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tradition - Page 89

  • EUROPA - Volume I, II & III

    I : VALEURS ET RACINES PROFONDES DE L'EUROPE
    Les valeurs qui nous déterminent ou devraient encore et toujours nous déterminer sont nées aux périodes axiales de l’histoire, nous expliquait Karl Jaspers. Pour l’Europe et pour les peuples de souche européenne, Jaspers situait cette émergence de valeurs dans l’antiquité, aux époques de Zoroastre ou de Socrate.
    Pour la Grèce, nous situerions cette émergence à l’ère homérique. D’autres filons philosophiques voient la naissance de valeurs fondatrices en Europe à d’autres époques, portée par d’autres figures individuelles ou collectives : Marc-Aurèle, Maître Eckhart, Sohrawârdî, Nietzsche…
    Il s’agit désormais, à une époque de nihilisme profond, de vide, de ressusciter ces valeurs fondamentales et traditionnelles par un combat métapolitique permanent et vigilant, créant tout à la fois une rétivité sociale, politique et militante, dirigée contre les vecteurs du nihilisme délétère, et, chez chacun des combattants politiques ou métapolitiques, du plus humble au plus prestigieux, une force intérieure tranquille, inaccessible aux séductions perverses de la modernité dévoyée.


    II : DE L'EURASIE AUX PÉRIPHÉRIES, UNE GÉOPOLITIQUE CONTINENTALE

    Les deux guerres mondiales du XXème siècle nous ont appris que seuls comptaient sur l’échiquier planétaire les grands espaces, théorisés par les écoles géopolitiques et par le juriste Carl Schmitt.
    Pour l’Europe, il s’agit de s’insérer dans un espace eurasien qui englobe la Sibérie russe, comme au temps de l’alliance tacite entre Louis XVI, Marie-Thérèse et Catherine II ou comme au temps, trop bref, de la Sainte-Alliance post-napoléonienne.
    Cette convergence eurasienne implique un regard bienveillant sur les espaces perse, indien ou chinois (confucéen), de façon à créer un monde multipolaire où le politique repose sur des assises éthiques traditionnelles et solides, sur les longues mémoires, sur la plus grande profondeur temporelle possible.

    III : L'EUROPE, UN BALCON SUR LE MONDE

    L’Europe, c’est d’abord une identité anthropologique. Mais c’est aussi une réalité géographique : une presqu’île à l’ouest d’une masse continentale eurasienne, perpétuellement assiégée, depuis les Huns, les Avars ou les Ottomans jusqu’aux faux réfugiés économiques arrivant aujourd’hui à Lampedusa ou à Lesbos.
    Une Europe réveillée doit connaître son passé tragique, son passé de sous-continent et d’humanité assiégée, doit se remémorer la volonté de combattre de ses générations antérieures et les ressorts religieux et idéologiques de ses voisins, amis ou ennemis. Il n’y a pas de politique cohérente possible, pas d’avenir stable, sans longue mémoire.
    Ce livre entend surtout, et de manière didactique, fournir les éléments de cette mémoire qu’il faudra impérativement, impérialement, retrouver, sous peine de mort, de disparition dans la honte et la misère.

    Editions BIOS
    Directeur: Laurent Hocq
    Retrouvez nous sur :
    +33 7 70 27 00 46
    laurent.hocq@editionsbios.fr
    Janvier 2018
    Trois volumes d'un total de 996 pages
    ISBN : 979-10-94233-01-6
    75.00 €
  • Grand Texte XXXVIII • Charles Maurras : : « Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons ... »

    4111902136.pngLe texte de Maurras que nous publions aujourd'hui date de la fin de sa vie. Il est extrait d'un livre - Votre bel aujourd’hui - publié après sa mort. L'époque à laquelle il l'écrit est la France de Vincent Auriol, de la IVe République, des lendemains de la Libération. C'est aussi le temps de son ultime captivité, où il songe à l'avenir de la France et des idées qui ont été la matière de toute sa vie.

    Justement, le texte qui suit nous parle ; il tombe, si l'on peut dire, à point nommé, au moment précis où toutes les composantes du Système s'emploient à nous prêcher, à nous seriner même, en tout cas à nous imposer, les dogmes mondialistes, européistes, immigrationnistes, consuméristes ... Pour construire une France hors sol, une société liquide, multiculturelle et diversitaire, noyée dans le grand marché mondial.

    Maurras oppose à cette « politique » une conception radicalement autre. Il leur oppose la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité. Ici, nous sommes au cœur du débat d'aujourd'hui. Ce débat est maintenant largement ouvert. En Europe même, les patries ne s'effacent pas, nombre de nations resurgissent, s'opposent au nivellement. Comme sur les autres continents. En ce sens, c'est le triomphe de  Maurras.  Lafautearousseau          

    Charles Maurras, Votre bel aujourd’hui, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1953

    « Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons ; ce sont des autels et des tombeaux ; ce sont des hommes vivants, père, mère et frères, des enfants qui jouent au jardin, des paysans qui font du blé, des jardiniers qui font des roses, des marchands, des artisans, des ouvriers, des soldats, il n’y a rien au monde de plus concret.

    Le patriotisme n’est pas seulement un devoir. C’est un plaisir. « Pour ma part, disait Ulysse aux bons Phéniciens, je ne sais rien de plus agréable à l’homme que sa patrie. » Il le disait d’un pauvre rocher sur la mer. Comment parlerons-nous de la nôtre ? En est-il de plus belle, plus digne d’être défendue ? Qui, un jour se penchant dans l’embrasure d’une haute colline ou vers quelque vallon ouvrant sur le fleuve et la mer, ne s’est pas arrêté, suspendu, presque sidéré par un chœur imprévu de couleurs et de formes demi-divines ?…

    La patrie est une société naturelle ou, ce qui revient absolument au même, historique. Son caractère décisif est la naissance. On ne choisit pas plus sa patrie – la terre de ses pères – que l’on ne choisit son père et sa mère. On naît Français par le hasard de la naissance. C’est avant tout un phénomène d’hérédité.

    Les Français nous sont amis parce qu’ils sont Français ; ils ne sont pas Français parce que nous les avons élus pour nos amis. Ces amis sont reçus de nous ; ils nous sont donnés par la nature… Rien ne serait plus précieux que d’avoir des Français unis par des liens d’amitié. Mais, pour les avoir tels, il faut en prendre le moyen et ne pas se borner à des déclarations et à des inscriptions sur les murs.

    Certes, il faut que la patrie se conduise justement. Mais ce n’est pas le problème de sa conduite, de son mouvement, de son action qui se pose quand il s’agit d’envisager ou de pratiquer le patriotisme ; c’est la question de son être même, c’est le problème de sa vie ou de sa mort… Vous remercierez et vous honorerez vos père et mère parce qu’ils sont vos père et mère, indépendamment de leur titre personnel à votre sympathie. Vous respecterez et vous honorerez la patrie parce qu’elle est elle, et que vous êtes vous, indépendamment des satisfactions qu’elle peut donner à votre esprit de justice ou à votre amour de la gloire. Votre père peut être envoyé au bagne : vous l’honorerez. Votre patrie peut commettre de grandes fautes : vous commencerez par la défendre, par la tenir en sécurité et en liberté.

    Le patriotisme n’a pas besoin d’un idéal, socialiste ou royaliste, pour s’enflammer ; car il naît de lui-même, du sang et du sol paternels. Ce qu’il faut saluer, c’est le suprême sacrifice de la vie fait sur le sol qu’il s’est agi de défendre. Ce sol sacré serait moins grand, moins cher, moins glorieux, moins noble et moins beau si les Français de toute origine et de toute obédience n’y payaient pas en toute occasion nécessaire la juste dette de leur sang. Plus haut que l’armée et que le drapeau, plus haut que la plus fière conscience de la patrie, vit la patrie même, avec les saintes lois du salut public. Ce sont elles qui font consentir à de durs sacrifices pour défendre l’intégrité du reste et préserver son avenir. Qu’elle vive d’abord ! »  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Et moi, et moi et moi – Concert à la Marche Pour La Vie 2018.

  • Retrouvez les discours tenus lors de la Marche pour la vie

    Voici les vidéos des interventions à la Marche pour la vie. D'abord au départ :

    Victoire de Gubernatis, porte parole : « Nous voulons défendre la vie humaine. »

    Marek Jurek, député polonais : « La résistance contre la culture de la mort est toujours actuelle. »

    Tugdual Derville : La majorité des Français souhaite éviter l’avortement

    Jérôme Triomphe : « La vie est un combat de civilisation, c’est notre combat ! »

    Cécile Edel : La loi Veil suscite toujours autant de contestation.

    Frédéric Espieux lance la Marche pour la vie 2018 :

    Puis à l'arrivée :

    Témoignage d’une infirmière en bloc obstétrical sur les conditions des avortements :

    Appel pour courir au semi-marathon de Paris 2018 pour la fondation Jérôme Lejeune

    Jean-Marie Le Méné : Les dangers de la loi sur la bioéthique

    Nicolas Sevillia : La Marche pour la vie c’est la défense de la vérité.

    Frédéric Espieux : « Notre combat est un combat de civilisation ! »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LE MERCENARIAT CHEZ LES CELTES

    A part la conquête de nouveaux territoires, les Celtes exerçaient leurs talents militaires pour le service mercenaire. Son développement rapide à partir du IVè siècle av. J.-C. constitue un phénomène important pour l’histoire et la civilisation du monde laténien.

    L’existence des mercenaires celtiques fait apparition dans les sources anciennes peu après la prise de Rome par les Sénons. On peut parler pour le IVè s. d’une alliance entre les Gaulois et Denys l’Ancien de Syracuse. Les visées adriatiques de ce tyran sont bien connues. Il faut donc supposer que le recrutement des Celtes était lié à Ancône qui a été fondé par Syracuse au début du IVè s. L’installation des Sénons dans les Marches d’une part les mettait en contact direct avec la Grande Grèce et la Sicile et d’autre part, ce nouveau territoire celtique devenait un pôle d’attraction pour les éléments aventureux transalpins. Les textes évoquent la présence gauloise en Apulie et parlent aussi de troupes celtiques à la solde de Denys l’Ancien qui participent aux conflits de Sparte et de Thèbes. Notamment, en 396/8 av. j.-c., 2 000 mercenaires gaulois et hispaniques envoyés par le tyran de Syracuse aident les Spartiates dans l’isth

    Denys le Jeune et plus tard Agathoclès ont employé des mercenaires celtes qui ont aussi été enrôlés par les Carthaginois, jouant ainsi un rôle varié dans les guerres gréco-puniques du IVè s. av. J.-C. en Sicile.

    Le service mercenaire a donc bien élargi la périphérie des déplacements celtiques. Il faut noter qu’en 307 av. J.-C. Agathoclès a amené ses troupes celtiques en Afrique, en terre carthaginoise.

    Le mercenariat celtique prend à partir de la mort d’Alexandre le Grand une ampleur extraordinaire : les Celtes combattant dans les armées diverses du monde hellénistique se comptent par milliers. Cette nouvelle phase est donc étroitement liée aux offensives contre les Macédoniens et les Grecs qui débutent par les invasions des années 280-270 av. J.-C. L’événement décisif date cependant de la fin de 278 ou début de 277, quand Antigonos Gonatas, revenu d’Asie Mineure en Europe, détruit par la ruse une armée celtique en Thrace, près de Lysimacheia. La victoire doit être considérée comme le coup de grâce porté à la tentative d’invasion celtique contre le monde méditerranéen. Elle ouvre cependant en même temps la porte des armées hellénistiques à ces guerriers redoutables, réputés partout. Antigonos, le vainqueur, ne tarde pas à prendre le reste de l’armée celtique battue à sa solde. Sous le commandement de Kidérios, elle l’aide à s’emparer de la Macédoine. Ainsi se prolonge la présence des Celtes en terre grecque : Antigonos Gonatas envoie ses Gaulois contre Pyrrhos qui en avait également à son service. Le roi d’Epire les a laissé violer les tombes royales macédoniennes à Aigai (très probablement identique à Vergina actuelle où les fouilles grecques ont constaté le pillage du tumulus présumé de Philippe II), puis ils l’accompagnèrent dans le Péloponnèse et étaient auprès de lui, à Argos, lorsqu’il périt.

    La Thrace devient à cette époque-là un réservoir important de mercenaires : Antigonos Gonatas envoie en 277/6 av. J.-C. 4 000 Gaulois à Ptolémée II Philadelphie qui était en guerre avec son frère Magas. La victoire est suivie d’une révolte des Celtes qui périrent enfermés dans une île du Nil.

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  • Le respect (schonen) de la nation

    Heidegger explique dans son extraordinaire livre Essais et conférences ou Recueillement, ce qu'est le respect du quadriparti.
         Le quadriparti est constitué de la terre, du ciel, de la divinité et des hommes. Ménager le quadriparti consiste à "sauver la terre", à sauver les racines au lieu de les exploiter jusqu'à l'épuisement. Ménager le quadriparti, c'est accueillir le ciel comme ciel, donc respecter le déroulement du temps, le mûrissement des choses, ne pas faire de révolution. Ménager le quadriparti, c'est attendre le Divin comme tel et ne pas tomber dans l'adoration des idoles, dans la superstition. Enfin, ménager le quadriparti, c'est conduire les mortels en dehors de la futilité et de la dispersion afin qu'ils existent conformément à leur être propre. Ce quadruple ménagement est ce que Heidegger appelle pratiquer l'habitation. Ménager la nation correspond surtout au premier volet de ce programme, à savoir sauver la terre et les racines d'une exploitation dévastatrice. 
         Ménager la nation, la respecter, est un moyen de lutter contre l'uniformisation et la déshumanisation du monde : cela suppose comme on l'a vu, de conserver le caractère sacré de la famille procréatrice et de l'armée, les deux institutions indispensables à la survie nationale car gérant la naissance et la mort. 
         Cela suppose aussi d'inverser les priorités du Gestell qui règnent aujourd'hui :
         - mettre l'homme avant le sol ;
         - mettre le sens du Sacré avant le droit positif. Car la liberté ne donne de bons fruits que si le sacré est respecté, par exemple, le caractère sacré de la vie humaine. La liberté sans aucun sens du Sacré mène vite au crime ;
         - mettre l'identité (qui rassemble) avant l'égalité (qui disperse) comme le montre Heidegger dans Essais et Conférences : "l'homme habite en poète" : "L'identité écarte tout empressement à résoudre les différences dans l'égal ; l'identité rassemble le différent dans une union originelle. L'égal au contraire disperse dans l'unité fade de l'un simplement uniforme" ;
         - mettre l'histoire avant l'instant. Exister au sein d'une nation suppose la connaissance de son histoire et sa prise en charge affective.
        Il convient donc de réfléchir sur la notion de l'identité nationale et de voir quelles mesures pourraient la conforter.
         La France est soumise au défi de l'intégration de très nombreux immigrés à une période où le sentiment national semble s'être affaissé. On pourrait même avec un peu d'esprit de paradoxe défendre l'idée que l'intégration à la nation n'est pas une exigence qui concerne les seuls immigrés mais aussi les jeunes générations de Français de souche.
         En effet, la France moderne, pour prendre la terminologie du sociologue Tönnies, est plus une société (Gesellschaft) qu'une communauté (Gemeinschaft). La société est fonctionnelle et se compose d'individus reliés par contrats. La communauté est affective et se compose de personnes partageant une communauté de valeurs. 
         C'est cette perte de sens communautaire dans la nation française qui entraîne le "communautarisme" : de nombreux individus déçus par la froideur de la société fonctionnelle se tournent vers la chaleur de leur communauté ethnique ou religieuse. 
         La société moderne dérive vers ce que le philosophe Martin Heidegger a appelé le "Gestell", dispositif où les hommes sont arraisonnés en fonction de leur seule utilité. Les hommes sont alors gérés comme la plus précieuse des matières premières. Dans une telle forme de société, les valeurs dominantes sont les suivantes : la technique, l'argent, l'ego individuel et la masse à imiter. Ce système de valeurs touche notamment les "jeunes de banlieue" mais il s'étend en fait à l'ensemble des jeunes générations, voire à toute la société. Dans ce système, la conscience d'appartenir à une même nation est fortement érodée. 
    Yvan Blot, L'oligarchie au pouvoir

  • Les nombreux bénévoles de la Marche pour la vie se préparent

    Séance studieuse pour plusieurs centaines de jeunes afin de préparer la journée de demain.

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    Nicolas Sevillia, Victoire et Frédéric présentent la Marche pour la vie et le thème de cette année : De l'ombre à la lumière. 

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    Deux évêques sont annoncés pour demain : Mgr Lebrun, archevêque de Rouen et Mgr Aillet, évêque de Bayonne.

    Intervention de Guillaume de Thieulloy sur l'action politique :

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    Puis de Cécile Edel, présidente de Choisir la vie et vice-présidente de la Marche pour la vie :

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    Le Salon Beige

  • Catholiques et Identitaires - Entretien avec Julien Langella

  • Tribune libre : RESTAURONS LA VERTU DE FORCE !

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    Alain Escada, Président de Civitas

    Laissez-moi tout d’abord vous souhaiter une bonne et sainte année 2018 !

    Mais permettez-moi de vous demander aussi de prendre quelques bonnes résolutions pour la France et la Chrétienté.

    Car cette année nécessitera bien des efforts si nous voulons qu’elle amorce un élan de reconquête. Un rêve insensé, diront certains, au regard de la situation générale. Je ne prendrai qu’un exemple dont ont parlé tous les médias : les policiers tabassés par une horde de sauvages à Champigny-sur-Marne.

    La réaction des autorités, du président de la république au ministre de l’Intérieur, est tout simplement affligeante : des mots creux pour faire part d’une indignation sans prendre aucun des moyens nécessaires pour répliquer comme il se doit à cet acte de barbarie.

    A aucun moment, ces dites autorités n’osent évoquer que les auteurs de ce fait sont les fruits pourris d’un chaos migratoire organisé depuis plusieurs décennies.

    En fait, ce gouvernement n’est capable d’identifier correctement ni les causes ni les conséquences du désordre dans lequel nous vivons.

    L’autorité n’est plus respectée. Ni celle des policiers, ni celle des enseignants, ni celle des parents. Et il n’est pas possible d’envisager de changer cela sans une restauration morale, qui elle-même implique une restauration spirituelle.

    Commençons par cette évidence : il faut rétablir la vertu de force !

    Il existe quatre vertus cardinales : la prudence, la justice, la force, la tempérance. La force est probablement la plus oubliée. Dans le langage courant, le mot « force » désigne seulement un principe d’action, une manière d’exercer sa volonté de pouvoir, parfois de façon arbitraire et injuste.

    La confusion est d’autant plus générale que les notions associées à la vertu de force – les convictions, les principes, le souci du bien commun pour lesquels on s’engage, la fidélité à ces engagements, le sens de l’honneur et du devoir, l’esprit de sacrifice – sont considérées désuètes et ringardes de nos jours.

    Comment parler de convictions dans une société saturée de libéralisme et de relativisme, permettant à chacun de construire “sa” vérité personnelle ? Comment parler de fidélité quand l’une des principales fidélités, la fidélité conjugale, est ridiculisée et violée à grande échelle ? Comment parler de sacrifice dans un monde voué au plaisir ?

    Retrouver la vertu de force oblige donc à rompre avec le modernisme, l’hédonisme, le matérialisme.

    Les personnes devant exercer une quelconque forme d’autorité devraient lire saint Thomas d’Aquin (Somme théologique, secunda secundae, question 123) : « La force, considérée comme une certaine fermeté de l’âme, est une vertu générale, ou plutôt la condition générale de toute vertu ; mais considérée dans son action en nous quand nous sommes en présence d’un grand danger, elle est une vertu spéciale. »

    « La force résumant éminemment en elle une des conditions nécessaires à toute vertu, à savoir la fermeté dans le bien, c’est à juste titre qu’elle est rangée parmi les vertus cardinales. »

    « (La vertu de force) ne consiste pas seulement aujourd’hui à tenir ferme dans les périls corporels, mais à maintenir l’essence de l’homme, et avant tout sa nature d’ « animal politique » tant au plan naturel qu’au plan surnaturel, contre les dangers de plus en plus nombreux qui la menacent de mort, et à contre-attaquer les ennemis qui pullulent autour d’elle et tentent de l’asservir, de la transformer pour l’anéantir. »

    « La force a une utilité générale qui est de maintenir l’ordre de la justice tout entier. »

    « La vertu de force « supporte et repousse les assauts et les périls extrêmes dans lesquels il est le plus difficile de rester ferme ».

    « La force inclut la résistance à un monde extérieur ennemi ou à un autrui antagoniste qui attaque l’être humain en sa réalité propre. »

    « La vertu de force se définissant en son essence par son degré supérieur, se trouvera ainsi dans l’acte de supporter le danger en chassant la crainte (…). Du fait que l’acte principal de la force soit de résister, il ne faudrait pas conclure qu’il consiste uniquement dans la défensive (…). La vertu de force implique secondairement, mais nécessairement, l’attaque. »

    Prenons la ferme résolution, en ce début d’année 2018, de restaurer en nous et dans la société la vertu de force.

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    Venez nous retrouver sur le stand de Synthèse nationale 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/