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tradition - Page 32

  • Georges Dumézil et la religion romaine 2/3

    Groupement ternaire

    Par ces exemples caractéristiques, le lecteur prend conscience de la “dimension archaïque” de la religion romaine, qui ne s'éclaire que par la méthode comparatiste. Notons que cet exposé qui procède par l'étude de cultes marginaux ne correspond pas au cheminement personnel de l'auteur, qui avait débuté en 1941 par l'annonce de sa découverte centrale en publiant le premier volume de la série Jupiter-Mars-Quirinus. Mais le lecteur lui saura gré de cette tactique pédagogique : il est désormais mieux à même de comprendre l'importance de la triade archaïque des grands dieux de Rome. L'existence d'une triade Jupiter-Mars-Quirinus, antérieure à l'association capitoline Jupiter-Junon- Minerve, avait été signalée — l'auteur le rappelle (p. 147) — par Georg Wissowa.

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  • Georges Dumézil et la religion romaine 1/3

    Dans l'impressionnante bibliographie de G. Dumézil se détache une œuvre qui comprend et situe les travaux et recherches que l'auteur a consacrés à l'héritage indo-européen des Romains. C'est La religion romaine archaïque, parue aux éd. Payot en 1966. Le texte qu'on va lire a été rédigé aprés la parution de la première édition française : il a été publié par la Revue des études anciennes (Vol. LXX, n° 1-2).

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  • Jean Madiran à la dentelle du rempart

    Jean Madiran à la dentelle du rempart.jpegJ’ai longuement fréquenté, Jean Madiran comme directeur du quotidien Présent, retour sur son combat contre l’hérésie du XXIe siècle qui est plus que jamais d’actualité.

    Les éditions Via Romana viennent de redonner, cinq ans après la disparition de son auteur, une nouvelle édition de L'hérésie du XXe siècle, qui fut assurément l'un de ses maîtres livres.

    Rééditer L'hérésie du XXe siècle, c'est poser, au XXIe la question de son actualité. Cette hérésie ici évoquée n'est pas définie par Jean Madiran. Elle est l’expression du modernisme condamné par saint Pie X, et prolongé par ce qu'on a appelé le progressisme. À la première ligne de son ouvrage, l'auteur souligne qu'elle est « celle des évêques ». Le constat était fort, sans doute, mais s'autorisait, en cette fin des années 1960 où il fut rédigé, de l'autorité même du Pape Paul VI qui évoquait, à la même époque, à propos de « la mentalité postconciliaire » une recrudescence du modernisme.

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  • Sur la page FB de nos amis du GAR : monarchiste parce que social.

    En ces heures particulières de la vie de notre pays, il est temps de reposer la question institutionnelle : si nous sommes royalistes, ce n'est pas par hasard ou par idéologie, mais par l'étude de l'histoire, "champ d'expérience politique", et par la conviction profonde que la Monarchie royale est la mieux à même d'incarner la justice sociale et de préserver les intérêts du "pays réel" des travailleurs, des métiers, des régions...

    Oui, la Monarchie qu'il faut instaurer pour le XXIe siècle doit être sociale, et elle doit favoriser la vie et l'épanouissement des Français, dans leurs cadres sociaux et professionnels, en permettant aussi la création de "corps de métiers" capables de défendre autant la qualité du travail que de permettre la protection des travailleurs. Tel est le sens de "sociale et corporative".

    Sources : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    http://www.actionroyaliste.fr/

  • De la religion des Romains 3/3

    La fonte de la statue de la déesse Virtus, évoquée par Del Ponte dans la conclusion de son livre, nous conduit à une considération amère : Rome ne connaîtra plus ni courage ni honneurs ; seul un visionnaire pourrait imaginer l'existence, encore aujourd'hui parmi ses contemporains, de la semence de ces hommes antiques, pratiquant au quotidien ces anciennes coutumes qui firent la grandeur de Rome.

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  • De la religion des Romains 2/3

    Une remarque au passage : alors que, dans le cas de Rome, nous possédons des certitudes substantielles quant à l'existance de son empire, même si elles sont parfois résolument ignorées par bon nombre de savants, dans le cas d'autres traditions — par ailleurs tout à fait respectables, comme celles qui directement ou indirectement proviennent de la Bible — on assiste à une démarche contraire : pensons seulement à l'Empire de David et de Salomon, pour lequel il n'existe que très peu de documents archéologiques, d'aucune nature que ce soit, et qu'aucun des quarante rois, depuis Saul jusqu'à Sédécias, n'a laissé la moindre trace tangible (voir à ce sujet l'excellente et très digne de foi — même pour le Vatican — Histoire et idéologie dans l'ancien Israël, de Giovanni Gabrini, éd. Paideia, Brescia, 1986).

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  • De la religion des Romains 1/3

    Analyse : Renato dal Ponte, La religione dei romani : la religione e il sacro in Roma antica (La religion des Romains : La religion et le sacré dans la Rome ancienne), Rusconi, Milan, 1992, 304 p., 12 ill.

    Au cours de ces dernières années, on a assisté indubitablement à un intérêt accru pour le monde romain, grâce surtout à la nouvelle école archéologique italienne, qui a su « jeter les bases d'une confrontation entre les données de la tradition littéraire (reconsidérées systématiquement) et la situation topographique et archéologique, réexaminée pour obtenir des contextes chronologiquement et fonctionnellement homogènes » (F. Coarelli, Il Foro Romano, periodo arcaico, Rome, 1983, p. 9).

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  • Noël, fête immémoriale en Europe par Robert STEUCKERS

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    Europe Maxima souhaite à ses lecteurs de passer de joyeuses fêtes de Solstice et de Noël 2020

    La sédentarisation des tribus en Europe, et ailleurs dans le monde indo-européen, implique l’émergence définitive de l’agriculture et donc l’obligation pratique de tenir compte des saisons et d’observer le rythme de l’astre solaire. Les hommes vivront dans notre continent septentrional au rythme d’une liturgie. La liturgie est de fait le fondement le plus solide de la religion : nul autre livre ne l’explique mieux que celui de David Herbert Lawrence, intitulé Apocalypse. L’année est de fait un cycle où l’on trouve un point le plus bas (et le plus froid) et un point le plus haut (le plus chaud). Ce sont les solstices : l’un, estival, annonce pourtant le déclin du soleil; l’autre, hivernal, annonce son retour, le triomphe de la vie sur la mort de la nature, qui avait commencé avec les premiers frimas de l’automne.

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