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La procession aux flambeaux du 8 décembre 2014
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Noël, ou le sursaut identitaire des Français
A l’approche de Noël, Ivan Rioufol se réjouit du combat mené par certains de nos compatriotes pour protéger leurs crèches. Il y voit un symbole du réveil français.
“Touche pas à ma crèche !” pourrait être le mot d’ordre d’une opinion attachée aux racines chrétiennes de la nation, en dépit de la propagande sur le “vivre ensemble” qui invite le pays hôte à faire table rase de son passé. Les bras de fer engagés par la municipalité de Béziers et le département de la Vendée dépassent l’anecdote. Ils sont symboliques d’un sursaut identitaire né de trop d’abandons. Alors que le “Joyeux Noël” a été remplacé par d’anodines “Joyeuses Fêtes”, alors que des sapins dans des écoles sont régulièrement contestés par les intégrismes laïque et islamique, alors que la République rougit d’affirmer l’hégémonie de sa culture de peur d’importuner les minorités, alors que la pensée progressiste interdit de s’attacher au passé, ces reculades trouvent enfin leur limite. Non, les Français ne veulent pas disparaître. Mais qui en doutait ?
http://fr.novopress.info/179753/noel-sursaut-identitaire-francais/
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Français et catholiques ont compris que le mot “identité” n’était pas honteux !
Entretien avec G.-W. Goldnadel
Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste et a récemment pris position dans Le Figaro pour défendre la présence de crèches dans les mairies françaises.
Vous êtes intervenu sur la polémique des crèches de Noël dans Le Figaro et dans Valeurs Actuelles, pourquoi ?
Parce que cette inversion des valeurs est symptomatique de l’esprit du temps et que ce mauvais esprit qui perdure me consterne.
Au fond, ce n’est pas tant ces restes de laïcardisme que leur sélectivité que je réprouve. Si encore ils traquaient avec la même hargne l’expression religieuse dans tous les lieux publics, ce serait particulièrement tatillon et je pense que l’État a beaucoup d’autres choses à gérer, mais c’est surtout exaspérant parce que la seule religion catholique est visée.
Je constate que les préfets de la République socialiste se font les relais dociles des arrières-petits-fils arriérés du petit père Combes et n’exercent leur aigreur qu’envers la religion de la fille aînée de l’Eglise… Ils n’ont pas sorti leurs armes lorsque la mairie de Paris offrait un buffet pendant la nuit du ramadan, événement nettement plus dispendieux que quelques humbles santons de Provence dans telle ou telle mairie… Cela participe à leur dilection pour l’« altérité », mais je ne trouve pas du tout apaisante cette traque incessante contre la religion qui est encore celle de la majorité du peuple de France !
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Crèches en mairies : "On ne dira bientôt plus Noël", déplore Éric Zemmour
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Polémique sur les crèches : une preuve de la révolution conservatrice
Ivan Rioufol se réjouit de la polémique sur les crèches :
"[...] Ici comme ailleurs, la France millénaire relève la tête et s'oppose à ceux qui agressent sa mémoire. Voilà une excellente nouvelle.
«Touche pas à ma crèche!» pourrait être le mot d'ordre d'une opinion attachée aux racines chrétiennes de la nation, en dépit de la propagande sur le «vivre ensemble» qui invite le pays hôte à faire table rase de son passé. Les bras de fer engagés par la municipalité de Béziers et le département de la Vendée dépassent l'anecdote. Ils sont symboliques d'un sursaut identitaire né de trop d'abandons. Alors que le «Joyeux Noël» a été remplacé par d'anodines «Joyeuses Fêtes», alors que des sapins dans des écoles sont régulièrement contestés par les intégrismes laïque et islamique, alors que la République rougit d'affirmer l'hégémonie de sa culture de peur d'importuner les minorités, alors que la pensée progressiste interdit de s'attacher au passé, ces reculades trouvent enfin leur limite. Non, les Français ne veulent pas disparaître. Mais qui en doutait?
Cette défense de la crèche, symbolique de la civilisation occidentale, rend mutiques les défenseurs du métissage et de la société multiculturelle, habitués à tenir la dragée haute.L'heureuse surprise a été d'entendre nombre de personnalités de gauche, y compris des bouffeurs de curés, s'apitoyer sur le sort fait à l'Enfant Jésus par l'intransigeance préfectorale et le fanatisme anticatholique. S'il fallait encore une preuve de la révolution conservatrice qui parcourt à bas bruit la société, en voilà une belle! Il y a peu, cet unanimisme autour de la préservation d'une telle coutume aurait été impensable. Il est vrai que deux mille ans de christianisme ne s'effacent pas en quarante ans d'acharnements à enseigner l'oubli. La France malmenée n'a pas été rendue amnésique.
Les idéologues, qui pensent imposer et généraliser la visibilité musulmane en imposant le multiculturalisme, se trompent. Tout indique que les Français n'acceptent pas cette société relativiste et interchangeable qui leur a été infligée subrepticement ces trente dernières années..."
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Identité : au Mans, la troisième Marche du souvenir (Présent 8248)
Le samedi 13 décembre, aura lieu au Mans la IIIème Marche du souvenir organisée par l’association La Compagnie du Maine. Elle s’élancera de la place Saint-Michel à 19 heures. Thomas Guérin est un des organisateurs de la marche.
Propos recueillis par Pierre Saint-Servant
Vous organisez, pour la troisième année consécutive, une Marche du souvenir dans le quartier historique du Mans, la Cité Plantagenêt. Pourquoi organiser cet événement ?
Nous faisons partie de cette jeune génération qui a pleinement conscience de tous les maux qui composent ce que l’essayiste Eric Zemmour nomme le « suicide français ». Parmi ceux-ci, un nous semble central : le mépris de soi au nom d’un amour idéalisé de l’Autre, la haine ou, pire, l’oubli de nos racines au profit de toutes les racines de l’Autre. Nous avons l’intime conviction que nous ne pouvons maintenir une société heureuse et saine sans une profonde fierté. Fierté de notre histoire, de notre patrimoine, de notre culture plurimillénaire. Plus nous incarnerons cette fierté et plus nous serons à même de « faire peuple » et de relever les périlleux défis qui nous font face.
Par cette marche, aussi humble soit-elle, nous incarnons nos valeurs et nous souhaitons ouvrir un chemin. De nombreuses initiatives peuvent ensuite s’inspirer de cet « état d’esprit ».
A quelles initiatives pensez-vous ?
Nous regardons avec le plus grand intérêt le retour aux racines qui se fait « par la base ». Le succès, désormais international, du parc du Puy du Fou en est une formidable illustration. Dans de nombreuses régions, des initiatives s’en inspirant durent depuis des décennies, se développent et essaiment. Les associations de restauration du patrimoine, de maintien d’une agriculture traditionnelle, de généalogie, de « circuits courts », rencontrent un succès réellement impressionnant. Cela se passe tout à fait en dehors des luttes politiques et même des zones de contrôle étatiques. C’est cela qui importe. Une véritable démocratie populaire est en train de renaître dans ces micro-communautés, sans d’ailleurs faire de bruit.
Pourquoi retenir chaque année la date du 12 ou 13 décembre ?
Nous avons choisi une date symbolique pour l’histoire locale. Les 12 et 13 décembre 1793, les insurgés vendéens auxquels s’étaient greffés de nombreux chouans firent au Mans une sinistre étape dans ce que l’on a appelé la « virée de Galerne ». Touchée par le froid, la faim et les épidémies, la colonne prit le contrôle du Mans le 10 décembre 1793. Deux jours plus tard, les forces vendéennes furent mises en déroute par les troupes républicaines, qui massacrèrent l’arrière de la colonne, encore bloquée dans les rues du Mans. Ne restaient essentiellement que les non-combattants : femmes, enfants ou blessés.
Au-delà du symbole de l’insurrection vendéenne et chouanne, qui était une révolte de l’enracinement et des libertés concrètes contre l’égalitarisme jacobin, nous souhaitons évoquer notre plus longue mémoire lors de cette marche. Notre parcours sillonne des ruelles mélangeant de nombreux siècles de notre histoire, pour finir au pied des murailles romaines du IVème siècle (photo). C’est d’ailleurs derrière une bâche Vindunum, du nom latin de la ville du Mans, que marcheront familles et amis réunis autour des flambeaux de la mémoire et de l’unité d’un peuple.
Informations : marchedusouvenir@gmail.com
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Crèches, identité, tradition, souveraineté: On est chez nous !
Xavier Bertrand, militant antinational affilié à la secte du Grand orient, député-maire UMP et ex ministre du gouvernement Fillon, a entonné la petite ritournelle en vogue actuellement chez les adversaires du FN. Interrogé par RTL sur l’emprunt contracté par le FN auprès d’une banque tchéquo-russe, le frère la truelle Bertrand a repris les éléments de langage de la cellule anti FN du PS affirmant être «profondément choqué » par celui-ci. La preuve selon lui que «le grand discours sur l’indépendance du Front National vis-à-vis de la finance internationale» et «même (celui sur) le patriotisme» sont «une vaste plaisanterie » (sic). La plaisanterie c’est surtout aux yeux des Français qu’un dirigeant d’un parti euro-atlantiste éclaboussé par le scandale Bygmalion ose donner des leçons de morale et de patriotisme à l’opposition nationale ! Le FN a d’ailleurs diffusé hier quinze lettres adressées par son trésorier national Wallerand de Saint-Just en juin dernier à des banques françaises et européennes pour solliciter un prêt, toutes revenues avec une réponse négative…
La volonté de salir la probité des défenseurs des identités et souverainetés nationales déborde la personne du Front National. Christine Ockrent, qui vient de publier un livre à charge contre le gouvernement actuel en Russie, « Les oligarques : le système Poutine », était la semaine dernière l’invitée d’Audrey Crespo-Mara sur LCI pour en parler. Elle s’est ainsi arrêtée sur le cas du jeune homme d’affaires Konstantin Malofeev, qui va financer les deux répliques du Puy du Fou de Philippe de Villiers, à Moscou et en Crimée.
Or, note Mme Ockrent pour que nous puissions juger de la vilénie du personnage, M. Malofeev est un « croyant orthodoxe » (c’est toujours suspect…), qui aurait de surcroit financé une réunion de mouvements patriotiques et populistes à Vienne (Autriche) il ya deux ans à laquelle s’était rendue Marine Le Pen, et aurait même présenté Philippe de Villiers à Vladimir Poutine. L’horreur absolue qu’on en juge !
L’ abomination pour la Caste au pouvoir c’est aussi de voir le succès populaire rencontré par le Puy-du-Fou, dont les spectacles magnifient notre histoire nationale et dont les versions russes s’attacheront tout aussi certainement à glorifier l’âme russe. M. de Villiers qui vient de publier un très réussi «Roman de Jeanne d’Arc » était à Orlando (Floride) le 18 novembre où il a remporté pour le Puy-du-Fou « l’Applause Award », la plus haute distinction existante pour les parcs d’attractions.
Interrogé à cette occasion par le journal francophone Le courrier de Floride, le vendéen rappelle qu’ «il est des constantes politiques, géographiques, qui nous ont apportés malheurs et bonheurs durant des siècles, et que nos contemporains ne devraient pas ignorer. La connaissance de l’histoire évite de répéter constamment les mêmes erreurs. Dans notre passé commun, nous avons aussi des exemples de surpassements incroyables. Jeanne fait partie de ces miracles français qui donnent à la fois fierté et espoir dans notre pays. Personne n’est jamais resté insensible à l’écoute de son histoire ».
Pour autant, les tentatives de la travestir et/ou de couper de notre longue mémoire le peuple français ne se démentent pas en cette période de Noël dont le cycle a débuté le 6 décembre, avec la saint Nicolas, et s’achèvera le le 6 janvier, jour de Rois. Un saint «laïcisé» à travers la figure du Père Noël notions nous en décembre 2012 sur ce blogue, popularisé à l’échelle mondiale et à des fins commerciales au début du XXème siècle par une firme comme Coca Cola. Mais Saint Nicolas représente sans doute la christianisation d’une très ancienne coutume, et/ou son transfuge en « Père Noël » incarne(nt) pleinement pour les peuples de notre continent la magie de Noël. Une magie à laquelle sont sensibles les croyants comme les non croyants et qui plonge ses racines au plus profond de l’âme des européens.
De même la Fête de la nativité pour les chrétiens du monde entier, s’incarnant notamment physiquement par la présence de la crèche, possède une résonance toute particulière, supplémentaire peut être pour les Européens. Le très peu chrétien Jean Mabire le notait « Vieille fête du solstice d’hiver christianisé, fête de l’enfance et du devenir, fête du combat contre les ténèbres et fête des graines invisibles, Noël appartient à ceux qui luttent dans le silence, l’ombre et la solitude, Noël est la fête de l’invisible espérance. »
Aussi, s’attaquer directement ou indirectement au(x) symbole(s) de Noël n’est jamais anodin. L’offensive, la « riposte laïque » a été menée cette année par les extrémistes de la très révisionniste et intellectuellement très indigente Fédérations de la libre pensée (FLP) . Celle-ci a saisi le tribunal administratif de Nantes pour faire interdire la crèche Installée dans les locaux du Conseil général de Vendée à la Roche-sur-Yon et, avec le soutien d’élus communistes, celle de la mairie de Béziers.
Au nom de la loi de 1905, «dans les locaux de la République, c’est la neutralité » qui doit prévaloir a affirmé la FLP sur son blogue. « La crèche de la Nativité est chrétienne (…) . c’est la raison de l’affaire dite des crèches de Noël . En Espagne, dans la Sierra Guadarrama, les mitrés hispaniques sont en train d’ériger 1 300 croix catholiques, au nom des 1 300 martyrs du franquisme assassinés par les odieux républicains. C’est la même croisade pour reconquérir l’espace public. Ces crèches chrétiennes sont une provocation politique contre le caractère laïque de la République ».
Et la FLP d’ajouter: «c’est une affaire montée de toutes pièces pour tenter de sacraliser le christianisme dans le pays, alors qu’il est en pleine perte de vitesse. Les Églises se vident, alors il faut occuper le terrain dans les bâtiments de la République (…). Les mêmes qui applaudissent agenouillés devant la crèche dans les bâtiments publics pousseraient des cris d’orfraie s’il s’agissait d’un symbole juif ou musulman. C’est la laïcité à géométrie variable. La République est laïque et pas chrétienne, n’en déplaisent aux manieurs d’encensoirs » (sic).
Pour contourner l’interdiction de sa crèche et en réponse au courrier du préfet de l’Hérault, Pierre de Bousquet, lui demandant de «reconsidérer son projet, dans son principe ou au moins dans ses modalités», Robert Ménard donc décidé «d’inscrire la crèche dans l’ensemble des programmes culturels de fin d’année». Fustigeant les «ayatollahs de la Laïcité», « le deux poids deux mesures », le maire de Béziers note justement que « quand la mairie de Paris organise une soirée festive pour le début du Ramadan, c’est considéré comme un événement culturel par Manuel Valls lui même, et quand il s’agit d’une crèche on dit c‘est religieux! Quand j’ai inauguré la crèche, il y avait des représentants du culte musulman, qui n’ont rien trouvé à redire».
Toutes les mairies FN qui ont installé une crèche dans leur commune n’entendent pas la retirer et ceux qui n’en ont pas comptent bien en installer une à l’avenir pour riposter à cette attaque délirante. En France même des parents de confession musulmane se sont élevés contre la présence de symboles liés à Noël (Père Noël, sapin…) dans les écoles notamment. Dans Le Figaro, Mathieu Bock-Côté, soulignait qu’au Québec il y a cinq ans, on est passé de « Joyeux Noël » à « Joyeuses fêtes », puis à… « Joyeux décembre », afin de ne heurter la communauté mahométane. «Les symboles de Noël ne sont pas attaqués d’abord en tant que symboles religieux, mais en tant que symboles identitaires de la majorité chrétienne dont il faudrait contester les privilèges symboliques. C’est en fait la querelle du multiculturalisme qui se révèle (…) On veut déconstruire la culture nationale pour mieux accueillir ceux qui arrivent.»
Mais force est de constater que ce sont ici , chez nous, aujourd’hui, les humanistes les plus sectaires qui sont à la manœuvre. Face à eux, notre ami Julien Sanchez (maire de Beaucaire) a appelé à la « résistance » et son collègue Franck Briffaut (maire de Villers-Cotterêts) résume l’opinion de autres édiles frontistes quand il déclare : «en France, on a des coutumes et des traditions. Si la laïcité est une arme pour détruire notre culture, c’est inadmissible ! Les crèches font partie des traditions culturelles. On ne fait pas autant de tapages quand il s’agit de youyous ou de drapeaux algériens dans la rue !» .
L’indignation des Français a été telle qu’un PS totalement démonétisé a choisi de faire profil bas sur cette question-voir Manuel Valls invité du JT de France 2 dimanche soir qui, mal à l’aise, a joué la carte de l’apaisement. Localement, sous la pression du FN, l’UMP a parfois résisté à aux diktats laïcards. Ainsi à Metz où la Secrétaire départemental, Conseillère régionale et Conseillère municipale frontiste Françoise Grolet, s’étonnant de voir la crèche traditionnellement installée sur le parvis de la gare SNCF toujours vide de ses personnages, a eu le plaisir de la voir se garnir…
«Je ne laisse pas le bourgeois qui est en moi parler plus fort que le patriote » disait le député national Henri de Kerillis. Bruno Gollnisch l’affirme, nous ne laisserons pas le principe de laïcité parler plus fort que notre défense résolue de notre identité helléno-chrétienne. La France n’est pas une page blanche se réduisant à sa symbolique républicaine, la France n’est pas née en 1789, ni le fruit d’un « projet » concocté dans les loges ou les sectes messianiques, mondialistes avant l’heure. Les crèches font partie de notre paysage : on est chez nous !
http://gollnisch.com/2014/12/09/creches-identite-tradition-souverainete-est-chez-nous/
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Université d'été identitaire 2014
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Face au scandale des crèches interdites
En Vendée comme à Béziers, ces deux symboles historiques des crimes symétriques du pouvoir central, on prétend empêcher des Français de manifester publiquement la joie de Noël.
Quelle folie ! Dans quel délire la gauche caviar à la dérive est-elle en train de sombrer ? Par quel sectarisme est-on en train de prétendre
Sous les présidences oubliées de Loubet (1899-1906) puis Fallières (1906-1913) la France s'était enfoncée dans l'anticléricalisme. Plus tard, sous la Quatrième et aux débuts de la Cinquième république on pensait en avoir terminé.
Avec Monsieur Hollande, qui semble avoir reçu de sa mère catholique le prénom de François nous y voilà revenus.
Certes, chrétienne d'origine, comme la France l'est elle-même, la tradition de la crèche appartient aujourd'hui à toute la société civile.
Ni le pouvoir politique d'État, si admirablement populaire, ni l'administration judiciaire, qui fonctionne si bien, n'ont ni le droit d'en effacer la trace ni le pouvoir de raser les clochers de nos villages ou les croix de nos cimetières.
Née de saint François d'Assise, la tradition occidentale de la crèche vient d'Italie, de la nuit de Noël 1223. Par la suite elle fut popularisée, dans le monde entier, par les jésuites au moment de la contre-réforme.
Il se trouve, au bout du compte elle s'est étendue à toutes les confessions chrétiennes et, plus largement, à presque tous les pays civilisés.
Va-t-on interdire le Père Noël sous prétexte qu'il serait apparu en Amérique, dérivé du saint Nicolas des immigrants allemands ? Ou le sapin, roi des forêts, pour faire plaisir aux écologistes enfants des villes ?
Ne sachant plus quoi inventer une certaine gauche va-t-elle impunément fouler aux pieds les principes affichés, en France, par la loi de 1905, – laquelle ne visait en théorie qu'à abolir les lois de Napoléon et ne plus "subventionner aucun culte" .
Cette loi prétendait copier le Premier amendement de la Constitution américaine.
Elle se réclamait donc, en principe, de la liberté religieuse.
En fait, la Troisième république entreprit cette œuvre à sens unique. Elle développa la persécution des mal-pensants. Héritière des jacobins, elle les supposait influencés par le Vatican. C'est pendant toute cette époque que nos chers radicaux-socialistes refusèrent aussi le droit de vote aux femmes supposées sous la coupe de leurs confesseurs.
Lucidement alors, Émile Flourens et les libéraux perçurent dès le départ le caractère liberticide de l'État laïciste. Ils dénonçaient les germes de cette dérive, qui reprend de plus belle sous Monsieur Hollande. Ils avaient raison.
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Entretien avec Robert Ménard : " Demain, vais-je devoir enlever les « Joyeux Noël » qui éclairent la vieille ville ?"
Robert Ménard, on lit, un peu partout dans la presse, que vous auriez été sommé par le préfet de l’Hérault de retirer la crèche installée par vos soins à la mairie de Béziers. Est-ce vrai ?
Pas du tout ! Le préfet, Pierre de Bousquet, nous a simplement, dans un courrier, « invités à reconsidérer notre projet dans son principe, ou au moins dans ses modalités ». Ce que nous avons fait : nous avons intégré la crèche dans le programme des activités culturelles et festives de fin d’année. Il l’avait du reste suggéré lors d’une conversation téléphonique que nous avions eue. Ce n’était donc pas une mise en demeure, ni même une mise en garde.
On vient d’apprendre par ailleurs que le tribunal administratif de Nantes a exigé du conseil général de Vendée qu’il démonte la crèche traditionnellement exposée durant la période de Noël à l’accueil. Cette décision vous inquiète-t-elle ? [...]
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