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tradition - Page 186

  • Un jour, un texte !

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui, à l'heure où le pouvoir politique incapable de gouverner le pays, déclenche une guerre tous les 6 mois : le soldat et sa famille (21)

    Quelques livres à lire pour appronfondir le sujet

    • « Ce qui demeure. Lettres de soldats tombés au champ d'honneur. 1914 - 1918 » Éd. Bartillat, 2000. De Benoist-Mechin

    Dernières lettres écrites par des soldats de tous âges et grades avant des assauts dont ils pressentaient qu'ils ne reviendraient pas.

    • « Sonis. Un héros. Un saint. Père de douze enfants. » - Beauchesne - Chiré, réédité en 1999. D'Albert Bessières, s.j.

    Héros de la bataille de Loigny, en 1870, où il fut grièvement blessé et miraculeusement sauvé après une charge héroïque à la tête des Zouaves Pontificaux, derrière la bannière frappée du Sacré-Cœur, le général de Sonis tient tout entier dans cette définition d'un de ses pairs : "Sonis, c'est l'Honneur !". – Cavalier hors pair, fin tacticien, il participa aux campagnes du Second Empire et s'y distingua par sa bravoure. Sa foi profonde lui valut de nombreuses vexations et son absence de fortune personnelle l'obligea à de nombreux sacrifices affectifs et financiers. Père de douze enfants, il fut un modèle tant dans sa vie familiale que dans sa vie d'officier.

    • « Sur ma vie, Hervé de Blignières, 1914 - 1989. » - Éd. Dominique Martin Morin, 1989. D'Hervé de Blignières

    Après un bref récit, par son fils aîné, de la vie de ce grand soldat, suivent des témoignages de ses enfants et de ses amis sur celui qui fut aussi un grand chrétien et un père de famille nombreuse.

    • « Les sentinelles du soir. » - Éd. Les Arènes, 1999. D'Hélie Denoix de Saint-Marc

    Au soir de sa vie, le commandant Denoix de Saint-Marc se penche sur son passé et évoque, comme dans une sorte de méditation vespérale, les hommes, les femmes et les faits qui ont jalonné une existence marquée par l'Honneur.

    • « Honoré d'Estienne d'Orves, pionnier de la Résistance. » - Éd. France-Empire, 1985. De Rose et Philippe d'Estienne d'Orves

    Le livre de la piété familiale : recueil de témoignages de tiers et de lettres d'une grande élévation adressées, par lui, à sa famille.

    • « Un officier français, Gérard de Cathelineau. » - Nouvelles Éditions Latines, 1960. Du Père Michel Gasnier, o.p.

    Ce très beau livre, fondé essentiellement sur la correspondance et les écrits de Gérard de Cathelineau, nous révèle un officier français dans toute l'acception du terme. A une époque où l'on parle beaucoup d'éthique du commandement dans l'Armée, son sens du devoir aigu, sa noblesse innée, son élévation spirituelle et son rejet de la médiocrité et de la vulgarité font du capitaine de Cathelineau un exemple et un modèle pour le chef militaire français du XXIème siècle.

    • « J'ai épousé un légionnaire. » - Les Éditions La Bruyère, 1993. De Jacqueline Gervais-Geoffrey

    Racontés avec humour, fraîcheur et amour, les souvenirs mouvementés et pittoresques d'une épouse d'officier de Légion qui a suivi son mari à travers conflits et continents.

    • « Commandant rebelle. » - Éd. J.-C. Lattès, 1998. De Georges Robin

    Portrait d'un soldat qui de 1940 à 1962, à travers la Débâcle, l'Armée d'Afrique, l'Indochine, Suez et l'Algérie, n'a eu qu'un seul guide : l'Honneur… et qui en a lourdement payé le prix.

    • « Hector. » - Éd. du Club du Grand Livre du Mois, 2000. De Jacqueline de Romilly

    Réflexions autour d'Hector, Troyen donc ennemi, qui est présenté par Homère sous un jour sympathique, entouré des siens : sa femme Andromaque et son fils Astyanax. Les chants où il apparaît expriment la douleur de la mort du guerrier et le devoir de respecter les corps. Ils sont parmi les plus beaux de l'Illiade.

    • « Mon illustre inconnu» - Éd. Fayard, 1998. De Guillemette de Sairigné

    Âgée de 10 mois à la mort de son père, le lieutenant-colonel de Sairigné, chef de corps de la 13e D.B.L.E., Guillemette de Sairigné, cinquante ans plus tard, part à la recherche de ce père de 35 ans, tué dans une embuscade en Indochine. C'est cette quête émouvante à laquelle elle nous convie. – Très beau témoignage de piété filiale, plein de la fraîcheur, de l'humour et de cette légère impertinence qui caractérisent souvent les rapports père-fille.

    Lois Spalwer  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Défense de la vie : pourquoi deux manifestations ?

    Le 21 janvier, Soulager mais pas tuer manifeste contre l'euthanasie ; le 25, c’est au tour de la Marche pour la vie, qui milite également contre l'avortement. Est-il encore possible de se battre pour une même cause sans faire l'unité ? Famille chrétienne a interrogé Tugdual Derville et Jean-Marie Le Méné à quelques jours de leur mobilisation respective. Un long débat, dont voici deux extraits :

    DervilleTugdual Derville :

    "Une manifestation nationale annuelle et 60 rassemblements dans toute la France, le jour même d’un débat sont deux modes d’action complémentaires. Cela ne doit cependant pas évacuer la question, grave et complexe, de l’unité. Ce qui a présidé à la fondation de Soulager mais pas tuer, au-delà d’Alliance Vita, c’est le souci de l’unité, mais une autre forme d’unité que celle que revendique de façon légitime la Marche pour la vie. Il s’agit de l’unité de toutes les personnes qui sont hostiles à l’euthanasie.
    C’est une question d’efficacité : il existe des opposants à l’euthanasie qui ne sont pas hostiles, pour des raisons qui leur sont propres, à d’autres transgressions. Coexistent au fond deux formes d’unité qui ne sont pas contradictoires : une unité de toutes les personnes hostiles à l’euthanasie, qui peuvent s’opposer sur d’autres sujets, et une unité des personnes qui ont des convictions semblables, dans des tonalités sans doute différentes, sur la défense de la vie, de son commencement à la mort naturelle.
    L’unité, comme la paix, est un travail qui demande beaucoup de réflexion. Elle ne s’assène pas. Mais en France, je crois que l’on confond trop souvent l’unité avec un fantasme de centralisme démocratique. Au risque de nous laisser enfermer et réduire. Car si on mélange tous les sujets - certains y ajoutant une dimension religieuse -, on réduit nos mobilisations au « plus petit dénominateur commun »." 

    Le MénéJean-Marie le Mené :

    "La Marche pour la vie a considéré, avec ce qui se passait sur la fin de vie, que la défense de la vie ne se divisait pas. Les deux sujets sont insécables. Le respect de la personne ne se coupe pas en tronçons. On ne peut pas dire : « Je défends la vie à la fin mais pas au début ». À mon sens, il y a encore plus de raison d’être favorable à l’euthanasie qu’il n’y en a d’être favorable à l’avortement. A fortiori, si on accepte de tuer des enfants avant la naissance, il est bien plus facile de considérer comme compassionnel un geste qui mettrait fin à la vie d’une personne malade ou gravement handicapée.
    Je comprends la démarche de Tugdual Derville et de Soulager mais pas tuer, mais je suis réservé sur le fait que l’on puisse trouver des personnes qui seraient favorables à l’avortement et défavorables à l’euthanasie. Il en existe peut-être, marginalement, mais cela me paraît tellement incohérent. D’autant plus que l’avortement est l’un des principaux arguments en faveur de l’euthanasie. On le retrouve dans tous les débats parlementaires où l’on entend cette imprécation : « On s’est rendu maître de la vie au début, il n’y a aucune raison de ne pas s’en rendre maître à la fin ». Il faut simplement continuer le mouvement… Intellectuellement et en termes de cohérence, l’exercice que fait Tugdual Derville est très difficile en réalité. À ne pas rappeler les mécanismes du passé, on se condamne à les revivre. Nous sommes d’ailleurs en train de revivre ceux déjà utilisés en 1975 : le terrorisme compassionnel, le monde médical que l’on fait basculer dans le politique, la trahison des élites…"

    Louise Tudy

  • Il faudrait à la France une République des valeurs qui soient nationales et chrétiennes

    Extrait de l'entretien accordé par Carl Lang, président du Parti de la France, au journal Présent :

    Images"Il est clair, tout d'abord, que les appels à la mobilisation des Français de la part de l'ensemble de la classe politique, médiatique et syndical ne se seraient pas faits si les victimes des tueurs islamistes n'avaient pas été les journalistes de Charlie hebdo mais ceux de Présent. Il n'y aurait pas eu de journée de deuil national, pas de manifestation organisée par le parti socialiste derrière des banderoles Je suis Présent (...)

    Sans-titreLa conception socialiste de l'unité nationale est parfaitement idéologique, partisane et sectaire. Il se trouve que les victimes des islamistes faisaient parti du bon camp et du premier cercle de la nomenklatura journaliste de gauche et d'extrême gauche. Le martyre et les persécussions dont sont victimes les Chrétiens d'Orient par les mêmes islamistes n'ont émus ni le gouvernement français, ni les beaux esprits bien pensants de la soi-disante République des droits de l'homme (...)

    Effrayant déni de réalité et affrayante manipulation intellectuelle et idéologique de la part de ceux qui devraient protéger la France et ne cessent, en fait, de l'affaliblir et de la détruire de l'intérieur par l'immigration-colonisation et l'islamisation (...)

    La conversion à l'islam de jeunes Français est aussi le résultat du néant spirituel et du laïcisme militant comme soi-disant valeurs de la République, alors qu'il faudrait à la France une République des valeurs qui soient nationales et chrétiennes."   

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le grignotage juridique au service de la vie

    Présent. Extrait :

    "[...] Se servir d’un arsenal juridique, c’est justement la spécialité de nos adversaires. Ils sont très forts pour contourner une loi qui existe ou arriver à leurs fins, quand la loi ne le permet pas. Il faut que l’on arrive à user des mêmes méthodes pour avancer. Quand une loi existe, il faut en dénicher les failles. Par exemple, si une loi était votée pour permettre l’euthanasie, il faudrait utiliser la notion d’abus de faiblesse, et se mobiliser juridiquement pour attaquer là-dessus dès qu’il y aurait un cas d’euthanasie. Dans le cas de l’avortement, il faut que nous réussissions à réclamer de nouveaux droits qui viendraient battre en brèche la suprématie de l’avortement. On agit sur de petites choses : une meilleure information, etc. C’est par ce grignotage juridique que, petit à petit, nous pourrons arriver à quelque chose.

    Enfin, tout ne se fait pas sur le plan législatif.Au quotidien, il faut s’engager pour développer une culture du soin, réfuter les arguments et proposer un discours alternatifà celui que nous servent constamment tous les faiseurs d’opinion.

    Mais cela sert-il à quelque chose, aujourd’hui, d’en parler avec le Français de la rue ? Ecoute-t-il ?

    Clairement, il y a certaines choses qui ne fonctionnent pas lorsque l’on parle de l’avortement en le présentant sous l’angle « pour-contre », « bien-mal ». Tout d’abord parce que nos contemporains se sentent jugés et ils ont horreur de cela, horreur des discours moraux.Ce qu’il faut, c’est revenir à la réalité concrète de l’avortement. Aujourd’hui, dans la grande majorité des cas, les femmes qui ont recours à l’avortement y sont forcées : des parents qui obligent leur fille, un conjoint sa femme. Il faut que ces femmes puissent avoir le choix de poursuivre leur grossesse. Il faut protéger la femme enceinte. Le gouvernement ne peut pas refuser cela.

    Ensuite, il suffit d’expliquer concrètement ce qui se passe lorsqu’un enfant est avorté. L’exemple des avortements tardifs est particulièrement dur, mais c’est concret et cela parle aux gens. Certains se réfugient dans le déni, ne veulent pas en parler parce que c’est trop horrible. Mais en faisant appel à l’émotion, le discours porte ses fruits. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les veillées et Sentinelles de la semaine

    Lundi 12 janvier 2015

    • Strasbourg - Parlement européen à 18h : Sentinelles

    Mardi 13 janvier 2015

    • Cherbourg - sur les marches du théâtre à 20h30
    • Cholet - place Travot de 21h à 22h
    • Limoges - Place d'Aine de 20h30 à 21h30
    • Melun - devant la Préfecture de 18h à 19h30 : Sentinelles
    • Montpellier - Place de la Préfecture de 20h30 à 22h. Thème : Les Intouchables
    • Paris - Place du Palais Bourbon à 20h30. Thème : Liberté et unité

    Veilleurs

    • Saumur - place Bilange de 20h30 à 21h30

    Mercredi 14 janvier 2015

    • Cognac - place François 1er de 21h à 22h
    • Grenoble - parvis église St Louis, rue Félix Poulat de 20h30 à 22h30
    • La Tour du Pin - Place Antonin Dubost de 20h30 à 22h
    • Rambouillet - sous-préfecture - de 20h30 à 21h30 : Sentinelles

    Jeudi 15 janvier 2015

    • Annecy - place de l'Hôtel de Ville à 21h30
    • Blois - Place de la République, devant le Monument aux Morts à 20h30
    • Orléans, Place du Martroi, au pied de Jeanne d'Arc  20h30 à 21h30

    Vendredi 16 janvier 2015

    • Avesnes sur Helpe - marches de la sous-préfecture de 20h à 21h30
    • Bordeaux - Place Pey-Berland de 18h30 à 19h30 : Sentinelles
    • Le Plessis-Trévise-place du marché (à l'intersection entre l'avenue Ardouin et l'avenue du général Leclerc), 20h à 21h, thème L'amour
    • Le Puy en Velay- Place Cadelade de 18h30 à 19h30

    Samedi 17 janvier 2015

    • Saint Raphaël - Espace Delayen de 16h30 à 18h

    Dimanche 18 janvier 2015

    • Dreux - devant la grille de la Sous-Préfecture de 20h30 à 21h30

    En cas d'erreur, d'oubli ou pour annoncer une veillée, me contacter : tudylsb@gmail.com

    Louise Tudy

  • IIIème Journée de la fierté parisienne

     

    Ce samedi 10 janvier 2015 a lieu la IIIème Journée de la fierté parisienne, de 14 heures à 18 heures, et la XIème Marche aux flambeaux en l’honneur de Sainte-Geneviève, à partir de 18h30. Des événements organisés par l’association Paris Fierté.

    http://fr.novopress.info/

  • Le regard d’espérance de l’Année des Veilleurs

    Cette année 2014 qui s’achève aura été marquée par la vague du mouvement inédit et rempli d’espérance des Veilleurs qui ont su dire « Non » aux forces de désagrégation qui coupaient la route à la jeunesse française en quête d’un avenir digne de l’homme.

    Ils ont glorifié le don de soi face aux pulsions prédatrices, la transmission de la vie face aux impasses menant à la mort de tout sentiment et aux sentiments de mort, l’amour authentique face à ses contrefaçons maléfiques, la gratuité morale face à la cupidité matérielle, le refus de la violence vis-à-vis de l’autre, face à la violence du refus de l’autre, le rejet du culte du pouvoir pratiqué comme une fin en soi, face à l’idolâtrie du pouvoir anonyme.Suivant et prolongeant le grand sursaut et le grand réveil spirituel du peuple français manifesté au cours de l’année 2013, les Veilleurs ont rappelé la nécessité des piliers fondamentaux de la famille, la paternité et la maternité, fondateurs de la filiation.

    Les Veilleurs ont retrouvé l’Espérance : ils l’ont chantée et ils l’ont propagée, comme la flamme d’une résistance spirituelle qui ne peut plus s’éteindre dans sa jeunesse éternelle.

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  • Avortement : Nous n’avons pas d’autres choix, pour faire entendre la voix des sans-voix, que de descendre dans la rue

    Cécile Edel est interrogée par Le Rouge & Le Noir. Extraits :

    M"La Marche pour la vie est née il y a dix ans de la volonté de plusieurs associations, dont Choisir la Vie, aujourd’hui co-organisatrice de la Marche pour la Vie du 25 janvier, de se réunir afin de commémorer le triste anniversaire des 30 ans de la loi Veil et dénoncer la réalité de l’avortement et ses conséquences sur l’enfant, première victime, et la femme. Devant le succès de la manifestation de 2005, nous avons décidé de pérenniser cette marche, chaque année, au mois de janvier, à proximité immédiate de la date anniversaire de loi Veil, du 17 janvier. Cette marche est le fruit de la persévérance, de la fidélité et de l’espérance.

    • Persévérance : la cause du respect de la vie et plus spécifiquement la question de l’avortement apparaissent, pour une majorité de personnes, comme surannée, dépassée, perdue d’avance. Pourtant, l’avortement supprime chaque année plus de 220 000 enfants à naître. Les langues commencent à se délier et les femmes ayant subi un avortement osent peu à peu affirmer qu’elles en conservent un traumatisme, une blessure profonde tant physique que psychologique. Alors que d’autres causes obtiennent un retentissement médiatique certain, les opposants à l’avortement, eux, ne bénéficient pas ce traitement là...Nous n’avons pas d’autres choix, pour faire entendre la voix des sans-voix, que de descendre dans la rue, même dans le froid d’un mois de janvier, et en nombre croissant. Nous sommes là pour porter témoignage et faire notre devoir. Ne devrons-nous pas rendre des comptes aux générations futures qui nous demanderons ce que nous avons fait de nos frères ?
    • Fidélité : la tentation est grande pour certains, de vouloir changer les axes de mobilisation de la marche pour la Vie en fonction de l’actualité, estimant que la question de l’avortement ne mobilise plus autant que d’autres sujets plus brulants. Il y a deux ans, en même temps que la MPLV, nous devions affronter le vote de la loi Taubira et nous avions alors renoncé à la marche pour la vie que nous préparions pourtant depuis des mois, au nom de l’unité, afin de permettre à la Manif pour tous de connaître le succès que nous connaissons tous. Il nous semble indispensable aujourd’hui de rester fidèles au mot d’ordre de la Marche pour la Vie et de continuer à oser demander l’abrogation de la loi Veil et dénoncer l’avortement. C’est l’identité même de la Marche pour la Vie.
    • Espérance : comment ne pas être dans l’espérance, malgré l’autisme de nos gouvernants lorsque nous voyons, chaque année, grossir les rangs des marcheurs, s’engager des jeunes, naître des initiatives locales d’aides aux femmes enceintes en difficultés … ? Car les fruits de la marche pour la Vie c’est aussi cela : dynamiser tout le mouvement pro-vie !

    0[...] Cette année, nous « fêterons » (tragiquement !) les 40 ans de la loi Veil et Choisir la Vie, co-organisatrice de la marche, ne saurait passer sous silence ce triste anniversaire. Bien sûr, cette année, nous ne pouvons aussi ignorer l’enjeu majeur de société qui va se jouer dans les mois à venir, notamment le 21 janvier, autour des débats relatifs au projet de loi sur la fin de vie et l’euthanasie. Je souhaite que le caractère unique de cette marche soit de faire le lien constant entre la loi sur l’avortement, boîte de Pandore qui a ouvert le « droit de tuer », sous couvert d’exception, et les dérives euthanasiques qui menacent la France, « droit de tuer » cette fois-ci sous couvert d’une fausse charité.

    Il est indispensable que l’embryon soit encore cette année au cœur de la protection revendiquée lors de la Marche pour la Vie. Lors de cette marche, je souhaite que nous réaffirmions notre attachement au respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, notre opposition à l’avortement et à l’euthanasie. Pour moi,le mot d’ordre doit être « Parce que tuer ne sera jamais un droit : IVG, euthanasie, stop aux dérives éthiques ! »

    [...] La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a annoncé dans la presse qu’elle présenterait à la mi-janvier 2015 « un plan cohérent pour améliorer l’accès à l’IVG sur l’ensemble du territoire ». Elle a rappelé sa ferme résolution à garantir que « les femmes soient toutes prises en charge dans les mêmes conditions quel que soit l’endroit du territoire ». Fustigeant les médecins qui refusent encore de pratiquer des avortements tardifs ou font appel à l’objection de conscience, Marisol Touraine fera certainement tout pour entraver ce droit à l’objection de conscience des professionnels médicaux et il serait question, d’après son entourage proche, qu’elle élargisse le champ de délivrance des produits abortifs aux sages-femmes. La question de l’avortement reste donc plus que jamais un sujet d’actualité et d’inquiétude ! [...]"

    Michel Janva

  • A l'intention des veilleurs et des Sentinelles

    Une nouvelle année commence et des veilleurs irréductibles comptent toujours ne rien lâcher en 2015. Pourquoi persévèrent-ils, alors qu'ils sont parfois moins d'une dizaine dans certaines villes ? Vous trouverez ci-dessous la réponse du responsable de Metz, qui lui a permis de remobiliser ses troupes après une veillée qui avait attiré particulièrement peu de monde au mois de novembre.L'agenda des veillées et des Sentinelles continuera donc à être publié sur le Salon beige, si les organisateurs dans chaque ville veulent bien m'y aider en suivant les instructions que je leur ai envoyées par mail, ou en me contactant à tudylsb@gmail.com s'ils ne les ont pas reçues.

    Le texte envoyé aux veilleurs de Metz mi-novembre :

    "Hier soir, nous étions six sur la place d’armes. 

    Nous avions mal choisi le moment parait-il, les prêtres chantaient Michel Sardou au Galaxie d’Amnéville.
      
    Nous, nous n’avons pas chanté ni lu de texte, mais néanmoins nos chandelles étaient allumées et de notre sono montait vers le Ciel l’Ave Maria de Schubert. 
    Nous devisions dans la douceur inhabituelle de ce soir d’octobre. Des passants venaient nous demander la raison de notre présence. Ce soir-là, j’avais fait  des tracts sur le mouvement des Veilleurs que nous pouvions leur distribuer. 
    Même réduite à sa plus simple expression, une Veillée demeure une présence, sème des graines au hasard des vents.
      
    Une femme sortant d’un groupe de touristes étrangers nous a demandé si nous vendions des CD de musique.
    Trois jeunes gens visiblement en désaccord ont néanmoins poliment échangé avec nous durant quelque temps.
    Un monsieur enthousiaste et son épouse ont dit qu’ils nous rejoindraient à la prochaine veillée...
      
    Nous n’étions que six et je repensais à l’interrogation de cette jeune fille.
    Pourquoi nous bloquer de cette façon ? Pourquoi ne pas accepter que des gens s’aiment et aient des enfants, indépendamment de leur orientation sexuelle ? Après tout la loi Taubira est passée et finalement la société parait ne pas s’y mal s’en accommoder. 
    Peut-être que ce raisonnement infuse même dans notre camp. Peut-être que beaucoup parmi nous pensent que les veillées ne servent plus à grand-chose.
      
    C’est dommage, car d’après certaines sources, il parait que notre action suscite quelque émoi dans les strates du pouvoir local ou national (pour ce qui est de la Manif pour Tous, on a bien vu Manuel Valls, comme pris de panique deux jours avant le 5 octobre, jurer subitement ses grand dieux qu’il n’y aurait jamais de PMA en France).
    De la pénombre des loges, on nous observe et on s’éponge fiévreusement le front.
    Nous n’en sommes pas forcément conscients mais notre rassemblement désintéressé (nous ne revendiquons rien de matériel, contrairement aux autres, et on ne peut nous acheter) est un grain de sable dans leurs mécanismes bien huilés de lobotomisation des masses.
    Malgré toutes les propagandes menées, malgré tous les soporifiques déversés, les Veilleurs tiennent bon et bravent l’opinion instillée à la masse.
      
    Pourquoi continuer le combat ? Parce que notre décadence est une chute sans fin.

    Lire la suite "A l'intention des veilleurs et des Sentinelles"

    Louise Tudy