Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La leçon de Standing Rock

    defend-the-sacred-300x169.jpg

    Georges Feltin-Tracol

    Standing Rock est une réserve de la tribu des Sioux Iakota qui s’étend du Dakota du Nord au Dakota du Sud aux États-Unis. Une véritable révolte écologique, spirituelle et ethnique s’y développe depuis avril 2016. Ses habitants s’opposent en effet à la construction d’un oléoduc de 1900 km, le Dakota Access, propriété de la société Energy Transfer Partners.

    Cet oléoduc menace la qualité des cours d’eau, peut polluer les nappes phréatiques et va détruire de nombreuses terres arables. Il traverse par ailleurs la réserve et bafoue des sites sacrés amérindiens dont les cimetières. Les Sioux Iakota et d’autres tribus refusent avec force ce tracé qu’ils assimilent avec raison à une profanation. Ils ne sont pas seuls. Le 4 décembre 2016, le Corps des ingénieurs de l’armée des États-Unis n’accordait aucun permis de forage sur la rivière Missouri. Barack Obama a lui aussi tergiversé. Les opposants ont espéré voir annulé ce projet coûteux pour les écosystèmes.

    Cependant, à peine installé à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé les travaux si bien qu’en mars dernier, plus de 600 personnes manifestaient sans grand succès à Washington. Sur place, les tensions s’exacerbent entre les Amérindiens excédés et des vigiles aux ordres des kleptocrates. L’oléoduc est vital pour des banques qui y ont placé des sommes vertigineuses. Marionnette du BigBusiness, la justice fédérale vient d’entériner tout le projet. Or cette décision judiciaire scandaleuse viole les clauses des traités de paix conclus entre 1851 et 1861 entre les États-Unis et les tribus amérindiennes parmi lesquelles l’interdiction faite aux gouvernements fédéral et locaux de s’accaparer des terres tribales.

    Par delà de simples considérations écologiques, sociales et économiques, Standing Rock prouve une nouvelle fois toute la malhonnêteté des États-Unis. Il est dans leur nature profonde de ne jamais respecter les traités signés. La Seconde Guerre mondiale fut en partie due au refus de leur Sénat de ratifier le sinistre traité de Versailles. Avec le TAFTA pour l’heure en sommeil, les Européens risqueraient de se faire escroquer par des Yankees hâbleurs. On comprend mieux pourquoi la Corée du Nord se montre si vigilante face aux entourloupes permanentes de l’entité étatsunienne.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 45, diffusée sur Radio-Libertés, le 22 septembre 2017.

    2017 11 JNI LORE.jpg

     
  • Le Code noir de Colbert fut un immense progrès !

    Par Richard Hanlet
    Une excellente réflexion [Boulevard Voltaire, 22.09] qui vient s'ajouter aux nôtres (liens ci-dessous) sur le même sujet.  LFAR 

    On sait que les délires américains du politiquement correct mettent un certain temps à traverser l’Atlantique. Mais ils finissent toujours par nous arriver. Et, apparemment, le mouvement s’accélère.

    À peine levée la vague de retraits des symboles confédérés des espaces publics aux États-Unis, voici que le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) invite à « débaptiser les collèges et lycées Colbert ». Pour son président, poste qui apparemment nourrit bien son homme, « le ministre de Louis XIV est celui qui jeta les fondements du Code noir, monstre juridique qui légalisa ce crime contre l’humanité ».

    En réalité, ce code visait à préciser le statut civil et pénal des esclaves qui, auparavant, n’en avaient aucun. Selon Wikipédia, ses textes consacrent « le principe chrétien de l’égalité ontologique de tous les hommes, par-delà leurs conditions sociales et leurs races. Ils prévoient donc le baptême, l’instruction et les mêmes pratiques et sacrements religieux pour les esclaves que pour les hommes libres. De ce fait, les esclaves ont droit au repos du dimanche et des fêtes, la possibilité de se marier solennellement à l’église, d’être enterrés dans les cimetières, d’être instruits. Les maîtres ne peuvent ni torturer de leur propre chef, ni mettre à mort leurs esclaves » (art. 43). Le Code noir prévoit aussi que les esclaves ont la possibilité de se plaindre auprès des juges locaux en cas d’excès ou de mauvais traitements (art. 26). On pourrait voir, là, une ébauche des droits de l’Homme noir partant de bons sentiments, surtout à une époque où, « en métropole », le servage existait encore, et où il suffisait d’être déserteur ou fraudeur de la gabelle pour se retrouver sur une galère. À Paris, c’était même la peine prévue pour ceux qui auraient brisé les lanternes d’éclairage des rues de la ville ! (On rêverait que le même châtiment soit rétabli pour les casseurs des manifestations…)

    Colbert serait-il moins estimable qu’Abraham Lincoln, icône de la bien-pensance, qui, deux siècles après le Code noir, affirmait encore : « Je ne suis pas ni n’ai jamais été pour l’égalité politique et sociale des Noirs et des Blancs […] il y a une différence physique entre la race blanche et la race noire qui interdira pour toujours aux deux races de vivre ensemble dans des conditions d’égalité sociale et politique » ? Gageons que le CRAN exigera promptement le retrait de son effigie du billet de cinq dollars… 

    Juger des événements historiques à l’aune des valeurs d’aujourd’hui est évidemment une pure bouffonnerie. Le thème de l’esclavage ne sert qu’à culpabiliser les Blancs, alors que ce sont les seuls qui, dans l’Histoire, l’aient aboli dans les territoires soumis à leur contrôle, et qu’il persiste encore aujourd’hui, tout particulièrement en terre d’islam. 

    Débaptiser les lycées Colbert, chiche ! Mais allons jusqu’au bout, débaptisons les lycées Jules-Ferry : « Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures. » Puis les rues Léon-Blum : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture. »

    « Le raciste s’exaspère, parce qu’il soupçonne, en secret, que les races sont égales ; l’antiraciste également, parce qu’en secret, il soupçonne qu’elles ne le sont pas » (Nicolás Gómez Dávila).  

  • Marine Le Pen veut sortir du « c’était mieux avant » et promet une « refondation historique » du FN

    La présidente du FN a lancé samedi sa tournée à la rencontre des militants et cadres. Elle promet pour le congrès du 11 mars 2018 «une refondation historique».

    Arrivé au second tour de la présidentielle, «le FN n’est définitivement plus un mouvement d’opposition: il doit acquérir une culture de gouvernement» à tous les échelons où il comporte des élus, a-t-elle demandé.

    Promettant de lancer «le plus rapidement possible» la campagne des municipales, prévues en 2020, Le Pen a rappelé le caractère «fondamental» à ses yeux de «l’implantation locale». Elle a aussi souligné que «définir un projet, c’est sortir un peu du ‘c’était mieux avant’», plaidant pour «inventer de nouveaux concepts», une «nouvelle stratégie», un «projet global et cohérent», «alternatif» du niveau municipal au niveau européen.

    Marine Le Pen souhaite aussi «discuter de nos alliances éventuelles, qui ne doivent pas avoir pour conséquence des compromissions de quelque sorte que ce soit, mais cette culture-là, nous devons l’intégrer».

    Outre le nom du FN qu’elle souhaite changer, Marine Le Pen entend proposer «un journal des élus», «un quotidien participatif en ligne», «une revue intellectuelle – ça a manqué ces dernières années» ainsi qu’une «une revue de presse en ligne».

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/887061-marine-pen-veut-sortir-cetait-mieux-promet-refondation-historique-fn

  • Il faut travailler à la transversalité, à l'union des hommes de partis différents

    6a00d83451619c69e201b8d2ad8f64970c-800wi.jpgLe Salon Beige a interrogé Barbara Mazières, présidente du Cercle Anjou Conférences :

    Vous qui avez été évincée du FN pour avoir osé rappeler, dans un entretien avec le Salon Beige, à Florian Philippot la ligne officielle du parti, dans l’affaire du bonzaï. Comment réagissez vous au départ de ce dernier? Allez-vous revenir au FN ? 

    J’ai le sentiment d’un immense gâchis. Ce parti a raté une chance historique de conquérir le pouvoir. La stratégie de M. Philippot refusant toute alliance à droite et gauchisant le discours, notamment sur le volet économique, a été un repoussoir pour bon nombre d’électeur de droite qui auraient pu reporter sur Mme Le Pen ou sur les candidats qu'elle soutenait aux législatives. Cette politique a été un échec.

    Toutefois, je me refuse à trainer M. Philippot dans la boue. Je combat ses idées, mais je respecte cet homme travailleur et intelligent. Quand je vois ceux qui lui doivent leur place (souvent imméritée, hélas) lui cracher dessus aujourd’hui ou ceux qui pendant toutes ces années n’ont jamais osé s’opposer à lui (sauf par derrière) par manque de courage et qui aujourd’hui hurlent comme des loups, je suis ulcérée.

    Comment voyez-vous l'avenir du FN?

    Tout d'abord, je dois dire que je ne crois pas que Marine Le Pen avait un désaccord idéologique avec M. Philippot. Seul un problème d’égo entre eux semble à l’origine de la crise. Or, la politique est, avant tout, un combat d’idée. Je ne me reconnais pas dans la ligne étatiste socialisante qui, pour l’instant n’est pas remise en cause. Mais espérons que cela change rapidement.

    Toutefois, le départ de M. Philippot pourrait être une opportunité à une alliance des droites. Je constate que M. Poisson et M. Dupont-Aignan se parlent et je m’en réjouis.

    Croyez vous à l'émergence d'un nouveau parti ?

    Sûrement pas. Il faut travailler à la transversalité, à l'union des hommes de partis différents, dans une logique que je qualifierais volontiers de 2.0. Aucun des hommes politiques actuellement leader à droite n’a de légitimité pour rassembler tout le monde sous son égide. Il faut donc accepter de travailler en commun, dans un vaste mouvement non hierarchique, avec des porte-paroles – plusieurs portes paroles! – comme Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Frédéric Poisson et, pourquoi pas, Laurent Wauquiez et Marine Le Pen pourront en être. Mais il y a encore du chemin à faire.

    Il faut que la société civile se prenne en main. Je sais que le Salon Beige travaille à rassembler les différentes initiatives qui naissent sur le territoire Français.  Avec Loïc Yven, président de France Souveraineté et d’autres, nous commençons à œuvrer dans ce sens. Il faut que les présidents d’associations, cercles, etc., apprennent à mener des actions communes, tout en acceptant les différences légitimes de chacun. Une chose doit nous unir par-delà nos différences, voire nos divergences: la défense de notre civilisation, de nos libertés et de notre identité.

    Si les politiciens n’arrivent pas à apporter une solution viable électoralement, il faudra penser à aller nous-mêmes au combat politique. Et, s’il le faut, présenter des listes issues de la société civile de droite aux prochaines élections.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Élections législatives en Allemagne : score historique de la droite nationaliste (AfD), la CDU de Merkel en tête

    Sans surprise, la CDU d’Angela Merkel remporte les élections législatives allemandes, avec 32,5 à 33,5% des suffrages, selon les premières estimations des chaînes de télévision publiques, dimanche 24 septembre.

    32,5% pour la CDU/CSU. Merkel remporte l'élection avec un score historiquement bas. Un avertissement

    Les sociaux-démocrates sont deuxièmes avec 20 à 21%, devant la droite dure AfD (13-13,5%) et la gauche radicale Die Linke (9%). Les autres formations à entrer au Bundestag sont les Libéraux du FDP et les Verts, selon les estimations basées sur des sondages réalisées à la sortie des bureaux de vote par ARD et ZDF.

    Avec 13,5% et peut-etre 89 députés l'AfD réalise un score meilleur que prévu. Un choc pour l'Allemagne

    Franceinfo

    http://www.fdesouche.com/887375-elections-allemagne-score-historique-de-droite-nationaliste-afd-cdu-de-merkel-tete

  • La prochaine crise financière – Débat mené par Jacques Sapir avec Jean-Michel Naulot et Charles Gave

    Jacques Sapir reçoit Jean-Michel Naulot, ancien banquier et ancien membre du Collège de l’Autorité des marchés financiers, et Charles Gave, économiste et Président de L’Institut des libertésIls débattent d’une question qui nous concerne tous : se dirige-t-on vers un nouveau krach financier ?

  • La Droite nationale de Bretagne rassemblée hier à l'initiative du Parti de la France

    DSC09411.jpeg

    L'événement en Bretagne ce samedi, pour la Droite nationale non reniée, c'était la "fête du cochon" organisée par la Fédération régionale du Parti de la France. Et les patriotes ont répondu nombreux à l'invitation de Jean-Marie Lebraud, responsable breton du PdF.

    Dans le cadre agréable d'un parc situé à une vingtaine de kilomètres de Rennes et sous un soleil radieux les convives ont savouré le délicieux repas préparé par les militantes du parti. Quel plus beau symbole culinaire de notre identité nationale que le cochon grillé. Surtout lorsqu'il est précédé par une assiette d'huitres bretonnes. Quand à l'apéritif, celui-ci était offert par la section locale du Cercle national des combattants. L'ambiance festive était donc assurée...

    DSC09415.jpeg

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, était invité à prendre la parole au cours de cette réunion. Après une analyse de la situation actuelle du pays, il appela l'assistance à s'engager concrètement dans le combat politique aux côtés des responsables locaux du PdF. Il invita enfin les Bretons à venir nombreux dimanche prochain à Rungis à la XIe Journée de Synthèse nationale. Plusieurs voitures sont d'ores et déjà remplies.

    Un message de Jean-François Touzé, directeur de Confrontation et Secrétaire national du PdF, empêché bien malgré lui, fut lu au début du banquet.

    DSC09427.jpeg

    Plusieurs militants du FN régional, abasourdis par la déconfiture de leur mouvement et les ridicules règlements de comptes qui se multiplient en interne, sont venus assister à cette fête du cochon où régnaient l'enthousiasme et la bonne humeur. De nombreuses adhésions au PdF ainsi que des nouveaux abonnements à la revue Synthèse nationale ont été enregistrés.

    DSC09433.jpeg

    Félicitons Jean-Marie Lebraud et l'équipe de militants bretons du Parti de la France pour cette belle journée patriotique.

    S.N. 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/