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tradition - Page 87

  • Etude de l’encyclique Rerum Novarum (1)

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    M. l’abbé Xavier Beauvais nous enseigne l’encyclique Rerum Novarum.

  • Samedi 24 mars : Dans la journée : la Fête de Civitas et Dans la soirée : le Banquet de Synthèse nationale

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    La Fête du Pays Réel sera un grand rendez-vous de l’année 2018, avec comme intervenants : l’abbé Xavier Beauvais, Pierre Hillard, Marion Sigaut, Valérie Bugault, Virginie Vota, Johan Livernette, Olivier Wyssa, Carl Lang et Alain Escada.

    Parmi les nombreux exposants déjà inscrits : ACIM (Association catholiques des Infirmières et Médecins) – ACOM (chocolats) – Action Familiale et Scolaire - ADMP – Artisanat Saint Louis – Association Missions - Atelier des dix doigts (sculptures religieuses) – Vanessa Batlle (artiste peintre) - La Boîte à Bons Points (jeux et jouets en bois) - Boutique de la Trinité (objets de décoration en bois) - Cadets de France – Capucins de Morgon – Centre Grégorien Saint Pie X - Cercle National des Combattants (CNC) – Laurence de Chabot (artiste peintre) - Chœur Montjoie Saint-Denis – Civitas – Compagnie de la Sainte-Croix - Comptoir d’Ecosse - Cours privé CEFOP – Raphael Delpard (cinéaste, film “La Persécution des Chrétiens aujourd’hui dans le monde”) - Domaine Le Maine Castay (Cognac, Pineau des Charentes et Vins de France) - Dominicains d’Avrillé – Echoppe Fron (porcelaines et friandises) - Editions Charlemagne - Editions Francephi – Editions Kontre Kulture – Editions Librim Concept - Editions Retour aux Sources-  Editions Hervé Ryssen – Editions Saint Agobard - Editions Saint Remi – Editions Saint Maximilien Kolbe - Editions Reynald Secher - Editions Sel de la Terre  - Editions Sigest – Galerie JPM (livres et enluminures) - Fédérations Civitas de l’Aude et de Savoie – Film “La Rébellion cachée” (génocide vendéen) - Formes et Ombres (objets médiévaux) – Guillaume Le Baube (artiste peintre) – Thierry Gillaizeau (sculpteur sur bois) - Ignace (dessins) - Librairie Damase - Livres d’occasion Grimaux – Clémence Meynet (illustratrice) - Médias Presse Info/Médias Catholique Info - Nation (Belgique) – Nouvelles Editions Latines - Résistance Helvétique - Rosa Mystica - Synthèse Nationale – Patrimoine et Renaissance (tapisseries) – La Pierre de la Celle (tailleur de pierre) – Poterie Marie-Laure Cantuel – Rosaire aux Frontières - Stop Provocs Hellfest - Vins Domaine de Champ Fleury, Pierre Coquard...

    Parmi les auteurs et dessinateurs qui ont déjà annoncé venir dédicacer : Frédéric Andreu – Alban d’Arguin - Stéphanie Bignon – Franck Bouscau - Anne Brassié – Valérie Bugault - Lucien Cerise – Lorris Chevalier – M. l’ambassadeur Henry Cuny -  Anne-Marie Despas - Docteur Jean-Pierre Dickès – Jean-Arnaud Dollié - Michel Drac - Apolline Dussart – Philippe Fortabat Labatut - Bernard Gantois – Patrick Gofman - Françoise Gondrée - Yves Guézou (dessinateur) – Pierre Hillard - Roger Holeindre – Johan Livernette - Lysistrata - Hubert de Mesmay - Claude Meunier-Berthelot – Alain Monestier – Abbé Guy Pagès - Alain Pascal - Pinatel (dessinateur) - Philippe Prévost – Jean Rémy - Olivier Roney - Jean de Rouen - Catherine Rouvier – Reynald Secher - Marion Sigaut – Dominique Tassot - Arnaud Upinsky – Jean-Michel Vernochet – Hristo Xiep.

    Dans la soirée : le Banquet de Synthèse nationale

    2018 03 24 DINER JMLP.jpg

    Réservation cliquez ici 

  • Reprise de la natalité en Europe de l’Est

    Un vieux dicton dit que lorsqu’on touche le fond, on ne peut que remonter (sauf quand on est le FC Tours). Longtemps à l’agonie, les taux de natalité des pays d’Europe de l’Est connaissent une remontée parfois importante, notamment en Russie. Sur la période 2006-2016, quelle fut la tendance des diverses nations européennes quant à la natalité.

    Plus de 30 % d’augmentation : Russie (34.3 %, taux passé de 1.31 à 1.76) et Belarus (30 %, taux passé de 1.33 à 1.73).

    Plus de 20 % d’augmentation : Lituanie (27 %, taux passé de 1.33 à 1.69), Géorgie (23,9 %, taux passé de 1.42 à 1.76), Tchéquie (22,5 %, taux passé de 1.33 à 1.63), Slovénie (20,6 %, taux passé de 1.31 à 1.58) et Lettonie (20 %, taux passé de 1.45 à 1,74).

    Plus de 10 % d’augmentation : Allemagne (19,5 %, taux passé de 1.33 à 1.59), Slovaquie (19,3 %, taux passé de 1.24 à 1.48), Monaco (19 %, taux passé de 2.1 à 2.5), Ukraine (12,2 %, taux passé de 1.31 à 1.47), Liechtenstein (11,9 %, taux passé de 1.51 à 1.69), San Marin (11,9 %, taux passé de 1.34 à 1.5), Bulgarie (11,5 %, taux passé de 1.38 à 1.54) et Hongrie (10,3 % taux passé de 1.35 à 1.49).

    Plus de 5 % d’augmentation : Macédoine (5,4 %, taux passé de 1.46 à 1.54), Andorre (6,9 %, taux passé de 1.30 à 1.39), Pologne (7 %, taux passé de 1.27 à 1.36), Estonie (1,2 %, taux passé de 1.31 à 1.76), Suisse (7,6 %, taux passé de 1.58 à 1.60), Bosnie-Herzégovine (8,4 % ; taux passé de 1.18 à 1.28), Autriche (8,5 %, taux passé de 1.41 à 1.53) et Monténégro (9,7 %, taux passé de 1.64 à 1.80).

    Moins de 5 % d’augmentation : Moldavie (4,91 %, taux passé de 1.22 à 1.28), Malte (3,3 %, taux passé de 1.50 à 1.55), Serbie (2 %, taux passé de 1.43 à 1.46), Grèce (1,4 %, taux passé de 1.40 à 1.42) et Croatie (0,7 %, taux passé de 1.38 à 1.39).

    Pas d’augmentation : Portugal (1.36), Suède (1.85).

    Moins de 5 % de diminution : Royaume-Uni (-0,5 %, taux passé de 1.82 à 1.81), Belgique (-0,5 %, taux passé de 1.79 à 1.78), Turquie (-0,9 %, taux passé de 1.31 à 1.76), Espagne (-1,4 %, taux passé de 2.12 à 2.10), Irlande (-1,5 %, taux passé de 1.93 à 1.90), Italie (-2,1 %, taux passé de 1.37 à 1.34), Danemark (-3,7 %, taux passé de 1.85 à 1.78), Pays-Bas (-4 %, taux passé de 1.72 à 1.65), Albanie (-4,1 %, taux passé de 1.67 à 1.60) et France (-4,5 %, taux passé de 1.98 à 1.89).

    Plus de 5 % de diminution : Roumanie -5,6 %, taux passé de 1.31 à 1.34), Chypre (-9,8%, taux passé de 1.52 à 1.37) et Norvège (-9,9 %, taux passé de 1.52 à 1.71).

    Plus de 10 % de diminution : Finlande (-14,6 %, taux passé de 1.80 à 1.57)

    Plus de 15 % de diminution : Luxembourg (-15,1 %, taux passé de 1.65 à 1.40), Kosovo (-15,2 %, taux passé de 2.43 à 2.06) et Islande (-15,9 %, taux passé de 2.07 à 1.74).

    Plus aucun pays d’Europe, mis à part la ville-état de Monaco, n’est au-dessus de l’indice de renouvellement des générations.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/reprise-de-la-natalite-en-europe-de-lest/87699/

  • La patriarcat protège les femmes par Sylvain Durain Tepatriote#4

  • La sagesse biblique de Montaigne et notre actualité

    par Nicolas Bonnal

    Ex: http://www.dedefensa.org

    Fatigué des nouvelles du jour, je me remets à glaner dans tout Montaigne. Sur nos guerres protestantes, américaines, notre choc des civilisations, j’y trouve ceci :

    3962840158.jpg«… je trouve mauvais ce que je vois en usage aujourd’hui, c’est-à-dire de chercher à affermir et imposer notre religion par la prospérité de nos entreprises.

    Notre foi a suffisamment d’autres fondements pour qu’il ne soit pas nécessaire de fonder son autorité sur les événements. Car il y a danger quand le peuple, habitué à ces arguments plausibles et bien de son goût, voit sa foi ébranlée par des événements qui lui sont contraires et défavorables. Ainsi en est-il des guerres de religion dans lesquelles nous sommes plongés. »

    Sur la société d’abondance et de consommation qui produit satiété et dépression, j’y trouve cela :

    « Pensons-nous que les enfants de chœur prennent vraiment du plaisir à la musique ? La satiété la leur rend plutôt ennuyeuse. Les festins, les danses, les mascarades, les tournois réjouissent ceux qui ne les voient pas souvent, et qui désirent depuis longtemps les voir ; mais pour celui dont ils forment l’ordinaire, le goût en devient fade et même déplaisant : les femmes n’excitent plus celui qui en jouit autant qu’il veut… Celui qui n’a pas l’occasion d’avoir soif ne saurait avoir grand plaisir à boire. »

    Montaigne ajoute, comme s’il pensait à nos comiques :

     “Les farces des bateleurs nous amusent, mais pour eux, c’est une vraie corvée. »

    La société d’abondance ? Il la définit ainsi Montaigne :

    « Il n’est rien de si ennuyeux, d’aussi écœurant que l’abondance. Quel désir ne s’émousserait d’avoir trois cent femmes à sa disposition, comme le Grand Turc dans son sérail ?

    Quel désir et quelle sorte de chasse pouvait bien avoir celui de ses ancêtres qui n’y allait jamais qu’avec au moins sept mille fauconniers ? »

    Sur l’espionnage par l’Etat profond, Montaigne nous rappelle tout simplement que les Grands sont plus espionnés que les petits, mais qu’ils y ont pris goût (pensez à son pessimiste ami La Boétie):

    « Tout le monde redoute d’être contrôlé et épié ; les grands le sont jusque dans leurs comportements et leurs pensées, le peuple estimant avoir le droit d’en juger et intérêt à le faire. »

    Pensons au harcèlement de nos pauvres peoples. A son époque c’est pire :

    « Et il ne m’est jamais venu à l’idée que cela puisse constituer un quelconque avantage, dans la vie d’un homme cultivé, que d’avoir une vingtaine d’observateurs quand il est sur sa chaise percée… »

    Deux siècles avant Montesquieu, Montaigne dénonce les caprices de la mode :

    « La façon dont nos lois tentent de régler les folles et vaines dépenses de table et de vêtements semble avoir un effet contraire à son objet. Le vrai moyen, ce serait de susciter chez les hommes le mépris de l’or et de la soie, considérés comme des choses vaines et inutiles. Au lieu de cela, nous en augmentons la considération et la valeur qu’on leur attache, ce qui est bien une façon stupide de procéder si l’on veut en dégoûter les gens. »

    La mode va vite comme la télé (cf. Virgile-Ovide) :

    « Il est étonnant de voir comment la coutume, dans ces choses de peu d’importance, impose si facilement et si vite son autorité. À peine avions-nous porté du drap pendant un an à la cour, pour le deuil du roi Henri II, que déjà dans l’opinion de tous, la soie était devenue si vulgaire, que si l’on en voyait quelqu’un vêtu, on le prenait aussitôt pour un bourgeois. »

    La Fontaine dira que le courtisan est un ressort. Montaigne :

    « Le reste de la France prend pour règle celle de la cour.

    Que les rois renoncent à cette vilaine pièce de vêtement qui montre si ostensiblement nos membres intimes, à ce balourd grossissement des pourpoints qui nous fait si différents de ce que nous sommes et si incommode pour s’armer, à ces longues tresses efféminées de cheveux… »

    Montaigne vit au présent perpétuel, les ridicules qu’ils dénoncent sont donc ceux de la cité grecque d’Alan Bloom et Platon :

    « Dans ses Lois, Platon estime que rien n’est plus dommageable à sa cité que de permettre à la jeunesse de changer ses accoutrements, ses gestes, ses danses, ses exercices et ses chansons, en passant d’une mode à l’autre, adoptant tantôt tel jugement, tantôt tel autre, et de courir après les nouveautés, adulant leurs inventeurs. C’est ainsi en effet que les mœurs se corrompent, et que les anciennes institutions se voient dédaignées, voire méprisées. »

    Oui, il n’est pas trop réformateur, Montaigne.

    Parfois il divague gentiment et il nous fait rêver avec ce qu’il a lu dans sa bibliothèque digne de Borges (voyez Guénon, Règne de la Quantité, les limites de l’histoire et de la géographie) :

    « On lit dans Hérodote qu’il y a des peuples chez qui les hommes dorment et veillent par demi années. Et ceux qui ont écrit la vie du sage Épiménide disent qu’il dormit cinquante-sept ans de suite. »

    Bon catholique, homme raisonnable surtout, Montaigne tape sur la Réforme, rappelant que deux siècles avant la révolution on a voulu changer les noms :

    « La postérité ne dira pas que notre Réforme d’aujourd’hui a été subtile et judicieuse ; car elle n’a pas seulement combattu les erreurs et les vices, et rempli le monde de dévotion, d’humilité, d’obéissance, de paix et de toutes les vertus. Elle est aussi allée jusqu’à combattre ces anciens noms de baptême tels que Charles, Louis, François, pour peupler le monde de Mathusalem, Ézéchiel, Malachie, supposés plus imprégnés par la foi ! »

    Sur ce sujet lisez son disciple Rothbard et son texte sur l’idéal communisme-millénariste des protestants, en particulier des anabaptistes.

    Lire Montaigne (il dénonce le rustre son temps et sa mode efféminées !), qui nourrit Pascal, Cervantès et Shakespeare, c’est retomber dans l’enfance de la sagesse de la grande civilisation européenne aujourd’hui engloutie. Une sagesse biblique un rien sceptique, héritée de Salomon, plus sympathique que celle du sinistre Francis Bacon, qui triompha avec son Atlantide scientiste et son collège d’experts en folles manipulations psychologiques, génétiques et même agronomiques (lisez-le pour ne pas rire). Montaigne a moins voulu nous prévenir contre la tradition que contre cette folle quantité de coutumes, de modes et de snobismes qui s’imposeraient dans notre monde moderne déraciné.

    On le laisse nous remettre chrétiennement à notre place (apologie de Raymond Sebond) :

    « Le moyen que j’utilise pour combattre cette frénésie, celui qui me semble le plus propre à cela, c’est de froisser et fouler aux pieds l’orgueil et la fierté humaine. Il faut faire sentir à ces gens-là l’inanité, la vanité, et le néant de l’homme, leur arracher des mains les faibles armes de la raison, leur faire courber la tête et mordre la poussière sous le poids de l’autorité et du respect de la majesté divine. Car c’est à elle, et à elle seule qu’appartiennent la connaissance et la sagesse… »

    Voilà pour le paganisme aseptisé de nos couillons de nos manuels scolaires !

    Ou bien (Essais, I, L) :

    « Je ne pense pas qu’il y ait en nous autant de malheur que de frivolité, autant de méchanceté que de bêtise ; nous sommes moins remplis de mal que d’inanité, nous sommes moins malheureux que vils. »

    A transmettre à Davos. Et comme on parlait du roi Salomon, on citera ses proverbes :

    « La gloire de Dieu est de cacher une chose, et la gloire des rois est de sonder une chose. »

    Enfin pour  faire lire et relire Montaigne je prends plaisir à recommander l’édition-traduction de Guy de Pernon, que j’ai trouvée juteuse et agréable, presque autant que le légendaire texte original (ebooksgratuits.com).

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/02/12/la-sagesse-biblique-de-montaigne-et-notre-actualite-6025746.html

  • La Pologne rétablit le repos dominical

    6a00d83451619c69e201b7c94f3df4970b-800wi.jpgLu ici :

    "Le présidant polonais Andrzej Duda a signé le 30 janvier 2018 le projet de loi restreignant l’ouverture des commerces le dimanche dans le but de donner plus de temps à la vie de famille.

    Ce sont à la fois le gouvernement conservateur et le syndicat Solidarité qui ont permis à cette loi de voir le jour. Au 1er mars 2018, les commerces et les marchés devront, dans un premier temps, tenir leur rideau baissé au moins deux dimanches par mois. Le but est de faire cesser tout commerce dominical - sauf rares exceptions - à l’horizon 2020.

    Pour le président polonais cette loi sera l’occasion de donner une chance aux parents de passer plus de temps avec leurs enfants, en permettant aussi aux employés de se reposer davantage : « notre stratégie de développement passe par le fait de consacrer du temps avec ceux que l’on aime », a déclaré Andrzej Duda à la presse.

    « Il nous faut transmettre à nos enfants un beau pays, bien en ordre », a commenté de son côté le Premier ministre Mateusz Morawiecki. Et de conclure « ma priorité est de reconstruire ce que la guerre et le communisme nous ont fait perdre ».

    Un exemple à imiter, à l'heure où la plupart des gouvernements européens ont libéralisé à outrance le travail du dimanche, obnubilés qu'ils sont par le commerce et l'activité économique, et oublieux du repos sacré du jour du Seigneur."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une génération dans l’orage ou le programme politique d’« Academia Christiana » par ACADEMIA CHRISTIANA

    I – CE QUE NOUS VOULONS

    Academia-Christiana.png1) Un ordre social juste pour les Français

    Nous voulons que notre pays renoue avec son âme française, c’est-à-dire avec notre histoire. Autrement dit : vivre de notre identité. Nous croyons que la tradition n’est pas le passé mais ce qui ne meurt jamais. Nous voulons que notre identité perdure. Provinciale, française, européenne et catholique, notre identité est une richesse. Nous ne sommes pas des conservateurs de musée, nous brûlons d’un ardent désir de vivre ici et maintenant de nos traditions millénaires.

    Nous voulons également la justice et militons pour un ordre politique régi par les lois qui transcendent la volonté des hommes. Notre norme, c’est le réel, c’est-à-dire la nature créée par Dieu. Enfin, parce que nous sommes catholiques, nous voulons que l’ordre politique n’ordonne rien qui soit contraire à la foi et n’interdise rien qui soit exigé par elle. Nous ne sommes pas les gardiens aigris d’un nouvel ordre moral, mais simplement les porteurs d’un ordre politique apte à servir le véritable bien commun.

    2) Reconquérir notre pays au niveau qui est le nôtre

    Nous ne sommes pas des Don Quichotte, ni des révolutionnaires utopistes qui rêvent de faire renverser le « pouvoir » par un petit groupe de marginaux. Nous connaissons nos ennemis ultimes et savons qui, en dernière instance, occupe les places fortes du système. Nous savons bien évidement que notre combat comporte une grande dimension eschatologique, mais nous restons humbles, c’est-à-dire réalistes quant à nos capacités. Non, malheureusement nous ne constituons pas un groupe suffisamment puissant pour affronter de manière frontale ce rouleau-compresseur mondialiste. Croire le contraire serait un grave obstacle à notre efficacité.

    Nous préférons donc viser ce qui est à notre portée. Notre tâche est titanesque mais nous l’accomplirons comme des fourmis. Rappelez-vous que quelques parasites qui se multiplient peuvent venir à bout d’un édifice. Mais il ne s’agit pas seulement de détruire un système qui nous détruit, mais aussi et surtout de reconstruire un édifice en ruines, voire en cendres.

    3) Le réseau comme point de rayonnement

    Adressons-nous à cette partie du peuple français qui demeure attachée, aussi imparfaitement que ce soit, à son sol et son identité. Et surtout, appuyons-nous sur les réseaux existants : les élus ou hommes politiques libres qui nous sont sympathiques et les réseaux catholiques. Les catholiques sont, en France, le dernier « pays réel », la dernière communauté de Gaulois enracinés et reliés entre eux. Cela ne peut pas être ignoré. Bien sûr, certains catholiques sont parfois bien plus éloignés de ce que nous défendons que certaines personnes issues de la France périphérique, mais peu importe : les réseaux sont là, il faut les utiliser. Il y aura toujours des bourgeois et des pharisiens pour s’opposer stérilement à nos entreprises, ce sont les conditions normales de la guerre dans laquelle nous sommes engagés.

    « Nos mots d’ordre sont : localisme, identité, autonomie, enracinement, constructivité. »

    Localisme : nos échanges et nos travaux de cet été nous ont maintes fois prouvé que le localisme était la seule voie désormais viable pour traiter les problèmes qui sont les nôtres. Au niveau local, nous pouvons encore agir, là où nous vivons quotidiennement : village, entreprise, quartier. Ce sont dans les petites communautés que nous pouvons être entendus, être reconnus pour nos efforts et donc accéder à des responsabilités.

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