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social - Page 522

  • Logement : La bataille des classes moyennes [Archive]

    Comment se loger à Paris? C’est le cauchemar des classes moyennes. Au fil des ans et de la spéculation immobilière, Paris est devenue l’une des capitales les plus chères au monde: plus de 8.500 euros le m² dans l’ancien, jusqu’à 21.000 euros dans certains arrondissements, comme à Saint-Germain-des-Prés.

    Dans ces conditions, certains sont prêts à accepter n’importe quoi pour se loger: une cave aménagée dans un hôtel particulier du XVIe, une ancienne clinique réaménagée sommairement en logement ou encore une cohabitation forcée à quatre dans une chambre de bonne. Profitant de la pénurie, certains ont fait de la gestion de ce marché de l’immobilier de crise, un métier… Nous avons visité ces « logements » hors de prix. Nous avons pu rencontrer l’un de ces « profiteurs de crise ».

    Pour éviter la fracture entre le Paris des riches et le Paris des pauvres, le maire Bertrand Delanoë a lancé une politique de mixité sociale: installer, dans des HLM au cœur des beaux quartiers, des familles à revenus modestes… Nous l’avons constaté en suivant l’une de ces familles: l’expérience n’est pas toujours facile.

    Autre solution, brandie par la ministre du Logement, Cécile Duflot: les réquisitions d’immeubles vides. La mesure a déjà été appliquée en 1995 et 2001. Près de 20 ans après, nous avons retrouvé les immeubles réquisitionnés à l’époque et avons pu interroger leurs occupants.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Le surprenant succès des Jeunes UDC

    L'acceptation de l'initiative des Jeunes UDC bernois en faveur d'un durcissement des conditions de naturalisation a surpris la droite et crée la consternation de la gauche.

    Personne ne s'attendait à un tel résultat. Sa mise en oeuvre pourrait être problématique. Cette initiative, qui prive les délinquants et les bénéficiaires de l'aide sociale du droit de cité, a été acceptée dimanche par 55,8% des votants. Même l'arrondissement bilingue de Bienne, qui vote traditionnellement à gauche, a soutenu cette modification de la constitution cantonale.

    Appel au rejet

    A l'exception de l'UDC, tous les partis politiques ont appelé au rejet de cette initiative, mais sans pour autant se mobiliser. Le comité interpartis en faveur du non est resté discret durant la campagne.

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  • Qui se cache derrière le Jour de Colère ?

    Réponse de Louis Dumont, interrogé par Nouvelles de France :

    "Le Jour de Colère est une plate-forme logistique sur laquelle tout mouvement de contestation peut venir se greffer, pour peu qu’il se retrouve dans tout ou partie de notre manifeste. Elle a été mise en place et animée par des citoyens (qui sont pour la plupart aussi des contribuables), libres de toute attache politique et syndicale, excédés par la politique menée par ce gouvernement mais aussi héritée des précédents, conduisant à la ruine de notre pays, économique et morale. Même si certains membres du collectif ont fait leurs armes lors des grandes manifestations de l’année dernière, ils ont été rejoints par d’autres depuis. Les uns comme les autres ont pris acte du fait que les anciens clivages idéologiques étaient caducs. La coagulation prend forme : familles, contribuables, victimes de l’injusice et de l’insécurité… À l’exemple des Bretons, des ponts sont franchis et les barrières sautent. Patrons de PME et syndicalistes défilaient main dans la main pour sauvegarder leurs intérêts communs, à savoir leur emploi, et donc la capacité de vivre dignement du fruit de leur travail. L’équipe de « Hollande-Dégage » participe activement à la communication du Jour de Colère. Celle-ci a déjà prouvé son efficacité et sa force de frappe logistique et médiatique par la tournée des plages de la banderole aérienne « Hollande Démission » cet été. Celle-ci a d’ailleurs été revue récemment à Quimper, lors de la grande manifestation des Bonnets Rouges. La plateforme n’a pas de représentant ni de porte-parole officiel. Les mouvements qui la rejoignent n’ont pas d’étiquette et refusent toute récupération politique. L’heure n’est plus aux querelles byzantines, mais à une prise de conscience collective de l’impasse dans laquelle la France se trouve à cause des lâchetés successives des politiques de gauche comme de droite. Ce n’est que tous ensemble que nous pourrons redresser la situation par un changement de cap radical et faire évoluer ce système à bout de souffle, incarné par un régime en pleine décomposition."

    Jour de Colère organise une manifestation nationale le 26 janvier à Paris.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/qui-se-cache-derri%C3%A8re-le-jour-de-col%C3%A8re-.html

  • À ceux qui critiquent le programme économique du FN…

    Avant l’euro, la France avait un solde commercial positif ; depuis l’instauration de l’euro, son solde commercial est très déficitaire.

    Il y a un bien joli tir de barrage en ce moment contre les prétendues « dérives marxisantes ou collectivistes » du FN. Le parti aurait tout faux sur le plan économique (il est vrai que c’est de plus en plus difficile de l’attaquer sur ses autres points…).

    Faux amis ou vrais adversaires, c’est la même rengaine : il faudrait condamner globalement les propositions du FN/RBM, qu’elles soient trop ou pas assez libérales – parfois même les deux, pensent certains.

    Pourtant, le constat dressé par Marine Le Pen sur l’euro est difficilement niable. La zone euro est instable et sous soins palliatifs : beaucoup de perdants et peu de gagnants. Cette « copropriété » ne tient plus que grâce à la volonté et les décisions monétaires d’un ancien employé de Goldman Sachs, expert en manipulation de comptes publics.

    Bruno Lemaire  Lire la suite...

  • Pour les agriculteurs, les manifestations de jeudi matin en Île-de-France ont été un succès

    PARIS (NOVOpress via Kiosque courtois) - On a compté, dès le petit matin, une douzaine de points de blocage et de barrages filtrants sur les accès autoroutiers et les nationales, notamment à l’ouest de Paris, et quelques convois de tracteurs sur les autoroutes. Lors de cette « Foll Journée », les agriculteurs ont surtout dénoncé le « matraquage fiscal » dont ils sont les victimes et l’excès de réglementations parfois contradictoires.

    A voir la taille des tracteurs, on peut se demander si ce sont seulement les « gros » qui ont manifesté.

    Pour un œil averti, la question n’est pas anecdotique ! En effet, les tracteurs vus sur les routes étaient loin de tous avoir le format des énormes machines des sous-traitants auxquels les céréaliers font souvent appel. Les médias du système, cherchant à semer la zizanie, ont insisté sur le fait que les manifestants étaient de « gros céréaliers » qui refusaient le rééquilibrage de la nouvelle Politique agricole commune (PAC) en faveur de l’élevage. Une analyse marxiste un peu simpliste.

    C’est oublier que l’Île-de-France compte aussi de nombreuses exploitations maraîchères mises en difficulté par la hausse des charges.

    Une mobilisation des agriculteurs de «tout le bassin parisien» est prévue le 29 novembre.

    http://fr.novopress.info/146134/pour-les-agriculteurs-les-manifestations-de-jeudi-matin-en-ile-de-france-ont-ete-un-succes/#more-146134

  • [Éditorial] NOUS SOMMES TOUS DES BONNETS ROUGES

    Quo non descendet ? Jusqu’où ne descendra-t-il pas ? Alors que Louis XIV avait puni l’orgueil démesuré de son mauvais serviteur Fouquet, qui, pour son malheur, avait pris au mot la devise inscrite sur son blason — Quo non ascendet ? [1] —, c’est manifestement pour des raisons inverses que le peuple français veut punir François Hollande, président par défaut, dont l’incapacité à se hisser à la hauteur de sa fonction est devenue, comme on dit pudiquement, LE problème.

    Quelle gifle, tout de même ! Même l’ex-édile de Nantes fait mieux dans les sondages que l’ex-conseiller général de Corrèze. Décidément, les institutions de la Ve république ne sont plus ce qu’elles étaient : le premier ministre ne sert même plus de fusible au locataire de l’Elysée et chacun sent bien qu’un remaniement ministériel ne serait qu’un cautère sur une jambe de bois. De même l’annonce, ce mardi 19 novembre, par Ayrault, d’un grand débat fiscal a-t-il quelque chose de pitoyable, le moment étant trop bien choisi : il est si facile, en effet, de tenter de calmer la fronde populaire qui s’amplifie dans le pays par une annonce qui ne mange pas de pain, puisque ce débat sera évidemment sans effet sur un budget en fin d’examen parlementaire et donc sur la feuille d’impôts de l’année prochaine. Au mieux — souvenir d’une promesse électorale qui sent désormais le rance — pourrait-il produire des effets en 2015. Mais on sait déjà que, les règles européennes demeurant inchangées et les œillères socialistes identiques, la pression fiscale ne saurait baisser.

    2015 : cela paraît bien loin. Il y a, auparavant, les élections municipales, européennes et sénatoriales de 2014 : le pays légal ne pense qu’à ça, les uns espérant limiter la casse, les autres recueillir les fruits de leur opposition et refermer le plus tôt possible la parenthèse socialiste, voire la parenthèse Hollande — mais Sarkozy est bien resté cinq ans. Encore faut-il convaincre les Français qu’on est prêt. Or un autre sondage récent indique que, pour la majorité de nos compatriotes, la droite — UMP et FN réunis — ne ferait pas mieux que la gauche. Si tel est le cas, le peuple français n’a plus le choix qu’entre la résignation suicidaire ou la révolte.

    Il semble que les éléments les plus actifs de la population aient choisi la seconde : petits patrons, salariés, paysans, artisans, commerçants commencent à rejoindre une protestation née en Bretagne mais qui perd peu à peu son caractère local et historique pour devenir nationale. Les bonnets rouges essaiment dans toute la France, sans rencontrer aucune hostilité au sein de la population. Comme souvent, les plus actifs servent de porte-voix à ceux qui n’ont pas la possibilité de se joindre à eux. Cela avait été le cas lors des longues grèves de 1995. Telle est aujourd’hui la fonction des bonnets rouges, qui n’appartiennent à personne, notamment pas au maire divers gauche de Carhaix, Christian Troadec, qui, dépassé par le mouvement, a dénoncé, dans les cris spontanés de la foule le 11 novembre dernier sur le passage du président normal rentrant à l’Elysée, une indécente récupération du mouvement par l’horrifique extrême droite. Les grosses ficelles peuvent-elles encore servir ? Et suffit-il à ce membre de la majorité, complaisamment rejoint par les media, de cracher sur les patriotes pour les discréditer ? Les interpellations arbitraires qui les ont frappés, pour certains avant même le début de la cérémonie, pour le simple port, devenu illégal ?, d’un bonnet rouge — il était de même devenu illégal au printemps dernier de porter un vêtement de La Manif Pour Tous —, en dit long surtout sur la dérive autoritaire, voire l’arbitraire d’un système qui cherche à retarder au maximum le tournant historique qui se dessine. Parmi les patriotes interpellés, est-il besoin de souligner qu’il y a de nombreux militants d’Action française, dont trois attendent leur procès... pour des motifs imaginaires ?

    Nous parlons de système parce que ce sont le pays légal dans toutes ses composantes, les représentants visibles de l’oligarchie apatride et les media, dont la servilité a décuplé par rapport au temps qu’on croyait révolu de l’ORTF, que vise une colère que le pouvoir et ses chiens de garde, devenus autistes, cherchent à calmer en traitant les Français globalement de ...racistes ! Diversion, que la prétendue montée du racisme dans un pays autrement préoccupé par la désindustrialisation, le chômage, la pauvreté galopante, l’insécurité et l’immigration ? Bien sûr, mais, comme dans le cas du mariage homosexuel, cette diversion en dit long sur ceux qui y recourent tout en représentant par elle-même un danger pour la cohésion sociale. C’est pourquoi il convient de la combattre avec la même énergie. On ne doit avoir de cesse — et l’Action française qui a toujours vu dans le racisme, à l’instar de Maurras, son plus vieil ennemi intellectuel, n’a en la matière de leçon à recevoir de personne — de dénoncer l’imposture d’un antiracisme qui vise à affaiblir la cohésion d’un peuple en diabolisant tout refus du multiculturalisme ou toute dénonciation du grand remplacement voulu par l’oligarchie. Et qui, surtout, en insultant les Français dans leur ensemble, vise à les discréditer à leurs propres yeux. Mais le pays réel n’est plus dupe et les sondages les plus catastrophiques pour le pouvoir ont suivi cette nauséabonde tentative de diversion.

    Enfermé dans leur bunker idéologique qui les coupe des sentiments réels de la population, pensant pouvoir encore déplacer des divisions devenues inexistantes — celles d’un soutien populaire à un régime décrédibilisé —, nos élites ont-elles mesuré l’ampleur de leur rejet par les Français ? Que nos « responsables » le deviennent enfin en lisant les rapports préfectoraux : ils se prépareront d’autant mieux à nous rendre prochainement des comptes sur des décennies de mensonges ...et de profits. L’état actuel du pays est de leur fait. Si nous sommes tous des « bonnets rouges », c’est parce que ce mouvement a transcendé, dès le départ, les divisions sociales et que la contestation fiscale s’ouvre progressivement sur une véritable prise de conscience par les forces vives du pays réel de l’impasse dans laquelle nous conduit le régime. L’avenir prochain dira si ce mouvement n’aura été qu’un signe avant-coureur ou l’acte premier de la révolte nécessaire.

    François Marcilhac - L’AF 2874

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-NOUS-SOMMES-TOUS-DES