Nous sommes théoriquement à quelques mois des élections régionales et départementales, mais le monde politique pense surtout aux élections présidentielles. La preuve ? Jean-Louis Debré, chargé d’un rapport sur le report des prochaines élections locales à cause de la crise virale, s’est vite aperçu qu’il s’était fait manipuler par l’exécutif : on voudrait bien en haut-lieu que les élections régionales fussent reportées en 2022 (et non en juin 2021)… dans la foulée des présidentielles (audition devant le Sénat du 13 janvier 2021).
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La provocation par le RÉSEAU CITOYEN DU CERCLE NORMAND DE L’OPINION
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Trajectoire royaliste : 1h avec Alex Fernandez
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Mythologie des Aztèques - Les dieux et la création du monde
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L’HISTOIRE 4/6
animer une autre volonté
Comme chacun le sait, c'est à Friedrich Nietzsche que remonte la réduction du christianisme, de l'idéologie démocratique et du communisme au commun dénominateur de l'égalitarisme. Mais c'est aussi à Nietzsche que remonte le deuxième type de vision de l'histoire, qui, à l'époque actuelle, s'oppose (souterrainement parfois, mais avec d'autant plus de ténacité) à la vision eschatologique et segmentaire de l'égalitarisme. Nietzsche, en effet, n'a pas seulement voulu analyser, mais aussi combattre l'égalitarisme. Il a voulu inspirer, susciter un projet opposé au projet égalitaire, animer une autre volonté, conforter un jugement de valeur diamétralement différent.
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L’HISTOIRE 2/6
Le mythe, les idéologies, la prétendue science égalitaire expriment donc, si l'on peut dire, les niveaux successifs de conscience d'une même volonté. Œuvre d'une même mentalité, ils présentent toujours la même structure fondamentale. Il en va de même, naturellement, pour les conceptions de l'histoire qui en dérivent, et qui ne diffèrent entre elles que par la forme et le langage utilisé dans le discours. Quelle que soit sa forme historique, la vision égalitaire de l'histoire est une vision eschatologique, qui attribue à l'histoire une valeur négative et ne lui reconnaît un sens que dans la mesure où le mouvement historique tend, de par son propre mouvement, à sa négation et à sa fin.
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L’HISTOIRE 1/6
[« De toutes les occupations intellectuelles, la plus utile est l'histoire », Salluste, Jugurtha. Ci-contre La roue de la Fortune, 1883, Edward Burne-Jones, Orsay]
Chacun s'interroge aujourd'hui sur le « sens de l'histoire », c'est-à-dire à la fois sur le but et sur la signication des phénomènes historiques. L'objet de cet article est d'examiner les réponses que notre époque donne à cette double interrogation, en tentant de les ramener, en dépit de leur multitude apparente, à 2 types fondamentaux, rigoureusement antagonistes et contradictoires.
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« Etat français », « héritage chrétien » – Haro sur Emmanuelle Ménard
Au grand dam d’une Assemblée nationale libérale-libertaire obsédée par la réécriture de l’Histoire, le député de la 6e circonscription de l’Hérault Emmanuelle Ménard, épouse du maire de Béziers Robert Ménard, a proposé un amendement ancré dans des faits historiques incontestables, provoquant un tollé en retour. La proposition de Madame Ménard, samedi 23 janvier 2021, dans le cadre des discussions portant sur le projet de loi contre le « séparatisme », vise à réécrire ainsi l’article 1er de la loi de 1905 : « L’Etat français, fort de son héritage chrétien, assure la liberté de culte et la liberté de conscience. »
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Machiavel et la modernité Politique, stratégie et guerre 3/5
Subordination à un seul pouvoir et à une seule autorité, tel est le critère affermi et le prix affiché. Il pensait, en somme, à des types d'unité en mesure de vivre politiquement; à des États solides, administrativement et militairement ; à des types d'unité assez vastes afin, essentiellement, de pouvoir se défendre. L'extension des dimensions est imposée, à ses yeux, par les enjeux de la conjoncture et par la faveur des circonstances, ou « Fortuna ». Mais l'enjeu de la conjoncture est souvent excentrique par rapport aux destinées d'un petit État, ou à sa volonté d'exister. Dans le cas d'espèce, il était défini par l'existence des royaumes territoriaux de France et d'Espagne, en lutte pour l'hégémonie continentale et pour lesquels l'Italie était la bête de proie et objet de convoitise. Or, si la défense doit être proportionnée à l'offense et la sécurité à la menace, l'échelle historique doit être toujours celle des enjeux pensés dans la dimension politique la plus vaste : celle de la grande politique; la dimension propre des grandes affaires et des grands États, dont on risque de devenir l'objet ou la cible.
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Un grand Européen : Jean Thiriart
Le 23 novembre 1992, mourait un grand nationaliste européen, Jean Thiriart, dont nous voulons achever ici le portrait. En effet, nous lui avons déjà consacré deux articles dans les numéros 19 et 20 de Devenir, mais nous n’avions pas encore eu l’occasion d’aborder les vingt dernières années de sa vie, ni d’évoquer sa personnalité, ni de souligner les grands traits de son idéologie qui mériterait une relecture et étude plus approfondie.
Issu d’une famille libérale laïque, Jean Thiriart s’engagea à 16 ans dans la Jeune Garde socialiste unifiée, un mouvement qui se sait sur la gauche du Parti Ouvrier belge, il milita également pour l’Union socialiste antifasciste. Pendant la guerre, il fréquenta la Fichte Bund, un groupe descendant du courant national-bolchevique de Hambourg dans les années ‘20 et, comme beaucoup de militants socialistes, il s’inscrit à l’Association des Amis du Grand Reich allemand. Pourtant, il n’était pas hitlérien, d’ailleurs il critiquera souvent dans ses écrits ultérieurs le chancelier, parce qu’il avait manqué l’occasion historique d’unifier l’Europe en magnifiant le petit nationalisme allemand au détriment du grand patriotisme européen. Condamné à trois ans de prison au sortir de la guerre, il ne fit plus guère entendre parler de lui pendant quelques années.
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Double mobilisation pour la vie : dans la rue à Paris, et sur les réseaux
Nicolas tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie, avec Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen :