
Tant que l’on n’est pas les parents d’Elias, de Thomas et de nombreux autres jeunes gens, on peut toujours croire à la fable du vivre ensemble qui à l’évidence et pour de très nombreux Français qui sont « au contact », est une pure construction idéologique. Et les partis, tous autant qu’ils sont, y compris ceux que l’on catalogue à « l’extrême droite », n’ont pas forcément une vision adaptée du phénomène. Au RPF, quand nous demandons des statistiques ethniques de la délinquance, c’est pour avoir un profil plus juste de la majorité des agresseurs, lequel ne fait désormais plus aucun doute, les téléspectateurs sachant pertinemment que quand on n’en dit rien c’est que c’est celui auquel on pense. Mais également, il faut que la statistique ethnique s’intéresse au profil majoritaire chez les victimes, qui est lui aussi, toujours le même, même si cela apparaît moins comme évident.