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tradition - Page 84

  • L'héritage chrétien de la France nous oblige

    6a00d83451619c69e201b8d2e70728970c-800wi.jpgJulien Leclercq est directeur de la rédaction de la revue numérique Le Nouveau Cénacle. Il raconte sa conversion tardive dans son dernier livre, Catholique débutant (éd. Tallandier, février 2018). Il explique au Figarovox :

    "J'ai effectivement été fier de ne pas entrer dans une église, y compris lorsque j'étais invité pour une communion ou pour un mariage. Je restais à la porte et j'attendais que tout le monde sorte. Mais Jésus m'a attendu, et moi je l'ai entendu. Tout simplement. Il s'agit d'une histoire d'amour, et cela ne prévient pas. Lorsque j'ai demandé le baptême à l'aube de mes trente ans, mes proches étaient surpris, voire déconcertés, mais ils ont compris que ma conversion était le fruit d'un long cheminement spirituel, affectif et intellectuel. Face au Christ, j'ai rendu les armes. Face à Lui, tout m'a semblé évident.

    Adolescent, vous avez même été jusqu'à cracher sur le Christ. Pourquoi cette violence à l'égard de la religion?

    Parce que j'étais avant tout le produit d'une époque et - bien plus encore - celui d'une génération. À la télévision comme à l'école, nous avons appris que la religion était synonyme d'obscurantisme. De rétrécissement de la pensée. De fanatisme. J'ai malgré moi véhiculé ces préjugés et mon tempérament volontiers provocateur a fait le reste… Je pensais être rebelle en rejetant le sacré, alors que je ne faisais qu'obéir au conformisme ambiant. Je pensais répondre à une violence par une autre violence, jusqu'à la prise de conscience. J'ai ensuite compris qu'il s'agissait d'une peur de l'amour. J'ai eu peur d'aimer le Christ. Son amour est si gratuit, si grand, que je ne me sentais pas capable de l'aimer en retour.

    Est-ce l'épreuve du deuil qui vous a conduit à Dieu?

    J'ai cru en Dieu avant l'épreuve du deuil, mais le calvaire vécu par ma grand-mère a précipité ma décision de recevoir le baptême. Elle était la seule catholique pratiquante de la famille. Une femme de rien qui a travaillé dans les champs alors qu'elle n'était qu'une enfant, qui a connu l'exode durant la guerre puis la perte de son mari à l'issue d'une terrible agonie alors qu'il n'avait même pas cinquante ans. Et pourtant, elle a toujours cru en Dieu, même si ses petits enfants s'en moquaient. Aller la voir dans son EHPAD pendant deux ans m'a ouvert les yeux sur la réalité vivante de la foi chrétienne: elle a aimé jusqu'au bout. Jusqu'à son dernier souffle. Après ses funérailles, la décision était prise: je voulais marcher à ses côtés et suivre les pas du Christ. [...]

    Concernant la laïcisation, nous marchons sur des braises. La laïcité est en quelque sorte promue par le Christ lorsqu'il nous invite à «rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu». Mais la laïcité n'implique pas la négation du fait religieux que nous vivons dans nos sociétés, et là se situe l'écueil majeur de notre temps. La distinction du temporel et du spirituel est heureuse, mais l'un ne doit pas ignorer l'autre. Le sacré et le politique doivent demeurer en tension. Nous devons garder à l'esprit que quelque chose de plus grand nous dépasse, que ce soit en politique ou sur le plan spirituel, comme le sacrifice du colonel Beltrame nous l'a montré. À nous d'agir en fonction de cela.

    Vous avez reçu le baptême quelques jours après les attentats de janvier 2015. Vous vous en défendez, mais votre conception du catholicisme n'est-elle pas également tout culturelle et identitaire?

    Je me suis converti avant tout par amour du Christ. Je ne suis pas devenu catholique par détestation de l'islam car la haine est - par principe - étrangère à Jésus. Durant ma conversion, je n'ai obéi à aucun impératif idéologique. J'ai des réserves à l'encontre de la «dimension» identitaire du catholicisme étant donné que ce dernier est, étymologiquement, «universel». Le message du Christ s'adresse à toutes les nations. Je maintiens cependant que les racines de la France sont catholiques, car l'Église a en partie construit notre pays (tant historiquement que géographiquement: chaque village s'est bâti autour de son église). Cet héritage chrétien nous oblige. Non pas à mettre des crèches dans les mairies pour signifier au musulman qui vient refaire ses papiers qu'il n'est pas le bienvenu, mais plutôt à nous affirmer comme des chrétiens au sein d'une nation façonnée par le christianisme et prête à accueillir une diversité de pensées et de croyances. La nuance est subtile, mais les musulmans radicaux d'aujourd'hui profitent de ce vide spirituel afin de prospérer. Et la nature a horreur du vide! Réapprenons à nous définir à travers la grandeur des Évangiles.

    Vous expliquez qu'au collège, vous avez été insulté parce que vous étiez le seul blanc de votre classe. «Même si je ne voulais pas entrer dans une église, j'étais, malgré tout, le catholique», écrivez-vous. Cela a-t-il compté, même inconsciemment, dans votre itinéraire?

    Cela a en effet été perturbant. Je pensais être athée et, malgré tout, j'étais assimilé à une culture chrétienne que je rejetais!Le Christ sème plusieurs graines dans nos vies, et, avec du recul, ce renvoi à ma chrétienté «culturelle» était peut-être un signe avant-coureur. Dans plusieurs quartiers de France, il en est de même pour les enfants juifs qui - même sans croire - sont assignés à résidence en raison de leur «religion supposée». Inconsciemment, je vous l'accorde, cela peut compter dans un itinéraire car cela implique cette question redoutable: qui suis-je et, surtout, de quelle culture suis-je l'héritier? Je rends finalement grâce à ceux qui m'enfermaient dans la caricature du «petit blanc catho» que je récusais. Cela m'a permis de prendre ma Croix quinze ans après pour grandir et m'épanouir avec Jésus. [...]

    Vous avez des convictions politiques assez engagées. Celles-ci n'entrent-elles pas parfois en contradiction avec vos convictions religieuses? Malgré votre «histoire d'amour avec le pape», vous arrive-t-il d'être agacé par ses positions, sur l'immigration ou l'islam notamment?

    Cette question m'invite à poursuivre ma réponse précédente: catholique, je ne peux pas condamner autrui et encore moins lui jeter l'anathème. Si je considère qu'un musulman se retranche dans une culture qui est aux antipodes de la mienne, je ne peux me résoudre à l'enfermer dans un paradigme. J'ai lu le Coran - deux fois - et comme je le reconnais dans mon livre, plusieurs passages m'ont horrifié. Mais, comme le dit souvent le pape François, derrière un catholique, un musulman, un bouddhiste ou un athée, j'essaie de voir un homme avant tout. Je crois, comme Paul Rigueur, en «l'homme capable» du bien, ce qui est une philosophie on ne peut plus chrétienne. Lorsque le pape François a condamné à la fois les violences au nom de l'islam et au nom du catholicisme à la suite du massacre du père Hamel, j'ai été décontenancé. Pourquoi le nier? Mais il a appelé à la paix. Soyons plus grands que ces lâches. Si nous condamnons une partie de l'islam en raison de ses appels à la violence, nous ne pouvons regretter que le pape récuse toute logique de représailles. [...]

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  • La Fraternité Saint-Pierre fête le trentième anniversaire de sa création

    6a00d83451619c69e201b7c95cd1c6970b-800wi.jpgL’abbé Benoît Paul-Joseph, supérieur du district de France, a été interrogé dans Présent. Extrait :

    Depuis presque 30 ans que la Fraternité Saint-Pierre existe, voyez-vous une évolution chez les gens qu’elle touche : dans le nombre, la culture religieuse, l’attitude religieuse ?

    Entre 1988 et aujourd’hui, il y a eu évidemment des changements importants dans la mentalité des fidèles attachés à la Fraternité Saint-Pierre. A l’origine, la majorité des personnes fréquentant nos lieux de messes avait suivi la Fraternité Saint-Pie-X et donc souvent bataillé pour maintenir la célébration de la messe traditionnelle, l’enseignement d’un catéchisme solide et, d’une façon générale, protéger la foi catholique. Nous avions affaire à des catholiques militants qui s’étaient démenés pour pouvoir conserver un patrimoine liturgique, spirituel et doctrinal. Au fil du temps, le profil des fidèles proches de la Fraternité Saint-Pierre a changé : aux catholiques « tradis » classiques se sont ajoutées de nombreuses personnes et familles qui n’avaient pas mené, ni même connu ces combats, mais découvraient avec émerveillement une liturgie profondément sacrée et une instruction chrétienne qu’elles n’avaient jamais reçues. Dans ce processus, le Motu Proprio du pape Benoît XVI, en 2007, a été déterminant : en levant l’interdit qui avait été indûment jeté sur la messe traditionnelle, il a permis à de nombreux catholiques, souvent lassés de cérémonies religieuses appauvries ou inquiets pour la transmission de la foi dans leur famille, d’oser pousser la porte des églises confiées à la Fraternité Saint-Pierre et de devenir des paroissiens réguliers.

    En fin de compte, grâce à Benoît XVI, la zone d’influence de ce qu’il a appelé la « forme extraordinaire » s’est considérablement élargie : elle a débordé le cercle des catholiques de « culture tradi » pour toucher le monde catholique dans son entier et attirer à elle de nouveaux pratiquants, souvent assez jeunes. Cette évolution demande aux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre de la pédagogie et un vrai sens pastoral, car une grande partie de nos fidèles découvre la messe traditionnelle à travers nos apostolats et n’a pas reçu – ou très superficiellement – de formation religieuse.

    De la même façon, quelle évolution dans les rapports avec les évêques ? Avec le clergé diocésain ?

    Là encore, depuis le Motu Proprio Summorum Pontificumles relations entre les évêques de France et la Fraternité Saint-Pierre sont devenues beaucoup plus paisibles. Bien que beaucoup d’évêques restent dubitatifs quant à la dimension missionnaire de la forme extraordinaire du rit romain (la plupart l’estime inadaptée aux personnes vivant loin de la foi de l’Eglise), pour autant, la grande majorité d’entre eux a accédé aux demandes des fidèles désireux de se sanctifier à travers cette forme liturgique. Par ailleurs, depuis 10 ou 15 ans, les relations entre les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre et leurs confrères diocésains se sont aussi apaisées : l’émergence d’un jeune clergé, beaucoup plus conservateur et identitaire, a permis des rapprochements et de vrais liens fraternels entre les prêtres. Restent cependant des différences marquées au niveau de la formation théologique et de la liturgie : beaucoup de prêtres diocésains reconnaissent avoir reçu une formation lacunaire, et la liturgie qu’ils célèbrent habituellement dans leur paroisse est très éloignée de ce que nous pratiquons dans nos apostolats. [...]

    Quelles réactions avez-vous face aux nouvelles juridictions accordées à la Fraternité Saint-Pie X ?

    Bien que cela ait provoqué des turbulences et même des divisions au sein de la Fraternité Saint-Pie-X, force est de constater qu’il s’agit quand même d’un bon signal de la part du Saint-Siège et, surtout, d’un bienfait spirituel objectif pour les âmes des fidèles. C’est d’ailleurs comme cela que l’ont reçu les autorités de la Fraternité Saint-Pie-X.

    Les 30 ans de votre Fraternité seront-ils célébrés ? De quelle façon ?

    Oui, à l’occasion des 30 ans de notre Fraternité sacerdotale, un pèlerinage d’action de grâce aura lieu à Rome du 16 au 20 octobre 2018. Tous les fidèles attachés à la Fraternité Saint-Pierre sont invités à y participer pour remercier notre saint patron des grâces et des bienfaits obtenus à travers notre congrégation !"

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  • Alain Escada : « Nous préférons Aristote à Rothschild ! »

    Chers amis,

    Tout d’abord, je tiens à vous remercier d’être venus si nombreux pour cette journée. C’est la démonstration qu’il est possible de créer une dynamique sans rien renier de nos convictions catholiques, patriotes, nationalistes.

    Je tiens à remercier les prêtres et les religieux qui nous font l’honneur de leur présence, les délégations étrangères présentes aujourd’hui, nos amis suisses de Résistance Helvétique, les Belges du mouvement Nation, les représentants d’une longue liste de mouvements et associations de la composante nationale qui ont choisi de participer à cette deuxième Fête du Pays Réel. Je veux aussi remercier les dizaines de bénévoles qui ont généreusement offert leur temps et leur énergie à l’organisation de cette journée. C’est grâce à vous tous qu’elle est un succès. 

    Et ce succès devrait en faire réfléchir plus d’un, à l’heure des recompositions politiques et de la crise religieuse.

    Chez nous, Dieu est premier servi. Nous ne dissimulons pas notre Foi pour tenter d’élargir nos rangs. Nous ne cachons rien de notre objectif de restaurer une France catholique, nettoyée des bactéries maçonniques et laïcistes. Nous ne cherchons aucun compromis inter-religieux. Nous affirmons sans détour que, si Dieu nous en donne les moyens, nous organiserons la dissolution du CRIF, de l’UOIF, des loges maçonniques et autres officines de l’anti-France.

    Chez nous, la France est aux Français. Nous ne taisons rien de notre volonté d’agir sans relâche pour reconquérir la France, organiser la rémigration et consacrer l’argent public, l’argent des contribuables, à améliorer le sort des Français avant celui des autres populations. Chez nous, nous nous rappelons que la première des charités, c’est la Vérité, et que nous avons à nous préoccuper d’abord et avant tout du sort des Français vivant dans la misère, à assurer la prospérité de notre peuple, ainsi qu’à sauvegarder notre modèle civilisationnel, notre Foi, nos us et nos coutumes. 

    Chez nous, nous savons que la Famille est la cellule de base de la société. Et qu’importe les lois iniques, le mariage ne peut être que l’union d’un homme et d’une femme. 

    Chez nous, nous parlons vrai, sans langue de bois, sans compromission, sans chercher à plaire aux médias, sans solliciter un brevet de respectabilité chez ceux qui enchaînent la France et les Français. 

    Chez nous, nous faisons appel au Pays Réel. 

    Le pays réel s’oppose bien sûr au pays légal, selon la formule de Charles Maurras. 

    Le pays réel s’oppose aussi aujourd’hui au pays mutant, transformé, transhumaniste, transgenre, transracial, transatlantique, transmigratoire et transreligieux, mais jamais transcendant. 

    Aujourd’hui, le pays légal nous impose l’idéologie du genre sous toutes ses formes. Vous savez, l’idéologie du genre consiste à prétendre que vous pouvez décider vous-même de ce que vous êtes, homme ou femme, voire hybride. De là découle l’idée que vous pouvez aussi choisir si vous êtes blanc, noir, jaune ou vert à petits pois. Demain, cette idéologie du genre devrait aussi permettre de prétendre être un poisson rouge. Mais on ne se moque pas impunément du réel et celui qui se prendra pour un oiseau s’écrasera immanquablement au sol.

    En France, cette idéologie du genre a connu un nouveau développement. Pour incarner Sainte Jeanne d’Arc aux fêtes johanniques d’Orléans, la bien-pensance a choisi une jeune fille métisse, à moitié béninoise. Cette jeune fille a sans doute beaucoup de qualités mais cela suffit-il pour prétendre incarner Jeanne d’Arc, modèle de jeune fille typiquement française d’une époque médiévale où la France était entièrement blanche. Dire cela, ce n’est pas du racisme, c’est être dans le réel. Que diraient les professionnels de la bien-pensance si une jeune fille togolaise était choisie pour incarner Anne Franck au cinéma ? Ou si Gérard Depardieu endossait le rôle de Nelson Mandela dans une série télévisée ? Il ne fait aucun doute que le tollé serait immédiat et général. Et tous trouveraient cet irréalisme ridicule. 

    Mais dans le cas présent, même parmi ceux qui prétendent, défendre la France, de Philippe de Villiers à Marine Le Pen, on s’est précipité pour trouver formidable que cette jeune fille métisse devienne la Jeanne d’Arc 2018. Terrorisés à l’idée d’être qualifiés de racistes, ils ne s’aperçoivent pas qu’ils sont profondément ridicules d’approuver de la sorte la négation du réel. Ils encouragent ainsi ces producteurs cosmopolites qui placent au cinéma et à la télévision des acteurs de couleur dans des rôles phares comme les héros de l’homérique Guerre de Troyes ou de la cour d’Angleterre au Moyen-Âge, dans l’intention de lobotomiser les jeunes générations et de leur faire admettre un nouvel ordre mondial nomade et métissé. 

    Le retour au réel est pourtant l’une des conditions indispensables au redressement de la France. 

    Ce retour au réel doit précisément s’appuyer sur le Pays réel, sur la France des terroirs et des clochers, sur l’enracinement, sur le local. 

    Chez nous, la France rurale est primordiale. Parce qu’elle est nourricière. Parce que la logique voudrait que nous consommions ce que produisent nos paysans français plutôt que les crasses produites par des multinationales apatrides. Parce que le bon sens d’un paysan a bien souvent plus d’utilité que les calculs d’un énarque. Parce que le terre ne ment pas, comme le disait un Maréchal de France. 

    Chez nous, le travail des artisans français est considéré à sa juste valeur, comme un savoir-faire que nous ne voulons pas voir remplacé par du bas de gamme asiatique ou des robots à tout faire. 

    Chez nous, nous préférons le petit commerçant au supermarché, nous préférons l’humain à la machine, nous préférons le village à la mégapole, nous préférons le travailleur au spéculateur, nous préférons Aristote à Rothschild. 

    Chez nous, l’art et la culture sont au service du Bien et du Beau. Ils ne suintent pas l’odeur putride du blasphème et de la pornographie. 

    Il n’y aura pas de reconquête possible sans le pays réel, sans les corps intermédiaires, sans le tissu local, professionnel, associatif, culturel.

    C’est pour cette raison qu’il faut, par exemple, recréer des corporations professionnelles, autrement plus utiles que les syndicats politiques. 

    Il est aussi indispensable de partir à la reconquête de nos villages, de nos communes. Il nous faut organiser des villages gaulois catholiques à partir desquels envisager l’avenir, mettre à l’abri les nôtres, conserver notre mode de vie et préparer la reconquête. 

    Ne nous leurrons pas. Le camp national ne prendra pas le pouvoir pas l’entremise d’une élection présidentielle. Seules des circonstances exceptionnelles précédées de pénibles épreuves pourraient permettre que le pouvoir soit à nouveau confié un jour à un chef d’Etat authentiquement soucieux du Bien commun et de l’intérêt des Français. 

    En attendant ce jour, c’est à l’échelon local que doit s’organiser la préservation de notre modèle civilisationnel.

    Il faut donc, d’une part, mettre en place un véritable plan de rachat de villages à l’abandon. Alors que les banques conspirent pour faire disparaître l’argent liquide, ce qui signifierait la possibilité de tout savoir de nous et de condamner les dissidents à la mise à mort sociale et économique en quelques clics, seule la mise en place de villages gaulois et catholiques peut nous permettre de sortir de ce système, d’instaurer une monnaie locale et d’élever nos enfants dans un cadre préservé.

    Et d’autre part, il faut s’engager dans les élections municipales, surtout dans les petites communes, et y insuffler un nouveau souffle.

    Nos villages, nos petites communes doivent être nos bases de repli à partir desquelles s’élancera la reconquête.

    Le Pays réel peut devenir un temps minoritaire, mais c’est à partir de lui que pourra s’élaborer la reconquête, de la même façon que le royaume de France était devenu bien minoritaire sur le territoire national avant qu’une jeune Jeanne d’Arc soit guidée par le Ciel pour libérer le pays et chasser l’envahisseur.

    Le Pays réel, dont nous faisons tous ici partie, porte donc une lourde responsabilité, en ce sens qu’il lui revient, qu’il nous revient, de ne plus perdre de temps pour donner vie à notre modèle de société contre-révolutionnaire.

    Voilà pourquoi, pour encourager ce Pays réel à agir sur de bons principes, nous voulons le doter d’une devise. Cette devise, c’est DIEU PATRIE FAMILLE.

    DIEU, parce que rien de durable, de solide, d’efficace, de juste, ne pourra se faire sans Lui. La France est née du baptême de Clovis. La Chrétienté a donné à la France ses plus beaux héros : sainte Geneviève, Charles Martel, saint Louis, sainte Jeanne d’Arc,… La France a même reçu une mission, celle de fille aînée de l’Eglise. Sans Dieu, la France n’est plus rien. Je ne sais pas si quelqu’un parmi nous verra la victoire de son vivant, mais ce que je sais avec certitude, c’est que nous ne gagnerons pas sans Dieu et sans des militants dont la Foi déplace les montagnes.

    PATRIE, ensuite, parce que nous sommes des êtres enracinés, héritiers de la terre de nos pères, de nos ancêtres, qu’il nous faut à notre tour transmettre à nos enfants.

    La FAMILLE, enfin, parce que ce sont ces cellules de base de la société qui constituent sa sève.

    Avec cette devise DIEU PATRIE FAMILLE, le Pays Réel se distingue une fois de plus du Pays légal et de sa devise Liberté Egalité Fraternité qui signifie Liberté de nous envahir, Egalité entre le mensonge et la vérité et Fraternité maçonnique.

    Cette journée se termine. Elle n’est qu’une première étape. Je vous invite d’ores et déjà à noter trois rendez-vous.

    Le 28 avril 2018 : journée du Rosaire aux Frontières, dont vous pouvez trouver toutes les informations sur leur stand présent ici ou sur internet. Souvenons-nous de l’importance du saint rosaire et de l’armée priante conduite par le Pape en personne lors de la bataille de Lépante, tandis que l’armée combattante repoussait les envahisseurs islamistes. Aujourd’hui, nous n’avons plus d’armée combattante pour repousser les envahisseurs puisque nos dirigeants sont les valets du nouvel ordre mondial, mais il nous appartient de relancer l’armée priante, en attendant le retour d’une armée combattante.

    Le 13 mai 2018 : Défilé national d’hommage à sainte Jeanne d’Arc.

    Du 16 au 18 août 2018 : première université d’été du Pays réel.

    Cette journée se termine et vous allez bientôt rentrer chez vous. Mais prenez de bonnes résolutions et rejoignez-nous dès maintenant pour un combat sans concession. Nous savons que vous êtes déjà tous très sollicités. Mais prenez votre carte de membre Civitas, abonnez-vous à la revue Civitas. En le faisant, c’est un encouragement à poursuivre le bon combat que vous nous adressez. Et si vous le pouvez, militez. Nous avons besoin de vous pour implanter Civitas partout en France.

    Vive le Pays réel !

    Vive la France !

  • Bruno Gollnisch : "Il n'est de véritable modernité qu'enracinée dans la tradition"

    6a00d83451619c69e201b8d2e68587970c-320wi.jpgCette citation de Bruno Gollnisch a été projetée sur les murs de la Cité de la Culture, fraîchement inaugurée dans la capitale tunisienne, le 21 mars dernier. Bien entendu, certains se sont empressés de dénoncer cet acte ignoble :

    "Le complexe culturel initié sous Ben Ali - qui abrite dans ses 49 000 m2 un cinéma, un musée d’art moderne, des salles d’opéra et de théâtre - accueille depuis son ouverture une exposition d’ampleur consacrée à la “modernité tunisienne”. C’est dans ce contexte que plusieurs citations autour de la modernité, comme cette dernière de Gollnisch, ont notamment été mises en lumière dans différentes pièces de l’exposition (...)"

    Bruno Gollnisch s'est dit très honoré :

    "Qu'il soit fortuit ou volontaire, l'hommage comble en tout cas d'enthousiasme Bruno Gollnisch qui envisage de se rendre à Tunis, pour flâner dans les allées du centre culturel, très prochainement. « Je suis très honoré, lâche l'intéressé. Ce geste s'explique par la tolérance dont a toujours fait preuve dans son immense majorité le peuple tunisien dont l'histoire est une recherche patiente de l'équilibre, quelque fois tumultueuse, entre tradition et modernité justement. Les Africains, comme les Asiatiques, ont compris beaucoup mieux que certains gauchistes européens qu'en défendant notre identité nous défendions également la leur."

    Philippe Carhon

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  • Le succès de la Fête du Pays Réel est un signal politique et religieux

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    La Fête du Pays Réel fut une véritable réussite. Comme l’a dit Alain Escada, président de Civitas, dans son discours final, voilà qui devrait en faire réfléchir plus d’un, tant dans le domaine politique que religieux, car cette réussite a été obtenue sans rien renier des convictions tranchées de ce mouvement catholique qui affiche fièrement sa devise « DIEU PATRIE FAMILLE » au-dessus de la tribune de ses intervenants.

    A 9h45, ce samedi 24 mars, devant la porte de l’Espace Jean Monnet à Rungis, la file des visiteurs s’allonge, tandis qu’à l’intérieur ce sont des dizaines de bénévoles qui s’affairent aux derniers détails et que plus de 125 exposants terminent leurs installations. Depuis 7h du matin, des messes se suivent dans une petite salle transformée en chapelle, auxquelles peuvent assister bénévoles et exposants qui le souhaitent.

    A 10h, les portes s’ouvrent au public qui doit d’abord passer entre un portique de sécurité avant de faire la file à la billetterie. Au même moment, dans la grande salle des exposants, un moine capucin entame la bénédiction des stands.

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    Un quart d’heure plus tard, dans la salle des conférences, l’abbé Xavier Beauvais monte à la tribune. Il ouvre la journée par une prière. Ensuite, brièvement, Alain Escada signale le message reçu de Mgr Tissier de Mallerais qui regrette de ne pouvoir être présent mais accorde sa bénédiction à cette Fête du Pays Réel et à ses participants. L’abbé Beauvais prononce alors le premier discours de la journée et fustige vigoureusement la laïcité.

    Le public déambule à sa guise, les uns assistent attentivement à cette première intervention, les autres découvrent avec surprise l’ampleur des lieux. La surface dévolue aux exposants a déjà doublé pour cette deuxième édition de la Fête du Pays Réel.

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    http://www.medias-presse.info/le-succes-de-la-fete-du-pays-reel-est-un-signal-politique-et-religieux/89216/

  • Face aux « valeurs » républicaines, l’internationale populiste ?

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    Par Luc Sommeyre, contributeur de Minurne   

    Cette contribution polémique tente d’analyser le rapport entre le régime républicain et la destruction des identités nationales. Une tribune virulente au ton acéré que nous publions dans un souci de présentation de contributions iconoclastes.

    1789

    La Royauté devait être réformée et adaptée aux évolutions lentes qui font l’Histoire. En aveugles, ses Princes avaient usé le pouvoir.

    Profitant des carences – certes réelles – de l’Ancien Régime, les marchands des bourgs (les bourgeois) ont enivré le Peuple pour lui faire miroiter « le pouvoir du Peuple, pour le Peuple et par le Peuple ». Ils flattèrent avec habileté l’orgueil d’hommes braves, simples, mais pauvres et dans la détresse. Le terreau était propice. Comme toutes les promesses, c’était gratuit ! Abusés par ces envolées hypocrites, de braves gens se sont retournés contre le Roi de France, Louis XVI (qui n’aurait pas fait de mal à une mouche), pour le charger de tous leurs maux, à la manière du « Bouc Émissaire » dont certains Pères de la Révolution avaient forgé la légende. Pour l’avoir manipulée de temps immémoriaux, ils en connaissent tous les détours. Saoulés de vaines espérances, des femmes et des hommes de France, abusés, ont inconsciemment commis l’irréparable : le parricide.

    Ainsi naquit la Ripoublique, « La Gueuse ». Dans le sang de La Terreur.

    D’hier à aujourd’hui

    Les marionnettistes n’ont pas lâché les ficelles. Mais les marionnettes sont usées et les yeux du Peuple recouvrent aujourd’hui une acuité de plus en plus nette. On a simplement changé l’habit des marionnettes mais les manipulateurs sont impuissants à rendre les ficelles invisibles.

    Peu-à-peu, de 1945 à 1990,  l’« Internationale » s’est fondue dans l’antre de la GFI, la Grande Finance Internationale. Lentement mais sûrement, la pieuvre s’est coulée de la Place Rouge à Moscou vers Constitution Avenue à Washington (le siège de la Federal Reserve – que l’on a pris l’habitude de nommer « Réserve Fédérale US » alors que cette institution n’a rien d’américain ; elle est d’essence exclusivement internationale et n’a d’autre vocation que d’établir les bases de l’« Internationale Financière & Marchande »).

    Ainsi naquit, par cette alliance mièvreusement présentée comme contre-nature par des ânes au service de leurs maîtres, le miroir aux alouettes du « Nouvel Ordre Mondial ». Or les tentacules de la Bête Immonde ne peuvent se déployer qu’en détruisant toutes les identités. En détruisant tous les Peuples.

    Ce à quoi on assiste aujourd’hui.

    Mais de quel bois sont faites les baraques de ces marionnettistes ?

    De bois républicain.

    Engluées dans des débats stériles où les décisions sont arrêtées avant les débats, les Républiques de tous poils, désormais brinquebalantes et diversement soutenues par des régimes plus ou moins parlementaires, tiennent toujours au Peuple le même discours. Un discours éculé. Plus personne n’est dupe.

    J’ai « fait Mai 68 ». (Non, pas dans le camp des crasseux.) J’ai encore le souvenir ému du jour où j’ai vivement balancé ma main dans la gueule de Cohn-Bendit au théâtre de l’Odéon (un affrontement de « jeunes » bien sûr – ni Geismar ni Sauvageot n’ont bougé – si j’ai bonne mémoire, c’était un soir de visite de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir). Un vrai plaisir ! Cette offense suprême pourrait encore faire frémir certains « juges » – mal-nommés – mais… dommage : il y a prescription.

    Eh bien oui, en 68, on en a entendu, des slogans ! Les trotsko-anarchistes beuglaient « Il Est Interdit d’Interdire » pour faire entrer dans l’esprit des « jeunes » (qui n’étaient pas encore des « djeunes ») les fantasmes déstabilisateurs de destruction de notre société et de notre identité, dont ils avaient pour consigne de creuser la tombe.

    Mais on a aussi entendu des slogans de bon-sens, noyés dans le magma des éructations libertaires, comme « Élections Piège À Con ».

    Nicolas Sarkozy (digne… « républicain » s’il en est !) l’a parfaitement illustré lors du passage en force du Traité de Lisbonne.

    Eh bien oui, ces soixante huitards-là avaient raison ! Ce slogan n’aurait pas été renié le 6 Février 34 par les clans des nationaux qui tentèrent, voici plus de 80 ans, d’abattre « La Gueuse ». Mais son heure n’avait pas encore sonné.

    Alors, que faire ?

    Résister ? – Certes oui. L’éveil des consciences est un feu sacré qu’il faut attiser sans discontinuer. En ce sens, je rends un vibrant hommage au général Antoine Martinez qui vient de publier sa « Lettre au Président » dans nos colonnes il y a fort peu.

    Se préparer au pire ? – Oui aussi. De discrets réseaux de résistance se sont constitués depuis longtemps partout en France. Et si « le pire » ne se produit pas, les Femmes et les Hommes de France (et d’ailleurs) qui ont formé ces noyaux auront pris d’excellentes habitudes tant pour eux-mêmes que pour le réveil de notre Communauté nationale.

    Mais face à la Pieuvre Mondialiste, qui dispose (encore) de tous les médias et moyens de communication-abrutissement officiels, la Résistance est bien peu armée. Armée aux sens propre et figuré.

    J’ai étudié avec attention tous les commentaires (judicieux mais d’avis divers) postés sur notre journal, particulièrement sous la publication de la Lettre du général Martinez. La possible prise de position des Forces de l’Ordre au sens large (où nous comptons une très importante majorité de soutiens individuels) est sujette à des paramètres que nous ne maîtrisons pas.

    Les plus « confiants » de nos Lecteurs ont raison. Les plus « sceptiques » n’ont pas tort.

    Alors ?

    « Populisme » n’est pas un gros-mot

    C’est bien au contraire la marque de l’attachement réel aux intérêts et au bien-être du Peuple. Du Peuple de notre France comme de partout en Europe. Et partout en Occident. Et ceci, sans haine de quiconque, mais avec la fermeté inébranlable de soutenir et promouvoir « les nôtres avant les autres ». Chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées dit-on dans nos Provinces… Ah le bon-sens paysan !

    Non, les Nationalistes ne sont pas repliés sur eux-mêmes !
    J’évoquais in limine ces « évolutions lentes qui font l’Histoire ».

    La marque des XXème et XXIème siècles est gravée dans l’évolution technologique et particulièrement dans celle de la communication. Sous le règne de SM Louis XVI (ça va vous surprendre) les réseaux GSM et Internet n’existaient pas. Mais non ! Se rendre de Paris à Orléans était une expédition. En 1934, pour aller de Paris à Nice, on devait prendre le Chemin de Fer et prévoir des provisions pour le voyage. Aujourd’hui, monter dans un jet pour visiter un client à Buenos Aires n’est pas un problème.

    Pensez-vous que nous sommes plus benêts que nos fameux « donneurs de leçon » ?

    Nous, Nationalistes, avons tissé des relations d’amitié avec nos voisins européens et relégué dans un triste passé les conflits fratricides qu’on s’est chargé de susciter pour nous détruire mutuellement. Nous avons aussi développé des relations cordiales avec des Peuples non-européens, que nous ferions mieux d’aider à se développer chez eux plutôt que de laisser s’agglutiner leurs miséreux chez nous.

    Nos frontières doivent être rétablies. Mais une frontière n’est pas une barrière. C’est une porte. Et comme l’aurait dit Alfred de Musset, une porte doit être ouverte ou fermée. Selon les besoins.

    De l’Autriche à l’Italie en passant par la Pologne, la Hongrie et tant d’autres nations, nous prenons acte du réveil des peuples d’Europe. Nous, Nationalistes d’Europe, sommes conscients de nos fondements historiques et civilisationnels communs. Nous continuerons à parler allemand en Allemagne, polonais en Pologne et français en France. Et ces « portes » que sont nos frontières dont je parlais à l’instant s’ouvriront à celles et ceux qui viennent nous visiter en amis. Outre les « véritables réfugiés » que nous avons le devoir moral imprescriptible d’accueillir et de protéger en l’attente du retour de la paix dans leurs pays d’origine, je n’exclue nullement les personnes d’origines extra-européennes qui souhaitent apprendre nos civilisations, qui nous respectent et obéissent à nos lois et à nos coutumes.

    Cette communauté d’esprit et de cœur doit déboucher dès aujourd’hui sur la création, de la Maison Blanche au Kremlin, d’une internationale populiste.

    Luc Sommeyre
    17/03/2018

    Note de l’auteur : Les prises de position ci-dessus n’engagent que votre serviteur.

    Source : Minurne Résistance

    Crédit photo : Domaine public, via Pexels

    https://www.polemia.com/valeurs-republique-internationale-populiste/

  • Entre Dostoïevski et Soljenitsyne

    Emmanuel Macron a-t-il eu vraiment raison de boycotter le stand de la Russie lors de l’inauguration du Salon du livre ?

    Je ne suis pas loin de penser qu’il a eu tort, même si on comprend la conjoncture diplomatique délicate qui était la sienne, à la suite des accusations de Londres à l’égard de Moscou, quant à un attentat chimique opéré sur le sol anglais. N’y avait-il pas, cependant, une distinction à faire entre la politique et la culture ? Comme l’a remarqué Mme Soljenitsyne, l’épouse de l’immense écrivain, dans un entretien passionnant avec Laure Mandeville du Figaro : « Dans la délégation russe se trouvaient beaucoup d’écrivains qui font partie de facto de l’opposition et écrivent de manière critique à l’égard du pouvoir. » N’est-il pas important de maintenir des liens intellectuels entre la France et la Russie, cette France dont Alexandre Soljenitsyne, selon son épouse, était devenu amoureux ?

    Maintenir de tels liens et même les développer n’est pas d’ailleurs la garantie d’une entente idyllique. Il faut bien l’admettre : ce n’est pas de Poutine que date le paradoxe d’une relation difficile. La Russie nous fascine et en même temps nous désoriente, lorsqu’elle ne nous effraie pas. Qui est entré un jour, par exemple, dans l’univers de Dostoïevski sait bien de quoi il retourne. Pour avoir subi moi-même sa fascination, je puis attester des sentiments contradictoires que l’âme russe peut susciter. Un des meilleurs interprètes que je connaisse de l’auteur des Frères Karamazov, Nicolas Berdiaeff, a tout dit là-dessus : « Le dostoïevskisme n’enferme pas seulement pour les Russes de grands trésors spirituels, mais aussi de spirituels dangers. Il y a dans l’âme russe une soif d’autoconsomption, l’enivrement dangereux de sa propre perte (…). On ne saurait donc impunément l’exhorter à la tragédie, préconiser cette tragédie comme un chemin parmi le dédoublement et les ténèbres » (Nicolas Berdiaeff, L’esprit de Dostoïevski, Stock, 1974).

    Ce qui vaut pour l’âme russe vaut sans doute pour la politique russe. Mais la crainte que peut nous inspirer le pays de Vladimir Poutine doit-elle nous conduire à le rejeter hors de notre espace continental ? Emmanuel Macron lui-même affirme la nécessité de maintenir un dialogue indispensable pour l’équilibre de l’Europe et du monde.  

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 22 mars 2018

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Carl Lang samedi après-midi à la Journée du Pays réel à Rungis

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