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social - Page 522

  • Une enquête qui dénonce les pratiques mafieuses des syndicats

    Roger Lenglet et Jean-Luc Touly, auteurs du livre « Syndicats, corruption, dérives, trahisons », ont dénoncé vigoureusement sur BFMTV le fonctionnement actuel des syndicats en France.

  • Coup de pompe en Côte-d’Or

    Où va la France rurale ? Encore combien de Chevallier ?
    A Salives, la station-service a fermé. Chez les Mathiot, à Saint-Broing-les-Moines, elle a fermé aussi. A Saint-Marc-sur-Seine, sur la départementale 971, un jeune homme à Mobylette se souvient de sa honte quand un avocat de passage lui a demandé où prendre de l’essence dans le village. La station a fermé en 2012, comme les autres. Les cuves devaient être refaites aux normes, une affaire de 85 000 euros. Le pompiste est devenu homme de ménage. Sa femme, on ne sait pas. Le jeune homme se sent dans un « pays perdu » : « Plus personne ne nous trouve comme intéressant : on n’a même plus le droit d’être des consommateurs. »
    De Dijon à Châtillon-sur-Seine, on peut continuer à compter les pompes. Ce sera vite fait. Les Chevallier restent les seuls ouverts à la ronde, ou plus exactement les derniers, à l’entrée d’Aignay-le-Duc. Le Bien public, quotidien de la Côte-d’Or, l’a surnommée « la station ultime ». Ça ne déplaît pas à M. Chevallier, baptisé depuis « la star ».
    Mme Chevallier tient elle-même la caisse, payée à mi-temps. Un gars lui tend sa carte bancaire, plutôt petit de taille, avec du poil roux qui frise sur ses bras. Il était grossiste en fruits et légumes, dans les années 1970, à l’époque où les cantons comptaient trente ou quarante épiciers. Il les a vus tomber un à un, en même temps que les écoles, les postes, les boulangeries, les bistrots. « Maintenant, c’est notre tour », dit Mme Chevallier.
    Quand M. Chevallier a repris la station, en 1998, elle était fermée depuis deux ans et le village entier la pleurait. Les Chevallier ont été fêtés en sauveurs. Aujourd’hui, ils ne sont pas sûrs d’aller jusqu’à la retraite. « Même des gens du village font parfois 35 kilomètres pour faire le plein à l’hypermarché de Châtillon. » « C’est eux qui ont bouffé tout le monde », lâche « Poil roux » en reprenant sa carte bancaire. Une guitare et une croix brillent en pendentifs autour de son cou. Il ne joue pas de guitare, mais croit en Dieu, qui le protège dans son nouveau travail, un étal sur les marchés.
    « Moi j’y vais, chez Intermarché, reconnaît un apprenti en électricité. Mais en cachette, pour ne pas faire de peine à M. et Mme Chevallier. » Ça fait une sortie. On voit du monde. Et puis on drague. Cette fois, l’apprenti vient de finir son stage et n’en trouve pas d’autre. Or Mme Chevallier accepte qu’on la paie en deux fois. Dans la région, elle doit être la seule à prendre encore les chèques. Elle retarde les encaissements pour arranger les clients fidèles. Elle demande : « Sans ça, est-ce qu’on y arriverait encore ? »
    Depuis la caisse, elle voit le vieux lavoir, de l’autre côté de la route, les feuilles jaune pâle des tilleuls qu’un vent tiède n’arrive pas à froisser et une bâtisse imposante, surnommée « Le Château », où un cardiologue passe ses week-ends, « un Parisien mais qui dit bonjour », bref quelqu’un de bien. Les Belges, aussi, se plaisent sur les coteaux. Ici, « Belge » signifie en réalité « vacancier » ou, à la limite, « vétérinaire », parce que ceux du secteur ont tous cette nationalité-là. A Recey-sur-Ource, le médecin, lui, est vietnamien. En revanche, parler d’  « Irlandais » ou de « Roumains » désigne les « ouvriers du bâtiment » qui font les gros chantiers pour 180 euros par mois, avec des contrats courts par rotation. Dans le village à côté, ils sont turcs et polonais, mais c’est synonyme.
    « Elle mange de l’argent »
    Devant la pompe à gasoil, la conversation roule sur un couple pressenti pour reprendre un commerce dans un village voisin avec l’aide de la mairie.
    « On les voit aux infos le jour où ils inaugurent, mais pas quand ils ferment un an et demi plus tard, dit Michelle, qui tient un gîte rural.
    – Ils arrivent avec des grandes idées.
    – Faire les 35 heures, par exemple, ou bien prendre ses week-ends. »
    Tout le monde rit, puis les regards se promènent, faussement patelins, sur les clients de passage, qu’on ne connaît pas. « Vous n’êtes pas fonctionnaire, au moins ? » Un agriculteur se récrie ne pas avoir à se plaindre non plus. « Je suis quand même à 730 euros par mois. »
    « Et moi, je vis de ma passion », dit un chauffeur-livreur, 21 ans. Ils sont quatre sur vingt-cinq de sa classe à avoir trouvé du travail, « tous par piston ». Sinon, il n’y a rien, « même les fils de paysans s’en vont ». Le député local avait proposé de déclarer « zone franche » certains secteurs pour favoriser les commerces. Il en est à son deuxième mandat, toujours rien. On se tait pour regarder passer la camionnette de la boulangère. Elle livre les baguettes, ferme par ferme. « Je ne sais pas comment elle fait : elle mange de l’argent, forcément », dit quelqu’un. Puis l’agriculteur demande : « Vous irez voter ou pas pour les municipales ? »
    Le téléphone sonne, un client qui veut remplacer un phare. M. Chevallier n’ose pas lui dire que Renault ne change plus « un  phare »: il faut obligatoirement racheter les deux, 500 euros la paire. Les gens penseraient que c’est lui le voleur, M. Chevallier en est sûr. Alors, il appelle les casses, sans rien dire, pour essayer d’en trouver un. En 2012, la vente de voitures neuves a chuté d’un coup. « Les gens ne veulent plus une auto, mais une remise. »
    Le soleil s’éteint doucement derrière le lavoir. L’apprenti électricien revient d’Intermarché. La fille qu’il a rencontrée au rayon fromages lui a demandé si les gens avaient des ordinateurs dans les villages. Il boude. « Tout le monde nous considère comme des arriérés. » Il est revenu chez les Chevallier prendre pour « 5 euros »d’essence, ce qui lui reste dans le porte-monnaie. On va entrer dans la dernière semaine du mois, celle où les voitures commencent à rouler de moins en moins. Puis elles s’arrêtent jusqu’au début du mois suivant.
    Florence Aubenas, Le Monde, 22-23/09/2013
    http://www.polemia.com/coup-de-pompe-en-cote-dor/

  • La personnalité préférée des Français accusée d'esclavage

    Rabra Bendjebbour, qui affirme s'être occupée pendant plusieurs mois du dernier fils de Yannick Noah, accuse la mère de l'enfant de l'avoir sous-payée et licenciée abusivement. Cette femme d'une cinquantaine d'années raconte que le couple s'est comporté avec elle comme le pire des patrons voyous.

    Horaires à rallonge, aucun temps libre, liste de tâches à rallonge, salaire de misère, la nounou dresse un portrait calamiteux des parents du petit Joalukas. Leur collaboration s'achève après une dispute.

    «J'expliquais juste à Isabelle Camus que je n'étais plus prête à travailler jour et nuit! Elle m'a dit ‘dans ce cas là, dégage'.»

    Les deux parties se rencontrent au tribunal des prud'hommes de Bobigny mardi et Rabra Bendjebbour est déterminée à porter l'affaire au pénal pour «esclavage» et «abus de confiance» si elle n'obtient pas satisfaction.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • A quand une politique au service des Français et des Européens d’abord ?

    Il y a des annonces qui sonnent comme des surprises, d’autres comme des confirmations. Les médias ont ainsi relaté les accusations portées contre une des personnalités (paraît-il) préférées des Français si l’on en croit les sondages, à savoir le socialiste Yannick Noah.  Selon Le Figaro, Rabra Bendjebbour, l’ancienne nounou des Noah qui s’est occupée du plus jeune fils du couple, estime que ses patrons l’ont exploitée comme une esclave. Ils l’auraient fait travailler nuit et jour pour un salaire de misère. « Je suis arrivée chez eux dès la naissance du bébé, et dès lors je me suis retrouvée prise dans un tourbillon », explique-t-elle. Jusqu’au jour où elle a demandé moins d’heures de travail : « J’expliquais juste à Isabelle Camus (la compagne de M. Noah, NDLR) que je n’étais plus prête à travailler jour et nuit ! Elle m’a dit : Dans ce cas-là, dégage ! ».

     Les syndicats aux ordres aimeraient bien eux aussi que le FN dégage ,et que ce système d’essorage, d’exploitation de la France et des Français par la caste UMPS perdure. Et avec elle, la belle la rente de situation dont jouissent les dirigeants syndicaux et politiciens dont François Hollande, qui, toute honte bue, a même l’audace de se rendre demain comme le fit  son complice   bruxellois Nicolas Sarkozy, sur le site Arcelor Mittal de Florange (Moselle)

     A six mois des élections municipales, explique l’Afp,  «les syndicats se mettent en ordre de bataille pour contrer l’influence grandissante du Front National et trois d’entre eux, la CGT, la FSU et Solidaires, ont déjà prévu une réunion publique en janvier pour démonter les thématiques de l’extrême droite ».

     «Il s’agit de donner des armes aux militants pour combattre la propagation des idées d’extrême droite et du FN en cette année électorale», précise Frédéric Bodin, secrétaire national de Solidaires. Au-delà de la perspective électorale, «il est temps de prendre le flambeau de l’anti-discrimination et contre la banalisation des idées de l’extrême droite», souligne Francine Blanche membre de la direction de la CGT.

     Lui aussi en plein calcul boutiquier et électoraliste, le très immigrationniste  Manuel Valls après avoir insulté Marine Le Pen et le FN , a affirmé hier comme preuve de sa fermeté qu’il était « illusoire de penser qu’on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion(…). Les solutions d’intégration ne peuvent concerner que quelques familles et il n’y a pas d’autre solution » que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière.

     A croire que le ministre de l’Intérieur s’est inspiré des propos de Bruno Gollnisch devant le parlement européen sur le dossier rom il y a quelques années que nous rappelions  fin août. « On parle de minorité opprimée expliquait Bruno, mais est-ce que vous pensez sérieusement, que si les Roms ne se sont pas intégrés depuis six siècles dans les pays d’Europe centrale ou orientale, où ils résident, c’est simplement parce que les Roumains, les Bulgares, les Hongrois, sont méchants, c’est parce les Slovaques, les Tchèques, les Slovènes, les Serbes les persécutent ? »

     «Votre angélisme en réalité est une autre forme de racisme, un racisme qui s’applique en fait aux populations indigènes, celles qui, comme dans mon pays, ne souhaitent pas que 12 millions de Roms viennent s’y installer et la seule solution, c’est de sortir de cette Europe-là ! ».

     Bien sûr pleureuses professionnelles ont joué leur rôle de diversion, chargées d’accréditer, de mettre en relief la pseudo fermeté de M. Valls en s’attachant à condamner son  simple constat.

     Des propos « excessifs » et méritant d’être « corrigés » selon  Arnaud Montebourg ; Valls a « franchi la ligne rouge de l’acceptable » (SOS Racisme) ; « (stigmatisé) une population) » (LDH) ; montré « une méconnaissance complète » du mode de vie des Roms qui « sont sédentaires quand ils le peuvent » ( le sénateur PS Jean-Yves Leconte) ; «  Les coups de menton à travers le micro, ça ne fait pas avancer le débat », a encore  estimé le député PS Pouria Amirshahi…

     Au 74e congrès de l’Union sociale de l’habitat à Lille, en présence de la ministre du logement Cécile Duflot, le maire de la capitale du Nord,  Martine Aubry a  déclaré hier que « La responsabilité de l’Etat, ce n’est pas de vider les terrains pour les mettre (les Roms, NDLR) dans la rue, c’est de trouver d’autres solutions. Nous sommes un pays où nous pouvons, tant que la situation n’est pas réglée en Roumanie et en Bulgarie, trouver des solutions pour accueillir les 20 000 Roms qui sont sur notre territoire. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que Lyon, Lille et la Seine-Saint-Denis en accueillent 90% ». faudrait-il disperser géographiquement le problème pour le résoudre ?!

     Ce qui n’est pas acceptable surtout, ce sont les traités de Maastricht,  d’Amsterdam, de Nice, de Lisbonne, tous avalisés par l’UMPS qui ont ouvert sciemment nos frontières à tous ceux qui souhaitaient s’y installer. Ce qui est inacceptable  c’est aussi la tromperie entretenue par les caciques socialistes, UMP et le ministère de l’intérieur sur le nombre réel de Roms installés dans notre pays

     Nicolas Dupont-Aignan (DLR) reprenait quasiment mot pour, mot en mars dernier le constat du FN en expliquant que « Nous sommes face à une déferlante. Les chiffres officiels, données en janvier dernier par le ministère de l’Intérieur, estimaient la population rom à 15 000 personnes, mais nous sommes au moins à 100 000 personnes présentes sur le territoire national. Il n’y a qu’une seule solution, c’est le rétablissement des contrôles aux frontières », alors que la Roumanie et la Bulgarie devraient faire  leur entrée dans l’espace Schengen en janvier 2014…

     «Nous sommes face à de véritables mafias, très organisées poursuivait-il. La circulaire Valls ralentit tout actuellement. Imaginez les services préfectoraux qui viennent dans ces camps et qui demandent aux parents s’ils ont un emploi, aux enfants s’ils sont scolarisés, etc… alors que le plus souvent ces fonctionnaires se retrouvent face à des personnes qui ne parlent pas notre langue… Tout cela est indigne de notre République. »

     A Lyon notamment, la campagne municipale menée par le secrétaire départemental et conseiller régional frontiste  Christophe Boudot  ne fait pas l’impasse sur cette question. Une affiche a d’ailleurs été éditée sur ce thème   («  Camps sauvages, immigration illégale, ça suffit ! »).

     Oui, si l’arbre rom est l’arbre qui cache la forêt de l’immigration massive notait Jean-Marie Le Pen, ce dossier est révélateur du climat malsain généré par les instances bruxelloises. En mars 2010, Bruno Gollnisch tenait des propos dans l’hémicycle qui restent d’une brûlante actualité.

     Il dénonçait la mise en place par les instances européistes d’ « une hiérarchie des hommes qui place désormais au sommet la minorité Rom -10 ou 12 millions de Roms de l’UE-, puis les migrants extra-européens, puis les Européens d’origine non-européenne et enfin, tout en bas, les Européens de souche. «

     « Si l’on ajoute encore la dimension de genre et le jeunisme ambiant, on en conclut qu’il ne fait pas bon, dans votre Union prétendue européenne, être un homme d’âge moyen, Européen et d’origine Européenne ne faisant partie d’aucune minorité ethnique, culturelle, religieuse ou sexuelle identifiée comme telle par vos soins ».

     « A quand, enfin, une politique au service des Européens d’abord ? A quand la priorité à ces travailleurs pauvres, à ces classes moyennes écrasées de taxes, à ces chômeurs, à ces familles simplement européennes qui sont l’immense majorité des habitants de l’Union et des citoyens dont nous avons la charge, et auxquels vous ne pensez qu’à la veille des élections ? ».

     Gageons que les Français se saisiront des élections municipales et européennes de 2014 pour répondre à  cette question.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/25/politique-au-service-francais-europeens-dabord/

  • Association humanitaire SDF : c’est reparti pour une nouvelle saison le 30 septembre

    PARIS (NOVOpress) – Lundi 30 septembre, à partir de 20H00, sur l’esplanade de la gare Montparnasse à Paris : ce rendez-vous marque le début de la nouvelle saison d’actions de l’association humanitaire Solidarité Des Français dont les distributions ne s’étaient arrêtées que le 29 juillet.

    Un bon repas chaud et consistant sera partagé avec nos compatriotes en difficulté. Affaires et produits de première nécessité seront distribués à l’issue du dîner par les bénévoles de SDF qui organisent cette soirée comme à chaque fois, avec dévouement et bonne humeur.

    “Face aux difficultés exceptionnelles, le gouvernement a décidé de débloquer sans attendre 107 millions d’euros via un décret d’avance” a annoncé le pouvoir. Hélas cet argent sera vite pompé par l’énorme demande de toute la misère ou pseudo-misère du monde qui bénéficie souvent en fait d’une priorité.

    On peut participer à l’action de Solidarité Des Français en apportant à Montparnasse vêtements chauds, sacs de couchage, chaussures, chaussettes, caleçons, affaires de toilette, en faisant un don par chèque (reçu fiscal sur demande) ou via Paypal, en devenant adhérent à l’association, ou encore en aidant sur place au service, ou partageant du temps avec certains de nos compatriotes à qui plus personne ne parle, et parfois, qu’on ne regarde même plus…

    http://fr.novopress.info/141562/association-humanitaire-sdf-cest-reparti-pour-une-nouvelle-saison-le-30-septembre/#more-141562

  • Le suicide des hommes : L’autre effet de la crise de 2008

    Après la crise économique de 2008, le nombre de suicidés a augmenté de 40% en Grèce. Un phénomène similaire avait été observé après la crise asiatique de 1997, explique le British Medical Journal. Le site de recherche révèle que la crise économique de 2008 a eu un impact global sur le taux de suicide.

    Les taux de suicide pour 100.000 habitants en 2009. Carte: BMJ.

    Après avoir étudié les données de 54 pays (27 Européens et 27 non-Européens) concernant les personnes âgés de 15 ans et plus, le BMJ a constaté un «excédant» de 4.884 suicides en 2009. En Europe, ce sont les jeunes hommes, âgés de 15 à 24 ans, qui ont connu la plus forte augmentation (+11,7%).

    Aux Etats-Unis, les hommes se sont également suicidés davantage, mais le plus gros changement s’est opéré chez ceux âgés de 45 ans à 64 ans (+5,2%).

    A contrario, le taux de suicide chez les femmes n’a pas du tout été impacté en Europe et très peu aux Etats-Unis (+2,3%).

    «Les augmentations dans le taux de suicide à l’échelle nationale chez les hommes semble être associé avec l’ampleur de l’augmentation du chômage, particulièrement dans des pays avec de faibles taux de chômage avant la crise», note le BMJ. Une conclusion que Slate avait déjà relayé après la crise de 2001.

    Slate

      http://fortune.fdesouche.com/323371-le-suicide-des-hommes-lautre-effet-de-la-crise-de-2008

  • Malaise à Pôle emploi après le suicide d’un cadre

    Jacques Potelet, 55 ans, cadre de Pôle emploi, s’est suicidé en se jetant sous le TGV qui devait le mener au siège national de l’organisme, à Paris, lundi 9 septembre. Ce suicide, le troisième d’un cadre à Pôle emploi depuis le début de l’année, mais le premier qui se produit dans un cadre professionnel, a profondément choqué au sein de l’organisme.

    par Jean-Baptiste Chastand

    Les syndicats, jusqu’ici très prudents, ont en effet tous convenu de demander l’ouverture d’une enquête du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sur les circonstances de ce drame. Une demande acceptée par la direction, mardi 17 septembre. L’enquête devrait aboutir d’ici fin octobre.

    “Cette série de drames doit conduire à interpeller sévèrement et profondément notre institution dans toutes ses composantes”,(…) Il y a actuellement une ambiance délétère à la direction générale”,

    assure Frédéric-Paul Martin, de la section CFE-CGC de la direction générale. “S’il faut s’interdire de tirer des considérations hâtives sur ce drame, (…) Pôle emploi doit à minima investiguer sur la situation”, a également écrit la CFDT, premier syndicat de l’organisme, à la direction.

    Réorganisations internes

    Les syndicats estiment notamment que les profondes restructurations que connaît l’organisme depuis l’arrivée du directeur actuel, en janvier 2012, a déstabilisé en interne. Après avoir géré la fusion entre l’ANPE et les Assedics, les cadres doivent en effet mener le déploiement du plan stratégique 2015 de Jean Bassères, qui prévoit de revoir en profondeur le fonctionnement de Pôle emploi.

    “L’encadrement est véritablement entre le marteau et l’enclume, en devant gérer simultanément la mise en œuvre de changements toujours plus urgents et les difficultés vécues quotidiennement par les agents placés sous leur responsabilité”,

    dénonce la CFE-CGC.

    Tout cela dans un contexte où les cadres, plutôt nombreux à Pôle emploi, ont dû subir des réorganisations. Le premier cadre qui s’est suicidé, en mars à Montpellier, avait récemment vécu une mutation, tout comme M. Potelet. 

    “Après avoir tout donné à l’établissement pendant des années, de nombreux cadres se trouvent déclassés, voire mis au placard, sans explication, sans accompagnement”,

    estime ainsi le SNU.

    “Mon mari n’a pas été placardisé”

    Le malaise est d’autant plus grand au sein de l’organisme, que M. Potelet était largement reconnu pour ses qualités professionnelles dans le Rhône, où il assurait jusqu’à juillet la direction territoriale. Les syndicats de la région ont d’ailleurs rendu hommage à son travail. Début août, M. Potelet avait été muté à la direction générale.

    “Cette mutation était volontaire, il voulait en effet progresser dans la hiérarchie et un passage au siège était nécessaire dans cette logique”,

    assure la veuve de M. Potelet, jointe par Le Monde. “Mais il l’a mal vécu”, explique Monique Potelet, qui est persuadée que le geste de son mari est dû à des raisons professionnelles, tout en assurant que “Pôle emploi n’est pas responsable”. “Je n’en veux pas aux syndicats de réagir, mais je refuse de mettre de l’huile sur le feu. Mon mari n’a pas été placardisé”, assure-t-elle.

    Depuis début août et sa mutation, ce cadre de l’organisme quittait tous les lundis son domicile à Bourg-en-Bresse pour la direction générale de l’organisme, d’où il revenait seulement le vendredi soir.

    Après avoir piloté une équipe de plusieurs dizaines de personnes, M. Potelet avait hérité d’un poste de “correspondant réseau”. Bien que situé à la direction générale,ce poste n’était pas un travail de manager, mais plutôt de coordinateur avec les directions régionales de Pôle emploi.

    Relations difficiles avec la hiérarchie

    “Ce profil de poste ne correspondait pas à celui qu’il espérait et l’équipe de Paris ne l’attendait visiblement pas”, explique Mme Potelet, qui a vu la déception de son mari grossir en quelques semaines. En plus, les relations avec sa hiérarchie directe sont difficiles : M. Potelet s’était publiquement fâché avec sa supérieure, le vendredi précédant son suicide. A cela s’ajoute le lourd sacrifice financier consenti pour obtenir ce poste :

    M. Potelet n’était pas indemnisé pour les nuits d’hôtel passées à Paris et n’avait pas obtenu d’augmentation de salaire, selon sa veuve.

    M. Potelet n’a toutefois laissé aucun message et n’a prévenu personne de son geste. Mais les circonstances de son suicide, sur le chemin du travail, laissent penser que son malaise professionnel était réel, estiment les syndicats et Mme Potelet. “Je ne veux nullement accuser qui que ce soit, prévient toutefois Mme Potelet, je pense que le geste qu’il a accompli n’est pas propre à Pôle emploi, mais au monde actuel du travail.

    Cela aurait pu se produire dans n’importe quelle entreprise.

    Je n’en veux à personne en particulier.” “Sa vie était simplement basée sur sa réussite professionnelle. Aider les chômeurs le passionnait”, explique Mme Potelet, en laissant entendre que son mari n’aurait pas supporté de se retrouver en situation d’échec.

    La direction de Pôle emploi n’a pas donné suite aux demandes d’entretien du Monde.

    lemonde.fr   http://fortune.fdesouche.com

  • La dette française va exploser tous les records en 2014

    Le taux d’endettement du pays grimpera jusqu’à 95,1% du PIB fin 2014. Soit environ 1950 milliards qui équivaudront, en théorie, à une ardoise de plus de 30.000 euros par Français.

    En présentant la semaine dernière les grandes lignes du projet de loi de finances pour 2014, les ministres de Bercy, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, se sont montrés particulièrement discrets sur un sujet: l’endettement. Et pour cause, la dette va crever tous les plafonds l’année prochaine.

    Le texte qui sera présenté dans huit jours montrera qu’après avoir atteint 90,2% du PIB en 2012, la dette de la France en représentera 93,4% en 2013 et grimpera jusqu’à 95,1% fin 2014! Un record, bien supérieur au taux de 94,3% envoyé au printemps par Paris à Bruxelles dans le programme de stabilité.

    Il faudra en fait attendre 2015 pour que l’endettement hexagonal entame sa décrue. «Avec le retour à un équilibre structurel des finances publiques et une croissance de l’activité de 2% en volume, le ratio de dette diminuerait de 2 points par an en moyenne», anticipe déjà l’exécutif pour la période 2015-2017.

    Hausse de 120 milliards en deux ans

    Mais d’ici là, la dette de la France dépassera 1950 milliards d’euros à la fin 2014, si la croissance atteint 0,9% comme le prévoit le gouvernement. Soit une hausse de plus de 120 milliards en deux ans et un total qui équivaudra, en théorie, à plus de 30.000 euros par Français.

    Le pic de 2014 est «le reflet de la situation du déficit public», souligne-t-on dans les rangs du gouvernement où on reconnaît qu’«on est à un sommet et qu’il faut que ça change». Certes, Bercy prévoit que ce déficit recule de 4,1% cette année à 3,6% fin 2014. Mais, d’une part, c’est moins que ce qui était initialement prévu – Paris ayant décidé de profiter de la flexibilité de deux ans, jusqu’en 2015, offerte par la Commission européenne pour ramener ses finances publiques dans les clous du pacte de stabilité; et d’autre part, ce n’est pas suffisant pour inverser la courbe.

    Le chiffre «intègre en outre les plans de soutien financiers à la zone euro», insiste-t-on. Ces derniers ont déjà eu un impact sur la dette 2012 de la France de 48 milliards. Une note qui grimpera en cumulé à 62,5 milliards fin 2013 avant de culminer à 68,7 milliards fin 2014. Hors soutien à la zone euro, la dette atteindrait 91,8% du PIB à la fin 2014, un chiffre plus avenant sur lequel l’exécutif a prévu de communiquer beaucoup plus.

    «Le risque d’emballement de la dette n’est pas que théorique»

    À la veille de l’été, le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, lors de la présentation de son rapport annuel sur les finances publiques, avait prévenu qu’«aussi longtemps que notre pays aura une dette élevée, il se situera dans une zone dangereuse qui l’expose à un risque en cas de hausse des taux d’intérêt». Avant de prévenir que «le risque d’emballement de la dette n’est pas que théorique», rappelant au passage que la charge d’intérêt des administrations publiques (environ 46 milliards en 2012, comme en 2013) représente en France plus du double de l’effort budgétaire consacré à la recherche et à l’enseignement supérieur.

    La semaine dernière, le ministre de l’Économie ne pouvait s’empêcher de lâcher: «L’opposition prophétisait une attaque spéculative; nous n’avons jamais emprunté si peu cher.» Avec un tel record d’endettement à venir, l’Agence France Trésor, la cellule de Bercy chargée de placer au mieux la dette de la France, doit croiser les doigts pour que cela dure…

    Le Figaro  http://fortune.fdesouche.com