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Twitter : des bénéfices et plus de censure
Plus de 12 ans après sa création, Twitter engrange enfin des bénéfices – soit 91 millions de dollars (74 millions d’€) entre octobre et décembre 2017. Cependant, le réseau social est toujours au milieu des polémiques, les premières liées au caractère durable ou non de son modèle économique, les secondes à une censure croissante – surtout des opinions de droite – et à la concurrence possible, mais pour l’heure modeste, de réseaux sociaux plus libres comme GAB, un réseau social conservateur anglo-saxon en pleine expansion.
Sur l’année 2017, Twitter reste cependant en perte nette, après avoir perdu 62 millions de dollars au premier trimestre, 116 au second et 21 au troisième et un recul de 3% des recettes nettes. Mais le chiffre d’affaire est record (732 millions de dollars) et les innovations – passage aux 280 caractères, créations de threads (discussions), application pour sauvegarder les tweets, application payante pour faire des recherches, version payante à 99$ par mois – semblent avoir séduit les utilisateurs. Le cours de l’action a aussi bondi de 34% à 34.15$, même si la valorisation en bourse de Twitter (24.56 milliards de $) reste sans commune mesure avec sa rentabilité économique réelle.
Des utilisateurs plus actifs mais dont le nombre plafonne
Twitter communique nettement moins sur des mesures de licenciements – 350 employés sont partis – qui ont aussi participé à réduire les charges. Depuis 2015, 700 emplois ont été supprimés et les rémunérations en actions de ses employés ne représentent plus que 18% de son chiffre d’affaires, contre 31% il y a deux ans. Pis, les investissements en recherche et développement (R&D), mais aussi en marketing, ont été sabrés. Des mesures qui ont permis de réduire les coûts à court terme, mais dont le vivier d’économies commence à se tarir.
Le nombre d’utilisateurs actifs par jour (DAU) est en augmentation de 12%, mais leur nombre total plafonne à 330 millions d’utilisateurs actifs par mois, soit à peine 10 millions de plus qu’en 2015 ; il est même en baisse aux Etats-Unis (1 million), une diminution compensée par une augmentation des inscriptions ailleurs dans le monde. Twitter a annoncé reprendre des investissements en R&D et en com pour attirer de nouveaux utilisateurs – les marges devraient donc se stabiliser en 2018, voire se réduire, et non augmenter comme l’espéraient les actionnaires après des milliards de dollars de pertes cumulées.
Le temps d’usage augmente (3h02 par mois contre 2h37 en 2016, à raison de 5mn 44 par session en 2017 contre 4 minute 12 en 2016), à l’inverse de Facebook, qui voit le temps d’usage chuter de 43% en un an, tandis que la durée de la session moyenne reste stable, autour de 6 minutes 20 secondes.
Des polémiques croissantes liées à la censure anti conservatrice et russophobe
Cependant, les polémiques liées à la censure, notamment (mais pas seulement) des idées de droite, sur le réseau, vont croissant. Si la concurrence de réseaux sociaux plus libres, au premier lieu duquel GAB, reste pour l’heure assez confidentielle – comme pour YouTube, la suppression massive, en décembre dernier, de comptes d’utilisateurs de la droite radicale sans aucune raison valable (pour « délit d’opinion » donc) a laissé des traces.En Europe et Russie, la suspension de milliers de comptes (3800 en tout) soi-disant liés à l’Internet Research Agency, qualifiée de « fabrique de trolls pro-russes », a aussi été un événement marquant, d’autant que Twitter a aussi tenu à avertir 1.4 millions d’utilisateurs qui suivaient des comptes « en lien avec la Russie ». D’autant qu’en dehors d’une communication tapageuse destinée à légitimer les accusations de l’establishment américain contre l’élection de Trump et la Russie, accusée de s’être mêlée des élections américaines, les preuves tardent à venir. Pas plus que pour le Brexit – comme l’a avoué Twitter lui-même dans une lettre au comité de la Chambre des Communes en charge des technologies numériques.
L’arme absolue : le shadow ban
Après la #Twitterpurge, une série de reportages en caméra cachée chez Twitter révélait début 2018 l’existence d’une censure politique d’ampleur des idées de droite et une volonté idéologique de pousser encore plus loin cette censure.
Le grand public a ainsi appris la notion de « shadow ban », qui s’apparente à une version moderne de la censure. Les personnes qui en sont victimes ne le savent pas, elles continuent à poster sans que leur contenu soit visible, autrement dit elles twittent pour elles-mêmes.– ‘application technique de la maxime célèbre « la dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie, c’est cause toujours, tu m’intéresses». Le shadow ban n’est pas propre à Twitter : les utilisateurs l’ont aussi constaté sur Instagram, même si le réseau social ne communique pas du tout à ce sujet. Ces données ont été publiées après le quatrième trimestre 2017 : l’avenir nous dira si elles ont impacté la rentabilité du réseau social. Et si les censures continuent de prospérer…
Texte repris du site OJIM
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Préférence nationale pour la soupe populaire en raison du comportement des immigrés
En Allemagne, les organisateurs de la soupe populaire à Essen ont déclaré :
«En raison de l'augmentation du nombre de réfugiés au cours des dernières années, la proportion de citoyens étrangers parmi les personnes servies est montée à 75%. Pour permettre une intégration sérieuse, nous sommes obligés, pour l'instant, de n'accueillir que des personnes avec un passeport allemand».
Cette décision a fait scandale.
Les responsables locaux de la soupe populaire d'Essen ont dénoncé le comportement de certains réfugiés: «manque de respect envers les femmes» ou encore «bousculades» dans les files d'attente. Certains demandeurs d'asile se comporteraient en «profiteurs».
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La petite histoire : Gergovie : quand la Gaule défiait César
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ISLAMISATION DE LA FRANCE : BERNARD DE LA VILLARDIÈRE TIENT BON !
Dans une confrontation avec Rokhaya Diallo, le journaliste persiste sur la signification du port du voile islamique.
http://www.bvoltaire.fr/islamisation-de-france-bernard-de-villardiere-tient/
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Paris vendredi 9 mars, Patrick Buisson au Cercle de Flore ... Un rendez-vous à ne pas manquer !
Renseignements : cercledeflore@actionfrancaise.net
Calendrier du Cercle de Flore
http://lafautearousseau.hautetfort.com/ -
Réforme de la SNCF – Marine Le Pen : “Est-ce que vous croyez que les sociétés privées vont aller sur les petites lignes ? Non !”
Marine Le Pen, président du Front national, était l’invitée de Marc Fauvelle ce mardi 27 février.
Le gouvernement veut “privatiser la SNCF”. C’est ce que martèle Marine Le Pen la martèle, affirmant que la réforme du système ferroviaire et l’ouverture aux entreprises privées va forcément conduire aux prémices de la fin du service public.
La présidente du Front national, qui appelle à l’éviction de Guillaume Pépy, patron de la SNCF, plutôt qu’à la réforme du statut de cheminot, est persuadée que les petites lignes régionales seront délaissées par les entreprises privées car peu rentables, ce qui conduire, à terme, à leur fermeture.
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Conférence Dextra du 02/03 : L'impasse des féministes d'aujourd'hui
Chers amis, chers camarades,Ce vendredi 2 mars, Dextra a la joie de recevoir Iseul Turan, porte-parole des Antigones, qui interviendra sur un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre récemment, et nous parlera deL'impasse des féministes d'aujourd'huiNous vous attendons nombreux et ponctuels pour cette nouvelle conférence, à partir de 19 h, au Molière, 12 rue de Buci.A vendredi ! -
Réforme de la SNCF : en route vers la grève générale - Journal du Mardi 27 Février 2018
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Vainqueur celui qui cessera de se justifier ! – Jean-David Cattin (Les Identitaires)
L’homme de droite a la fâcheuse tendance à se justifier, s’excuser, donner des gages. Éric Zemmour, dans le dernier Zemmour & Naulleau, faisait remonter ce besoin irrépressible à la peur de la guillotine. Deux siècles plus tard, la crainte de la mort sociale a succédé à celle de la mort biologique. Qui agit sans se plier à l’idéologie de gauche s’expose à cette mort sociale. Perte d’emploi, mise à l’écart associative, paria des médias… l’homme de droite est devenu un homme des catacombes. Qu’il surgisse au grand jour, avec ses arguments, ses raisonnements, ses faits et leurs commentaires, et le voilà bientôt enjoint par la gauche de s’expliquer, de se justifier et, terme du processus, de s’excuser. La morale de la gauche est sa meilleure arme politique. Qui ne le voit combat aveugle. Qui s’y plie a perdu. Qui croit habile de tenter de la retourner, en une sorte de judo, s’y perd.
À force de reculades, l’homme de droite en vient à défendre des positions de l’adversaire. La candidature à la présidentielle d’Alain Juppé a été l’occasion pour plusieurs journalistes de rappeler quel était le programme du RPR en 1990 alors qu’il en était le Secrétaire général. Lors de l’émission Des paroles et des actes sur France 2, à l’évocation des mesures droitières qui y figuraient, notamment sur l’islam et l’immigration, le maire de Bordeaux a eu l’air sincèrement surpris et a reconnu sans sourciller qu’il s’était trompé.
Cette lente évolution idéologique illustre la capacité de la gauche à tirer l’échiquier politique dans sa direction, à répandre sa pensée partout et à en chasser toute réfutation. Non en sortant victorieuse de l’affrontement des idées mais, au contraire, en évitant cet affrontement, en contraignant l’adversaire à ne pas combattre. D’aucuns ont baptisé cela le « mouvement sinistrogyre ». D’autres ont parlé de terrorisme intellectuel. Quoiqu’il en soit, le résultat est là : une certaine droite a peur. La gauche ne peut lui interdire de se présenter à des élections ni de les gagner. En revanche, elle lui a imposé une barrière à ne pas franchir : appliquer des idées de droite et notamment dans le domaine de l’identité.
Comme Nicolas Sarkozy hier, Laurent Wauquiez aujourd’hui semble avoir compris que cette soumission était gage de défaite. Mais plus que les conseils d’un Patrick Buisson ou la pression d’une « droite hors des murs », c’est le poids électoral du FN qui a conduit ces hommes à ce constat. Pour autant, ni Sarkozy ni Wauquiez n’ont la stature pour incarner ce grand retournement de la droite française. Il leur manque l’épaisseur, le caractère, le goût du mythe et de l’histoire. En cela, ils ressemblent à la quasi-totalité des chefs politiques d’Europe de l’Ouest et, plus largement, occidentaux.
On aurait pu croire jusqu’en 2016 que telle était la fatalité de nos vieilles nations épuisées et sorties de l’histoire. Or, l’irruption de Donald Trump a prouvé le contraire. Trump est une révolution. Il ne s’excuse jamais. Au contraire, il accuse son adversaire. Il lui fait revêtir le costume du « bad guy ». D’instinct il a compris le jeu de la gauche morale qui est au moins aussi active aux États-Unis qu’en Europe. Il l’a compris et il le balaye d’un seul revers de la main.
Ne pas s’excuser, ne pas se justifier, au-delà des idées politiques défendues : telle doit être la ligne de conduite d’un homme politique qui veut emporter le suffrage populaire. Lorsque l’on a la conviction que son combat est légitime, il n’est nul besoin de le justifier. À force de justifications, d’excuses et de gages donnés, c’est la force de conviction de celui qui s’y soumet qui est mise en doute. La gauche comme la classe médiatique n’ont en aucun cas une quelconque autorité morale qui leur permet de distribuer les bons points. Celui qui s’en rendra enfin compte, à n’en pas douter, remportera la mise. En France comme aux États-Unis. Vainqueur celui qui cessera de se justifier !
Jean-David Cattin
http://www.les-identitaires.com/2018/02/vainqueur-celui-qui-cessera-de-se-justifier/