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l'information nationaliste - Page 4778

  • Quand la mémoire flanche

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    Alger, 1957 ...

    par Louis-Joseph Delanglade

    Pendant la campagne présidentielle, de passage à Alger, M. Macron avait cru bon de condamner moralement la présence « coloniale » française en Algérie - condamnation évidemment inadmissible notamment au vu du contexte.

    Un peu plus tard, dans une interview au Figaro, il avait rééquilibré son propos : « Nous devons réconcilier des mémoires fracturées : celle des harkis, celle des pieds-noirs, celle des Français d'origine algérienne, celle des binationaux . » Cette fois, il s’agissait de traiter sur un pied d’égalité, en leur accordant à toutes la même légitimité aux yeux de l’Etat, des « mémoires » dont le rapport à la France n’est pas le même : harkis et pieds-noirs ne sont ni des immigrés ni des binationaux ; la mémoire des premiers fait partie de la mémoire française, celle des seconds est une mémoire étrangère et la conception mémorielle égalitariste de M. Macron n’est pas satisfaisante. 

    1596702414.jpgOr, voici que ce dernier vient de commettre une double faute en reconnaissant la responsabilité de l’Etat français dans la disparition à Alger en I957 de Maurice Audin. La première faute est de faire passer pour une innocente victime celui qui, au nom de son engagement communiste, n’aura été qu’un porteur de valises pour le compte du F.L.N., organisation terroriste avant l’heure en guerre contre la France. La dixième division parachutiste commandée par le général Massu (photo avec De Gaulle) n’a fait que son devoir en gagnant la bataille d’Alger, mission dûment confiée par le pouvoir politique. Quand on sait les atrocités commises par les combattants du F.L.N., quand on veut bien comprendre que ces atrocités constituaient un mode de combat, on voit mal comment nos soldats auraient pu répondre efficacement, sauf à utiliser tous les moyens. Celui qu’il faut bien appeler un traître a sans doute été arrêté et interrogé pour obtenir des renseignements visant à éviter des dizaines d’attentats perpétrés contre des civils. M. Macron n’avait donc pas à demander pardon à Mme veuve Audin. 

    3719122623.jpgLa seconde faute aura été le moment choisi, quelques jours seulement avant le 25 septembre, « journée nationale d’hommage au harkis » (photo). Il se trouve que, outre quelques décorations et quelques millions d’euros de mesures en leur faveur (le tout bien mérité, convenons-en), Mme Darrieusecq, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Armées, a annoncé pour décembre « une initiative mémorielle d’envergure […] une reconnaissance pleine et entière » de l’engagement puis du calvaire de ces soldats français en Algérie et en France même. Très bien. Mais comment ne pas penser que M. Macron, encore et  toujours soucieux de « travailler sur l'apaisement des mémoires » semble vouloir ainsi faire l’équilibre entre un Audin complice des terroristes et tortionnaires du F.L.N. et ces soldats français trahis et abandonnés par certains de leurs chefs ?  S’il y a eu faute de l’Etat voire de l’Armée, ce n’est pas pendant la bataille d’Alger, c’est plutôt lors du dénouement tragique de 1962.

    M. Macron se souvient mal et mal à propos. A force de vouloir faire du « en même temps » une sorte de méthode opératoire, il participe à un nivellement mémoriel inacceptable.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • MINEURS ETRANGERS : LA GRANDES ESCROQUERIE MACRONIENNE !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    D’un bout à l’autre du continent africain, du fond de la brousse au plus isolé des douars, via Internet, le téléphone portable, la télévision ou la radio, - le tam-tam c’est d’un autre âge ! -, « on » se passe le mot, « on » se le dit, « on » se cotise pour envoyer l’un des siens vers des cieux supposés meilleurs : la France accueille « les mineurs isolés » !

    L’inique loi « asile et immigration », avec son volet des plus laxiste mijoté par Gérard Collomb et la majorité LREM, prévoit, pour les « mineurs isolés » éligibles au droit d’asile, le droit au regroupement familial. Oui, vous avez bien lu, un grand gaillard ayant largement dépassé ses 18 ans bénéficiant, grâce aux largesses de la « Gueuse », du droit d’asile, pourra faire venir en France ses parents et sa fratrie. Quand on sait qu’au Niger une femme a, en moyenne, huit enfants (!), fait pourtant dénoncé par Macron lui-même  en novembre 2017, à Ouagadougou, (Burkina-Faso), il y a de quoi se faire du souci.

    Du souci, d’autant que tous ces gens pourront bénéficier, à notre détriment, de largesses insondables. Déjà, pour les candidats au droit d’asile, gratuité des soins grâce à l’AME, l’aide médicale d’Etat, l’AFASAE, l’aide sociale à l’enfance, l’ADA, l’allocation pour demandeur d’asile, l’aide juridictionnelle, la prise en charge de l’hébergement… À deux  tirs  d’arbalète de mon domicile, une très grosses poignée de « jeunes noirs isolés » est hébergée dans les locaux de l’ancienne gendarmerie, avant qu’ils ne soient accueillis dans des HLM rénovées. Du mobilier a déjà été acheté à cet effet. Le bailleur s’est félicité de pouvoir louer des appartements en toute sécurité, sûr qu’il est d’être crédité de ses loyers, les pouvoirs publics les payant ! Conséquence, quelques « jeunes blanches isolées » ont été se loger ailleurs, tandis que d’autres candidats  au logement ont été priés de passer leur chemin….

    En Seine et Marne par exemple

    Le département de Seine et Marne par exemple, « mon » département, a réglé plus de 30 millions d’euros pour entretenir ces jeunes gens « isolés », principalement des Africains venant de pays qui ne sont pas tous en guerre : 60 % de Guinéens et d’Ivoiriens. Les Maliens, nombreux, préférant sans doute  laisser les soldats français combattre à leur place ! Jean-Louis Thiérot, Président intérimaire du Conseil départemental, avait déclaré au Figaro, en avril dernier, que « faute de documents d’identité fiables, dans un secteur où les falsifications de documents sont monnaie courante, l’évaluation de minorité est un jeu de piste des plus aléatoires. On estime qu’entre 50 et 80% des demandeurs sont en fait des majeurs ». Et d’ajouter « qu’en l’absence du droit de recourir à l’âge osseux par examen radiologique sans l’accord de l’intéressé (!), l’évaluation faite par les départements ou les juges en cas de contestation aboutit à des jurisprudences contradictoires »….

    Voilà où nous en sommes : un pays paralysé par sa propre législation, harcelé par la guérilla constante des associations « caritatives » qui ne sont, en fait, que les « collabos » de l’immigration illégale. Une prime offerte à la clandestinité, un encouragement donné aux passeurs qui jettent sur les flots méditerranéens de plus en plus d’embarcations chargées d’Africains, impatients de bénéficier des énormes avantages offerts par le maillon faible de la résistance européenne qu’est devenue la France. Une France quelque peu isolée face à l’intransigeance nécessaire du Groupe de Visegrad et après la victoire de la coalition Ligue/Cinq Etoiles en Italie. Sans oublier le timide raidissement de l’Allemagne, sous la pression conjointe de l’AFD et de la CSU.

    Que faudrait-il faire ?

    Obliger tous ces demandeurs d’asile suspectés de frauder l’Etat français, à subir un test d’âge osseux ; créer un fichier biométrique des personnes déclarées majeures afin d’éviter des tests multiples ; expulser immédiatement  le requérant ayant fraudé l’Etat français ; supprimer la possibilité du regroupement familial pour un mineur isolé bénéficiant du droit d’asile.

    Construire, bien sûr, les prisons et les centres de rétention fermés qui manquent cruellement à la pratique d’une bonne politique migratoire.

    Cet accueil automatique des étrangers se présentant comme « mineurs isolés », est un véritable SCANDALE. Que font nos députés, nos sénateurs ?

    Ceux de l’actuelle majorité sont tous avec le petit doigt sur la couture du pantalon et, dans leur immense majorité, acquis aux thèses laxistes en matière d’immigration. Quant à l’opposition de la droite parlementaire, elle est impuissante par la faiblesse de ses effectifs, et par sa lâcheté quand elle est au pouvoir. Ne parlons pas de la poignée d’élus du Rassemblement national, ils font sans doute ce qu'ils peuvent, mais ils ne comptent pas vraiment.

    La plus efficace des solutions  serait, conjointement avec les pays de la rive nord méditerranéenne et en coopération avec la Libye, de « nettoyer » militairement les nids de passeurs, nouveaux négriers, qui s’engraissent sur le dos des candidats à l’exil. Mais, avec un Macron à Paris et un Sanchez à Madrid, nous n’en prenons pas le chemin. Et pourtant, Mattéo Salvini ne pourra pas finir le boulot tout seul.

    NDLR : Jean-Claude Rolinat vient de publier aux Editions Dualpha un nouveau livre : La bombe africaine et ses fragmentations cliquez ici 

  • Une première : dans la Somme, des lycéens se révoltent contre la propagande cosmopolite de leur professeur gauchiste

    51dxodet24l._sx308_bo1204203200_-3868940.jpgDans la Somme, un professeur de lycée gauchiste a, « dans le cadre de ce qu’on appelle un parcours de lecture », choisi Le Porteur de cartable, un roman d’un certain Akli Tadjer.
    Dans ce livre honteux, l’auteur raconte « l’histoire à Paris de deux enfants, Omar, petite main pour les indépendantistes algérien [sic] et Raphaël, rapatrié d’Algérie ».

    Porteur de cartable est une allusion à porteur de valises, comme on appelait ainsi les Français – souvent communistes – qui trahissaient leur patrie pour soutenir l’organisation sanguinaire et terroriste FLN…

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  • Macronie – Le budget de l’Assemblée nationale explose

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    Le Parisien a dévoilé quelques éléments d’un document confidentiel concernant les dépenses du Palais Bourbon qui dépassent largement le budget prévisionnel 2019. L’Assemblée nationale devra puiser dans ses réserves près de 47 millions d’euros l’an prochain – sur un total de 318 millions d’euros -, contre 28,4 millions d’euros prévus à la fin de l’année 2017.

    Le document cité par Le Parisien souligne : «Les charges prévisionnelles de l’exercice 2019 sont supérieures à la dotation de l’État et aux recettes propres de l’Assemblée».

    Les dépenses somptuaires s’accumulent sous l’ère Macron.

    Acquis en 2016 pour 63 millions d’euros, l’Hôtel de Broglie à la suite du vote des députés en décembre 2017, sera aménagé en bureaux-couchettes et espaces de travail pour les élus et leurs collaborateurs.

    Les retraites des députés – une des causes principales causes de la hausse des dépenses – atteignent les 67 millions d’euros pour l’année 2018 mais devraient augmenter de 11% l’an prochain. Un déficit aggravé que l’Assemblée nationale doit combler grâce à une subvention interne d’équilibre d’environ 40 millions d’euros.

    La catégorie «Autres charges» augmente de près de 160%, passant de 16 à 60 millions d’euros, entre le budget initial 2018 et celui prévu l’an prochain. Ces autres charges sont notamment les frais postaux ou de taxi, le téléphone, ou encore l’équipement numérique des députés et de leurs collaborateurs (tablettes, ordinateurs et connexion Wi-Fi).

    https://www.medias-presse.info/macronie-le-budget-de-lassemblee-nationale-explose/98607/

  • Un sénateur LR appelle à discuter avec le RN

    Un sénateur LR appelle à discuter avec le RN

    dovlx4dxuaehnw_-768x521.jpgOn apprend cela en lisant L’Incorrect :

    Conseiller municipal d’opposition au maire à Saint-Leu-la-Forêt de 2001 à 2008, Sébastien Meurant a pris la municipalité en 2008, mettant ainsi fin à une gestion municipale de gauche longue de 30 ans. En 2014 il est réélu dès le premier tour. En 2017, il se présente aux élections sénatoriales comme candidat divers droite et est élu. Se trouvant en situation de cumul de mandats, il est obligé de quitter sa fonction de maire et de conseiller départemental.

    capture-decran-2018-09-30-a-19-49-47-300x300.pngLe sénateur LR Arnaud Bazin, qui dirigeait la liste LR officielle aux sénatoriales, s’est fendue d’une condamnation pathétique sur Facebook :

    C’est une faute politique lourde, très préjudiciable à notre parti et à nos valeurs. Je la condamne absolument.

    Comment peut-on se proclamer gaulliste et vouloir discuter avec l’anti de Gaulle ? Un sénateur véritablement LR ne devrait pas faire cela !

    Cela démontre aussi son manque de sang-froid face aux défis que notre famille doit relever pour diriger de nouveau les affaires de la France. Nous y arriverons ! Et sans nous renier, sans brader nos valeurs, comme ont toujours su le faire Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, et comme Laurent Wauquiez s’y attelle, avec nous tous, aujourd’hui !

    Comment Monsieur Meurant peut-il désormais vouloir représenter les LR du Val d’Oise, à la tête de notre fédération ou à la commission d’investiture ? Nos futurs candidats, aux municipales ou ailleurs, seront-ils obligés de faire alliance avec le RN de Le Pen pour avoir le soutien de Monsieur Meurant ?

    La réponse est évidemment négative, et je demande aux instances de notre parti de sortir le carton rouge que la dérive idéologique et la confusion politique évidentes de Monsieur Meurant méritent.

    Sébastien Meurant explique être

    “resté sur l’ADN du RPR des années 1986-1988 : Etat fort, primat de la liberté, France puissance, création de richesse avant de la distribuer.”

    “Un parti politique doit se structurer autour d’idées, et non pas être le syndicat des places. Or il n’y a plus, nulle part, de corpus idéologique identifié”. “Cela vaut pour le RN ex-FN avec ses zigzags sur l’économie ou sur la question européenne, mais cela vaut aussi pour LR, hésitant ou flou dans plusieurs domaines.” “Quand il n’y a plus de formation doctrinale des élus, il ne faut pas s’étonner qu’il ne reste plus que des ambitions de carrière”. “Le préalable à l’ouverture de discussions est la clarification des lignes politiques. Quand on est fort sur ses positions, on n’a rien à craindre de la confrontation des idées“.

    Sortira-t-on des condamnations pathétiques pour entrer dans le débat d’idées ? Le sénateur explique dans l’Incorrect :

    Evidemment qu’il faut se parler! Si on ne parle qu’avec ceux avec lesquels on sait d’avance qu’on va être d’accord, ça n’a aucun intérêt. Il faut s’asseoir, discuter, voir sur quoi on est d’accord et sur quoi on ne l’est pas. […] 

    Les idées n’appartiennent à personne et moi, ce qui m’intéresse, c’est le bien commun. Le bien commun est la seule chose qui compte. Or il faut abso- lument mettre dehors ceux qui sont actuellement au pouvoir et qui sont porteurs d’une idéologie mondialiste qui nie jusqu’à l’existence même de la France et de sa culture. Je n’oublie- rai jamais cette phrase d’Emmanuel Macron durant sa campagne : « Il n’y a pas une culture française. » Eh bien si ! Evidemment que si ! Quand je vois des mômes voilées à dix ans, ce n’est pas la France ! Le vrai clivage est là, et c’est à partir de cela qu’il nous faut voir, en mettant de côté les querelles de chapelles parfaitement dérisoires eu égard à l’enjeu, sur quels déno- minateurs communs nous pouvons nous entendre.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-senateur-lr-appelle-a-discuter-avec-le-rn/

  • Erdoğan en Allemagne : Merkel et toute la classe politique prises de panique

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    Alors, Erdoğan, welcome or not welcome ? C’est un peu la question qu’on se posait en Allemagne et dans toute l’Europe, à l’occasion de cette visite officielle de deux jours du président turc en Allemagne. Question suscitée par la gêne de toute une classe politique devant cet hôte, un apprenti dictateur qui a emprisonné des milliers d’opposants, qui se pose en chef de l’islam en Europe et qui n’a toujours pas reconnu le génocide arménien. Ce qui fait quand même beaucoup. Surtout pour une classe politique allemande qui se dit sourcilleuse sur les pratiques démocratiques et qui a lâchement abandonné Viktor Orbán il y a dix jours à Strasbourg pour cela. On lâche Orbán et on déroule le tapis rouge à Erdoğan ? On comprend qu’un peu de mauvaise conscience ait transpiré sur le front fatigué de Mme Merkel hier… Comme si elle se souciait des photos qu’elle laisserait à l’Histoire pour son dernier mandat. En ce 30 septembre 2018 , jour anniversaire des accords de Munich, on peut comprendre cette inquiétude…

    Donc, tapis rouge à Berlin, vendredi, où il a été accueilli par le président allemand, mais boudé lors du déjeuner par une grande partie de la classe politique allemande, dont Mme Merkel. Qui l’a finalement rencontré pour un petit déjeuner. Hypocrisie, double jeu destinés à tromper la colère populaire, à quelques jours des élections en Bavière, qui s’annoncent difficiles pour le parti et la coalition de la chancelière ?

    Même ballet, le samedi, à Cologne, où le président turc venait inaugurer l’une des plus grandes mosquées d’Europe : 4500 m2, deux minarets de 55 mètres de haut, une coupole de 36 mètres. Dix ans de travail. Une entreprise rondement menée et financée par l’Union des affaires turco-islamiques (DITIB), étroitement liée au pouvoir turc. Mais, là encore, toute une partie de la classe politique régionale n’a pas voulu assister à l’événement : plusieurs responsables politiques du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, et le maire de la ville, Henriette Reker, ainsi que le chef du gouvernement régional. La première accuse le DITLIB d’opacité dans le déroulement du chantier et le fonctionnement de la mosquée. D’autres élus s’inquiètent de cet organe, considéré comme le bras étranger du régime de M. Erdoğan, qui gère neuf cents lieux de culte en Allemagne avec des imams venus de Turquie, mais qui serait aussi chargé d’espionner les opposants au régime turc.

    La classe politique allemande essaie de faire croire aux Allemands, qui étaient nombreux à protester contre la venue d’Erdoğan dans des manifestations au mot d’ordre clair (« Erdoğan n’est pas le bienvenu »), qu’elle n’a pas voulu cela. Mais comment faire croire à son peuple que tout cela s’est fait comme ça : des millions de migrants, des mosquées monumentales, une islamisation massive. Sans aucune décision politique ? Sans permis de construire ? Sans ouverture des frontières ? Sans visas ? Sans regroupement familial ?

    Dans l’histoire de l’immigration en Europe, l’Allemagne montre aux peuples européens une nouvelle phase de cette tragique séquence : celle d’une véritable panique de sa classe politique devant la réaction et le vote populaires, une classe politique incapable d’assumer ses décisions des dernières années et tout aussi incapable d’assumer le présent. Elle avait dit : « Nous y arriverons. » Et elle voit comme tout le monde que non, elle n’y arrive pas. Et, donc, c’est le sauve-qui-peut devant ses responsabilités.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/erdogan-en-allemagne-merkel-et-toute-la-classe-politique-prises-de-panique/

  • Identité et immigration : que répondre aux catholiques pro-migrants ?

    Identité et immigration : que répondre aux catholiques pro-migrants ?

    Julien Langella répond aux arguments que certains chrétiens nous opposent en matière d’identité, de charité, d’immigration, d’islam et de multiculturalisme. Conférence donnée dans la lignée de son livre « Catholiques et identitaires. De la Manif pour tous à la reconquête » (DMM) lors de l’université d’été 2018 d’Academia Christiana sur le thème « Rebâtir la Cité ».

    https://www.lesalonbeige.fr/identite-et-immigration-que-repondre-aux-catholiques-pro-migrants/

  • Les revendications occidentales sur la Syrie

    Alors que sur le terrain, la guerre se termine et qu’il ne reste qu’Idleb à libérer des terroristes, les Occidentaux repartent en campagne. Ils viennent de présenter leurs revendications à l’envoyé spécial de l’Onu, Staffan de Mistura. Sans surprise, les États-Unis refusent le processus conduit par la Russie pour la seule raison qu’ils n’y ont pas participé, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent imposer des institutions qui leur permettraient de contrôler le pays en sous-main.

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    Nommé en 2014, avant l’intervention militaire russe contre les jihadistes, Staffan de Mistura est un diplomate pro-US censé rechercher la paix en Syrie au nom de l’Onu. Quatre ans plus tard, il continue à trouver des échappatoires pour le compte des Occidentaux.

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a reçu à Genève une délégation du Groupe d’Astana (Iran, Russie, Turquie), puis le 14 septembre, une autre du Petit Groupe (Arabie saoudite, Égypte, États-Unis, France, Jordanie et le Royaume-Uni).

    Côté occidental, l’ambassadeur James Jeffrey et le colonel Joel Rayburn conduisaient la délégation US, tandis que l’ambassadeur et ancien directeur du Renseignement extérieur (DGSE 2012-16), François Sénémaud, présidait la délégation française.

    Chaque délégation a remis aux Nations unies un document secret sur ses revendications, en vue de peser sur les négociations intra-syriennes en cours. Russia Today a fait fuiter le document occidental [1], comme Kommersant avait fait fuiter il y a deux semaines les directives internes de l’Onu [2].

    - Première remarque, le point 3 du document du Petit Groupe reprend la directive interne de l’Onu : « Il n’y aura pas d’assistance internationale à la reconstruction dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien en l’absence d’un processus politique crédible conduisant inéluctablement à la réforme constitutionnelle et aux élections supervisées par l’ONU, à la satisfaction des pays donateurs potentiels. » [3].

    L’Allemagne, qui a participé à des réunions du Petit Groupe, ne semble pas avoir été représentée à celle-ci. La veille, son ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, s’était désolidarisé de ce point. Juste avant de rencontrer son homologue russe, Sergeï Lavrov, il avait tweeté que son pays était prêt à participer à la reconstruction « s’il existe une solution politique menant à des élections libres » [4] [5]. Pour le Petit Groupe et pour l’Onu, la reconstruction ne commencera pas tant que les pays donateurs potentiels n’auront pas atteint leurs objectifs de guerre, pour l’Allemagne, elle peut accompagner le processus de réconciliation politique.

    - Deuxième remarque : les différents interlocuteurs internationaux font référence à la résolution 2254 du 18 décembre 2015 [6]. Cependant, le Petit Groupe extrapole le sens du texte. Alors que la résolution du Conseil de sécurité pose que la rédaction de la Constitution est l’affaire des seuls Syriens entre eux, le Petit Groupe affirme qu’elle ne doit être rédigée que par un Comité placé sous les auspices et contrôlé par l’Onu.

    Il s’agit évidemment de casser les décisions de Sotchi, c’est-à-dire à la fois de détruire ce qui a été fait dans les derniers mois et de s’opposer au rôle de la Russie dans la solution de la crise [7]. Les États-Unis veulent conserver leur statut de puissance indispensable, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent poursuivre leur projet colonial.

    - Troisième remarque : le Petit Groupe n’entend pas seulement transférer la responsabilité de la rédaction de la Constitution de Sotchi à Genève, il a déjà son idée sur ce qu’elle doit être. Il s’agirait de reproduire le modèle que Washington a imposé à l’Iraq et qui y maintient une crise permanente pour le plus grand bénéfice des Occidentaux. Les pouvoirs du président seraient exclusivement protocolaires ; ceux du Premier Ministre seraient inexistants au niveau régional ; et ceux de l’armée devraient être limités.

    Les puissances coloniales maintiennent leur pouvoir au Proche-Orient derrière des apparences de démocraties. Elles parviennent toujours à constituer des gouvernements non-représentatifs de leurs peuples. Depuis 1926 au Liban et depuis 2005 en Iraq, les institutions ont été conçues pour surtout empêcher que ces pays redeviennent des États-nations. Le Liban est divisé en communautés religieuses et l’Iraq en régions distinctes à prédominance d’une communauté religieuse. Israël, quant à lui, n’a pas plus de gouvernement représentatif, non pas à cause de sa Constitution —il n’en a pas—, mais de son système électoral.

    - Quatrième remarque : alors que la résolution 2254 édicte que les élections devront avoir lieu sous la supervision de l’Onu, le Petit Groupe considère que l’organe syrien chargé de l’organisation des élections devra travailler quotidiennement sous les ordres de l’Onu, notamment en ce qui concerne d’éventuelles plaintes pour fraude.

    Ainsi, les Occidentaux se conservent la possibilité d’annuler des résultats qui ne correspondraient pas à leurs attentes : il suffira de faire déposer une plainte pour fraude et de la déclarer fondée. Le Peuple syrien aurait le droit de voter pourvu qu’il tombe dans le piège qui lui est tendu, et encore à la condition qu’il vote pour ceux que l’on a choisis pour lui.

    En Europe, les citoyens cherchent leur souveraineté, en Syrie ils se battent pour leur indépendance.

    [1] « Déclaration de principes du Petit Groupe pour la Syrie », Réseau Voltaire, 18 septembre 2018.

    [2] « Paramètres et principes de l’assistance des Nations Unies en Syrie », par Jeffrey D. Feltman, Réseau Voltaire, 3 septembre 2018.

    [3] “There will be no international reconstruction assistance in Syrian-governement-held areas absent a credible political process that leads unalterably to constitutional reform and UN-supervised elections, to the satisfaction of potential donor countries”.

    [4] “Wenn es eine politische Lösung in #Syrien gibt, die zu freien Wahlen führt, sind wir bereit Verantwortung beim Wiederaufbau zu übernehmen”

    [5] « L’Allemagne se positionne contre la directive Feltman », Réseau Voltaire, 14 septembre 2018.

    [6] « Résolution 2254 (Plan de paix pour la Syrie) », Réseau Voltaire, 18 décembre 2015.

    [7] « Consensus entre Syriens à Sotchi », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 février 2018.

    http://www.voltairenet.org/article202985.html

  • Immigration. L’imposture Viktorovitch dévoilée

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    Jean-Yves Le Gallou dévoile les mensonges de Clément Viktorovitch sur l’immigration. Face à Charlotte d’Ornellas, dans l’émission Punchline sur CNews, Viktorovitch avait repris la journaliste de Valeurs actuelles avec des chiffres mensongers. Décryptage.

    Cette vidéo est un extrait de l’épisode 127 de l’émission I-Média, disponible en intégralité sur le site de TV Libertés.

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