les sites rentables – c’était le problème à Florange : Mittal ne voulait pas céder les hauts-fourneaux à un concurrent. Cette loi, on l’attend encore. La mesure était censée figurer dans la transcription législative de l’accord sur la sécurisation de l’emploi, mais le Medef s’y est opposé. »

    Ainsi, tous les discours de M. Hollande sur « la Finance, mon adversaire » n’étaient que de l’esbroufe pour cacher, en fait, l’absence d’un plan pour gouverner en temps de grand vent ! Une fois la magistrature suprême conquise, M. Hollande s’est retrouvé fort dépourvu face à une crise, ou plutôt une mondialisation malheureuse dont il semblait ne pas soupçonner jusqu’alors les effets dévastateurs et la logique destructrice d’emplois en France.

    Alors, quand les ouvriers de Florange dénoncent la trahison de M. Hollande, on ne peut que leur donner raison, tout en réfléchissant, au-delà de la personne du président, à ce système institutionnel qui permet de telles attitudes de la part des hommes qui prétendent à la plus haute charge de l’Etat et y accèdent.

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • Plus haut niveau historique du chômage en France

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Selon les chiffres du gouvernement français publiés ce jeudi, le nombre de chômeurs en catégorie A, c’est-à-dire n’ayant eu aucune activité au mois de mars s’établit à 3.224.000. Le précédent « record » en la matière, 3.195.000 de janvier 1997, est donc battu. En incluant les demandeurs d’emploi ayant eu une activité réduite, le nombre d’inscrits à Pôle emploi en métropole atteint 4.740.000 (soit une hausse de 34.400 en mars), un autre record. Cette flambée entérine un 23e mois de hausse consécutive.

    Les plus de 50 ans sont particulièrement touchés : en catégorie A, leur nombre a grimpé de 17% en un an, contre une hausse moyenne de 11,5% dans cette catégorie. Chez les moins de 25 ans, la hausse annuelle est de 10,9%.

    Les contre-feux socialistes ne sont pas à la mesure du désastre

    Ainsi, face à ce raz-de-marée, le gouvernement va créer des emplois à… Pôle emploi ! Un nouveau renfort de 2.000 CDI viendra grossir d’ici septembre les effectifs de l’ex ANPE. La CGT, elle-même constate que les mesures pourtant dans la plus pure veine socialiste que sont les « emplois d’avenir », et les « contrats de génération » : « Ne démontrent pas leur efficacité ». Et le syndicat marxiste de dénoncer « La loi faussement appelée “sécurisation de l’emploi” (qui) ne vise nullement la création d’emplois ».

    Le président Hollande, en visite à Pékin, s’est pourtant voulu rassurant !

    Incantation et pensée magique, voix mal assurée et diction hésitante traduisant désarroi et impuissance, Hollande n’a certes pas rassuré les Français ! Aucune remise en cause du dogme de l’ultralibéralisme de Bruxelles ni de la sacro-sainte immigration : 200.000 nouveaux immigrés par an alors que la France est en phase de paupérisation accélérée. Hollande, s’il a encore parlé d’inversion de la courbe du chômage, a fixé l’objectif pour… 2014, rendant ainsi caduc le “programme de stabilité” présenté pourtant la semaine dernière par le gouvernement. Ni le PS ni l’UMP ne peuvent assumer la rupture avec les paradigmes européistes : abolition des frontières, soumission de notre économie aux concurrences sauvages du monde entier, euro qui plombe notre compétitivité, immigration sans freins, etc. Il leur faudrait reconnaître qu’ils se sont trompés et ont trompé les Français depuis trente années. C’est évidemment trop leur demander.

    http://fr.novopress.info/

  • Europe : Pour Angela Merkel le SMIC est la cause du chômage

    Vous la sentez bien là la petite info qui pue ? Le SMIC responsable du chômage ? Ce qui signifie qu’ils risquent de tenter de nous convaincre de la véracité de ces propos…

    http://lesmoutonsenrages.fr/

  • La famille dans le collimateur du pouvoir

    Du projet de loi sur le mariage inverti à la baisse des allocations familiales, les socialistes ne sont décidément pas très « famille ». Et sapent obstinément les fondations de cette institution de base de notre société.
    Début avril, le Sénat examine le projet de loi Taubira, dit du « mariage pour tous », fleuron de l'offensive de la gauche version Hollande contre la famille.
    Le Sénat, c'est un peu un club de sages. Le sénateur UMP Patrice Gélard a promis d'emblée que l'opposition s'y montrerait plus civilisée qu'à l'Assemblée nationale : pas question d'obstruction quasi-systématique. Et tant pis si ledit texte sape les fondements mêmes de la famille ; donc de la société... Pour rassurer (?) les millions de Français qui, en province ou à Paris, ont fait connaître leur opposition, physique et métaphysique, à ce projet insensé, on nous serine que le vote sera « très serré », puisque la gauche sénatoriale ne possède que six voix d'avance sur la droite étendue au centre. Et, plusieurs sénateurs de gauche ayant fait connaître leur opposition au « mariage » pour tous, tout serait donc ouvert. Dès lors, il faut admettre que si le projet de la gauche l'emporte au Palais du Luxembourg, cela ne pourra être qu'avec la complicité de la droite ! (grâce à la laquelle le projet Taubira a d'ailleurs réussi à franchir les barrages de la commission des lois, et de la commission des Affaires sociales!)
    Quoi qu'il en soit, la gauche n'a pas d'inquiétude. Le ministre délégué à la Famille, Dominique Bertinotti, l'a dit ouvertement à la veille des débats : « Même dans l'hypothèse d'un recours au Conseil constitutionnel, on peut considérer que ce sera réglé fin juin. Dès cet été, les couples homosexuels pourront se marier. »
    Il faut dire que, comme ministre de la Famille, on fait mieux. C'est déjà elle qui déclarait, lors de sa nomination, vouloir passer « des familles, on va dire "classiques", aux familles recomposées, aux familles monoparentales, homoparentales... »
    Le message des socialistes aux opposants au projet de loi Taubira est clair : marchez tant que vous voulez, nous ferons ce que nous voulons. François Hollande, le 28 mars, n'a pas dit autre chose sur le plateau de France 2 : ce que pensent les Français ? On s'en f...
    À en croire la presse espagnole, notre fringant président aurait demandé conseil, pour nous faire avaler la pilule, à l'ancien premier ministre espagnol Zapatero, qui ignora semblablement les manifestations monstres organisées outre-Pyrénées contre le "mariage" homosexuel !
    Les familles des classes moyennes privées d'allocs
    Pouvait-on attendre autre chose du premier chef de l’État hostile à l'engagement conjugal au point d'installer sa deuxième concubine à l’Élysée, après s'être séparé de la première? Qui veut marier autrui devrait pourtant commencer par soi-même...
    Le reste est à l'avenant. Et là, fi des promesses électorales.
    Le candidat ne voulait pas soumettre les allocations familiales aux conditions de ressources. Sur le même plateau de télé, il a fait savoir que ce n'est plus d'actualité. Le président a pris la mesure de la situation, et les « hauts revenus » devraient voir leurs allocations fondre des trois quarts. Rappelons que, pour Hollande, un couple est riche aux alentours de 4000 euros mensuels... Ce sont donc les classes moyennes françaises qui feront une fois de plus les frais des coupes socialistes. Accessoirement, on dénature ainsi les allocations familiales, en affectant de considérer comme des aides sociales ce qui relève de l'équité.
    Mais il faut bien compenser une politique qui génère 2,6 milliards d'euros de déficit annuel à la Caisse nationale des allocations familiales. Petit doigt sur la couture, le ci-devant maire de Nantes Ayrault étudie donc, en ce sens, les propositions du rapport Fragonard, qui propose de diviser les allocations par deux au-delà de 5 009 euros par mois pour un couple de deux enfants, 5 786 euros pour trois enfants. Voire par trois, au-delà de 5 771 euros pour une famille de deux enfants et 6548 euros pour trois enfants. Ou quelque chose d'approchant. Il existe plusieurs scenarii possibles (notamment contre le quotient familial), mais tous ont le même objectif !
    On peut multiplier les exemples. Contre la famille Hollande ose tout.
    Ainsi, les socialistes marquent leur volonté de séparer, dès le plus jeune âge, les enfants de leurs parents, en les confiant à l'arbitraire moral de l'Education étatique. Une monstruosité simplement désignée par Dominique Bertinotti comme l'instauration d'un « service public de la petite enfance » (sic !).
    Après tout, lors d'une de ses premières interventions comme chef de l’État, François Hollande, vénérant les mânes de Jules Ferry, n'avait-il pas déclaré que l'école - pardon : l’École - « c'est l'arme de l'égalité républicaine » ? Peut-on mieux résumer un programme de destruction de la famille ?
    Olivier Figueras monde & vie 9 avril 2013

  • ALBERT SOREL : Un des plus grands historiens de son siècle

    Passionné de littérature, cet enfant de Honfleur se crut d' abord romancier avant de devenir célèbre par l'ampleur de ses travaux historiques. 

    Albert Sorel nait à Honfleur le 13 août 1842. Il va devenir une des gloires de son pays natal, compatriote de Lucie Delarue-Mardrus, d'Alphonse Allais ou d'Erik Satie, Mais, lui, il fera dans le genre sérieux, même s'il s'est cru d'abord poète et romancier.
    Après le collège d'Honlleur et quelques vers dans des revues locales, ce qui ne plaît guère à sa riche famille d'industriels, il quitte l'Estuaire pour partir étudier à Paris.
    Il se sent alors attiré avant tout par la littérature. Il considérera toujours comme son meilleur livre La grande falaise, récit épique dans lequel il mettait en scène d'anciens officiers révolutionnaires de la Grande Armée, nostalgiques des temps héroïques. Dans un paysage grandiose se nouent des complots dignes du Georges d'Esparbès des Demi-soldes. C'est aussi de sa jeunesse que date un autre roman, Le docteur Egra, et que fut esquissé, dès 1865, alors qu'il n'a que 23 ans, le joli proverbe L'eau qui dort, publié plus tard dans la célèbre Revue des Deux Mondes.
    Pourtant, il avait été un étudiant sérieux, suivant avec assiduité les cours de la faculté de Droit. Pour complaire à sa famille, il entre en 1866, grâce à la protection de François Guizot, aux Affaires étrangères. La guerre de 1870 va bouleverser sa carrière et il se retrouve à la délégation de Tours, vite accablé sous des tâches écrasantes. II en tirera plus tard la matière du premier livre qui va le classer parmi les meilleurs érudits: Histoire diplomatique de la guerre franco-allemande. Ayant épousé une Allemande après avoir participé aux négociations, il se rend bien compte qu'il n'est plus tout à fait à sa place au poste qu'il occupe.
    Tout, finalement, va commencer pour lui à trente ans par sa rencontre avec Emile Boutmy, son aîné d'une demi-douzaine d'années. Professeur à l'Ecole spéciale d'architecture, celui-ci bifurque vers une toute autre voie et fonde en 1872 l'Ecole libre des Sciences Politiques. II demande alors à Sorel de le rejoindre pour y assurer le cours d'histoire diplomatique, alors qu'il n'est pas véritablement historien et n'a encore jamais parlé en public.
    Fort préoccupé par la parution de ses romans, il ne prévoit pas alors que l'enseignement et l'histoire vont transformer sa vie, l'obligeant à s'intéresser aux opérations militaires, aux réformes législatives, aux querelles religieuses, aux traités commerciaux. Au fur et à mesure qu'il l'enseigne à de jeunes étudiants, vite subjugués par l'ampleur de ses horizons, il découvre les multiples aspects de la science dont il est en train de devenir le plus incontestable ses spécialistes.
    Ce poète va se révéler un homme du concret tout autant que du rêve, persuadé que les peuples demeurent dans une large mesure les artisans de leurs destinées, parce qu'il se refuse à voir dans ces peuples des abstractions. Sa philosophie, basée sur l'expérience, est simple : « En histoire, c'est l'homme qu'il faut rechercher partout et partout remettre à son rang. » 
    Reliant sans cesse le présent au passé, il voit dans la race « l'ensemble des caractères imprimés aux générations par la famille. »
    Disciple d'Hippolyte Taine, il n'est pas très loin non plus des idées de Frédéric Le Play, lui aussi originaire d'Honfleur et considéré comme le grand pionnier de la sociologie.
    Quatre ans après son entrée à l'Ecole des Sciences Politiques, Albert Sorel devient aussi secrétaire général de la présidence du Sénat, ce qui confirme la confiance qu'on lui témoigne en hautlieu.
    Ses diverses charges sont loin d'interrompre ses recherches et ses publications. En 1878, il publie La question d'Orient au XVIIl" siècle, qui sera suivi, quelques années plus tard, par L'origine de la Triple-Alliance. Son enseignement fait de lui un des guides de la jeune génération, celle de l' entre-deux-guerres, qui de 1870 à 1914 va vivre une sorte de veillée d'armes. Le professeur apprend d'abord à ses étudiants quel est l'essentiel de la vie d'un homme politique : « Il est comme le capitaine d'un voilier: les vents contraires l' obligent souvent à louvoyer, mais, s'il est vraiment digne de sa mission, il ne doit pas perdre de vue la boussole ou l'étoile qui fixe sa direction générale et le convie sans cesse à y revenir. » 
    Marqué par les épreuves de l'année terrible, il ne se cache guère d'être un partisan de la « Revanche ».
    Son grand souci est de bâtir une œuvre qui marquera les générations futures. Il y travaille avec acharnement. On le verra bien quand paraissent, entre 1885 et 1904, les huit volumes de sa gigantesque fresque: L'Europe et la Révolution française, qui en fera un des très grands historiens de son siècle.
    Il a trouvé son fil conducteur : « Les institutions politiques, dans leur variété et leur mobilité, ne sont qu'un décor superficiel, derrière lequel il faut découvrir les lois permanentes - géographie, génie de la race, circonstances extérieures - qui déterminent le cours constant de la nation vers ses destinées. C' est ainsi qu'aussitôt aux prises avec les difficultés pratiques, les révolutionnaires de 1793 ont fait litière de leur bagage théorique pour aller chercher dans les traditions de l'Etat monarchique et les buts nationaux qu'ils devaient s'assigner et jusqu'aux moyens de les atteindre. »
    Il s'attache particulièrement, dans le quatrième tome de sa grande fresque historique au problème des Limites naturelies, montrant que les Jacobins de « la patrie en danger » ont parfois repris quelques unes des grandes idées du Roi soleil; la Révolution, selon lui, voulant exercer sur les peuples la domination que la monarchie s'attribuait sur les Etats, Napoléon, à son tour, sera l'héritier de Louis XIV et du Comité de salut public.
    Cette continuité est une idée essentielle qui vient corriger les brutales ruptures d'une histoire chaotique et partisane,
    En bon Normand qui croit que « la vérité n'est pas toute entière d'un seul côté », comme le dira un jour un des successeurs à Sciences Po, son compatriote André Siegfried, il ne peut être que tolérant, citant souvent le principe du roi de Prusse selon lequel « Chacun est libre de faire son salut à sa façon, »
    Il est aussi journaliste et donne des chroniques au Temps ou au Gaulois, apparaissant comme un véritable maitre à penser de la fin du XIX" siècle. Nationaliste français, il n' en reste pas moins régionaliste normand et un de ses principes d'éducation restera intangible pour tirer le maximum de chacun de ses étudiants : « Ramenez-le à son sol natal, à la province dont vous l'avez déraciné, - en l'espèce notre glorieuse et généreuse terre normande; - la voix de ses pères le soustraira aux sollicitations dissolvantes et le remettra dans le bon chemin ... »
    Il ne faut donc pas s'étonner s'il publie un fort beau recueil de nouvelles Vieux habits, vieux galons, où revit l'épopée impériale, et surtout, un recueil d'articles particulièrement enracinés: Pages normandes qui paraîtra en 1907, quelques, mois après sa mort, C'est tout son pays natal et ses grands hommes, de Corneille à Flaubert et du peintre Boudin à  Maupassant, qui revit, avec les paysans et les pêcheurs qui furent les compagnons de sa jeunesse augeronne et honfleuraise.
    Par ailleurs, il fut un très proche parent de Georges Sorel, le plus singulier des socialistes révolutionnaires, Mais ceci est une autre histoire, comme dirait Kipling,
    Jean MABIRE

  • Grèce : L’austérité tue

    Les mesures drastiques imposées en Grèce se sont aussi accompagnées d’une explosion des meurtres et des suicides et d’une détérioration de la santé publique.

    Les mesures drastiques d’austérité imposées en Grèce pour assainir les finances publiques du pays se sont accompagnées d’une explosion des suicides, des meurtres et d’une détérioration de la santé publique, selon une étude américano-grecque publiée jeudi soir.

    Le taux de mortalité résultant de suicides et d’homicides a augmenté de 22,7 % et de 27,6 % respectivement de 2007 à 2009 surtout parmi les hommes, précisent les auteurs de ce rapport publié dans l’American Journal of Public Health, en se basant sur les statistiques du gouvernement.

    Ils ont aussi constaté un accroissement du nombre de cas de troubles mentaux, d’abus de drogue et même de maladies infectieuses provoquées par le virus du Nil occidental et du sida.

    Ces phénomènes ont coïncidé avec une forte hausse du chômage à la suite de la crise économique de 2007, dont le taux est passé de 7,2 % en 2008 à 22,6 % au début de 2012. En même temps, les dépenses de l’État consacrées aux services publics ont été fortement réduites, le budget du ministère de la Santé baissant pour sa part de 23,7 % de 2009 à 2011. Cette diminution des services de santé publique s’est aussi produite au moment où un grand nombre de Grecs au chômage ont été contraints de réduire leurs recours aux soins médicaux privés pour se faire soigner dans des organismes publics dont les moyens étaient également très réduits et plus entièrement gratuits. Quand on taille dans les programmes d’échange de seringues pour les drogués et la distribution de préservatifs, le risque de contracter le virus du sida augmente, soulignent les auteurs. Les nouveaux cas d’infection par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) ont augmenté de 57 % de 2010 à 2011 (607 à 954).

    “Nous nous attendions à ce que les mesures d’austérité aient des effets négatifs sur les services de santé et la santé publique, mais l’impact a été beaucoup plus sévère que nous ne l’avions imaginé”, a expliqué le principal auteur de cette étude, Elias Kondilis, chercheur à l’université Aristote.

    Citant la situation grecque, ces chercheurs mettent en garde contre des effets néfastes similaires sur la santé publique dans d’autres pays européens confrontés à une situation économique difficile et même les États-Unis où on évoque des coupes dans les programmes de couverture médicale des retraités et de santé publique.

    “La politique des coupes budgétaires actuellement proposées (…) aurait les mêmes effets dévastateurs sur les services de santé et la santé publique aux États-Unis”, estime le Dr Howard Waitzkin, professeur retraité de médecine et de sociologie à l’université du Nouveau-Mexique, coauteur de l’étude.

    Le Point   http://fortune.fdesouche.com

  • La sociale-traîtrise à son zénith

     

    par Adrien Abauzit pour L’Action Française

    Le constat est tellement évident que nous avons presque honte de le dire : le PS est depuis le « tournant de la rigueur » (1983), un parti qui travaille officiellement pour les intérêts de l’oligarchie financière.

     

    Une fois revenu au pouvoir, il était donc annoncé qu’il trahisse à nouveau la France. En témoigne son travail depuis onze mois : adoption du TSCG, validation du MES, énième ralliement au libre-échange via le rapport Gallois et avortement du Glass-Steagall Act tant promis. N’oublions pas non plus le marché transatlantique, prévu de longue date, contre lequel le PS, évidemment, omettra de mettre son véto le moment venu.

    A côté de tout cela, sur la base de l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013, le PS nous prépare, dans sa réforme prochaine du droit du travail, un clou du spectacle auquel nous ne voulions croire : le détricotage en douce du CDI. Ce qu’est le CDI et ce qu’il va en rester

    Un CDI est un contrat de travail qui offre deux garanties au salarié. Un, le contrat de travail ne peut être régulièrement rompu qu’en cas de cause réelle et sérieuse de licenciement. Deux, l’employeur ne peut modifier unilatéralement le salaire, le temps de travail, la qualification et le lieu de travail du salarié.

    Grâce à ces deux garanties, le salarié dispose d’instruments qui lui permettent de défendre ses conditions de travail contre l’employeur malveillant. Autrement dit, les abus de l’employeur sont soit empêchés, soit sanctionnés en justice le cas échéant. A cet égard, la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation, globalement favorable au salarié, veille à ce que le CDI reste un « donjon », c’est-à-dire que sans l’accord du salarié, son contrat de travail reste inchangé.

    Pour démonter cette jurisprudence, Hollande, comme à son habitude, finasse. Une loi dont l’article 1er serait : « les garanties offertes par le CDI sont abolies » ferait mauvais genre, puisqu’officiellement François Hollande est de gauche et que le souvenir du CPE est toujours dans les têtes. Hollande a donc préféré laisser les syndicats et le MEDEF conclure un accord ; un accord écrit en novlangue suffisamment complexe de technique juridique pour que le quidam moyen soit circonvenu.

    Parmi les nombreux points de la réforme, deux se distinguent par leur importance : les accords de maintien dans l’emploi et la négociation sur la mobilité interne.

    L’accord de maintien dans l’emploi est un accord d’entreprise qu’il sera possible de conclure en cas de difficultés financières de l’entreprise. L’accord permettra à l’employeur de trouver « un nouvel équilibre global dans la répartition salaire/temps de travail/emploi ». Traduction : l’employeur pourra augmenter le temps de travail du salarié et baisser son salaire, s’il s’engage en contrepartie à ne pas le licencier. Si le salarié refuse de se plier à l’accord, il sera licencié et la cause réelle et sérieuse de son licenciement sera attestée par l’existence même de l’accord. En résumé, l’employeur pourra licencier sans véritable cause réelle et sérieuse et il sera libre de modifier la rémunération et le temps de travail contractuellement prévus.

    La négociation sur la mobilité interne permettra à l’employeur de muter le salarié aux quatre coins de la France sans lui demander son avis. En cas de refus du salarié, il sera licencié et la cause réelle et sérieuse de son licenciement sera réputée. Là encore, l’employeur licenciera en l’absence de véritable cause réelle et sérieuse. Quant au secteur géographique dans lequel le salarié s’était engagé à travailler lors de la conclusion de son contrat de travail, il n’existera plus.

    La modification unilatérale de la rémunération, du temps de travail et du lieu de travail, ainsi que la création de causes réelles et sérieuses de licenciement artificielles nous font aboutir à la conclusion suivante : du CDI, ne restera que des lambeaux.

    Apportons un bémol. Les mesures précitées ne pourront se faire qu’en cas d’accord d’entreprise. Ainsi, les PME, désert syndical oblige, en seront exclues de facto. Leurs salariés peuvent respirer.

    Des syndicats aux ordres du Système

    Ne nous attardons pas sur les syndicats signataires de l’ANI, à savoir la CGC, la CFDT et la CFTC : par leur simple signature, ils ont démontré leur obéissance aux ordres de l’oligarchie financière.

    Intéressons-nous d’avantage aux syndicats qui officiellement protestent contre la réforme, c’est-à-dire la CGT et FO. Notons qu’ils n’ont absolument aucune légitimité pour critiquer le gouvernement puisqu’ils ont appelé à voter pour François Hollande. Ils sont donc les complices des estocades portées contre le CDI.

    Rappelons-nous ensuite le printemps 2006. En pleine rivalité Villepin-Sarkozy, nous vîmes tous les syndicats manifester et bloquer les services publics pour demander l’abrogation du fameux CPE. Ce contrat consistait en ceci : allonger la période d’essai à deux ans et supprimer la procédure de licenciement (et non le motif de licenciement).

    Le dispositif du CPE, réservé aux moins de 26 ans, ne s’attaquait pas à la substance du CDI que sont les deux garanties précitées. Il était donc nettement moins attentatoire aux droits des salariés que les accords pour le maintien dans l’emploi et la négociation sur la mobilité interne.

    Logiquement, on pourrait s’attendre à ce que les syndicats bloquent une nouvelle fois la France. Mais au lieu de cela, la CGT et FO ne font que des manifestations on ne peut plus classiques, soit des manifestations absolument inoffensives pour le pouvoir.

    Moralité ? Les syndicats savent d’instinct ce que le Système attend d’eux, ce qu’il leur autorise à faire. Il est déjà écrit qu’ils se plieront aux injonctions du Système. Et pour cause : leur financement provient essentiellement de subventions publiques et de la Confédération européenne des syndicats, elle-même sous perfusion financière de la Commission européenne.

    Sociale-traîtrise, quand tu nous tiens…

    L’ACTION FRANÇAISE n° 2861