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social - Page 516

  • Entrevue du C.N.C #3: Solidarité-Identités

    1) Les deux mots qui composent le nom de votre association paraissent souvent antinomiques pour nos contemporains, comment les réconcilier ?

    La modernité est devenue maîtresse dans l’art de mettre en avant certains mots dès lors que la réalité qu’ils recouvrent a disparu ou est en train de disparaître. Ainsi le terme de « solidarité » est aujourd’hui employé à torts et à travers, mis à toutes les sauces alors que la solidarité réelle, concrète et vécue entre les individus et les communautés est désormais quasi-inexistante. Dans la société capitalo-libérale de l’individualisme-roi et de la guerre de tous contre tous, le mot « solidarité », pourtant magnifique, ne sert plus, au mieux, qu’à tenter de légitimer les plus misérables « charity-business » et les plus niais « préchi-précha » bien pensants, et, au pire, à masquer les plus sordides intentions, du néo-colonialisme économique à l’interventionnisme occidentalo-centré (c’est ainsi par « solidarité » envers le peuple libyen que l’on massivement bombardé son sol…) en passant par le mercantilisme déguisé. Notre association a voulu redonner ses lettres de noblesse à ce terme suranné en l’associant à celui d’un autre fondement de l’existence collective qui est « l’identité ».

    2) Vous écrivez « Identité » avec un « s », qui a tendance à malheureusement disparaître lorsque nous évoquons votre association, pourquoi avoir choisi le pluriel ?

    L’identité est l’ensemble des éléments (langue, histoire, mentalité, culture, vision du monde, spiritualité…) qui constituent et composent l’être collectif d’une peuple. C’est un héritage qui fonde la spécificité de chaque communauté humaine. L’identité est à la garantie à la fois de la polyphonie (ou « diversité ») du monde et de la cohérence et de l’homogénéité interne des sociétés. Cette « identité » se décline donc évidemment au pluriel car chaque peuple est porteur de la sienne propre et je ne peux prétendre défendre la mienne sans reconnaître le droit aux « autres » de défendre la leur. C’est cette « polyphonie identitaire » qui fait la richesse et la saveur du monde et qui est aujourd’hui en très grand danger.

    3) Quelles sont les objectifs principaux que se sont assignés les fondateurs de Sol.id ?

    Solidarité - Identités est une association loi de 1901 à vocation caritative et humanitaire qui a pour but d’apporter aide et soutien aux peuples en lutte pour leur survie, la sauvegarde de leur culture et la défense de leur identité. Les fondateurs de l’association Solidarité-identités ont voulu s’engager et se mettre au service de tous les hommes, partout à travers la planète, qui veulent continuer à vivre sur le sol de leurs ancêtres, selon leurs lois, leurs coutumes, leurs règles et leurs traditions.

    4) Quelles sont les différences fondamentales entre votre ONG et les ONG médiatiques ?

    Si notre vocation est en effet humanitaire et caritative, nous ne donnons pas à ces mots le même sens que la plupart des associations classiques ou « officielles ». En effet nous ne sommes pas des Occidentaux qui, motivés par un mélange de paternalisme et de mauvaise conscience, vont chercher un supplément d’âme auprès de populations exotiques défavorisées, auxquelles nous apportons la bonne parole technologico-droits-de-l’hommesque afin qu’un jour elles parviennent à un merveilleux niveau de « développement » identique au nôtre.
    Notre démarche est à l’opposé de ce néo-colonialisme bien pensant. Solidarité Identités est un réseau d’entraide pour tous les hommes libres qui, à travers le monde, se battent pour la défense de leur culture, de leur identité et leur droit à vivre sur leur terre selon leurs lois et traditions. Nous ne croyons pas au « développement occidentalo et capitalo-centré », nous croyons à l’autonomie et nous nous battons pour que les peuples qui fondent la diversité du monde puissent rester indépendants, libres, autonomes et enracinés sur leur sol ancestral face au rouleau compresseur du mondialisme marchand.

    5) Vous effectuez en ce moment vos conférences en France au sein des cercles du réseau M.A.S (Cercle de l’Esprit Rebelle à Toulouse, Cercle Georges Sorel à Paris et Cercle Non Conforme à Lille). Y voyez vous ici l’illustration possible d‘une articulation entre le combat social appliqué aux nationaux français et l’aide aux peuples en lutte pour leur survie à travers le monde (Serbes du Kosovo, Karens de Birmanie, Boers d’Afrique du sud)?

    Ces deux combats sont évidemment fondamentalement complémentaires. Nous vivons, qu’on le regrette ou non, dans un monde aujourd’hui globalisé où l’on ne peut plus se contenter de se consacrer à son « pré-carré » en ignorant le reste du monde. Aujourd’hui, le combat fondamental et central oppose les partisans des identités et de la diversité du monde aux promoteurs de l’uniformisation globalisante. Tous ceux qui sont dans le premier camp doivent collaborer et se soutenir mutuellement.

    6) Venons-en aux Boers. Pourquoi soutenir les Boers en dehors du caractère de proximité ethnique avec eux ?

    L’une des principales raisons de soutenir les Boers est l’incroyable silence qui entoure leur martyr. A de très rares exceptions près, la situation tragique des Boers est totalement occultée par les médias internationaux et les ONG « officielles ». La situation du peuple « boer » n’ets pas « humanitairement correct », pourtant l’on parle bien de misère, de discriminations, d’agressions, de persécutions, de meurtres et de viols… Pour la bien-pensance, les boers sont des « victimes de seconde zone » et le travail de Solid est d’essayer de compenser cette incroyable injustice.

    7) En quoi consiste concrètement l’aide aux Boers en Afrique du sud ?

    Tout d’abord bien entendu en une aide concrète et matérielle visant à soulager les maux des populations locales et à développer leurs projets notamment communautaires. Cela passe évidemment par une aide financière dans la mesure de nos moyens et de ceux de nos généreux donateurs que nous incitions une nouvelle fois à donner. Mais au-delà de cette aide ponctuelle, le but de SOLID est également de tenter de mettre en lumière ce drame ignoré, d’attirer l’attention médiatique sur celui-ci, de faire connaître la situation du peuple Boer, de communiquer sur celle-ci afin qu’elle ne puisse plus être ainsi honteusement ignorée.

    8) Comment est-il possible de vous soutenir ? Est-il possible d’adhérer à Solidarité-Identités ? D’en devenir bénévole ?

    Le premier soutien c’est bien entendu le don, via notamment notre site internet où vous trouverez toutes les modalités ( www.solidarite-identites.org). À ce titre, nous tenons à préciser que nos « frais de fonctionnement » sont quasiment inexistants et que tout membre de SOLID participant à une mission couvre tous ses frais sur ses deniers personnels, l’argent de l’association étant uniquement consacré aux bénéficiaires de l’action.
    D’autre part, on peut également nous aider en faisant connaître notre travail, en diffusant l’adresse de notre site ainsi que nos communiqués, en organisant des « événements » d’informations comme des conférences ou des dîners-débats, en collectant des fonds autour de soi pour soutenir notre action, en proposant des services spécifiques (contacts, connaissances médicales, etc.)… Il y a tant de choses à faire !

    9) Nous vous laissons le mot de la fin…

    Tous les peuples en lutte contre le rouleau compresseur capitalo-libéral sont des alliés objectifs. Il faut sortir des vieux schémas de pensée, pour créer la grande internationale des peuples et des identités pour faire face à celle des banquiers et des métisseurs. Pour cela, soutenez SOLID !

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • CRISE ET CHÂTIMENT

    Le pouvoir très provisoirement en vigueur se lamente publiquement de la prétendue crise. Plus les pleurnicheries sont fortes plus il en profite pour renforcer ses interventions super-étatiques en prétendant conjurer cette crise. Ce renforcement de l'étatisme rejoint des habitudes profondément et anciennement ancrées dans l'exception française. Une intervention forte et détaillée de l'État accompagnée d’une galaxie d'usines à gaz serait censée améliorer le sort de la population victime de la prétendue crise et à laquelle est imposé un véritable châtiment :
    Les plans d'austérité successifs.
    Le prétexte de toutes ces formidables manœuvres est un enchaînement de raisonnements et de faits. La croissance serait nécessaire pour résoudre les calamités diverses, parmi celles-ci le chômage continue à déferler ; l'endettement public poursuit sa course favorisée par la furie dépensière du pouvoir ; pour retrouver la croissance évaporée il faudrait d'abord équilibrer les comptes publics ; comme l'équilibre n'est pas pour demain, ce pouvoir s'impose en attendant d'infliger de l'austérité, ce qui est une sorte de punition obligatoire pour les peuples abasourdis et conditionnés. Tout cet édifice est largement épaulé par la CEE dont les dirigeants pour des raisons connues partagent l'idéologie du Tout-État. En arrière-fond se situe le FMI dont l'idéologie est semblable. A noter l'extraordinaire passivité du Medef et des organisations patronales dont aucune ne dit la vérité. Complicité ?
    La presse et, en particulier, les médias font chorus. Il est de mode de répandre l'idée que la grosse presse serait un contre-pouvoir indépendant ; C'est faux ! Ces flashs ont souvent montré la totale connivence entre les gouvernements et la presse. Nous sommes devant un
    pouvoir politico-médiatique quasi totalitaire. Les citoyens d'en bas sont livrés à la voracité intellectuelle et financière de cette hydre à plusieurs têtes avec comme seule arme le bulletin de vote dont la vanité est bien connue.

    UN ÉDIFICE VERMOULU
    Il se trouve que nous sommes devant des faits et des raisonnements mensongers.
    La prétendue crise et la panne de croissance ne sont que le fruit de l'action des États, c'est particulièrement visible en France. Le déluge fiscal, ses multiples incertitudes et variations, paralysent toute l'économie. Les entreprises, seules créatrices de richesses véritables,
    se réfugient dans l'attentisme. Il en est de même des personnes privées qui rencontrent des difficultés pour leurs investissements pourtant essentiels notamment dans le logement ou par des investissements dynamiques.
    Quand le plan d'austérité arrive, il est pire que le mal et aggrave la panne. Il en faut très vite un deuxième et c'est le cercle vicieux. Des pays plus avancés dans la calamité, tel l'Espagne en font l'amère expérience. Mariano Rajoy, le Premier Ministre, se prétend de droite mais il copie les gouvernements de gauche en appliquant de faux remèdes; il en est réduit à envoyer la police réprimer les émeutes.

    QUE FAIRE ?
    Le peuple français, comprenant de multiples talents, aurait tous les moyens de créer de grandes richesses si on lui laissait la liberté de le faire. Au contraire, une véritable bande de pouvoirs abusifs crée la paupérisation générale dont les plus modestes, comme d'habitude, souffrent davantage. Il existe deux réactions possibles.
    Sur un plan global, il faut informer sans cesse pour dénoncer l'imposture. Ceux qui ont la chance de pouvoir influencer une organisation patronale ne devrait pas s'en priver. Une seule organisation disant la vérité pourrait faire bouger les lignes.
    Sur un plan personnel et pour la défense de ses intérêts, il est impératif d'ajuster en permanence ses décisions à la réalité des faits.
    Michel de Poncins http://libeco.net

  • Nigel Farage - Retirez votre argent pendant qu'il est encore temps !

  • Olivier Delamarche : « Braquer les épargnants c’est plus efficace et plus rapide que de lever un impôt »

    Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 19 mars 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur.

    « On découvre que Chypre est un paradis fiscal – Ce pays aura de nouveau besoin de 10 milliards dans quelques mois – Les Portugais, Italiens, Espagnols et Français devraient se poser des questions quant à leur épargne – Les impôts ne rentrant plus, on invente le ‘braquage à la cypriote’ – A chaque fois on dit: ‘non ça ne peut pas arriver’ et bien cela arrive sous la justification qu’à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle – Que les gens continuent à investir dans les marchés actions, les banques, l’assurance-vie, le livret A, ça va bien se passer… »

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Les priorités du gouvernement en cette période de crise : la lutte contre les propos « incorrects »

    François Hollande a annoncé dimanche à Toulouse qu’il veillerait à « contraindre » les réseaux sociaux à « fournir » à la justice les « noms » d’auteurs de messages « racistes ou antisémites » sur la toile, lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de Mohamed Merah.

    Fin janvier, la justice française avait ordonné à Twitter de communiquer les données permettant d’identifier les auteurs de tweets antisémites, à la suite d’une action intentée par l’Union des étudiants juifs de France. Depuis, l’UEJF a déploré que cette décision soit restée lettre morte.

    « Les tribunaux les ont condamnés à transmettre les données permettant l’identification des auteurs de messages antisémitismes et je veillerai à les contraindre, ces réseaux, à fournir ces noms pour qu’il y ait dissuasion et répression« , a indiqué le président de la République.
    Hollande aux ordres d’un petit lobby donc, alors que la France et la majorité des Français sont touchés par de vrais problèmes, graves, que le concubin de Trierweiler n’envisage même pas d’essayer d’enrayer.

    « L’espace de liberté qu’est internet ne doit en aucun cas être utilisé à des fins de propagande, de haine », a-t-il insisté.

    Evidemment, la propagande antichrétienne, antifrançaise, antiblanche, mondialiste, antinaturelle (notamment issue du gouvernement) n’est pas incluse dans ces propos du socialiste.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Les colis alimentaires de plus en plus sollicités en Europe

    C’est une des conséquences les plus visibles de la crise: de plus en plus d’Européens ont faim et doivent recourir aux colis alimentaires pour s’en sortir, constate la Croix-Rouge européenne.

    Selon un responsable de la Croix-Rouge européenne, il n’y a jamais eu autant de colis distribués depuis 1945. L’aide intérieure prend le pas sur les projets à l’étranger.

    Trois millions de personnes dépendent de ces colis en Espagne, par exemple. Mais dans des pays dits riches, la tendance est aussi à l’augmentation, comme en Finlande ou au Luxembourg.

    La Belgique n’y échappe pas. 121.000 personnes ont franchi le seuil d’une banque alimentaire l’année dernière, soit 4.500 de plus qu’en 2011. Ces chiffres ont été publiés par Het Nieuwsblad op Zondag.

    Les plus pauvres ne sont plus les seuls à demander cette aide en Belgique. Il y a des personnes issues de la classe moyenne, des indépendants en faillite. Mais aussi des pensionnés de plus plus nombreux. Les retraites les plus basses ne permettent plus de suivre le coût de la vie.

    La demande est criante alors que l’offre a une voix de plus en plus étouffée par le manque de crédits.

    RTBF.be  http://fortune.fdesouche.com

  • États-Unis : Plus d’un tiers des comtés sont en train de mourir

    Washington (Associated Press) – Un nombre record de comtés américains – plus de 1 sur 3 – sont en train de mourir, frappés par le vieillissement de la population et des économies locales affaiblies qui poussent les jeunes adultes à chercher des emplois et bâtir une famille ailleurs.

    Detroit, Michigan

    Les évaluations du nouveau recensement de 2012, publiées jeudi, soulignent que la population se déplace, pendant que les États-Unis se heurtent à la croissance la plus molle depuis la Grande Dépression.

    Les résultats reflètent également l’importance économique croissante de résidents d’origine étrangère, alors les États-Unis réfléchissent à une refonte d’une importante loi fédérale de 1965 sur l’immigration. Sans les nouveaux immigrants, de nombreuses agglomérations comme New York, Chicago, Detroit, Pittsburgh et Saint-Louis auraient affiché une évolution démographique nulle ou négative l’année dernière.

    « Les immigrants sont des innovateurs, des entrepreneurs, ils font bouger les choses. Ils créent des emplois », a déclaré le gouverneur du Michigan Rick Snyder, un républicain, lors d’une conférence sur l’immigration dans son État, la semaine dernière. Affirmant que le Michigan devrait être une destination de choix pour les immigrants légaux, afin de dynamiser Detroit et d’autres zones en difficulté, Snyder a lancé un appel : « S’il vous plaît, venez. »

    L’attention croissante portée aux immigrants est venue principalement des régions du Midwest et du Nord-Est, qui voient nombre de leurs résidents s’en aller après avoir tenu bon pendant des années durant la crise. Avec une économie américaine qui s’améliore lentement, les jeunes adultes sont maintenant de retour sur la route, partant de leurs grandes villes d’origine pour tester le marché du travail, principalement dans le Sud et l’Ouest, qui ont subi les coups les plus rudes dans l’effondrement du marché immobilier.

    Les données du recensement montrent que 1.135 des 3.143 comtés du pays connaissent maintenant une « dépopulation naturelle », où les décès excèdent les naissances. Cela représente une hausse d’environ 880, ou de 1 à 4, par rapport à 2009. Déjà apparente au Japon et dans de nombreux pays européens, la dépopulation naturelle est de plus en plus évidente dans de grandes parties des États-Unis, majoritairement rurales.

    En dépit de l’augmentation des décès, la population américaine dans son ensemble continue de croître, stimulée par l’immigration étrangère et des naissances relativement plus nombreuses parmi les migrants, pour la plupart jeunes, en provenance du Mexique, d’Amérique latine et d’Asie.

    « Ces comtés sont dans une spirale de baisse assez abrupte », a déclaré Kenneth Johnson, démographe principal et professeur de sociologie à l’Université du New Hampshire, qui a étudié les résultats. « Les jeunes partent, les personnes âgées restent sur place et vieillissent. A moins d’un changement spectaculaire – par exemple, un nouveau complexe industriel, comme une usine d’emballage de viande pour attirer les jeunes Hispaniques – ces zones sont susceptibles de subir de plus en plus de dépopulation naturelle ».

    Les régions de dépopulation naturelle s’étirent des zones industrielles près de Pittsburgh et de Cleveland jusqu’aux vignobles autour de San Francisco et aux zones rurales de l’est du Texas et des Grandes Plaines. Leur point commun est une économie locale déclinante, comme dans les zones agricoles, minières ou industrielles de la Rust Belt. Elles comprennent également certaines communautés de retraite en Floride, bien que le déclin de beaucoup soit atténué par un flux constant de nouveaux retraités chaque année.

    L’année dernière, le Maine a rejoint la Virginie Occidentale au rang des deux seuls États où les décès excèdent les naissances, qui ont chuté brutalement après la récente récession. Au plan national, la population des États-Unis a augmenté de seulement 0,75 % en 2012, bloquée à des niveaux historiquement bas, pas vus depuis 1937.

    Johnson a déclaré que le nombre de comtés qui meurent augmente non seulement en raison de la baisse des naissances, mais aussi de l’augmentation de la mortalité, alors que 70 millions de baby-boomers nés entre 1946 et 1964 s’acheminent vers leurs vieux jours. « Je m’attends à ce que la dépopulation naturelle reste élevée dans l’avenir », a-t-il dit.

    Parmi les 20 grandes agglomérations à la croissance la plus rapide l’an dernier, 16 ont augmenté plus rapidement qu’en 2011 et la plupart sont situées dans des régions antérieurement croissantes de la Sun Belt ou Mountain West. Parmi les agglomérations à la croissance la plus lente ou en déclin, la plupart sont en train de faire pire qu’en 2011 et elles sont toutes situées dans le nord-est et le Midwest.

    New York se classe en tête pour le nombre de nouveaux immigrants parmi les grandes agglomérations, mais se classe également en tête pour les résidents jeunes qui s’en vont.

    En revanche, les agglomérations texanes de Dallas, Houston et Austin ont continué d’attirer largement les jeunes adultes, se classant première, deuxième et quatrième pour la migration interne parmi les grandes agglomérations, en raison d’économies diversifiées incluant la production pétrolière et gazière. Phoenix, Las Vegas et Orlando ont également enregistré des gains.

    Par régions, la croissance dans le Nord-Est a ralenti l’an dernier à 0,3 %, la plus faible depuis 2007 ; dans le Midwest, la croissance a chuté à 0,25 %, la plus faible depuis au moins une décennie. Dans le Sud et l’Ouest, les taux de croissance ont légèrement augmenté à 1,1 % et 1,04 % respectivement.

    « Les freins mis à la migration au cours de la Grande Récession semblent s’atténuer », a déclaré William H. Frey, démographe à la Brookings Institution, qui a analysé les données sur les migrations. « Les migrants autochtones deviennent plus mobiles – à la suite des hauts et des bas géographiques du marché du travail – que les immigrants, qui ont tendance à s’installer dans les communautés ethniques établies dans les grandes villes. »

    « Les niveaux d’immigration ne sont pas là où ils étaient il y a une décennie, mais leur légère hausse récente démontre qu’ils peuvent être une soupape de sécurité importante pour des régions dont la population stagne », a-t-il dit.

    Mark Mather, un vice-président adjoint du Population Reference Bureau, a noté que les efforts politiques pour réduire la taille du gouvernement et réduire les dépenses fédérales pourraient aussi avoir un impact significatif sur les gagnants et les perdants de la population à venir.

    Depuis 2010, la plupart des agglomérations américaines à la croissance la plus rapide ont également été celles qui, historiquement, ont reçu beaucoup d’argent du gouvernement fédéral, y compris Fort Stewart en Géorgie, Jacksonville en Caroline du Nord, Crestview en Floride et Charleston-North Charleston en Caroline du Sud, toutes hébergeant des bases militaires. Dans les agglomérations américaines à la croissance la plus rapide, les dépenses fédérales par habitant ont augmenté, passant d’environ 5.300 dollars de 2000 à 2010, à environ 8.200 dollars de 2011 à 2012.

    « Le financement fédéral a aidé de nombreuses villes à résister à la baisse des emplois dans le secteur privé », a déclaré Mather.

    Autres constatations :

    - Environ 46 % des comtés ruraux juste au-delà des abords d’agglomérations ont connu une dépopulation naturelle, comparativement à 17 % des comtés urbains.

    - Dans l’ensemble, la population hors-agglomérations a diminué l’an dernier de 0,1 %, comparativement à une croissance de 1 % pour les grandes agglomérations et 0,7 % pour les petites agglomérations.

    - Dans la dernière année, quatre agglomérations ont franchi des étapes de population: Los Angeles a atteint 13 millions, Philadelphie 6 millions , Las Vegas 2 millions et Grand Rapids dans le Michigan, 1 million.

    - Le comté de Chattahoochee, en Géorgie, qui abrite Fort Benning, a connu la plus forte croissance nationale, avec une augmentation de 10,1 % dans la dernière année.

    Les évaluations du recensement sont basées sur les registres locaux des naissances et des décès, sur les registres de l’Internal Revenue Service relatifs aux personnes qui se déplacent à l’intérieur des États-Unis, et sur les statistiques du Bureau du recensement des États-Unis relatives aux immigrants.

    Vers la Révolution  http://fortune.fdesouche.com

  • Quelques considérations sur le suicide des pré-adolescents…

    « Notre » belle société est habituée au suicide des adolescents depuis près de 3 décennies. Ce n’est pas une nouveauté et cette cause de mortalité est l’une des principales chez les moins de 20 ans. Cela est connu. Dans un monde d’excès comme le nôtre, il était impensable que cela ne s’arrête qu’aux adolescents et ne finisse pas par toucher les jeunes ados ou pré-ados. C’est chose faite ! Plusieurs affaires ont été traitées par les médias ces derniers mois au sujet d’enfants de 12-13 ans se donnant volontairement la mort. La première constatation que l’on peut en tirer, c’est que nous vivons dans une époque de mal-être généralisé. S’il est choquant de voir des jeunes de 12-13 ans (donc des enfants quelque part) se suicider, ce n’est pas étonnant à mon sens.  Pourquoi ? Premièrement, parce que nous vivons dans un monde sans repères et le passage entre l’enfance et l’âge adulte est une phase souvent difficile. Cette phase s’appelle « l’adolescence ».  C’est une émanation du monde moderne car jadis nos anciens passaient directement de l’enfance à l’âge adulte. Pas de période intermédiaire. Comment se fait le basculement ? A quel moment ? Ce passage est-il évident pour l’enfant ? Y-a-t-il un rite, un évènement qui le fait sortir de l’enfance ? Je ne le pense pas et l’entrée au collège ne joue certainement pas ce rôle… La plupart des groupes sociaux ayant été abattus dans la société libérale (Famille, Eglise, Armée, scoutisme, etc…), les enfants cherchent bien souvent leurs propres rites de passage : le jeu du foulard, la première cigarette, la première cuite, le premier joint, la multiplication des partenaires sexuels, les scarifications, l’identification aux stars, et bien sûr, la consommation effrénée… tout ça participe à cette transition douloureuse et sans repères sociaux et culturels.

    Le monde adolescent est souvent difficile pour plusieurs raisons : conflits avec les parents, à l’école, transgression progressive de différents interdits etc. Il semble cependant que ce soit le plus souvent le monde du collège qui soit à mettre en cause dans les suicides de jeunes adolescents. Le collège… On sait ce que c’est… Dans un bon nombre d’établissement en France, aucune autorité n’existe et le laxisme est la règle. Les élèves sont livrés à eux-mêmes et sont surtout livrés à une foule hétéroclite de racailles en devenir, nourris par la violence télévisée au rabais, le rap, les médias et la société de consommation et qui ne connaît ni le civisme ni le respect. Celui qui n’est pas « à la mode » ou « ringard » sera vite marginalisé voire humilié pour telle ou telle petite différence. Il sera raillé devant tout le monde sur place et même sur Facebook… Les moqueries et autres humiliations à l’école ont toujours existé mais il semble qu’aujourd’hui, elles agissent sur l’état moral des jeunes adolescents bien plus qu’auparavant. Deux enfants dont on a beaucoup parlé ces derniers mois se sont suicidés pour ces raisons : Pauline, 12 ans, originaire de Lens, en 2012 et Mattéo, 13 ans, originaire de Savoie, en 2013. Humiliés par leurs « camarades » et, apparemment, défendus mollement par les adultes, ils sont finalement passés à l’acte. Ils n’avaient pas de problèmes familiaux mais leurs parents connaissaient la situation qu’ils vivaient au collège et avaient tenté d’y remédier, en vain. On sait bien que l’autorité molle de l’Education Nationale ne fait peur à personne et les enfants ont bien conscience qu’ils sont seuls face à leurs problèmes et estiment qu’on ne peut rien faire pour eux. Et c’est là qu’il convient de ne pas se mettre des œillères : le système ne protègera pas vos enfants efficacement et ne les armera pas pour faire face à la vie. Et c’est selon moi, un travers qu’ont beaucoup de parents aujourd’hui : ils ne préparent pas leurs enfants aux problèmes actuels et les laissent complètement désarmés face à tout type de conflit. Ce désarmement est total : moral, spirituel et physique. Face à une société qui n’est angélique qu’à travers le prisme de la télévision, les parents ont le devoir de donner confiance en eux à leurs enfants et à les renforcer, avant tout moralement, face au monde bancal que nous connaissons. Voici un exemple malheureux d’aveuglement comme on le trouve trop souvent : Mattéo, dont nous avons parlé plus haut, s’ouvre de ses problèmes à son père et lui demande de lui apprendre à se battre. Le père le dit lui-même : « J’ai toujours refusé. Moi, j’avais plutôt envie de lui apprendre le respect, le bonheur, les choses de la vie et de la nature. Je lui ai conseillé de ne pas se laisser approcher à plus d’un mètre. » Le discours du père se comprend mais il convient de réaliser que nous et nos enfants ne vivons pas chez les Bisounours, ce n’est pas parce que la vie semble plus facile à notre époque que le conflit a disparu. Il est partout et il est de notre devoir d’y préparer nos descendants. Cela n’empêchera pas tous les drames mais aura au moins le mérite de préparer les générations à venir (qui sont bien mal parties…) à faire face à l’adversité.

    Rüdiger  http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • DESINDUSTRIALISATION BIS

    Nous voici obligés de reparler de la désindustrialisation et c'est à propos du programme gouvernemental pour soi-disant la contrer.

    Cette tragi-comédie illustre parfaitement l'un des principes de la « République Fromagère ». Si l'économie véritable était enseignée dans les écoles, les élèves devraient le connaître par cœur ; voici son texte :

    « Quand les Hommes de l'État ont créé des chaînes de calamités, ils mettent au point de nouvelles calamités pour prétendument réparer les erreurs qu'ils ont faites ».

    Rappelons d'abord que depuis 2000, la France a perdu un demi-million d'emplois dans l'industrie qui n'emploie plus que treize % de la population active contre 16 % 10 ans plus tôt. De l'aveu même du président, la France est devenue le grand pays européen le plus désindustrialisé. Voyons maintenant les nouvelles calamités qui nous sont promises sous forme de prétendus remèdes.

    D'abord la prolongation de la grande parlotte nationale dénommée « Etats généraux de l'industrie » . Le président le 4 mars était venu à Marignane pour clore cette grande parlotte. Au lieu de cela il a annoncé sa prolongation. Il est décidé de créer une conférence nationale de l'industrie qui continuera les travaux et rassemblera entreprises, salariés, filières et membres du gouvernement. La catastrophe qui s'abat sur l'économie par suite de ces grandes parlottes vient d'abord des impôts destructeurs qu'elles déclenchent par leur coût ; il s'ajoute des déperditions d'énergie dissipée sans limite dans des discussions parfaitement inutiles : pour mémoire, c'est 5000 personnes de grande qualité et fort coûteuses qui ont participé à ces
    Etats généraux, pour faire dans le plus grand désordre 800 propositions. Le tout agit comme un tsunami sur le PIB. La vérité dans la gestion, soit à long terme soit à court terme, de l'industrie ne tombera jamais d'en haut. La seule façon de gouverner l'industrie est de laisser les patrons décider de la gestion courante et de l'avenir de leur entreprise, ceci dans le cadre de contrats librement négociés.

    La mise en place d'une politique sectorielle est annoncée. Déterminé à soutenir les secteurs les plus prometteurs comme la chimie, le logiciel, l'agroalimentaire, l'électronique, le président a prévu la désignation pour chaque filière d'une instance de réflexion stratégique et d'échanges. À la parlotte nationale s'ajoute maintenant des parlottes de détail. Que signifie une « instance » sinon la naissance d'une nouvelle « bourreaucratie » ?

    Surprise : d'ici fin mars il sera nommé un médiateur de la sous-traitance : gloire au futur et riche camarade qui héritera de ce hochet. L'on croit comprendre qu'il encouragera les industriels à localiser leurs sous-traitances en France. Dans la logomachie gouvernementale l'on parle souvent de signal fort ; voici un signal fort envoyé à tous les investisseurs du monde entier et même aux plus lointains pour leur signifier qu'il ne faut surtout pas investir en France, car ils ne seront pas maîtres du choix de leurs sous-traitants et de la politique à mener avec eux.

    Le gouvernement est appelé à repenser en profondeur la fiscalité de l'épargne pour l'encourager à s'orienter vers le financement des fonds propres des entreprises. Il serait créé un livret épargne industrie, en forme d'usine à gaz, avec probablement des avantages fiscaux. Quand il y a avantage fiscal dans un investissement il est en général capté par les intermédiaires. La seule façon de financer l'industrie est de laisser la liberté à l'épargne de s'orienter vers ses meilleurs choix.

    Enfin il est prévu que l'État revoit profondément son rôle d'actionnaire, des fonctionnaires devant intervenir davantage dans la gestion des entreprises où l'État a des participations. Cela veut dire simplement que l'on va renforcer la quasi nationalisation de certaines entreprises, ce qui est le contraire de ce qu'il faut faire, car aucun fonctionnaire n'a une compétence quelconque dans le domaine de l'industrie.

    Il est prévu aussi un pacte pour une Europe industrielle : ques-aco !

    Plusieurs fonds sont prévus, dont un fonds start-up universités-grandes écoles et un fonds d'investissement France-brevets. L'État est ruiné par la politique dirigiste et n'a plus d'argent ; ces futurs fonds et même si c'est pour de modestes sommes ne feront qu'accélérer la ruine générale.

    Des mesures écologiques sont prévues dont un « prêt vert » ; leur effet sera de paralyser encore plus les industriels ceci pour des raisons purement électoralistes !

    Après quelques mâles déclarations et les futures calamités étant bien lancées, le dossier a été vite refermé.

    Les journaux se sont remplis à nouveau des élections régionales, seul sujet qui intéresse vraiment le gouvernement. Les investisseurs grands ou petits constatent avec effroi qu'il n'y a aucune différence entre les équipes en présence. Le programme des uns et des autres est de continuer à ruiner les populations par les dépenses extravagantes des régions avec leurs impôts et leur endettement dans une course folle.

    En fait chaque équipe rêve d'obtenir sinon la totalité tout au moins une partie des avantages scandaleux et multiples réservés aux futurs et abusifs élus.

    C'est seulement une bataille pour le « butin » de la République

    Michel de Poncins libeco

  • Grèce : Du champ à l’assiette

    Semences locales et biodiversité, agriculture biologique, permaculture et agroécologie, réseaux de producteurs-consommateurs, jardins urbains autogérés et cuisines collectives : les grecs s’approprient leur agriculture et leur alimentation !

    C’est dans un contexte difficile pour les agriculteurs et les consommateurs que naissent ou se consolident des initiatives pour former et informer sur d’autres modes de production agricoles, plus écologiques mais aussi plus économes.

    D’une manière générale, ces initiatives visent une nouvelle population plutôt jeune qui cherche à la fois un échappatoire économique et un projet de vie.

    Depuis quelque temps, il semblerait qu’on assiste à un retour à la terre, et même s’il ne s’agit pas d’un phénomène social de masse (40.000 agriculteurs de plus pendant la période 2009-2010), une aspiration à un rapprochement à la vie agricole et rurale semble s’ancrer dans une majorité de la population (sondage Kappa Research, 70% des sondés désirent s’installer à la campagne).

    Plantation d’arbres fruitiers et d’oliviers dans un parc métropolitain grec.

    Via l’excellent blog Au Bout de la Route