
Pour remplacer Paul Painlevé, les pacifistes avoués (Ils ne sont guère nombreux) ou timides (Ils le sont d’avantage) prononce le nom de René Viviani sachant que derrière se profilerait celui de Joseph Caillaux, l’homme de la négociation pour une paix de compromis sans aucune indemnité et surtout sans le retour de l’Alsace-Lorraine.
C’est d’un tout autre côté que se tourne la majorité parlementaire. Ecrasée sous le poids de ses responsabilités, elle aspire obscurément à en être déchargée en portant au pouvoir un homme fort : Georges Clemenceau.