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  • Sexisme : quand France Inter ne s’interdit rien contre Charlotte d’Ornellas, par Caroline Parmentier

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    « Les petites cathos d’extrême droite ça m’excite (…) Nous ferons l’amour bestialement comme deux bergers allemands » etc. Où sont les Mee too et les Balance ton Porc pour protester aujourd’hui contre la chronique répugnante de Daniel Morin sur France-Inter contre Charlotte d’Ornellas ?

    Sur France-Inter qui nous a bassinés pendant des mois avec le sexisme et le harcèlement (et sous les gloussements un peu gênés de deux journalistes femmes sur le plateau qui se gardent bien d’intervenir), le chroniqueur Daniel Morin se livre le 27 septembre à un ahurissant numéro sur le mode « Fais-moi mal, chienne » contre la journaliste de Valeurs Actuelles, ancienne collaboratrice de Présent, « à droite, droite, droite » où tout y passe : l’armure de Jeanne d’Arc, les culottes de peau autrichiennes, les bergers allemands et les nazis, sur fond de halètements et de « Maréchal nous voilà ».

    C’est particulièrement choquant et sexiste et tout le monde rigole autour de la table. Le respect des femmes sur France Inter, radio du service public qui passe son temps à donner des leçons, c’est à la tête de la cliente. On imagine un instant si la cible n’avait pas été blanche, catho et de droite. Et le même genre de sketch avec par exemple Rokhaya Diallo ou Raquel Garrido dans le rôle de la « salope ».

    Dans le même temps, Eric Zemmour pour une phrase désobligeante (et coupée au montage) sur le prénom d’Hapsatou Sy, doit être interdit partout d’antenne et de plateau ! Est-ce que Marlène Schiappa et toute la classe médiatique et politique qui a volé au secours d’Hapsatou Sy comme un seul homme, va demander l’interdiction de Daniel Morin ? Il ne risque absolument rien ni du CSA ni des chiennes de garde, il a tous ses totems d’immunité. Vous voulez appeler au meurtre (comme Laurent Ruquier appelant à abattre Donald Trump sur la chaîne publique France 2 sans jamais avoir été sanctionné) vous voulez appeler au viol ou au racisme anti-blanc et anti-catho, vous voulez diffamer, insulter ? Soyez journaliste de gauche sur une radio d’Etat.

    Photo : La photo officielle de Daniel Morin sur le site de France-Inter. Il s’était mis du rouge à lèvres en signe de solidarité pour la Journée de la Femme comme le tartuffe obsédé sexuel, Denis Baupin…

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 1er octobre 2018

  • François Bousquet : « La France profonde est derrière les idées de Zemmour »

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    Éric Zemmour était présent, ce mercredi 26 septembre, pour dédicacer son dernier livre Destin français à la Nouvelle Librairie.

    Boulevard Voltaire a interrogé le fondateur de cette librairie, François Bousquet. Il évoque les pressions subies de la part des groupuscules d’extrême gauche autour de cet événement et le succès rencontré auprès des lecteurs parisiens, malgré les tentatives d’intimidation.

    Nous sommes à La Nouvelle Librairie. Vous recevez Éric Zemmour pour une signature de son dernier livre.
    C’est une visite sous tension. Vous avez reçu de nombreuses menaces.

    Oui, en effet. Les antifas ont mis la pression sur la librairie. Ils ont dégradé la devanture avec des stickers, des autocollants et des tags. Ils ont dégradé le rideau de fer et ils ont surtout envoyé une invitation sur internet à venir nous  »sbodifier », c’est un terme tiré de l’arabe. C’est un mot argotique qui s’est imposé en France en 2005 à la suite des émeutes de banlieues.  »Sbotifier », c’est foutre le bordel au sens où on le fout dans les banlieues. En clair et en un seul mot, détruire la librairie.
    Nous avons porté plainte. Le dépôt de plainte a été pris en compte par la police et la préfecture. Il y a une sécurité policière. Nous avons nous-mêmes une sécurité privée. Il est assez surréaliste de devoir sécuriser à nos frais une signature d’un des auteurs français vivants qui vend le plus. On nous reproche de piétiner la liberté d’expression, mais en réalité, on nous piétine et on piétine la liberté d’expression.
    Dieu merci, Zemmour et la librairie ont résisté.
    Vous avez ouvert cette Nouvelle Librairie rue Médicis. Pour les lecteurs qui ne sont pas parisiens, c’est un haut lieu du Quartier latin. Pour être un peu caricatural, ce quartier est sous domination de gauche depuis mai 68.
    Vous attendiez-vous à de telles réactions de la part de l’extrême gauche lorsque vous avez ouvert ?

    On s’y attendait sans s’y attendre. On s’attendait à gêner. Ça fait 50 ans que l’on a déserté ce quartier qui est l’épicentre de la vie intellectuelle. Or, sur le symbole, c’est central. Occuper le Quartier latin, c’est rendre nos idées visibles. On savait que nous allions déranger.
    Sauf que les antifas ont pris des habitudes d’impunité incroyables. On les a vus à Angers, à Paris, Rennes, Toulouse et Lille. Ils entrent chez vous comme si c’était chez eux. Ils vous menacent physiquement, ils vous agressent, vous défient front contre front. Ils dégradent votre vitrine et ressortent comme s’ils n’avaient rien fait et qu’ils étaient porteurs d’une justice immanente. C’est ça désormais un antifa.
    Je ne suis pas naïf, mais je ne pensais pas qu’ils étaient habités par un tel sentiment d’impunité. C’est vraiment une découverte. On est vraiment harcelé, mais on résiste.
    Ce soir, la manifestation est un immense succès. Le public résiste. Le paradoxe de notre époque est qu’il y a un hiatus entre les élites et la France profonde qui est majoritairement derrière les idées de Zemmour. Quand on regarde les sondages, 2/3 des Français sont pour le contrôle des frontières, mais ce pourcentage n’apparaît pas dans les médias centraux. L’université a été colonisée par le gauchisme culturel. Nous, nous sommes installés là précisément pour mettre un caillou dans la chaussure du gauchisme culturel.
    Pour répondre aux intimidations, vous avez invité l’un des polémistes les plus attaqués par la gauche ces dix dernières années.

    L’invitation avait été programmée avant le déclenchement des polémiques.
    Si vous vous en souvenez bien, les polémiques ne sont pas le fait d’Éric Zemmour.
    L’information a filtré, mais on a quand même maintenu la signature dans un contexte de polémiques, d’énervement et d’hystérie. C’est une hystérisation pour une question de prénom. La question du prénom est une tempête dans un verre d’eau. Désormais, on considère qu’une tempête dans un verre d’eau est une tempête de force 12. Cela veut dire que la question du prénom est un cyclone médiatique. C’est complètement dérisoire. Il faut remettre les choses à leur place. C’est une polémique autour du prénom comme la vie intellectuelle et la vie littéraire en a toujours porté. C’est un phénomène habituel, sauf qu’autrefois cela se faisait entre gentlemen. Désormais, ce sont des voyous.

    http://www.bvoltaire.fr/francois-bousquet-la-france-profonde-est-derriere-les-idees-de-zemmour/

  • Perles de Culture n°181 : Hommage à Jean Madiran

  • La sacralité de la Nature

    Nos mythes et nos rites cherchaient une coïncidence entre les œuvres humaines et l’image d’un cosmos ordonné. La disposition circulaire du temple solaire de Stonehenge reflétait ainsi l’ordre du monde, symbolisé par la course du soleil, son perpétuel retour à la fin de l’hiver. Elle figurait l’anneau de la vie unissant la naissance à la mort. Elle représentait aussi le cycle éternel des saisons.
    De même, les temples grecs sont-ils nés du bois sacré des ancêtres hyperboréens. Strabon dit que « les poètes qui embellissent tout, nomment ‘bois sacré’ n’importe quel sanctuaire, même dépouillé de végétation ». Les recherches archéologiques ont montré que les colonnes des temples grecs archaïques étaient formées de troncs d’arbre. L’analogie entre temple et forêt sacrée nous émeut. C’est dans les futaies consacrées qu’avaient été déposées initialement les effigies des divinités sommairement taillées. Pausanias énumère les essences qui convenaient le mieux aux bocages sacrés : chênes, frênes, platanes, oliviers, pins, cyprès. Se faisant l’écho des auteurs anciens, Varon précise que le temple est « un espace limité par les arbres ». Le bois sacré formait la clôture, le péribole du domaine divin. Il donna naissance au péristyle qui caractérise le temple grec de l’époque classique. Celui-ci est le rappel stylisé de la forêt originelle, habitat des divinités du panthéon grec. L’architecture figure ce lieu de l’espace divin (numen inest, écrit Ovide) où se concentre la sacralité. La colonnade externe est à l’image de la végétation, dont les tiges jaillissent du sol pour former, sous la lumière du soleil, un lieu de convergence entre les hommes et les divinités. A Olympie, le vénérable temple d’Héra, édifié au VIIe siècle avant notre ère, permet de suivre la « pétrification » du portique externe, construit initialement en bois, et dont les fûts ont été progressivement remplacés par des colonnes doriques en pierre. C’est ainsi qu’une sorte de forêt stylisée accompagna le sanctuaire lorsque celui-ci, quittant la nature sauvage, occupa le centre des cités.
    Malgré les ruptures avec l’ancien ordre européen introduites par les interprétations bibliques, la construction des églises romanes ou gothiques répondait encore aux anciens symbolismes. Bâties sur d’antiques sites sacrés, elles en assuraient la perpétuation. Elles continuaient d’être « orientées » par rapport au soleil levant et leurs sculptures étaient toutes bruissantes d’un bestiaire fantastique. Dans son impressionnant jaillissement, la futaie de pierre des nefs romanes et gothiques restait la transposition des anciennes forêts sacrées.
    Pourtant la rupture fondamentale cheminait, qui dissociait les humains de la nature et postulait l’idée vaniteuse et peu sensée que l’univers avait été créé pour les hommes seuls. En définissant l’homme comme « maître et possesseur de la nature », en voyant dans les animaux des « machines », Descartes ne fit que théoriser ce qu’avait préparé la séparation d’avec la nature inhérente aux religions monothéistes nées dans les déserts d’Orient. Il exprimait la logique du nihilisme, anticipant sur l’arrogance technique menant à la manipulation du vivant. Il annonçait l’univers de la mégapole universelle, édifiée dans la haine de la Nature. 
    Dominique Venner, Samouraï d’Occident

  • Zemmour réagit à la polémique Nick Conrad : « Les Blancs ne sont qu’une expression pour dire les Français »

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    Le clip « Pendez les Blancs » du rappeur Nick Conrad a suscité un tollé et a engendré de nombreuses réactions. Sur LCI, Eric Zemmour a dénoncé la « culture du rap francophobe (...) qui appelle au meurtre des Français » et qui se répand dans les banlieues. Ecoutez ! 

    La vidéo du rappeur Nick Conrad n'en finit plus de faire réagir. Invité de la matinale de LCI vendredi 28 septembre au matin, Eric Zemmour s'est lui aussi exprimé sur la chanson et le clip tournés à Noisy-le-Grand, accusés de racisme anti-blanc. « Ce n’est pas un acte isolé, c’est une culture. Ça fait longtemps : 10 ans, 15 ans que les rappeurs appellent à tuer les flics, appellent à tuer les Français, appellent à détruire la France. Je peux vous sortir des listes de chansons longues comme le bras. Ce n’est que le dernier » , a-t-il expliqué. 

    « Il y a une culture du rap francophobe qui déteste la France, qui déteste les Français, qui appelle au meurtre des Français. Les blancs ne sont qu’une expression pour dire les Français (...). Il y a une culture de la haine de la France qui s’est répandue dans d’innombrables banlieues. Alors heureusement, tous les banlieusards, même ceux qui sont de culture musulmane ne sont pas touchés, grâce à Dieu »  a ajouté celui qui a été sous le feux des critiques pour avoir critiqué le prénom d'Hapsatou Sy, la chroniqueuse de Thierry Ardison.

    Toujours sur les banlieues, assurant que la France se dirigeait vers une nouvelle guerre civile, Eric Zemmour a conclu ainsi ses propos : « Il y a aujourd’hui dans toutes nos banlieues une contre-société qui a créé un contre-peuple, avec une contre-civilisation qui repose sur l’islam. C’est ça la vérité de nos banlieues que l’on ne veut pas dire et que l’on ne veut pas croire. » 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La Commission européenne contre la coopération italiano-tunisienne en matière d’immigration

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Jeudi dernier, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a effectué sa première visite en Tunisie. Cette visite fait suite à l’adoption d’un décret anti-immigration en début de semaine dernière par le gouvernement italien. Deux mesures de ce décret sont particulièrement notables : la restriction de la délivrance du permis de séjour et la réduction considérable de la durée maximale de la rétention administrative des clandestins.

    Suite à l’adoption de ce décret, Matteo Salvini s’est rendu à Tunis où il a rencontré le président Tunisien Béji Caïd Essebsi. La discussion a porté sur la limitation de l’immigration clandestine en provenance de la Tunisie et sur le rapatriement des ressortissants tunisiens.

    Rappelons que, selon le ministère italien de l’Intérieur, 4.487 Tunisiens sont arrivés clandestinement en Italie depuis le début de l’année. En termes d’arrivées de clandestins en Italie, la Tunisie est ainsi classée première en 2018, avant l’Érythrée.

    La rencontre à Tunis entre les deux responsables politiques s’est déroulée en présence de plus de cent de chefs d’entreprise italiens. En ce sens, le président tunisien a reçu l’assurance que l’Italie soutiendrait financièrement et économiquement la Tunisie.

    Toutefois, Matteo Salvini se heurte à ses opposants européens. En effet, la Commission européenne a d’ores et déjà jugé sa proposition de budget « hors des clous ». Il est probable que ce jugement résulte en partie du fait que Matteo Salvini a menacé de réduire la contribution de l’Italie au budget européen, si l’Union ne s’engage pas dans la même voie de régulation migratoire.

    https://fr.novopress.info/212114/la-commission-europeenne-contre-la-cooperation-italiano-tunisienne-en-matiere-dimmigration/

  • Un député LREM proche de Macron visé par une enquête pour avoir cumulé les indemnités de ses différents mandats

    Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale, est visé par une enquête préliminaire pour concussion, selon une information de Mediapart confirmée par franceinfo.

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  • Un doigt d’honneur, une grande dose d’horreur

    soumission-300x229.jpgCela ne fera pas oublier la hausse de 1,7% de  la CSG et à partir d’aujourd’hui,   pour le sixième mois consécutif, l’augmentation en moyenne des tarifs du gaz de 3,25% pour 4,5 millions d’usagers.  Mais un an après le passage de l’ouragan  dévastateur Irma,  le retour d’Emmanuel Macron cette fin de semaine  sur l’île de Saint-Martin a été un monument du genre en terme de com. Nos souverains très chrétiens  accomplissaient  la cérémonie appelée le Mandé, reminiscence du jeudi saint et de la Céne, en lavant les pieds des miséreux, des mendiants, des pauvres, des lépreux.  M. Macron lui,  drapé dans la fonction du président-thaumaturge,   s’est livré  cette fin de semaine  au  bain de foule dans le quartier d’Orléans, multipliant les embrassades, agrippant, touchant  les jeunes à qui il a promis  une reconstruction rapide des salles de classe endommagées. Divine surprise, il a échappé à sa sécurité rapprochée (mais pas aux journalistes…)  du fait d’une pluie torrentielle qui l’a obligé à trouver refuge chez l’habitant. Une fois dans les lieux, il a tâté la solidité des murs ou encore  noué le  dialogue avec un jeune ancien braqueur qu’il a exhorté à  rentrer dans  le droit de chemin pour faire plaisir à sa maman…En terme de storytelling  les  conseillers du président ont fait très fort !  Mais  comme souvent avec M. Macron, la spontanéité revendiquée a  laissé place place au malaise avec ce selfie  montrant l’ex braqueur cité plus haut, faisant  un doigt d’honneur face à l’objectif  pendant que  le président  l’enlace tout sourire … 

    Après l’épisode calamiteux de la fête de la musique, transformée en ode au lobby LGBT et à l’immigration,   avec les travelos se déhanchant dans  le cour de l’Elysée et posant avec le couple présidentiel , on peut souscrire  à cette réflexion du maire de Béziers Robert Ménard :  « Il ne reste quasiment rien. Que des lambeaux de dignité qui se perdent dans la nuit de la vulgarité. Le costume de président est devenu bien trop large. » Ou à ce constat de Marine : « on ne trouve même plus de mots pour exprimer notre indignation.La France ne mérite certainement pas cela. C’est impardonnable ! »   M. Macron malgré ses efforts, semble  bien incapable de capter le ressenti du pays profond. Sa réponse à la présidente du RNvia la conférence de presse tenue  peu après cet épisode, est assez pathétique.  Et franchement hors-sujet, signe  de son embarras  a posteriori :  « On ne tirera rien des discours de haine », « il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu’elle est d’une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n’y a rien à en tirer. » « Marine Le Pen, c’est l’extrême droite, et l’extrême droite ce n’est pas le peuple. Je suis président de la République et je ne laisserai à personne le peuple. »

    Un peuple pourtant  rétif au macronisme comme l’atteste la poursuite de la  dégringolade   dans les sondages de  l’exécutif,  puisque ce  sont désormais plus de deux Français sur trois qui ont une mauvaise opinion du chef de l’Etat selon la toute récente enquête  BVA. Certains sondages, dont celui de l’Ifop pour le Journal Du Dimanche,  le place dorénavant  sous la barre des 30% d’avis favorables. En  moyenne,  l’ex ministre de  François Hollande a perdu 26 points de popularité depuis son élection!  Dans ce climat,   l’objectif de l’Elysée reste celui d’une victoire hautement symbolique contre les nationaux lors des élections européennes de mai prochain.

    Pour autant, l’opposition nationale n’est pas le seul obstacle sur la route de l’intégration européenne telle que la rêve Emmanuel Macron… et avec  lui un certain nombre de personnalités humanistes, de  cénacles économiques, politiques  ou philosophiques. Invité avec Coralie Delaume, Nicolas Baverez et Ferghane Azihari de Interdit d’interdire,  la première émission animée par l’excellent  Frédéric Taddeï sur RT,  l’essayiste Emmanuel Todd a esquissé une réflexion plus générale sur  « le tempérament de l’Europe. »

    «C’est peut-être le tempérament de l’Europe » qui est en train   de se révéler actuellement a avancé M. Todd.  « Après guerre tant qu’on était sous occupation et protection libérales américaines,  avec l’armée américaine face à l’Union soviétique on a pu se raconter que l’Europe faisait partie du lieu de naissance de la démocratie libérale. La France peut-être, la Belgique,  les pays scandinaves, l’Angleterre.  Mais la réalité de l’Europe continentale ce n’est pas du tout la naissance de la démocratie »,  M Todd citant les régimes autoritaires et totalitaires qui ont  fleuri dans les années 30,  de l’Europe du sud à celle de l’Est.

    « La réalité de l’Europe continentale »  c’est qu’elle est  « de tempérament politique et social autoritaire. » « Et peut-être que (c’est cette réalité là)  qu’on  est simplement en train de vivre  avec la dérive de l’Union Européenne dans cette monnaie castratrice,  dans ses règlements uniformisateurs, dans ses massacres de pays périphériques comme la Grèce (…). Séparée du monde américain qui  était la liberté politique et  économique, l’Europe revient  ce qu’elle est,   c’est-à-dire à  un temperament illibéral. Et l’illibéralisme  n’est pas celui  d’Orban  mais  celui de tout le continent, sauf la frange maritime de la Mer du Nord et le Bassin parisien.»

    Alors l’Europe rêvée, fantasmée par les Bruxellois existe-t-elle vraiment? Fait-elle battre le cœur des Européens?  Dans un  entretien accordé  au JDD,  réalisé lors de son déplacement aux Antilles, M. Macron n’a pu   faire autrement que de taper toujours sur le même clou, en se posant comme le garant de la raison, du juste milieu, d’une UE porteuse d’une idéologie indépassable et qui ne saurait comme telle  être remise en question.

     Une  obsession revendiquée par le chef de l’Etat: « Pour les élections européennes, je ferai tout pour que les progressistes, les démocrates et ceux dont je porte la voix – je l’espère incarnée par une liste la plus large possible en France – se fassent entendre. » « C’est un combat de civilisation, un combat historique et je ne céderai rien aux extrêmes. » « Je crois au retour des peuples. Je ne suis pas un européiste, ni un mondialiste. Je crois à l’identité forte de chaque peuple, je crois à l’histoire et à l’ambition de notre peuple. Je veux le convaincre que l’Europe, c’est ce qui l’accompagne, le protège. Je suis pour tourner la page d’une Europe ultralibérale, mais aussi pour éviter la page d’une Europe des nationalismes. L’Europe, c’est notre bonne protection. Encore faut-il la repenser et la rebâtir. »

    Il est assez révélateur que M. Macron dans cette tirade reprenne, retourne, déforme le langage de  l’opposition  nationale à son profit tout en niant, contre l’évidence même, être un  acteur d’une politique supranationale construite contre les peuples et leurs aspirations profondes. La crainte de nos élites réside  bien dans le réveil national qui fleurit un peu partout sur notre continent et dont Bruno Gollnisch avait fait le thème du discours qu’il a prononcé samedi à Paris,  lors de la Grande Journée   d’Amitié Française organisée par l’Agrif. Oui, une autre Europe est possible, oui,  il faut la repenser, la rebâtir, mais certainement pas en suivant  la feuille de route de la Commission européenne qui nous mène à l’horreur;  certainement pas  en faisant de nouveau appel   aux   grands architectes et aux mauvais   maçons qui l’ont  conçu pour notre plus grand malheur.

    https://gollnisch.com/2018/10/01/un-doigt-dhonneur-une-grande-dose-dhorreur/

  • Interdit d’interdire : la nouvelle émission de Frédéric Taddeï sur la chaîne RT

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    C’est le 27 septembre dernier qu’a été diffusée la toute nouvelle émission de culture et d’idées de l’animateur Frédéric Taddeï « Interdit d’interdire » sur la chaîne russe d’information RT France, qui reprend peu ou prou son ancienne émission « Ce soir ou jamais » qu’il animait sur Europe 1.

    Interrogé sur France Inter la semaine dernière, l’animateur déclarait :

    Je suis libre partout. Je me fiche de qui me paye tant que je peux faire ce que je veux. C’est écrit dans mon contrat, je peux faire ce que je veux.

    Ce nouveau rendez-vous sera diffusé du lundi au jeudi, de 19 à 21 heures.

    https://fr.novopress.info/212105/interdit-dinterdire-la-nouvelle-emission-de-frederic-taddei-sur-la-chaine-rt/

  • Quand la droite publie des livres qui se vendent…

    Quand la droite publie des livres qui se vendent…

    Le Monde s’inquiète :

    Un grand basculement s’opère depuis quelques années sur la scène des idées. Un glissement de terrain idéologique destiné à préparer un renversement politique. Car la contre-révolution illibérale n’a pas uniquement lieu lors d’insurrections électorales. Elle s’installe aussi sur le terrain de la pensée. La droite extrême s’est ainsi imposée dans la bataille des idées, et la « pensée anti-68 », comme dit le philosophe Serge Audier, tient le haut du pavé. « Le vent souffle à droite », constate la philosophe Elisabeth Badinter, alertée par les mouvements antiavortement et ceux issus de La Manif pour tous, rassemblés dans « la sainte alliance des réactionnaires » (Le Monde daté du 13 avril 2018).

    Ce grand basculement prend la forme d’un « grand retournement », explique le professeur au Collège de France Pierre Rosanvallon dans Notre histoire intellectuelle et politique – 1968-2018 (Seuil, 448 pages, 22,50 euros). Un renversement des valeurs du progressisme qui repose sur un « antilibéralisme intégral » (l’extension des droits de l’individu est associée au règne de l’illimitation de l’individualisme consumériste)une offensive axée sur « l’exaltation d’un peuple essentialisé » forcément méprisé par les élites, une guérilla conceptuelle tournée vers une critique obsessionnelle de « l’événement repoussoir » qu’est devenu Mai 68, sans oublier une « radicalisation des aversions » dominée par une hypertrophie du langage – par laquelle on assimile sans ambages le libéralisme ou le pédagogisme à des « totalitarismes ». De Maurras à Gramsci, les références de ces pamphlétaires réactionnaires mêlent aussi bien des catholiques royalistes que des communistes révolutionnaires.

    La rentrée est marquée par le nouveau livre d’Eric Zemmour, qui se vend comme des petits pains, alors même que l’éditorialiste est chassé des chaines de télévision. Son livre sera suivi par un nouvel ouvrage de Philippe de Villiers, consacré à Clovis, mais aussi par un nouveau pavé de Patrick Buisson dans la mare soixante-huitarde, sur le thème de la paternité. Nous en reparlerons.

    Et à gauche, quel livre se vend ?…

    https://www.lesalonbeige.fr/quand-la-droite-publie-des-livres-qui-se-vendent/