Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Moins de 2 mois après sa création, Le Média de Mélenchon est en crise

    6a00d83451619c69e201b8d2ddb1f1970c-250wi.jpgLe Salon Beige existe depuis bientôt 14 ans, avec peu de moyens, qui se limitent à la générosité de ses lecteurs et quelques ressources publicitaires, et des rédacteurs menant plusieurs activités de front pour faire vivre leur famille. Pas de subvention, pas de soutien politique ni médiatique. Ni même ecclésial. Malgré ses défauts (nombreux), parfois certains divergences internes (rares) mais jamais sur l'essentiel, quelques procès destinés à nous asphyxier, votre blog continue de vivre et défendre le bien commun.

    De son côté, moins de deux mois après sa création, le site d’information proche de La France insoumise, lancé avec force promotions par les médias subventionnés, traverse une crise interne. Noël Mamère a décidé de quitter Le Média, quelques jours après le limogeage de la journaliste Aude Rossigneux. Invoquant «l’atmosphère» régnant au sein du site, ainsi que son traitement du conflit syrien, l’ex-maire Europe Écologie-Les Verts de Bègles mettrait ainsi fin à son bref retour au journalisme.

    Et tout ceci se répand sur internet.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vers un programme commun de la droite

    Guillaume Bernard est politologue. Il a écrit un ouvrage remarqué sur le retour des droites et sur la guerre qui aura bien lieu entre elles. L'actualité vérifie hélas ses analyses ou ses prédictions. La guerre à droite aura bien lieu, sauf si   /// ENTRETIEN avec Alain Hasso

     

    Pensez-vous que la crue du mouvement la République en Marche a d'ores et déjà atteint son niveau maximum et que leur échec aux deux élections partielles à Belfort et dans le Val d'Oise indique que la décrue a commencé ?

    Quoi que vous en disiez, je pense que ce double échec n'est pas totalement probant. Ce ne sont que des élections partielles, qui ont réuni très peu de participation. Mais c'est vrai, comme vous le dites - on le comprend sans doute mieux maintenant - que la dynamique d'Emmanuel Macron ne renverse pas tout, qu'elle a ses limites, que notre nouveau Président a été élu par défaut et non par l'enthousiasme populaire et que son mouvement La République en Marche, passées les premières élections législatives durant lesquelles les électeurs sont soucieux de donner un blanc-seing au candidat qu'ils ont élu président, manifeste son peu d'ancrage local. Cela nous indique aussi qu'une Droite vraiment décomplexée doit être capable d'affronter et de vaincre le macronisme, pour peu qu'elle s'assume. Il faut tout de même souligner aussi à ce sujet les très mauvais scores du Front national, en dessous de 10 % dans les deux cas. L'électorat populaire, qui fait le fond de sa clientèle politique, se déplace peu lors d'élections partielles et puis la droite nationale est apparue comme divisée par des candidatures concurrentes, avec le Front national (en baisse) Debout la France (en hausse) et les candidats Philippot, autour de 2 %.

    Comment voyez-vous les prochaines élections européennes ?

    Emmanuel Macron y a déjà imprimé sa marque, en mettant en place des listes nationales à la place des listes régionales. La stratégie de notre président, ce faisant, c'est bien sûr de camoufler le faible enracinement local de son Parti La République en Marche, de faire oublier cette fragilité interne, en organisant encore un scrutin national. C'est aussi de révéler les divisions idéologiques et programmatiques de la formation de Laurent Wauquiez, en poussant les Républicains à montrer au grand jour leurs divisions idéologiques et programmatiques. À la faveur de ces déchirements, le président jouerait l'écrasement de LR entre le Front National et son propre parti LREM. L'idée est sans doute de faire subir à LR aux Européennes ce qu'il a fait subir au PS à la Présidentielle.

    Nonobstant ces calculs politiques hostiles, quelles sont les chances réelles de Laurent Wauquiez ?

    Le nouveau patron des Républicains a bien identifié le discours susceptible d'unifier les droites il parvient à allier un discours sur les libertés économiques et un positionnement vraiment social. Il critique l'Union européenne, mais en même temps il n'appelle pas à la détruire ou à en sortir. Cet entre-deux rhétorique est susceptible de faire l'unité du public de droite, majoritaire dans ce pays mais qui se cherche un champion, au-delà des structures partisanes, comme la Présidentielle l'a bien montré, n y a, en ce moment, une porosité maximale entre les électeurs du Front national et les électeurs républicains ou ceux de Debout la France. Ce discours politique bien pesé dans ses divers ingrédients représente donc indéniablement un atout pour Laurent Wauquiez.

    Vous voulez dire que le nouveau Président des Républicains est en trahi de s'offrir la formule gagnante?

    Laurent Wauquiez a deux limites il doit impérativement maintenir l'unité du mouvement Les Républicains, avec des personnes qui ne partagent en rien ce discours gagnant Aujourd'hui, alors que4e nombre des caciques qui rendent leur carte de membre du Parti se multiplie, on peut dire qu'il n'arrivera pas à stopper l'hémorragie dans sa propre maison. Il va en souffrir au moins symboliquement. Cela risque de représenter une diminution de l'électorat LR pour des raisons qui ne sont pas immédiatement politiques, mais qui sont symboliques et locales. Wauquiez reste, comme à perpétuité condamné au grand écart entre la nécessaire droitisation de son discours et la non moins nécessaire unité de son Parti avec toutes ces vieilles barbes (la première d'entre elles est. Valérie Pécresse), ces caciques qui sont à droite mais ne sont pas vraiment de droite.

    Quelle est la deuxième limite de Laurent Wauquiez ?

    Il a rejoint des positions qui sont objectivement proches de celles du Front national, mais il maintient l'exclusive antifrontiste. Le président Sarkozy a pu « plumer la volaille » frontiste, comme il s'en est souvent vanté. Mais attention s'il a pu siphonner l'électorat du Front national, c'est que cet électorat s'est dit certes le discours de Sarko est édulcoré, mais le personnage est susceptible de gagner. Les électeurs de droite ont à l'époque fait le même calcul avec Sarkozy que les électeurs communistes avec François Mitterrand en 1981 la copie est un peu édulcorée par rapport à l'original (Mitterrand par rapport à Marchais ou Sarkozy par rapport à Le Pen), mais au moins il va gagner. La droite pour gagner doit parvenir à repousser Macron sur sa gauche, ce que pour l'instant, Laurent Wauquiez n'est pas capable de faire. En un mot Sarkozy et Mitterrand offraient à leurs électeurs la possibilité d'une victoire, avec un engouement qu'ils ont déçu ensuite, mais qu'ils ont été capables de susciter. Wauquiez peut bien siphonner l'électorat du Front, son électorat centriste est parti et mal parti, parti pour ne pas revenir. Bref l'avenir proche est sombre la droite va s'entretuer, FN contre LR, au lieu d'unir ses forces pour combattre Emmanuel Macron.

    Que préconisez-vous pour échapper au massacre ?

    Ce que les actuels dirigeants des Partis de droite ne semblent pas comprendre, c'est que l'électorat n'a désormais aucune attache viscérale aux structures politiques. Il faudrait d'ailleurs remplacer ces structures. Cela étant, ce n'est pas le plus urgent. Il me semble que ceux qui voudraient recomposer la droite doivent parler en termes de bien commun palpable, faire du social, avoir des enracinements locaux et ne pas se contenter des jeux d'appareils. Il faut que la droite, pour se recomposer, parvienne à dire clairement les axes d'un programme commun, dans lequel le peuple de droite se retrouverait, avec un discours opposable à Macron.

    En quoi consisterait ce programme commun?

    Le programme commun de la droite est identifiable par deux angles différents. D'abord les enquêtes d'opinion permettent aujourd'hui d'identifier les préférences des gens de droite il faut néanmoins prendre garde, pour que l'identification soit politiquement juste, que ces idées ne soient pas étiquetées politiquement dans le sondage il y a des idées majoritaires dans ce pays, qui, étiquetées FN, dévieraient minoritaires au sein de tel sondage d'opinion. Deuxième angle les états-majors de droite doivent faire un effort de clarification doctrinale, passant au crible tous les sujets, en identifiant tout ce qui est philosophiquement de droite. Ces deux axes de recherche convergent, j'ai moi-même commencé à faire ce travail il est possible d'identifier cinq grands thèmes, dans ce programme commun l'identité, l'autorité, la souveraineté, la subsidiarité (ou si vous voulez la liberté économique) et la tradition. Hélas, ce travail dont j'ébauche ici les linéaments, personne ne veut le faire vraiment parmi les politiques, soit par manque de motivation, soit par incohérence intellectuelle. Pour prendre un exemple pendant la Présidentielle François Fillon était supposé définir des positions cohérentes sur la famille, mais il était incohérent sur l'immigration, alors que l'on peut dire le contraire à propos des positions de Marine Le Pen cohérente sur l'immigration mais pas sur la famille. Ces contradictions montrent bien que l'offre politique est déficiente.

    Que pensez-vous de l'itinéraire de Nicolas Dupont-Aignan ?

    NDA a eu un énorme courage, il a franchi le Rubicon, pendant la Présidentielle, en acceptant une alliance avec Marine Le Pin. Le fait que, contre tous les pronostics, il ait été réélu député montre bien que les tentatives de décloisonnement ne sont pas toutes promises à la sanction des électeurs. Cela dit, il commet me semble-t-il le même type de maladresse que le FN en privilégiant les jeux d'appareils et en cherchant à réunir autour de sa propre structure. Il faut aujourd'hui créer les conditions d'une véritable unité de la droite éparpillée entre divers partis. Il ne s'agit plus de s'allier avec des gens qui sont à droite mais qui ne sont pas de droite. Il faut aujourd'hui, pour une victoire électorale, créer les conditions d'une véritable unité de la droite.

    monde&vie 15 février 2018

  • Le ministère de la Culture au service de l’immigration de grand remplacement

    Depuis de nombreuses années, le ministère de la Culture est devenu un haut lieu de soutien à toutes les subversions, qu’elles passent par l’art dégénéré, les mœurs décadentes ou le multiculturalisme conquérant.

    Nul ne s’étonnera donc de voir Françoise Nyssen, actuel ministre de la Culture, accorder l’aide de l’Etat français (et donc des contribuables) à l’exposition « Les vitrines de l’Atelier des artistes en exil ».

    ministre-culture-nyssen.jpg

    L’immigration de grand remplacement s’étend. Les « artistes » immigrés bénéficient ainsi d’une promotion à laquelle bien peu d’artistes français ont droit. Il ne fait pas bon, en 2018, être un artiste français vivant dont l’œuvre serait mise au service du Beau et du Bien, encore moins de Dieu.

    Par contre, le ministère de la Culture vient en aide à une quinzaine d’artistes de toutes disciplines, venus d’Afrique, d’Afghanistan, de Syrie, d’Iran,…, et « réfugiés » en France, dont les œuvres trouvent place en ce moment même dans les vitrines du ministère de la Culture, rue de Valois.

    atelier-artistes-exil-2.jpg

    http://www.medias-presse.info/le-ministere-de-la-culture-au-service-de-limmigration-de-grand-remplacement/87981/

  • Retour en images : Banquet des Camelots du Roi de Provence

    4145333758.2.jpg

    Ne rajoutons pas trop de commentaires à ce qui parle de soi-même. Ce reportage (7' 35") en dit plus que les mots et les phrases.

    Il montre l'esprit et les traditions des Camelots du Roi, maintenus malgré la dissolution prononcée par le gouvernement républicain en février 1936, votée par la Chambre qui allait donner naissance peu après au funeste Front Populaire.

    Les Camelots du Roi sont destinés à servir. La France et le Roi. Jeunes et anciens s'y mêlent, y chantent les mêmes chants, partagent les mêmes convictions, les mêmes espérances. 

    Ce banquet s'est tenu à La Ciotat, samedi 17 février 2018.  

    Merci à Paul Léonetti par qui ce clip a été réalisé. 

    Banquet des Camelots du Roi de Provence - 17/02/2018 - Lafautearousseau - Vimeo.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Voile intégral : vers une interdiction au niveau européen ?

    Femmes-portant-voile-integral-France-decembre-2012_0_730_485-600x400.jpg

    Alors que le débat sur l’interdiction du voile intégral en Allemagne occupe le devant de la scène, Thierry Vallat – avocat au barreau de Paris – estime qu’il pourrait y avoir une interdiction globale au niveau européen.

    https://fr.novopress.info/209748/voile-integral-vers-une-interdiction-au-niveau-europeen/

  • Réinfo, magazine d'information du Parti de la France du 26 février 2018

  • PERCÉE DES PATRIOTES LORS DES ÉLECTIONS AU TYROL

    le-tyrol-12.jpg

    Les deux partis politiques participant au gouvernement autrichien, les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ, ont fait face, ce dimanche 25 février 2018, au scrutin pour le Parlement du Tyrol, un des neufs États composant le pays.

    Ces deux formations ont largement progressé. L’ÖVP, parti dominant en cet endroit, accroît son score de 5 % par rapport au scrutin de 2013 et obtient plus de 44 % des voix. Le FPÖ perce et décroche 15,5 %, soit une amélioration de 6 %.

    Les sociaux-démocrates du SPÖ arrivent en deuxième position avec plus de 17 %, soit un gain de 3,5 %. Les écologistes reculent de 2 % et tombent à un peu plus de 10,5 %. La liste Fritz – désirant renouveler la classe politique et s’opposant au centralisme de l’État autrichien -, en très léger recul, stagne au-dessus des 5 %. Le parti libéral NEOS fait son entrée au Parlement du Tyrol en dépassant le seuil des 5 % nécessaires – à moins d’obtenir un mandat direct dans une des circonscriptions électorales – afin d’avoir des élus.

    Les sociaux-chrétiens, disposant de 17 sièges sur 36, ont la possibilité arithmétique de choisir de gouverner avec un des cinq autres partis présents au sein de la nouvelle assemblée.

    Lors de la campagne, le candidat de tête du FPÖ Markus Abwerzger a été victime d’une manipulation, qui a été finalement éventée, de la télévision publique autrichienne ORF (Österreichischer Rundfunk). De fausses affiches du parti ont également été placées à différents endroits afin de lui nuire.

    Si les écologistes ont pu sauver les meubles en permettant, arithmétiquement, que la coalition sortante au Tyrol, regroupant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les écologistes, puisse être reconduite, ce scrutin constitue néanmoins, pour ce parti qui ne siège plus au sein de la Chambre autrichienne des députés à Vienne depuis les élections législatives de 2017, une victoire à la Pyrrhus car le recul au Tyrol, où les écologistes deviennent la quatrième force politique derrière le FPÖ, les prive d’un sénateur au niveau national et, par conséquent, du statut de groupe parlementaire et donc, une nouvelle fois, d’argent public.

    Le 28 janvier 2018, lors du scrutin pour le Parlement de Basse-Autriche, l’ÖVP avait régressé très légèrement, perdant sa majorité absolue en nombre de voix, mais pas en sièges, alors que le FPÖ progressait très fortement en doublant presque son score et en atteignant un peu moins de 15 %. Le candidat de tête du FPÖ Udo Landbauer avait également été attaqué médiatiquement.

    Les prochaines élections auront lieu le dimanche 4 mars 2018 en Carinthie, qui était autrefois le bastion du gouverneur patriote Jörg Haider, décédé en 2008. Le FPÖ devrait, selon les sondages d’opinion, également y faire une percée.

    Les premiers scrutins de l’année 2018 en Autriche montrent que, pour le moment, les deux partis gouvernementaux tirent leur épingle du jeu et ne sont pas sanctionnés par les électeurs lors des scrutins pour les Parlements des différents États.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog