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Une semaine après avoir remporté une victoire sanglante sur l’armée russe à la bataille de Borodino, la Grande Armée de Napoléon Bonaparte entre dans la ville de Moscou, mais la population est évacuée et l’armée russe recule. Moscou était le but de l’invasion, mais il n’y avait aucun officiel tsariste dans la ville déserte pour demander la paix et pas de réserves de nourriture ou de ravitaillement pour récompenser les soldats français de leur longue marche. Puis, juste après minuit, des incendies ont éclaté dans toute la ville, apparemment déclenchés par des patriotes russes, laissant ainsi la gigantesque armée de Napoléon sans moyens pour survivre à l’hiver russe à venir.
L'Éducation nationale est un champ d'observation privilégié des dérives et des délires gouvernementaux. Ce ministère qui, il y a encore trente ans, attirait des dizaines de milliers de candidats subit, désormais, une crise de recrutement sans précédent, et à tous les niveaux, primaire comme secondaire. Une grande partie des postes mis au concours ne sont pas pourvus et, dans les académies déficitaires (Versailles, Créteil), on est contraint de baisser le niveau en puisant dans les listes d'attente et en organisant des « seconds concours ». Une crise de recrutement ne se résout jamais d'un coup de baguette magique, à l'armée, l'hôpital ou dans les collèges et lycées. La sagesse élémentaire aurait donc dû conduire le ministère à ne pas accroître les besoins d'enseignement, vu la pénurie de profs. Eh bien, non, au pays des énarques et des inspecteurs des finances, au pays de Gabriel Attal, l'Éducation nationale, à son initiative, a décidé d'une réforme (les groupes de niveau en collège) gourmande en moyens et en postes ! Un État en faillite ne devrait pas faire ça.
Une controverse inutile est apparue à propos de l’avis émis par l’ambassade américaine à Moscou le 7 mars, selon lequel “des extrémistes ont des plans imminents pour cibler les grands rassemblements à Moscou, y compris les concerts” et avertissant les citoyens américains d'”éviter les grands rassemblements“. Cela a pris la forme d’une querelle diplomatique et, au moins momentanément, l’affirmation américaine selon laquelle ils avaient partagé des “informations” avec les Russes a laissé entendre que les agences de sécurité de Moscou étaient ineptes, tandis que les Russes ont répliqué en disant que les Américains n’avaient rien transmis de spécifique ou d’exploitable.
Pompiers, infirmières, facteurs… ces professions assurant des missions de service public éprouvent de plus en plus de difficultés à exercer leur métier avec sérénité dans les quartiers de Marseille placés sous l’emprise des trafiquants de drogue.
La scène est restée gravée dans la mémoire de Myriam [Le prénom a été changé], infirmière à l’hôpital public chargée de s’occuper de patients à domicile. «J’étais entrée dans une pharmacie de quartier pour acheter un médicament avec un collègue. Un jeune est arrivé en scooter et nous a lancé : “Qu’est-ce que vous voulez ?”On lui a tenu tête, et il a fini par partir. Mais que se serait-il passé s’il avait eu un couteau ?», se remémore-t-elle avec colère.
En France, nos partis politiques transforment les élections européennes en un référendum pour ou contre « cette » Europe. Ils n’ont en réalité pas d’adversaires. L’écrasante majorité des partis souhaite rester dans l’Union européenne.
Un éventuel Frexit est même comparé au Brexit, présenté comme un échec. Aucun élément probant n’est avancé, et le degré d’intégration de la France dans l’UE est assimilé à celui du Royaume-Uni, alors que les Britanniques n’étaient ni dans l’euro ni dans Schengen, et qu’ils négociaient sans cesse des exceptions et des compensations en tout genre. Le Royaume-Uni a fait le choix d’une Europe à la carte quand la France a opté pour le menu UE complet.
La RTBF, Le Soir et un certain nombre d’autres médias belges ont feint de s’étonner, ces derniers jours, du comportement du Parti socialiste belge, qui a provoqué l’annulation du vote d’un Code du bien-être animal. Nos amis d’outre-Quiévrain sont, on le sait, à la pointe de la déliquescence européenne : régime des partis, colonisation islamique, absence totale de cohésion nationale, Grand Remplacement quasi finalisé dans certains quartiers de leurs villes… ils ont des choses à nous apprendre. Regardons donc les leçons que nous donne la classe politique belge en général, et son Parti socialiste en particulier.
Pour l’Amérique, seule l’Amérique compte. Les innombrables guerres auxquelles l’Empire a participé, qu’il a favorisées, soutenues ou déclenchées, doivent toujours être analysées sous ce prisme, assez naturel somme toute mais poussé à l’extrême. Toutefois, un second constat doit compléter le premier, l’Amérique ne sait que rarement comment conclure ses initiatives belliqueuses. Sans dresser ici la liste complète de ses guerres directes ou indirectes, il est intéressant, à travers quelques exemples, d’observer que l’Amérique semble très douée pour la phase initiale, beaucoup moins pour la phase finale.