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l'information nationaliste - Page 4781

  • « Une Bibliothèque idéale » : un acte de résistance contre le déracinement de la jeunesse européenne

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    Par Michel Geoffroy, essayiste, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples  

    Il faut saluer l’initiative salutaire d’Anne-Laure Blanc, de Valérie d’Aubigny et d’Hélène Fruchard qui viennent de publier un excellent guide Une Bibliothèque idéale. Que Lire de 0 à 16 ans, aux éditions Critérion/Fondation pour l’Ecole. Il s’agit en effet d’un guide destiné aux familles, aux écoles, aux enseignants et aux bibliothèques pour les aider à sélectionner quels livres proposer aux enfants et aux adolescents. Pour les distraire mais aussi pour leur faire aimer la lecture et découvrir la richesse de notre patrimoine littéraire et de notre culture.
    A l’âge de la tyrannie du numérique, de l’idéologiquement correct et de la submersion de la sous-culture nord-américaine, cette ambition est déjà tout un programme. Un programme de résistance à la gigantesque entreprise de déculturation de la jeunesse européenne. Comme le rappellent les auteurs, Jean-Jacques Rousseau ne recommandait-il pas déjà de ne faire lire qu’un seul livre aux enfants ? C’était… Robinson Crusoé.

    Une œuvre collective

    Ce guide est aussi une œuvre collective puisqu’il reprend et enrichit les travaux du blog Chouette un livre ! et du site 123loisirs.com.
    C’est donc le fruit de ce travail en commun, entrepris dans la durée, que nous livrent Anne-Laure Blanc, Valérie d’Aubigny et Hélène Fruchard, toutes trois passionnées de littérature jeunesse et expertes en la matière.

    Leur guide s’ouvre d’ailleurs sur une remarquable histoire de la littérature de jeunesse et ses vicissitudes à l’époque moderne. Elle montre comment cette littérature a été longtemps conçue comme un tremplin vers l’accès à la culture et comme le moyen de diffuser des valeurs positives dans la jeunesse. D’où aussi la loi du 16 juillet 1949 sur la protection de la jeunesse, aujourd’hui ouvertement bafouée par certains éditeurs.

    L’amnésie programmée

    Mais ce modèle a été mis à mal avec l’avènement du marketing mondial d’une littérature conformiste et standardisée, qui organise sur une grande échelle le déracinement mémoriel. Avec le terrorisme audiovisuel qui fait reculer la capacité de concentration et donc la lecture.

    Avec enfin le rouleau compresseur de l’Education nationale qui, au nom de l’utopie égocentrique d’une auto-construction des savoirs, organise sciemment la rupture de la transmission culturelle. Une utopie car, comme l’écrit si bien Renaud Camus, « l’œil est idiot » : sans le soutien d’une culture on peut certes regarder le monde, comme on regarde la télévision, mais on ne peut pas le comprendre ni apprécier sa richesse. Ni encore moins agir dessus.

    Mais n’est-ce pas justement ce que recherche un Système qui n’a besoin que d’une ressource humaine amnésique et donc manipulable à l’envi ?

    Revenir aux fondamentaux

    Anne-Laure Blanc, Valérie d’Aubigny et Hélène Fruchard nous proposent au contraire de revenir aux fondamentaux de notre culture et de faire entrer l’enfant puis l’adolescent dans le monde enchanté mais formateur des contes et des légendes, des belles histoires, des romans historiques, des ouvrages religieux et des trésors de notre littérature classique. Mais aussi d’avoir recours aux beaux livres, bien écrits, avec de belles illustrations, pour stimuler le sens esthétique.

    Le guide a sélectionné pour ce faire près de 2 000 titres, classés par âge des lecteurs, par nature de livres et accessibles pour toutes les bourses : contes, abécédaires, aventures, histoire, romans, grands auteurs, etc. Il s’agit bien d’une sélection et les auteurs ne s’en cachent pas : à chacun d’y trouver son bonheur, de forger ses propres « clés » de lecture – voire de faire partager d’autres trouvailles.

    Mais leur choix permet justement de s’orienter dans le maquis – sinon le marécage – des publications destinées aux enfants et qui représente 14 % du marché de l’édition (hors bandes dessinées) : une bonne affaire pour certains mais pas forcément pour les familles.

    En outre leur choix est explicité car il s’appuie sur un « carré magique » : le respect de la langue française, la qualité esthétique du livre, la cohérence avec les valeurs morales et les traditions de notre société, enfin un regard positif et optimiste porté sur les personnages et les situations.

    Bref, tout le contraire du conformisme repentant, déracinant, consumériste voire LGBT friendly que le Système impose à nos enfants !

    Suivez le guide !

    Le guide, didactique, est enfin très bien conçu pour être d’usage facile, car il repose sur une progression en fonction de l’âge, avec notamment une découverte graduée des grands auteurs classiques mais pas seulement : les romans policiers, les romans d’aventure et la science-fiction ont aussi droit de cité ! Il s’agit en effet d’un guide actuel et non pas passéiste. Les Petites Filles modèlesaccueillent bien volontiers la Famille Saint-Arthur et le Prince Eric de Serge Dalens y côtoie le Sergent Flamme du Capitaine Caval. De même, les grandes figures mythologiques y conversent avec les héros de notre Moyen Age, croqués par des plumes contemporaines de qualité.

    L’ouvrage comporte aussi des monographies sur des auteurs incontournables comme les frères Grimm, Jules Verne ou la comtesse de Ségur, un index détaillé des auteurs et des illustrateurs ainsi que différents tableaux de synthèse.

    Lire c’est résister

    On retiendra pour conclure, la belle recommandation qu’Anne-Laure Blanc, Valérie d’Aubigny et Hélène Fruchard adressent aux parents ou aux enseignants : lisez d’abord les livres que vous offrirez à vos jeunes lecteurs.

    À l’âge de l’ahurissement médiatique de masse, lire c’est aussi résister.

    Ce n’est pas pour rien si les auteurs recommandent la lecture du chef d’œuvre de Ray Bradbury Fahrenheit 451….

    Michel Geoffroy 27/09/2018

    Anne-Laure Blanc, Valérie d’Aubigny et Hélène Fruchard, Une Bibliothèque idéale. Que Lire de 0 à 16 ans, 2018, Éditions Critérion/Fondation pour l’Ecole, 286 p., 17,90 €

    https://www.polemia.com/une-bibliotheque-ideale-acte-resistance-deracinement-jeunesse-europeenne/

  • Le chef de la police de Rodez poignardé par un individu interpellé 42 fois pour violence

    Le chef de la police de Rodez poignardé par un individu interpellé 42 fois pour violence

    Le criminel qui a poignardé le chef de la police à Rodez avait été interpellé 42 fois pour des faits de violence.

    Alexandre Dainotti, réputé violent, avait menacé à plusieurs reprises le maire de Rodez Christian Teyssèdre et proféré des menaces de mort à l’encontre de fonctionnaires de la ville. D’après la mairie de Rodez, il a tendu jeudi matin un guet-apens à Pascal Filoé : alors que celui-ci quittait la mairie pour se rendre à une réunion, l’homme, qui l’attendait dans une ruelle, lui a sauté dans le dos. Il a alors été frappé à coups de couteau, à 9 reprises. Pire : placé en garde à vue, le suspect se serait vanté d’avoir tué sa victime.

    Dainotti n’a jamais été sanctionné ou verbalisé par les agents municipaux. Un jour, il a croisé le maire et Pascal Filoé dans une rue, et les a menacés tous deux de mort.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-chef-de-la-police-de-rodez-poignarde-par-un-individu-interpelle-42-fois-pour-violence/

  • La Nouvelle Librairie a organisé avec succès sa première dédicace avec Eric Zemmour

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’était un événement dans le Quartier latin. Malgré les menaces et intimidations de mouvements antifascistes, la venue d’Eric Zemmour hier à la Nouvelle Librairie a rencontré un succès inattendu. Une manche gagnée pour François Bousquet et la revue Eléments, qui ont récemment rouvert l’ancienne librairie de l’Action française, en plein Quartier latin, 11 rue de Médicis. Un important dispositif policier protégeait la librairie toute la journée, et plusieurs militants d’ultra-gauche ont été arrêtés.

    Pour leur première signature, ils ont invité Eric Zemmour, en pleine polémique sur la sortie de son livre.

    Plus de 400 personnes ont pu rencontrer Eric Zemmour et obtenir une dédicace de son dernier livre. Intitulé « Destin Français ».

    Lire la suite

  • Destin français, d’Éric Zemmour

    3153493209.jpgC'est une intéressante recension du dernier livre d'Eric Zemmour que Gabrielle Cluzel nous donne ici. [Boulevard Voltaire, 18.09].  

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres.   LFAR

    L’œuvre d’Éric Zemmour est un peu comme Star Wars : elle a commencé par la fin, et ce n’est qu’ensuite que l’on comprend, en revenant aux sources. Après Le Suicide français, voici Destin français, magnifique fresque historique qui tient de Bainville, de Castelot, de G. Lenotre, de Bordonove et n’est à la fois rien de tout cela. C’est l’Histoire de France incarnée, spirituelle, prophétie biblique : « Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées… » Le péché originel des parents sera expié par les fils. « L’Histoire ne repasse pas les plats », disait Céline, mais elle accommode les restes, pour les servir des siècles plus tard : « La France semble condamnée à revivre sans cesse la même histoire, à revivre sans cesse les mêmes passions délétères. »

    Zemmour compare la France à une mourante qui verrait défiler devant ses yeux toute sa vie : « Elle semble repasser par toutes les étapes de son existence millénaire. »

    Chaque chapitre est peu ou prou consacré à une figure emblématique – Clovis, Saint Louis, François Ier, Richelieu, La Pompadour, Robespierre, Napoléon, Clemenceau, Pétain, de Gaulle… – dont le destin s’est un moment confondu avec celui de la France, et dont le courage ou la pusillanimité, la clairvoyance ou l’aveuglement, la détermination ou la légèreté ont infléchi le cours de la vie de nos aïeux, et le cours de la nôtre qui lui est indissolublement lié.

    Il est des livres succincts dont on dit, riant, que s’ils tombent, ils ne risquent pas de vous casser le pied… Méfiez-vous de ne pas laisser choir celui-ci. Et pourtant, aucune longueur. Le livre est lourd mais la plume légère.

    Éric Zemmour l’a dédié à ses parents, et c’est à eux qu’il consacre les première pages, surprenant ses lecteurs qui le savent peu prompt à s’épancher – la proximité de Christine Angot, sur les plateaux, l’a sans doute vacciné. C’est qu’ils sont l’alpha et l’omega de ce bouquin-là : il leur doit son inextinguible fibre française. Pieds-noirs, descendants de Berbères soucieux de faire à Rome comme les Romains (donc, de donner des prénoms « du calendrier » à leurs enfants – confer une controverse récente), ils s’agacent de s’entendre qualifier de « juifs de France » quand ils se considèrent « Français juifs ».

    Éric Zemmour opte résolument pour le roman national, mais un roman qui ne s’inscrirait pas comme le Lavisse dans le courant romantique mais serait résolument réaliste : le féminisme beauvoirien tel que présenté par Éric Zemmour a quelque chose de bovarien, Simone aurait dû s’appeler Emma, James Rothschild a les traits de Nucingen et l’Italienne Catherine de Médicis les états d’âme d’une héroïne de Stendhal. Il les décrit comme ils sont, sans les noircir ni les idéaliser. Le manichéisme ne passera pas par lui et les titres des chapitres respectivement consacrés à Pétain et de Gaulle – « L’homme qu’il faut détester »« l’homme qu’il faut aimer » – parlent d’eux-mêmes. Il sort même du placard de grands oubliés, depuis longtemps remisés parce que trop étrangers à l’esprit du temps pour pouvoir être compris : qui connaît encore Bossuet, dont Zemmour écrit pourtant qu’il « réussit dans une langue d’une pureté inégalée la synthèse française du quadrilatère européen des racines juives, chrétiennes, grecques et romaines ». Qui sait encore que le comte de Chambord, par ce drapeau blanc dont il a fait « le test de sa liberté », a signé un « échec emblématique, matriciel même pour la droite française », « [annonçant] les défaites à venir pour pour ce courant conservateur ».

    On dit d’Éric Zemmour qu’il est misogyne ; il est surtout misanthrope. Atrabilaire amoureux d’une France volage, futile, mondaine, inconséquente et belle comme pas deux, dont il voit avec une acuité féroce tous les travers qui la font courir à sa perte mais dont il ne peut se déprendre. Et nous avec lui.   

     Ecrivain, journaliste

    Son blog

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • A Toulon, mercredi 3 octobre, ouverture du Cycle de Conférences du Cercle Pierre Debray...

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  • Marine Le Pen refuse de pleurer sur le sort des migrants de l’Aquarius… et elle a raison !

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    Jeudi matin, face à Marine Le Pen, on a vu Jean-Jacques Bourdin prendre, une fois de plus, parti pour ses amis de la gauche bien-pensante, s’offusquant, dans un premier temps, de voir la haine transpirer des propos de Moix, Campion et Zemmour. Ah ! Zemmour qu’il aimerait voir interdit d’antenne à jamais, lui, le journaliste à qui-tout-est-permis-sauf. Mais ce n’était pas tout. Pour s’émouvoir du sort des « réfugiés » de l’Aquarius, il a absolument tenu à faire dire à Marine Le Pen combien, elle aussi, compatissait au sort de ces malheureux rescapés des flots. Et de citer le cas de cette pauvre femme ayant fui avec ses cinq enfants âgés de 9 à 22 ans parce que son mari avait été enlevé et qui pensait trouver refuge sur cet accueillant sol européen.

    Eh bien, non ! Marine Le Pen ne s’est pas mise à pleurer. Elle a rappelé sa position sur ces navires allant à la pêche aux migrants. « Ce sont les complices des passeurs. Ils font de la traite d’êtres humains. Ils vont chercher les migrants à vingt kilomètres des rives de la Libye pour des raisons d’idéologie politique et font appeler les ONG par les passeurs pour qu’ils viennent les prendre à leur bord. »

    Jean-Jacques Bourdin insiste. Mais cette femme, Malaka, voulait sauver ses enfants, menacés par les ravisseurs de leur père, rappelle-t-il. Et Marine Le Pen de lui répliquer sans frémir que « l’agence de communication Aquarius a dû sélectionner des personnes qui puissent faire pleurer dans les chaumières ». Avec une conclusion évidente : pourquoi cette famille n’a-t-elle pas sollicité un visa dans un consulat à Tripoli ou Benghazi ? Un visa qui, au vu de ses explications, lui aurait certainement été accordé rapidement et lui aurait évité de mettre en péril sa vie et celle de ses enfants, en payant le prix fort. Enfin, si péril il y avait car les passeurs savaient, bien sûr, que l’Aquarius rôdait dans les parages…

    Et c’est bien là le drame de cette migration maritime, qu’encouragent nos dirigeants, et notre « champion de la Terre » en premier. Le jour où passeurs et ONG seront considérés à égalité sans possibilité d’opérer leur sinistre besogne pour les premiers et leur fausse compassion pour les seconds, quel migrant aurait l’audace d’affronter une traversée de la Méditerranée problématique ?

    Les consulats sont omniprésents sur le continent africain. Passer outre leur fonction, c’est entrer dans l’illégalité, la clandestinité, parfois et trop souvent, la mort anonyme par noyade ou déshydratation. Alors, oui, Marine Le Pen, entre autres, a raison de souligner qu’encourager ces navires complices de traite humaine, c’est donner l’illusion que l’Europe continuera à accueillir toute la misère du monde. Et à subir une invasion, en majorité musulmane, d’hommes à 95 %, à qui l’Europe ne pourra pas offrir un toit ou un travail sans léser ses propres citoyens.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/marine-le-pen-refuse-de-pleurer-sur-le-sort-des-migrants-de-laquarius-et-elle-a-raison/

  • Aujourd'hui samedi, à la Mutualité à Paris : journée d'Amitié française organisée par l'AGRIF

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  • Chronique de la France Orange mécanique

    Chronique de la France Orange mécanique

    Hyperviolence :

    Un jeune homme de 17 ans a été violemment passé à tabac par un groupe muni de barres de fer. Il souffre d’un traumatisme crânien. La scène a été filmée par des riverains. La scène se déroule mercredi soir dans le quartier de la Muette à Garges-lès-Gonesse, dans le Val-d’Oise.

    Le jeune homme souffre d’un traumatisme crânien, son pronostic vital a été réservé pendant 48 heures. Hospitalisé dans un établissement parisien, il se trouve actuellement dans un état grave, et ne peut être entendu par les policiers. 30 jours d’ITT (incapacité totale de travail) lui ont été délivrés.

    En marge de ce lynchage, des coups de feu ont été entendus. Deux jeunes hommes, âgés de 16 et 18 ans, se sont présentés dans la soirée de mercredi. Ils ont été blessés par des plombs tirés à l’aide d’un fusil de chasse, leur pronostic vital n’est pas engagé. Dans le même temps, l’enquête confiée à la sûreté départementale du Val-d’Oise a rapidement permis l’interpellation de trois individus mercredi soir vers 20 heures, à quelques minutes des lieux de l’agression. Placés en garde à vue, les suspects, âgés de 14, 16 et 20 ans, nient les faits. Une information judiciaire a été ouverte pour “tentative d’homicide”, “violences volontaires aggravées” et “participation à un attroupement armé”.

    Le motif de ce déferlement de violence reste inconnu. D’après une source policière, il pourrait s’agir d’une expédition punitive sans raison particulière d’une bande issus du quartier de la commune de Paris. Le quartier de la Muette, où se sont déroulés les faits, est régulièrement le théâtre de tensions ces dernières semaines.

    https://www.lesalonbeige.fr/chronique-de-la-france-orange-mecanique/

  • Heureusement que le racisme anti-blanc n’existe pas, par Caroline Parmentier

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    « Pendez les Blancs », exhorte le rappeur Nick Conrad dans un clip de 9 minutes : « Je rentre dans des crèches je tue des bébés blancs. Attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge, petits et grands. Fouettez-les fort, faites-le franchement. Que ça pue la mort que ça pisse le sang. »

    La vidéo, tournée à Noisy-le-Grand en Seine-Saint-Denis, s’ouvre sur une scène où le rappeur allume un cigare, décontracté. Derrière lui un Blanc pendu se balance au bout d’une corde. Puis démarre le morceau : « Pendez les Blancs ». Dans un des plans suivants, Nick Conrad enfonce un revolver dans la bouche d’un Blanc séquestré dans un coffre de voiture, avant de lui tirer dessus.

    La grande leçon de l’affaire « Pendez les Blancs », c’est que même avec ces paroles, même avec ces images – on se demande ce qu’il faudrait de plus ? –, le racisme anti-blanc n’existe pas. Hors de question de prononcer ce mot au gouvernement : c’est un tabou. Gérard Collomb « condamne sans réserve ces propos abjects et ces attaques ignominieuses » : « Mes services œuvrent au retrait sans délai des contenus diffusés. Il appartiendra à l’autorité judiciaire de donner les suites appropriées à ces odieux appels à la haine. » Le parquet de Paris ouvre une enquête pour « provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit ». Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat et porte-parole du gouvernement, dénonce « avec la plus extrême fermeté les paroles haineuses et écœurantes ». Mais rien de leur côté, sur le racisme caractérisé de ce rappeur noir. Rien sur la provocation à la haine et à la violence raciale. Dans notre doxa, le racisme ne peut provenir que de l’homme blanc et colonialiste, il ne faut pas tout mélanger. Eric Coquerel, député de la France insoumise, s’est chargé de rappeler les règles sur BFM TV. Il a nié l’existence du racisme anti-blanc et condamné le rap raciste car celui-ci donne l’impression que le racisme anti-blanc existe alors qu’il n’existe pas… Avant d’accuser Zemmour de racisme.

    Seule Marine Le Pen a souligné clairement le phénomène-qui-n’existe-pas : «De nombreux compatriotes subissent un racisme anti-blanc dont aucun expert autoproclamé ni média ne parle. »

    C’est d’ailleurs en s’appuyant sur ce déni imposé à tous que Nick Conrad, qui a participé par le passé au Téléthon sur France Télévisions et se décrit comme un « artiste noir, parisien, fier et raffiné », peut affirmer avoir fait une « fable » pour « inverser les rôles de l’homme blanc et de l’homme noir et proposer une perception différente de l’esclavage ». Aucun regret et encore moins de remords chez celui qui peut se payer en plus la gueule du monde en s’étonnant que son « procédé pédagogique » n’ait pas été saisi. Avant d’en appeler à la fameuse immunité de l’art : « Je ne peux pas renier ce que j’ai écrit, ça touche le racisme, c’est la beauté de ce morceau, ça reste de l’art. » « Moi aussi, dans ma vie, il m’a été donné de voir des scènes choquantes », ajoute-t-il, faisant référence à la violence des tableaux de Delacroix au Louvre… On vous a bien dit que c’était un Parisien raffiné.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 27 septembre 2018

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