Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 520

  • Emoi chez les démocrates après la fermeture de la TV publique grecque

    autoc-net-CI.jpgEn fermant en quelques heures les écrans des cinq chaînes de télévision publiques et toutes les radios d’Etat, le premier ministre grec Antonis Samaras, qui rend des comptes cette semaine à la troïka des créanciers internationaux du pays, a sans doute voulu montrer sa détermination à s’attaquer aux « vaches sacrées » du service public, expression péjorative utilisée par le porte-parole du gouvernement.
    En tout cas, l’Europe officielle (commission européenne, merdias, politiciens, syndicats, etc.) est en émoi et les condamnations fusent.

    Le ministre français de la culture  Filippetti  a déclaré que « C’est une tragédie pour la démocratie ».  La Commission européenne a insisté sur la place « essentielle » du service public « dans la démocratie européenne », etc. etc.

    Si l’on entend par « démocratie » le Système, nous sommes tout à fait d’accord avec eux et nous ne pouvons que nous réjouir de la fermeture de certaines chaînes (malheureusement provisoire, on peut le craindre) : le Système maçonnico-capitalo-mondialiste asservit mentalement les peuples en large partie grâce à l’influence colossale des médias. On comprend que l’Oligarchie et tous ceux « qui en croquent » s’émeuvent à ce point.

    En Grèce, où tout le monde est « sous le choc », le parti « patriotique », nommé « Les Grecs indépendants » s’oppose à la fermeture de la télévision publique, alors que le parti nationaliste « Aube dorée » approuve et apprécie la fermeture.

    http://www.contre-info.com/

  • Pierre Mauroy, cet ennemi des travailleurs français

    Écrit par Adrien Abauzit

    Un hommage a été rendu aux Invalides, mardi 11 juin, à Pierre Mauroy, Premier ministre de la France de 1981 à 1984. De Jean-François Copé à Jean-Louis Borloo, en passant par les divers notables de la gogôche, l’UMPS était au grand complet.

    Pierre Mauroy, semblerait-il, est en voie de se faire canoniser par le système médiatico-politique français. À y réfléchir, cette canonisation serait parfaitement cohérente.

    Explication.

    Qui était Pierre Mauroy ? L’homme des 39 heures, de la cinquième semaine de congés payés, de la retraite à 60 ans, certes… mais surtout l’homme qui a convaincu François Mitterrand, contre Jean-Pierre Chevènement, de maintenir le franc dans le Système monétaire européen en 1983. Le prix de ce maintien a été le fameux « tournant de la rigueur », qui s’est traduit notamment par une mesure scélérate, un coup de poignard dans le dos du peuple français. Depuis l’adoption de cette mesure, il est absolument indiscutable que la gogôche, malgré ses belles paroles, travaille contre les intérêts des travailleurs français.

    Cette fameuse mesure, c’est la désindexation des salaires sur les prix. L’indexation des salaires sur les prix était une mesure incroyablement bénéfique aux Français, puisqu’elle permettait que les salaires réels ne soient jamais impactés en mal par l’inflation. Bien au contraire, l’inflation devenait quelque chose de positif pour le peuple puisqu’elle était synonyme d’augmentation de salaire. C’est grâce à ce système que les générations de l’après-guerre ont pu si facilement devenir propriétaires. C’est aussi grâce à ce système que, sous les Trente Glorieuses, le salaire des Français a été en moyenne multiplié par trois. A contrario, c’est l’abandon de cette mesure qui empêche de fait les jeunes générations de devenir propriétaires de leurs logements et qui compresse, avec d’autres facteurs, les salaires de l’ensemble des travailleurs français.

    Ainsi, outre qu’il a mis un terme à une séquence historique d’augmentation des salaires, Pierre Mauroy a semé les graines du calvaire social français actuel et ce, on y revient toujours, au nom de la construction européenne. Alors, quand nos grands médias osent présenter l’ancien Premier ministre comme le défenseur des ouvriers, on se demande vraiment de qui on se moque…

    Les réformes de 1981, sur lesquelles l’UMPS est d’ailleurs revenu en quasi-totalité, pèsent peu, très peu, en comparaison de l’offensive néolibérale dont Pierre Mauroy s’est fait l’agent.

    À l’instar de son ministre de l’Économie de l’époque, saint Jacques Delors, Pierre Mauroy symbolise ce qu’est devenu un homme d’État français : un individu sacrifiant les intérêts de la France pour maintenir sous perfusion de notre sueur le délire européiste.

    Dès lors, on comprend mieux pourquoi nos journalistes collabobos sanctifient cet homme de gogôche : il est remercié pour tout le mal qu’il a fait à la France.

    http://www.scriptoblog.com/

  • Chômage : Hollande parviendra-t-il à battre Sarkozy ?

    PARIS (NOVOpress Breizh) – Dans les sondages, Nicolas Sarkozy surclasse ses rivaux potentiels de 2017 auprès des électeurs UMP. C’est ainsi que l’ex-chef de l’Etat recueille 56% de leurs suffrages dans l’enquête Ifop pour le site Atlantico et 54% dans l’enquête BVA-I>Télé, contre 17% et 16% à François Fillon (Le Figaro, 07/03/13). Le candidat préféré des sympathisants UMP pour la présidentielle de 2017 gagne même 7 points dans le sondage Ifop réalisé pour Valeurs Actuelles du 2 au 5 avril 2013, en rassemblant 63% de préférences, tandis que François Fillon doit se contenter d’un petit 11%.

    Selon le principe qui veut qu’on ne change pas une équipe qui gagne, les électeurs de droite en feront leur champion à la présidentielle de 2017. Et ils ont raison car le bilan de leur chouchou est impressionnant : entre son arrivée au pouvoir en mai 2007 et son départ cinq ans plus tard, le nombre d’inscrits à Pôle emploi dans les catégories A, B et C a augmenté de 1.096.400 en métropole. Si l’on ajoute les chômeurs des catégories D et E, la progression atteint 1.485.000 (Le Figaro, 16/05/13).

    L’élève Hollande est bien parti pour copier le maître Sarkozy en la matière. Pendant les onze premiers mois de sa présidence (mai 2012/mars 2013), le nombre des chômeurs a explosé, progressant de 297.000 (catégorie A) et de 381.400 (catégories A, B etC). En cinq ans, rattraper les scores réalisés par M. Sarkozy semble donc possible pour l’ancien président du conseil général de Corrèze.

    Jeudi 16 mai : conférence de presse du président de la République. François Hollande rappelle son objectif concernant l’ « inversion de la courbe du chômage ». Pour y arriver, le chef de l’Etat s’est voulu réaliste : « La bataille ne sera gagnée dans la durée que si la croissance revient. » (Les Echos, 17-18/05/13).

    Mais il existe encore plus réaliste. C’est le cas de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, qui, interrogé sur la possibilité d’inverser la courbe du chômage à la fin de l’année, répond : « Oui, à condition de faire monter en puissance les emplois d’avenir et les contrats de génération. » (Le Monde, 24/05/13). Une phrase en or qui résume la situation.

    http://fr.novopress.info

  • La France, pays d’émigration

    Selon un sondage du cabinet Deloitte, 27 % de jeunes diplômés en recherche d’emploi estiment que leur avenir professionnel se situe hors de France contre 13 % il y a un an. Et selon un autre sondage ViaVoice, 50 % des 18-24 ans aimeraient quitter la France pour vivre dans un autre pays ! La France serait-elle ainsi en passe de devenir soudainement un pays d’émigration ?

    Par Phillipe Plassart

    Qu’ils l’abordent de façon fantasmé ou réaliste, bon nombre de jeunes Français ont désormais l’étranger comme nouvelle ligne d’horizon.

    Ces départs potentiels sont-ils une chance pour le pays qui pourrait ainsi gagner potentiellement en influence dans le monde, ou au contraire cette hémorragie humaine constitue-t-elle une menace irrémédiable de perte de substance pour la France ? C’est ici la question cruciale du retour ou de l’installation définitive qui est posée. Et derrière, celle de l’attractivité du pays car la partie se joue aussi sur la capacité de la France à attirer à son tour des jeunes étrangers pour compenser ces départs.

     

    Ils se sont autobaptisés les “expatriotes”. Un détournement d’appellation mi-ironique, mi-provocateur bien dans l’air du temps, choisi par un groupe informel de jeunes adultes.

    Leur choix ? Quitter l’Hexagone. Pour toujours ou temporairement ? Ils ne le savent sans doute pas eux-mêmes. Seule certitude, ils sont prêts à se mettre pour un temps au moins dans la peau de “l’émigré” dans le but d’aller travailler à l’étranger.

    Des comportements isolés ? Voire. Selon un sondage du cabinet Deloitte, 27 % de jeunes diplômés en recherche d’emploi estiment que leur avenir professionnel se situe hors de France, contre 13 % il y a un an.

    Et selon un autre sondage ViaVoice, 50 % des 18-24 ans aimeraient quitter la France pour vivre dans un autre pays ! La France serait-elle ainsi en passe de devenir soudainement un pays d’émigration ? La crise a pour effet de rebattre spectaculairement les cartes des migrations internationales à travers le monde ; pourquoi la France y échapperait-elle ? Ne voit-on pas par exemple des cohortes de jeunes Grecs ou Espagnols affluer vers l’Allemagne, ou bien encore des jeunes Portugais migrer vers l’ancienne colonie, l’Angola ? Un véritable exode. Pour la France, ce serait néanmoins une première.

    Questions sur des départs
    Notre pays est le seul, en Europe, à n’avoir jamais connu de grande vague d’émigration au cours de la période contemporaine. Tous les autres, presque sans exception – Allemands, Espagnols, Italiens, Irlandais, etc. – si, durant le XXe siècle. Il faut remonter aux siècles précédents pour voir des Français s’exiler en nombre, laissant derrière eux leur région d’origine souvent surpeuplée, par exemple les Basques ou les Savoyards en Amérique latine au XIXe siècle.

    Ou, plus loin encore, au XVIIe siècle, avec le départ massif des Huguenots. Mais aujourd’hui, combien seront-ils à faire effectivement le saut ? Et surtout, quelles sont leurs motivations ? “La grande migration française a lieu aujourd’hui”, se persuade Eric Brunet, polémiste auteur d’un retentissant Sauve qui peut. Le phénomène est très mal cerné statistiquement. Et plus encore, très peu étudié.

    Ce comportement exprime-t-il une simple “envie d’étranger”de la jeunesse française, comme celle qui saisit depuis bien longtemps ses homologues anglo-saxonnes à l’issue de leurs études,

    auquel cas l’alignement français pourrait être considéré bénin ? Ou bien, ces mouvements sont-ils dus principalement à la mauvaise conjoncture en France qui inciterait les jeunes à tenter leur chance à l’étranger, ce qui pourrait être vu alors comme une réaction plutôt saine au manque de débouchés et de perspectives ?

    Ou plus gravement, ces départs traduisent-ils un divorce plus profond de jeunes qui n’ont plus envie de vivre dans leur pays natal ?

    De là où l’on place le curseur dépend la vision que l’on peut avoir – positive ou négative – du phénomène. Ces départs sont-ils une chance pour le pays, qui pourrait ainsi gagner potentiellement en influence dans le monde, ou au contraire cette hémorragie humaine constitue-t-elle une menace irrémédiable de perte de substance pour la France ? C’est ici la question cruciale du retour ou de l’installation définitive qui est posée. En prenant la poudre d’escampette, la jeunesse a trouvé un bon moyen d’interpeller brutalement la société. Et peut-être aussi de reprendre en main son destin.

    L’appel d’air de l’étranger
    Combien sont-ils à partir ?

    Un seul chiffre à peu près sûr : d’après le ministère des Affaires étrangères, il y a en ce moment 1,6 million de Français inscrits sur les registres consulaires à l’étranger, 155 300 sont âgés de 18 à 25 ans et 270 000 ont entre 25 et 35 ans.

    Il n’est guère possible d’affiner la photographie. “Pour l’Insee, la catégorie “émigré” n’existe pas statistiquement, faute de moyen d’enregistrer les départs. Et en toute hypothèse, l’expatrié est supposé rentrer au pays un jour ou l’autre”, constate Hervé le Bras.

    Dans Les 4 Mystères de la population française, ce démographe s’est livré à une investigation à partir de l’évolution des pyramides des âges durant la décennie 90. Et il a découvert que la tranche d’âge des 18 à 25 ans était la seule à présenter un solde migratoire négatif, avec un nombre de départs plus élevé que d’entrées. D’après ses estimations, le flux de départs aurait été de l’ordre de 20 000 en rythme annuel entre 1980 et 1990.

    Et depuis ? Difficile à dire, on est condamné aux approximations ; selon la Conférence des grandes écoles, un étudiant en école de commerce sur cinq et un sur dix en école d’ingénieurs partent une fois leurs études terminées. Ce qui ferait pour ces filières environ 7 000 départs par an. Mais l’émigration ne concerne pas que ces diplômés.

    Selon un sondage Gallup repris par l’OCDE, 37 % des 15-24 ans français émigreraient de façon permanente s’ils en avaient la possibilité, ce qui donnerait plusieurs centaines de milliers de candidats au départ en valeurs absolues. Un chiffre à relativiser. “Il y a un grand décalage entre l’intention d’émigrer et la réalisation de ce projet. Pour concrétiser un projet d’émigration, il faut à la fois avoir une offre d’emploi et passer à travers le crible des politiques d’immigration”, avertit Jean-Christophe Dumont, responsable de la division migrations internationales à l’OCDE.

    Les migrations modernes présentent majoritairement le visage de la compétence, que celle-ci soit d’ordre technique – ouvriers ou employés à forte qualification professionnelles – ou d’ordre académique – diplômés de l’enseignement supérieur.

    Les “enfants naturels” de la mondialisation et de la crise
    Qu’ils l’abordent de façon fantasmée ou réaliste, bon nombre de jeunes Français ont désormais l’étranger comme nouvelle ligne d’horizon. Au minimum comme une option, loin de l’état d’esprit des générations précédentes, bien plus casanières.

    Une évolution qui reflète la rapide insertion de l’économie française dans la globalisation mondiale engagée au milieu des années 80. L’internationalisation des grandes entreprises françaises – les Carrefour et autres L’Oréal – a généré un appel d’air considérable de postes hors de France. 30 % d’une promotion d’HEC part à l’étranger et sur ces 30 %, 95 % rejoignent des groupes français.

    Parallèlement les grandes écoles se sont internationalisées à vitesse grand V. Stages obligatoires à l’étranger, pratiques des langues, diversité du corps enseignant et présence d’élèves étrangers : elles ont inoculé le virus de l’international à leurs élèves qui se sentent désormais “citoyens du monde”. “Le passage par la case “international” au cours de la scolarité est obligatoire”, explique Eloïc Peyrache, directeur délégué d’HEC. Ils y sont encouragés par la reconnaissance internationale de la qualité de leur formation.

    Le label HEC, qui est reconnu mondialement, rend leur CV attractif. “Le fait que ces jeunes Français parviennent à se faire recruter à l’étranger est la reconnaissance de la qualité de l’enseignement prodigué dans les grandes écoles françaises”, souligne Pierre Tapie, président de l’Essec et de la Conférence des grandes écoles. A cela s’ajoutent les effets du marasme économique.

    “En partant à l’étranger, les jeunes cherchent à éviter de prendre un job sous-qualifié en France par rapport à celui auquel ils pourraient aspirer. Car ce décalage a pour effet d’ancrer durablement leur CV à un niveau de carrière inférieur.

    Or l’expérience montre que cet écart sera long à combler par la suite”, explique Stéphane Curcillo, professeur à Sciences-Po. “Les jeunes qui ont le choix entre Paris, Shanghai ou Sao Paulo votent aussi avec leurs pieds. Aujourd’hui la France est moins “chaleureuse” avec les jeunes diplômés que d’autres pays dynamiques qui sont prêts à leur proposer des postes à responsabilité élevée”, observe Pierre Tapie.

    Pour Eric Brunet, le divorce est plus profond. “Il y a un hiatus culturel entre les jeunes, entreprenants et volontaires, et la France, un pays encroûté qui n’aime pas l’initiative”

    , pointe-il. Et avec des taux de croissance économique plus proches de 5 % que de 0 %, les pays émergents font vite la différence.

    La question cruciale du retour
    Ces départs sont-ils bénéfiques ou non pour le pays ? Tout dépend fondamentalement de la durée de cette émigration, de son caractère temporaire ou définitif. Un émigré qui rentre en France après quelques années seulement passées à l’étranger apporte au pays un plus : son expérience, son savoir-faire.

    Mais lorsque l’émigration se prolonge ou devient définitive, les aspects négatifs l’emportent. “L’individu parti a été formé gratuitement en France.

    Et il n’y aucun retour sur investissement pour le pays, sans compter les pertes de recettes fiscales”, analyse Stéphane Grégoir, directeur des études à l’Edhec. Il est impossible de connaître la proportion de ces non-retours mais les témoignages semblent attester d’un enracinement durable. “Je n’envisage absolument pas de rentrer, affirme Dorine Marceau, titulaire d’un master 2 en finance et contrôle installée à Miami depuis 5ans. J’ai un travail très intéressant dans lequel j’ai évolué très rapidement. Je reste persuadée que je n’aurais pas pu avoir la même ascension professionnelle en France et surtout bénéficier du même salaire.

    Et je dois avouer que je repars un peu déprimée à chaque passage en France.” Une vision largement partagée. C’est bien la question de l’attractivité de l’Hexagone que posent les jeunes Français à l’aube de leur vie professionnelle. La partie se joue aussi sur la capacité de la France à attirer à son tour des jeunes étrangers pour compenser ces départs. La France, quatrième pays d’accueil d’étudiants au monde selon l’OCDE, dispose d’indéniables atouts. Mais pour retenir les meilleurs de ces étudiants, dans un monde plein d’opportunités nouvelles pour les jeunes, l’Hexagone devra apprendre à se présenter sous son meilleur jour.

    lenouveleconomiste.fr  http://fortune.fdesouche.com/

  • Les fonctionnaires contre la gauche – Une retraite qui pourrait tourner à la débâcle – Par Raoul Fougax

    Les fonctionnaires contre la gauche – Une retraite qui pourrait tourner à la débâcle – Par Raoul Fougax

    Photo ci-dessus : le Parti Socialiste manifestait en 2010 contre la réforme des retraites Woerth/Sarkozy !

    C’est peu de dire que le PS fait le forcing. Il veut dissuader le gouvernement de mettre le doigt dans la spirale de l’alignement, même progressif, des retraites de la fonction publique sur le privé. Les français globalement y sont favorables. 75% d’entre eux se disent favorables à la modification du calcul des pensions des fonctionnaires. C’est ce que montre un très récent sondage BVA pour i-Télé… mais ceux qui comptent ce sont les autres.

    Pour certains socialistes se serait simplement suicidaire. On se couperait de la seule catégorie de la population encore massivement favorable à François Hollande. Non seulement on s’en couperait, mais en plus on aurait une confrontation avec des manifestations de rue et des syndicats de gauche contre un gouvernement de gauche, pire que le mariage homo. C’est le scénario catastrophe de certains. Il serait alors impossible de résister à la vague de mécontentement et on ramènerait la droite au pouvoir car la situation deviendrait intenable politiquement.

    Le scenario est simple.

    Le gouvernement qui est en train de perdre sa majorité à l’assemblée pourrait connaitre les défections de certains de ses élus et être renversé, ce qui serait un choc assez rare sous la 5ème république.

    Cela devient difficile pour le PS qui a perdu ce dimanche deux sièges à l’Assemblée nationale, à l’occasion de deux législatives partielles des Français de l’étranger. Dans les deux cas, les scrutins étaient organisés pour remplacer des députées socialistes élues en mai 2012 et dont les comptes de campagne ont depuis été invalidés, entraînant leur inéligibilité pour un an.

    L’effectif du groupe socialiste s’est réduit à 292 sièges (déduction faite du siège de Sylvie Andrieux, qui se retire du groupe, et de celui de Jérôme Cahuzac) . La majorité absolue est de 289 sièges. Trois petits sièges et le PS pourrait donc perdre la majorité absolue. Une chose est certaine : le parti va devoir tenir ses alliés écologistes (17 sièges) et radicaux de gauche (16 sièges) pour faire passer ses lois, étant entendu que le Front de Gauche et le PC (15 sièges) n’ont pas l’intention d’être solidaires de la politique du gouvernement.

    Les fonctionnaires contre la gauche - Une retraite qui pourrait tourner à la débâcle - Par Raoul Fougax

    Fonction publique

    Dans ce contexte la retraite des fonctionnaires est un baril de poudre sociale et politique. Le rapport Moreau devrait s’attaquer au mode de calcul des retraites des fonctionnaires, à l’origine de fortes inégalités en défaveur des salariés du privé. La conseillère d’État proposera de ne plus déterminer leurs pensions sur la base des six derniers mois de carrière mais des trois ou des dix dernières années, contre les vingt-cinq meilleures dans le privé. Alors que la réforme de 2010 a lancé la convergence des durées de cotisation (41,5 annuités) et des âges de départ (62 ans) entre public et privé, le mode de calcul demeure la dernière grosse différence qui se répercute sur le niveau de vie des retraités. D’après le Conseil d’orientation des retraites, un ancien fonctionnaire d’État touche en moyenne une pension un tiers supérieure à celle d’un ex-salarié du privé, soit 1932 euros en moyenne par mois pour le premier, contre 1281 euros pour le second.

    Les fonctionnaires contre la gauche - Une retraite qui pourrait tourner à la débâcle - Par Raoul Fougax

    Les bébés sont l’avenir des retraités.

    À quelques jours de la remise du rapport, les syndicats de fonctionnaires font monter la pression. Dans un communiqué, six organisations «rappellent leur attachement au Code des pensions civiles et militaires et elles n’accepteront aucun nouveau recul». Elles demandent le statu quo du calcul des pensions des agents du public, basé sur les six derniers mois de traitement et rejettent tout nouvel allongement de la durée de cotisation ou report de l’âge légal de départ. Pis, les six centrales jugent «urgent de corriger les baisses de pensions et les inégalités produites par les précédentes lois» et annoncent déjà l’organisation d’une journée de grève «au plus tard début octobre».

    C’est presque parti, les fonctionnaires faisant tomber un gouvernement de gauche, la droite l’a rêvé. Ayrault peut le faire.

    Raoul Fougax http://fr.novopress.info

    Source : Metamag.

    Crédit image en Une : Chourka Glogowski, via Flickr (cc). Crédit images dans le texte : DR.

  • Les fâcheux oublis de Marisol Touraine...

    La question des retraites va sans doute très largement animer les débats des mois prochains et cette semaine voit le début d’une vaste préparation d’artillerie médiatique et politique de la part d’un gouvernement et d’un Parti socialiste « godillot » oublieux de ses discours d’il y a trois ans, quand le Pouvoir de MM. Sarkozy et Fillon cherchait à réformer le système et reculait l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans.

    Pour ceux qui ont cru en M. Hollande, le réveil est plutôt rude...

    Dimanche, c’est le ministre des Affaires sociales et de la Santé, Mme Marisol Touraine, qui tirait la première salve dans « Le Parisien » en expliquant doctement que « quand on vit plus longtemps, on peut travailler plus longtemps », sans un mot sur le recul de l’espérance de vie en bonne santé observé depuis quelques années en France et développé de façon claire et complète dans le dernier numéro de « Science & Vie » (juin 2013). Il est tout de même surprenant que ce ministre, officiellement chargé de la Santé, « oublie » cet élément qui remet en cause quelques discours simplistes sur l’évolution de l’espérance de vie qui ne peut être limitée à une simple question quantitative (le nombre d’années de vie « espéré », toujours en progression) et qui doit, évidemment, être pensée aussi en termes qualitatifs (le nombre d’années de vie en bonne santé, désormais en repli) !

    Il y a autre chose que semble oublier ce ministre, c’est qu’une partie de la résolution de la question des retraites passe par la baisse du chômage, en particulier par celui des actifs les plus âgés, aujourd’hui de plus en plus délaissés par un marché de l’emploi qui semble vouloir, d’une façon un peu triviale, de « la chair fraîche » ou, en tout cas, plus malléable et moins marquée par le passé « revendicatif » des générations du « baby boom ». Or, aujourd’hui, la mondialisation, qui prend en France le double aspect des délocalisations spéculatives et de la désindustrialisation accélérée, entraîne la destruction de nombreux emplois, considérés comme « trop coûteux » en France, pas tant à cause des charges sociales (effectivement trop lourdes pour de nombreuses entreprises, en particulier petites et moyennes) qu’à cause des salaires des travailleurs et cadres eux-mêmes, évidemment et heureusement plus élevés qu’au Bengladesh ou qu’en Chine…

    Pour régler, autant que faire se peut, la question des retraites, ce n’est pas un simple discours sur l’âge de départ ou sur la durée de cotisations qu’il faudra mais une véritable réflexion, argumentée et constructive, imaginative surtout et consolidée par une véritable pensée sociale et politique sur ce que l’on veut pour notre pays et sa société : il est à craindre que le gouvernement, dans cette urgence qu’il théâtralise pour mieux faire passer ce que ses membres actuels refusaient quand ils étaient dans l’Opposition, ne commette le péché d’injustice et de forfaiture sociale !

    En tout cas, avant de faire quelques propositions réalistes dans les temps qui viennent, je m’emploierai à développer les éléments évoqués plus haut pour montrer que la question des retraites est plus complexe que notre ministre n’essaye de le faire croire et qu’il ne sera pas possible de négliger la réflexion de fond sur la question sociale en France et sur les moyens politiques et institutionnels de la maîtriser, sinon de la résoudre…

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • Mieux vaut être étranger sans travailler que Français travaillant

    RSA

    Cliquer sur l’image pour agrandir

  • L’industrie française au régime grec

    Les chiffres sont cruels, l’activité des entreprises n’est guère brillante dans le monde, mais c’est en Europe et en France que l’on touche le fond. Eurostat a confirmé ses estimations: au premier trimestre, le PIB de la zone a encore reculé, de 0,2%, et celui de la France a suivi exactement le même chemin. Et les chiffres du deuxième trimestre s’annoncent encore médiocre, si l’on en croit les réponses faites par les entreprises aux enquêtes de conjoncture.

    Les économistes de la société d’investissement Aurel BGC ont eu l’idée de de rassembler les différentes enquêtes PMI (pour Purchasing Managers Index, indices des directeurs des achats) réalisées dans l’industrie de 28 pays au mois de mai. Cette rapide étude comporte deux enseignements majeurs: une confirmation et une information particulièrement désagréable pour nous.

    La confirmation, c’est que l’économie mondiale est en petite forme. Dans ces enquêtes menées par différents organismes (ISM pour les États-Unis, Markit pour l’Europe, etc.), les différentes informations recueillies sur la production, l’emploi, les carnets de commandes et les prix sont synthétisées par un indicateur unique selon la même méthodologie: à 50, l’indicateur signale une stabilité de l’activité, au-dessus de 50 une activité en expansion et en dessous de 50 une activité en repli.

    Pour ces 28 pays, on constate au mois de mai un indice global de 50,6, ce qui indique une expansion très modérée. Les grands pays émergents ne tirent pas beaucoup la croissance mondiale: 51 pour l’Inde, 50,8 pour la Chine, 50,4 pour le Brésil et la Russie. Ce mois de mai a apporté de surcroît une petite déception, avec le recul de l’indice ISM manufacturier aux États-Unis à seulement 49.

    Et l’Europe ?

    L’information désagréable, c’est ce qui se passe en Europe. Prenons le classement par ordre de performance décroissant: l’Allemagne est en tête à 49,4 (ce qui n’est pas merveilleux, même si c’est mieux qu’aux États-Unis), suivie par les Pays-Bas à 48,7, l’Autriche à 48,2, l’Espagne à 48,1 et l’Italie à 47,3. Où est à la France? Elle arrive ensuite à 46,4, malgré un net rebond par rapport à avril, juste devant la Grèce, à 45,3 selon Markit (et non 43,1 comme indiqué sur le graphique).

    Laissons à Chris Williamson, chef économiste à Markit, le soin de commenter ces chiffres, avec une petite note d’espoir et une autre plus inquiétante:

    «Bien que l’industrie manufacturière de l’eurozone continue de se détériorer, l’ampleur du ralentissement de la contraction constaté en mai est de nature à rassurer. (…) Les regards restent tournés vers la France où, depuis le début de l’année, la contraction est plus rapide qu’en Italie ou en Espagne.»

    Ceux qui manifestent publiquement leur inquiétude concernant l’industrie française n’ont malheureusement pas tort.

    Slate  http://fortune.fdesouche.com

  • Retraites : les nouvelles générations vont payer pour les soixante-huitards

    Comme vous n’avez pas pu y échapper, vous êtes certainement au courant que nous avons un léger problème de financement de nos retraites.

    J’entendais encore hier une « jeune » retraitée m’expliquer qu’elle « avait cotisé 40 ans, alors sa retraite elle ne l’avait pas volée ». Son raisonnement est en partie faux. Certes elle a bien cotisé, mais les cotisations qu’elle a payé pendant 40 ans (et ce n’est pas elle qui en fixe le montant) n’ont jamais reflété le coût réel des retraites à venir mais celles du passé…

    En clair, elle aurait dû, comme des millions de salariés de la génération du baby-boom devenant la génération du papy-boom, qui va se transformer inévitablement en clash des générations, payer beaucoup plus.

    Ses cotisations ont été mal calculées (volontairement) afin de ne pas lui faire payer le véritable prix de la retraite à 60 ans. Peu importe que l’on soit pour ou contre la retraite à 60 ans (à titre personnel j’y suis favorable et en tant qu’observateur, à part pour de très rares fonctions, il n’y a plus de boulot passé 55 ans pour 80 % de nos seniors).

    La réalité, c’est que la retraite à 60 ans a un prix. On accepte de payer ce prix ou pas. Comme l’argent ne tombe pas du ciel – sauf du côté de la Banque centrale américaine –, si on paie le prix de la retraite à 60 ans c’est autant d’autres choses que l’on ne peut pas faire ni payer. C’est un choix politique et démocratique.

    Le coût des retraites de cette génération a été courageusement reporté sur les générations suivantes.

     

    Capital spécial retraite !

    C’est le magazine en vente chez votre marchand de journaux et c’est dans le numéro de juin 2013 !

    En gros, c’est un dossier spécial qui répond à la question « dis-moi ton âge et je te donnerai ta date de départ à la retraite à taux plein ».

    Le principe est simple. Plus on est « vieux » aujourd’hui, plus on aura une « belle » retraite. Plus on est jeune, plus on se fera couillonner.

    C’est classé par tranche d’âge. Alors je me précipite sur ma catégorie. Page 124 pour les 35 à 45 ans. Et le tableau m’indique qu’il faut que je cotise 51 ans pour avoir ma retraite à taux plein. 51 ans ! Je répète… 51 ans.

    Ayant commencé à travailler à 22 ans, je pourrai toucher une pension complète vers 73 ans. J’en rigole encore.

    Une génération massacrée pour le bon plaisir des soixante-huitards !

    Cela peut sembler une insulte à une grande partie d’entre vous mais ce n’en est pas une. Attendez de voir les explications et vous comprendrez l’étendue dramatique du sujet… et donc que quelles que soient les promesses qui seront faites à cette génération des soixante-huitards, de toute façon elles ne pourront pas être tenues.

    La preuve.

    Ma génération, les 35-45 ans, est la génération qui est actuellement au travail. Donc en gros, c’est nous qui allons vous payer !

    Nous avons des enfants en bas âge et plus d’allocations puisque nous sommes des « zaisés » (un zaisé, c’est quelqu’un qui a simplement un travail).

    Nous devons faire face à une partie importante des augmentations d’impôts pour payer les dettes, ou plutôt les intérêts (de vos dettes d’ailleurs, enfin de celles de votre génération de soixante-huitards).

    Nous devons faire face à un marché de l’emploi déprimé et dépressif, ce qui a pour conséquence que nos salaires sont assez miséreux et progressent pas ou peu (en moyenne). L’idée étant qu’avoir une augmentation aujourd’hui, c’est avoir un emploi. Ouf.

    Nous devons faire face à un prix de l’immobilier particulièrement exorbitant puisqu’il n’a jamais été aussi haut, en partie en raison de la génération des soixante-huitards qui s’est mise à préparer sa retraite il y a 10 à 15 ans, faisant grimper les prix de l’immobilier le tout avec des taux d’intérêt historiquement bas.

    Nous devrons financer les études de nos enfants de plus en plus coûteuses.

    Nous devrons sans doute financer en grande partie la dépendance de nos parents et des parents des autres tant qu’on y est, à savoir les soixante-huitards du 5e âge (pour le moment, on a le temps, vous êtes en forme).

    Avant, il faudra que nous financions vos dépenses de santé pour que vous puissiez atteindre des âges respectables. Et là, comme vous êtes nombreux, ça va vraiment nous coûter très cher.

    Les générations plus jeunes n’arrivent pas à trouver de travail puisqu’il n’y a plus de travail. Donc la base des travailleurs taxables se réduit comme peau de chagrin et le nombre d’actifs par retraité est dramatiquement bas.

    Ce que croient les soixante-huitards, les fonctionnaires, les régimes spéciaux !

    C’est qu’ils devront sans doute se contenter d’une retraite un peu plus faible.

    Les fonctionnaires pensent qu’avec une bonne grève le gouvernement reculera.

    Que les régimes spéciaux ne seront pas touchés.

    Qu’on pourra demander aux mêmes de raquer, c’est-à-dire que l’ensemble des parents de France deviennent les rentiers séniles de leurs enfants !

    Fin des provocations !

    Si vous avez tenu jusqu’ici, je vous en remercie et j’arrête mes provocations sur les membres de la génération du baby-boom.

    J’espère simplement que vous avez compris que le financement des retraites actuelles allait peser sur une toute petite minorité qui a encore un travail, et plus pour longtemps puisque beaucoup d’entre nous allons être sortis du marché de l’emploi pour être remplacés par des robots humanoïdes.

    Le paiement des retraites ne sera pas possible.

    Le paiement des soins médicaux pour nos seniors ne sera plus possible.

    Ce paiement ne pourra pas reposer sur une génération des 35/45 ans qui n’en ont juste pas les moyens. C’est mathématiquement impossible. Tout le reste, c’est de la littérature et de l’enfumage politique à visée électorale. C’est du flan, du mensonge…

    Le rapport commence à fuiter !

    Comme il faut préparer le bon peuple à la rééééforme des retraites, on fait savamment fuiter quelques pistes sur lesquelles travaille le gouvernement afin de sonder et voir les réactions et l’opposition. On fera passer la loi cet été, pendant que vous êtes tous en vacances avec enfants et petits-enfants !

    Les régimes spéciaux seront sans doute attaqués car politiquement ce serait injustifiable.

    On demandera encore plus au privé pour que les fonctionnaires aient l’impression de moins perdre que les zautres.

    On reculera encore l’âge de la retraite à taux plein, on taxera vraisemblablement les retraités actuels à coup de CSG et de suppression d’abattement, ce qui reviendra à baisser les retraites… En augmentant les zimpôts.

    Le gouvernement dira que sa réforme est JUSTE car les femmes atteintes de maladies orphelines, mères de 3 enfants ou plus, ayant travaillé au moins 25 ans de nuit, atteintes d’un cancer et bénéficiant du régime des affections de longue durée… pourront partir à 60 ans ! Ouf, j’ai eu peur que ce soit pas JUSTE, mais ce sera forcément JUSTE… puisque c’est la gôche.

    On vous promettra qu’avec cette réforme ce sera la bonne !

    Et on vous mentira en toute connaissance de cause. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a personne capable de payer ces pensions, et que si on prend en compte les engagements de retraites des fonctionnaires… c’est 4 300 milliards de dettes pour notre pays. Merci, au revoir les finances publiques. System Failure. Game Over. Fini, terminé, wallou…

    Y a plus de pognon. Réforme ou pas. Y a plus d’argent. Vous n’aurez pas vos retraites. Elles vont baisser, diminuer, être taxées, réduites, coupées en morceaux, laminées…

    Il faut donc vous y préparer…

    Bon je sais, dit comme ça ce n’est pas très vendeur.

    Mais n’oubliez pas qu’en plus vous allez perdre votre épargne quand les États feront faillite. Vous serez vieux, ruinés, sans épargne, et ne touchant plus qu’une pension de misère alors qu’on vous avait promis la lune. Raté !

    Donc il n’y a pas 36 solutions (non, non, louer des appartements très cher à vos enfants insolvables ne va pas fonctionner très longtemps).

    Un lopin de terre avec un potager, un poulailler et un plan épargne boîtes de conserve (PEBC), éventuellement une maison suffisamment grande pour abriter le reste de la famille du genre vos enfants et petits-enfants.

    La misère est plus supportable au soleil, loin des villes et du froid, dans la dignité et à plusieurs. Et puis vos enfants seront sans doute ravis de profiter de leurs parents.

    Bref, nous avons simplement oublié que la première solidarité est la solidarité de la cellule familiale. Une valeur que nous allons retrouver par la force des choses.

    Et regardez comme nos zamis socialistes sont avance sur leur temps. Avec le mariage pour tous, en fait, ils ont voulu que tous puissent avoir une famille… parce qu’au rythme où vont les choses… c’est bien l’union des familles qui permettra de faire face au tsunami des retraites qui arrive sur nous. D’ailleurs, s’il n’arrivait pas, on ne se fatiguerait pas à faire une réforme.

    Mais il est temps pour chacun de nos amis retraités, jeunes ou moins jeunes, de faire un véritable stress test personnel.

    Comment gérez-vous une situation où votre pension a baissée de 50 % ? C’est ce qui va se passer. Personne ne vous le dira. Vous le découvrirez petit à petit, comme à chaque fois.

    Bon courage à tous nos aînés car c’est au moment où ils seront fragilisés et vulnérables que l’État les abandonnera en rase campagne et c’est aussi aux enfants à se préparer à aider les parents, car je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne il est hors de question de voir mes parents dans une situation de dénuement importante. Allez, je vous laisse, j’ai quelques piécettes à mettre de côté au cas où… pour ma maman !

    économie matin.fr  http://fortune.fdesouche.com

  • Le mai du Maréchal

    Le mois de mai s'ouvre sur une journée qui fut instituée officiellement en 1941 « Fête du Travail et de la Concorde sociale » C'était une façon très claire de récuser la lutte des classes tout en honorant comme ils le méritent les travailleurs, habitués depuis 1889 à rappeler par des manifestations leurs exigences de justice sociale (en particulier réduction de la semaine de travail à 48 heures) et le sacrifice des ouvriers américains qui, après la grève générale du 1er mai 1886, ont eu trois morts lors de la manifestation du 3 mai puis quatre autres, pendus en 1887.
    En cette année 2013 est célébrée à la fin du mois de mai la Fête des Mères. Cette journée fut instituée fête nationale, sous la dénomination de « journée des Mères », en 1941, avec la précision qu'elle devait se dérouler le dernier dimanche de mai. Ainsi l'Etat français du Maréchal Pétain a-t-il choisi de marquer le « joli mois de mai » par deux illustrations de sa devise « Travail, Famille, Patrie », qui reste une bonne référence pour les femmes et les hommes de bon sens, comme l'a reconnu un jour un certain Raymond Barre...
    Mais il est bon de rappeler que bien d'autres initiatives, heureuses, de l'Etat français ont perduré jusqu'à nos jours. Tout simplement parce que la diabolisation, inique, de la figure du Maréchal, n'a pas réussi à faire oublier le riche héritage qu'il a laissé, pour améliorer la vie quotidienne des Français, ce « legs immense » qu'évoque Emmanuel Le Roy Ladurie (dont le père fut ministre de l'Agriculture et du Ravitaillement à Vichy en 1942) dans la préface qu'il a donnée au livre fort instructif de Cécile Desprairies, L'héritage de Vichy, ces 100 mesures toujours en vigueur (Armand Colin, 2012). Beaucoup de lecteurs découvriront sans doute, dans cet ouvrage, que bien des mesures jugées aujourd’hui, à juste titre, si positives, sont dues à cet État français officiellement honni et dont les haineux professeurs de morale du style Bernard-Henri Lévy voudraient gommer jusqu'au moindre souvenir. Heureusement, ils se cassent les dents sur les réalités. Les réalités ? Parmi beaucoup d'autres, en voici quelques-unes.
    Le 29 mars 1941, l'allocation de mère au foyer est transformée en allocation de salaire unique, étendue aux épouses d'artisans et d'agriculteurs, tandis que loi du 22 septembre 1942 en faveur du travail féminin donne capacité à la femme mariée de disposer seule de son capital dans le cadre de la séparation de biens, d'ouvrir un compte en banque sans l'autorisation du mari, de conclure un contrat de travail...
    En 1941 une loi stipule que « pendant le mois qui précédera et le mois qui suivra l'accouchement, toute femme enceinte devra, sur sa demande, être reçue gratuitement et sans qu'elle ait besoin de justifier son identité, dans tout établissement hospitalier public susceptible de lui donner les soins que comporte son état ». Cette loi « sur la protection des naissances » met en place ce que l'on appelle aujourd'hui « l'accouchement sous X ». Une loi de 1943 organise la prise en charge par les services de l’État des enfants « trouvés, abandonnés, pauvres, sans soutien, maltraités, délaissés ou moralement abandonnés ». Quant aux allocations familiales, elles sont étendues et augmentées à plusieurs reprises de 1940 à 1943.
    Dans le domaine de la santé, l'instauration d'un carnet de santé imposé à chaque enfant, avec un carnet de vaccination qui doit être régulièrement mis à jour par un médecin, permet un efficace suivi sanitaire. Fin 1941 est rendue obligatoire la visite médicale à l'école, l'accent étant mis sur la prévention des maladies contagieuses. Quant au monde du travail, il bénéficie d'une loi promulguée en 1941 « relative à la protection médicale du travail », qui met en place des services médicaux et sociaux du travail. Naît ainsi une médecine du travail qui - n'en déplaise aux esprits chagrins - s'inspire directement des réalisations de l'Allemagne nationale-socialiste. Il en va de même pour les « comités sociaux d'entreprise », destinés à associer employeurs et salariés pour la prise en compte des intérêts légitimes de ceux-ci. Ces structures survivront, après 1945, sous le nom de « comités d'entreprise ». Il en va de même pour bien d'autres organismes qui, même en changeant de nom (INSEE, INED, par exemple), devront leur existence à la politique pétainiste. Leur liste est trop longue pour être donnée ici. Ce rappel serait pourtant salutaire car, comme disait le Maréchal, les Français ont la mémoire courte. Il est vrai que certains font tout pour qu'il en soit ainsi...
    Pierre VIAL. Rivarol du 31 mai 2013