Nous sommes donc parvenus, au soir de ce 30 septembre, à la veille de la rentrée parlementaire et d'un discours très attendu dit de politique générale. On va voir, paraît-il ce qu'on va voir, on s'apprête donc à entendre ce qu'on va entendre, et comme dit le bon sens populaire, cela ne nous empêchera pas de penser ce qu'on pense...
Tout ceci vient au terme d'une période inédite qui laissait le commentateur objectif sans voix. On n'avait pas vu l'équivalent depuis la fondation de notre Cinquième république, et même ses devancières, la Troisième comme la Quatrième n'avaient rien connu de pareil. Pendant 3 mois, la France s'est trouvée pratiquement à la dérive, sinon sans gouvernement puisque l'équipe démissionnaire, impuissante, restait physiquement en place.