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  • RAPPEL Samedi 10 novembre, 15 h, Place de la Bourse à Paris : MARCHE DE LA RECONQUÊTE ORGANISÉE PAR LA DISSIDENCE FRANÇAISE

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    Vincent Vauclin, Président de la DF, à la 12e Journée de Synthèse nationale :

     

  • Jean-Pierre… présent !

    JP-Stirbois-gollnisch.jpgLe résultat du référendum sur l’indépendance de la Nouvelle Calédonie a été annoncé hier. Comme prévu mais avec une avance un peu moindre que ce qui était annoncé par les sondages, le NON au divorce avec la France l’a emporté avec 56,4% des voix. C’est une bonne nouvelle pour tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie, Caldoches comme Canaques. C’est une bonne nouvelle plus généralement pour la France, son poids dans la géopolitique mondiale et pour le maintien de la grande puissance (par la taille) maritime qu’elle est encore. La campagne pour le maintien de la Nouvelle Calédonie dans la France fut menée activement par le FN pendant trente ans pour conjurer les manœuvres enclenchées visant à abandonner ce territoire français. Ces dernières années  Marine Le Pen, et plus particulièrement Louis Aliot encore tout récemment, se sont rendus sur le Caillou pour soutenir les partisans du maintien dans la France, notamment bien sûr la courageuse représentante du FN puis du RN sur l’ile, Bianca Hénin.

    Cette défaite des indépendantistes (soutenus en sous-main par des puissances régionales soucieuses de chasser la France de ce coin du pacifique…) aurait été certainement plus éclatante sans les magouilles dénoncées par Bianca Hénin, qu’elle évoquait lors de la manifestation organisée en 2015« contre le largage de la Nouvelle Calédonie . » C’est la composition du corps électoral participant au référendum notait-elle, qui est la preuve flagrante de l’escroquerie socialiste, «le fait que des radiations soient tripatouillées depuis dix ans maintenant, ce qui entraîne une élimination ethnique sur nos listes électorales ». En effet, le projet de loi le gouvernement prévoyait une inscription automatique pour deux catégories d’électeurs : ceux admis à participer à la consultation du 8 novembre 1998 et ceux relevant du droit coutumier. Les autres devront effectuer les démarches nécessaires. Ce que dénonçait les loyalistes, non indépendantistes, majoritaires au Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Le fait que les natifs du Caillou soient obligés de fournir des justificatifs pour figurer sur la liste électorale spéciale. »

    Le résultat de ce référendum coïncide avec le trentième anniversaire de la mort de Jean-Pierre Stirbois. Alors Secrétaire général du FN (depuis 1981) il succomba le 5 novembre 1988, âgé de 43 ans, à un accident de voiture à Pontchartrain (Yvelines) au retour d’une réunion publique et à l’issue d’une campagne épuisante pour la défense de la Nouvelle-Calédonie française. Imprimeur, Jean-Pierre rejoignit le FN en 1977 avec son épouse Marie-France qu’il avait rencontré dans les comités Tixier-Vignancour. C’était aussi un vieux camarade (ainsi que Marie-France ) de Bruno Gollnisch depuis l’époque ou ils se lièrent d’amitié à la faculté de Nanterre en 1967.

    Si la morale chrétienne nous invite à pardonner, il ne faut rien oublier pour autant et nous nous souvenons de la joie mauvaise qui salua chez certains de nos adversaires le décès de ce militant et dirigeant frontiste. L’arbre percuté par sa voiture fut qualifié à l’époque de « providentiel » par Jean-François Kahn. En novembre 2012, Benjamin Biolay , au détour d’une de ses chansons, ironisa lui aussi sur le décès de Jean-Pierre Stirbois. Ce que rappelle Boulevard Voltaire dans l’article consacré le 31 octobre à l’anniversaire de sa mort. « La vengeance est un plat que certains mangent froid comme Stirbois s’est mangé son cèdre. » écrivait Biolay, tandis que « dans son ensemble la presse salit la mémoire du défunt et trouva l’accident plutôt bienvenu. À l’image de Charlie Hebdo, qui titra Les arbres sont sympas. »

    Surtout, l’article rappelle a bon escient que « l’action (de J-P Stirbois) a eu une dimension historique. » «C’est l’un des premiers hommes politiques français (avec Jean-Marie Le Pen) à avoir discerné l’ampleur des problèmes migratoires et avoir eu l’audace d’en faire un thème électoral. Grâce à un travail de terrain exemplaire (….) il a montré qu’il était possible de construire un électorat autour de la défense de l’identité française et de la lutte contre l’immigration. Ses propos paraissaient vifs ; ils sont, hélas, en deçà de la situation que nous subissons aujourd’hui. « Le tonnerre de Dreux – 16 % aux élections municipales de 1983 – fut une étape décisive dans l’émergence du Front National, son succès électoral aux élections européennes de 1984 (11 % des suffrages) et l’implantation durable de ce parti.Enfin, beaucoup l’ont oublié (…) mais Jean-Pierre Stirbois fut un promoteur de l’union des droites. Il réussit à s’allier au RPR Jean Hieaux pour chasser de la mairie de Dreux l’immigrationniste Françoise Gaspard. Ce bel édifice se heurta à une puissante campagne de diabolisation menée par les lobbies de l’immigration : le CRIF, les chrétiens progressistes, la LICRA, des obédiences maçonniques, les associations subventionnées et SOS Racisme firent tout pour obtenir du RPR le refus de tout accord avec le FN. Les Français le payent aujourd’hui de trente ans d’immigration incontrôlée. Pourtant, trente ans après, le modèle de Jean-Pierre Stirbois à Dreux (la lutte contre l’immigration et l’alliance des droites) reste une nécessité pour la survie du peuple français et des peuples européens. »

    Une délégation du RN, menée par Steeve Briois, se recueillera aujourd’hui devant sa tombe au cimetière de Montparnasse, car comme le note le député-maire d’Hénin-Beaumont, «Aujourd’hui encore, il reste un modèle de militantisme, de dévouement à la cause nationale, et de courage, moral comme physique. »

    Si Stirbois eut en effet la prescience comme JMLP de l’importance que prendrait à l’avenir la question cruciale de l’immigration massive, ladite question n’a pas perdu, bien au contraire, de sa centralité dans le débat politique. Elle  explique en tout cas très largement qu’un Mouvement comme le RN, identifié par nos compatriotes comme le plus ferme et le plus résolu dans sa défense de l’identité française,  ait pris la tête des intentions de vote aux élections européennes de mai prochain. Dans un sondage Ifop pour la Lettre de L’Expansion diffusé hier, la liste RN est ainsi créditée de 20% d’intentions de vote – + 3 points  par rapport à la dernière enquête Ifop publiée fin août.  Elle est  à égalité avec la liste LREM-MoDem et des ralliés de droite au macronsime qui reste stable, mais qui perdrait un point  dans l’hypothèse où l’ex ministre socialiste Ségolène Royal prendrait la tête de  la liste socialiste. Loin derrière la liste LR obtiendrait 14% (-1), LFI  11% (-3),  EELV  7% (-0,5),  DLF  6,5% (stable), le PS  6% (pas de changement non plus, mais 7,5% des intentions de vote  si Mme Royal conduisait la liste). Enfin,  les listes PC et UDI sont créditées de 3  % chacune, les listes  de  l’UPR (1,5%, +1), du NPA (1%, -1) et des Patriotes  (1%, pas de changement) ferment le ban.

    Le décalage entre la réalité telle qu’elle est perçue par nos compatriotes et la volonté des élites  de l’occulter ou de la dénaturer  au nom de l’idéologie qui est la leur est en tout  cas de plus en plus criant. Il semblerait que loin de vouloir suivre les docteur Morphine de l’établissement, d’accepter d’être conduit sans moufter vers  le néant par  le joueur de flute d’Hamlin de l’Elysée, la conscience du péril finisse par faire bouger VRAIMENT les lignes.  Français lucides qui devront être plus nombreux encore pour faire mentir l’analyse du  philosophe David Fleming, que nous avons déjà cité:   «Nous savons que nous marchons vers la catastrophe, pourquoi ne réagissons nous pas ? ». Parce que, affirme  Fleming,  «une société n’a tendance à reconnaître un risque que si elle voit des solutions pour y remédier. C’est la raison pour laquelle  les risques auxquels nous nous attaquons ne sont pas vraiment les risques majeurs –ceux qui touchent à la menace d’anéantissement de peuples entiers –par submersion démographique-, ou même de l’homme- mais les risques individuels. »

    Laurent Nuñez, ex patron de la DGSI, secrétaire d’État qui seconde Christophe Castaner au ministère de l’Intérieur entend-il s’attaquer aux risques majeurs qui  fracturent la société française?  Invité   vendredi sur  l’antenne d‘Europe 1 , il a été invité à s’exprimer sur  les risques d’implosion des banlieues minées par le communautarisme dont fit état  Gérard Collomb lors de sa passation de pouvoir:   « On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses » avait-il  déclaré . M Nuñez, lui  s’est voulu rassurant  : «Je vois dans ces quartiers une force et une énergie républicaine énorme…»

    A en  croire Valeurs actuelles, l’ex ministre de l’Intérieur  aujourd’hui candidat à sa propre succession à la mairie de Lyon , tiendrait en off une analyse encore plus inquiétante de la situation. Il aurait confié le 13 février dernier, lors d’un déplacement à Orléans  à un journaliste de cet hebdomadaire,  que la situation sécuritaire est   « très inquiétante. » «Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble…» La responsabilité de l’immigration dans cette situation serait «énorme» selon M. Collomb., qui a  dit le désir du gouvernement, via la loi asile-immigration,  de réguler l’immigration illégale, quand bien même l’immigration dite légale  « reste un problème…» a-t-il avoué.  Il aurait enfin confessé que la sécession, la  partition de notre territoire national que craignait aussi François Hollande  était «un risque (qui le préoccupait)» et qu’il restait peu de temps pour agir: «Je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après...»  Nous remarquerons pour notre part que cet avertissement de M.  Collomb  qui  aurait dû en toute logique être largement relayé par les confrères de VA et l’ensemble des médias est resté cantonné à une diffusion assez confidentielle. Ne pas vouloir regarder la réalité en face n’en a jamais fait diminuer la dangerosité, bien au contraire… encore une minute monsieur le bourreau ?

    https://gollnisch.com/2018/11/05/jean-pierre-present/

  • Europa

    996394669.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Europa : c’est sous ce titre que les Éditions Bios ont publié à la fin de l’année 2017 trois volumes de géopolitique écrits par Robert Steuckers, infatigable animateur du site Euro-Synergies et ancienne cheville ouvrière des revues Orientations, Vouloir et Nouvelles de Synergies européennes. Le premier tome (338 p., 25 €) aborde les « Valeurs et racines profondes de l’Europe », le deuxième (316 p., 25 €) traite « De l’Eurasie aux périphéries, une géopolitique continentale » et le troisième (342 p., 25 €) s’intéresse à « L’Europe, un balcon sur le monde ».

    Il est bien sûr impossible de résumer les quarante-six articles qui portent sur les grands enjeux géopolitiques. Notons cependant que l’Amérique latine, l’Afrique noire et l’Océanie en sont quelque peu écartées. Il faut reconnaître que plusieurs textes évoquent sur la très longue durée les puissantes interactions politico-culturelles entre le continent européen, l’Asie Centrale et le Moyen-Orient. Persophile avoué, Robert Steuckers rappelle que les Perses ont fondé le premier empire indo-européen de l’histoire et que la révolution islamique de 1979 fut à l’origine encouragée par Washington…

    Les confrontations entre civilisations, États, peuples et nations ne manquent pas dans ce vaste panorama. Ainsi peut-on lire une étude magistrale de la bataille de Lépante du 7 octobre 1571, cette victoire navale qui préserva la civilisation occidentale européenne de l’invasion ottomane. Polyglotte belge d’esprit européen, Robert Steuckers se sait sujet de l’Empire, résultat géopolitique de la « Grande Alliance » à la fin du Moyen Âge, à savoir la transmission de l’héritage bourguignon à la jeune Maison royale des Espagnes par l’intermédiaire de la dynastie impériale élective des Habsbourg. Malheureusement, l’unité continentale ne put s’opérer autour de cette dynastie en raison du Grand Schisme d’Orient de 1054, des dissensions religieuses récentes (la Réforme de 1517) et des détestables manigances de Henry VIII et François Ier.

    En géopolitologue avisé, l’auteur rappelle que l’intention de l’islam demeure la conquête de Constantinople – effective depuis 1453 -, de Rome et de Vienne. Il considère le monde turc comme une vraie menace au même titre d’ailleurs que les États-Unis d’Amérique. Par leur hypertrophie militaire, économique et financière, ceux-ci ne peuvent pas ne pas verser dans un messianisme puéril, abscons et dangereux pour l’équilibre du monde. Il importe donc d’avoir toujours à l’esprit leur habile tactique : susciter partout la révolte des musulmans afin de museler définitivement une civilisation européenne décatie.

    Ces trois tomes paraissent ardus; il n’en est rien ! En effet, avec un rare talent narratif exigeant, Robert Steuckers nous plonge dans la longue trame des millénaires pour mieux en discerner les données fondamentales. Il n’oublie jamais l’impératif de notre identité, « l’identité politique européenne, seule identité vraiment concrète […] réside donc, aujourd’hui, en cette époque de calamités, à prendre conscience de nos déboires géopolitiques […] et à agir pour promouvoir une politique spatiale, maritime et militaire claire (t. I, p. 19) ». Ce n’est hélas ! pas gagné pour l’instant.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°97, diffusée sur Radio-Libertés, le 2 novembre 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/05/europa-6102570.html

  • Nouvelle-Calédonie : l’unité fragile – Journal du lundi 5 novembre 2018

    Politique / Nouvelle-Calédonie : l’unité fragile
    La Nouvelle-Calédonie a voté. La collectivité française a fait le choix, avec plus de 56 % des scrutins, de ne pas s’engager dans un processus d’indépendance. Un résultat bien moins tranché que prévu avec de grandes disparités territoriales .

    Politique / 14-18 : Macron face à l’histoire 
    Emmanuel Macron entame son petit tour de France mémoriel de la Grande Guerre. Un parcours du combattant pour le président alors que l’exécutif peine à se positionner face à l’histoire de France.

    International / La chrétienne Azia Bibi face au Pakistan
    Alors qu’Asia Bibi a été acquittée, le sort de la chrétienne accusée de blasphème est toujours incertain. Les islamistes radicaux se déchaînent dans le pays, et si le mari de cette mère de famille a demandé l’asile à plusieurs pays… le gouvernement pourrait bien l’empêcher de quitter le territoire.

    Société / Football Leaks : petit business entre ennemis

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Augmentation des taxes sur l’essence : une mesure de bobos parisiens

    Augmentation des taxes sur l’essence : une mesure de bobos parisiens

    Lu dans Minute :

    […] En un an, le prix du diesel a bondi de 24 % ! Dans certaines stations, il dépasse le prix de l’essence sans plomb. Et ce n’est pas fini puisque, au 1er janvier prochain, les taxes sur le diesel augmenteront encore de 6,5 centimes par litre contre une hausse de 2,9 centimes par litre pour l’essence. Or ce sont bien les taxes qui sont la cause de cette flambée, et de la baisse de pouvoir d’achat que celle-ci entraîne pour l’immense majorité des Français qui ne vivent pas à Paris.

    Selon les plus récentes données de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), sur un litre de diesel à 1,44 euro, ce qui est déjà difficile à trouver, 85 centimes, soit 59 %, est dû aux taxes ! Sur un litre de SP 95, les taxes se montent à 62 % ! La part la plus importante est constituée par la TICPE, la taxe intérieur de consommation sur les produits énergétiques : 59 centimes par litre de diesel, qui seront 65 centimes en 2019 et 78 centimes en 2022 ! Qui plus est, cette taxe… est taxée ! La TICPE est soumise à la TVA ! Soit 20 % en plus d’impôt sur l’impôt ! Avec une TICPE de 59 centimes, cela fait 12 centimes de TVA. Sans compter la TVA qui est déjà appliquée au départ du calcul sur la matière brute qu’est le pétrole.

    Avec le litre de carburant qui va dépasser 1,50 euros le litre – 10 francs ! –, on vous laisse calculer le surcoût mensuel pour celui qui parcourt 80 kilomètres par jour juste pour aller à son travail et en revenir. Même s’il déclare des impôts aux frais réels, puisque la grille tarifaire n’a pas été réévaluée. Le sera-t-elle pour la déclaration 2019 ? Rien n’est moins sûr, puisque le but est de forcer les Français à réaliser la « transition énergétique ». Quelle belle formule !

    Or la « transition énergétique », c’est quoi ? Officiellement, cela consiste à passer des énergies fossiles, non renouvelables – et émettrices de gaz à effet de serre, tenues, selon la doxa officielle, pour responsables du réchauffement climatique –, à des énergies « propres » et renouvelables à l’infini. En réalité, c’est la dernière invention et, il faut le dire, l’une des plus géniales du capitalisme. Le problème principal du système capitaliste est que, quand le consommateur dispose de tout, il n’achète plus. D’où l’obsolescence programmée, qui a longtemps assuré un taux de renouvellement des objets anormal mais tout à fait profitable à leurs producteurs. Le procédé ayant été éventé, la nécessité de la « transition énergétique » est venue s’y substituer. En tirant les leçons des méthodes devenues inefficaces.

    Primo : puisqu’elle est « écologique », comprendre « morale » et « citoyenne », la « transition énergétique » bénéficie cette fois du soutien de toutes les associations et autorités morales qui, jusque-là, combattaient le capitalisme. Secundo : les Etats ayant été convaincus que tel était le seul moyen de « sauver la planète », ils prennent désormais toutes les mesures coercitives possibles et imaginables pour forcer les citoyens à acquérir de nouveaux matériels, en l’occurrence, ici, des « véhicules propres ».

    Nous n’en sommes pas encore à la situation du Danemark, où le premier ministre a annoncé vouloir « interdire la vente de nouvelles voitures essence et diesel » d’ici à 2030 mais nous y venons, puisque, déjà, les maires des principales capitales européennes, dont Paris, n’en voudront plus d’ici à 2025, et que la France songe à les bannir totalement à échéance de 2040 ! Le 17 novembre, ce n’est pas seulement contre l’exorbitant racket étatique qu’il faudra manifester, mais contre le rouleau compresseur capitalistique, qui n’a pas résolu un tout petit problème : pour qu’il puisse nous vendre des voitures électriques, encore faudrait-il qu’il nous laisse les moyens de les lui acheter.

    https://www.lesalonbeige.fr/augmentation-des-taxes-sur-lessence-une-mesure-de-bobos-parisiens/

  • Zoom – Jean-Yves Le Gallou : La préférence de civilisation – Pour le grand ressourcement

    Il y a 35 ans, Jean-Yves Le Gallou était à l’initiative du concept de la préférence nationale. En 2018, il prône avec toujours la même énergie, la préférence de civilisation. Partant du constat que beaucoup de Français ne se sentent plus en France, Jean-Yves Le Gallou se fait le chantre de l’identité européenne : nous sommes européens d’abord. Des européens de langue française, un livre qui fera date.

  • Un président ne devrait pas dire ça

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     En sommes-nous là ? Impasse comparative ?

    par Louis-Joseph Delanglade

    Alors qu’il commence son « itinérance mémorielle » à l’occasion du centenaire de 1918, M. Macron vient de prouver qu’il est décidément fâché avec l’Histoire.

    Il faut quand même une bonne dose de méconnaissance ou de mauvaise foi ou d’esprit partisan, ou des trois,  pour se dire « frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres » (Ouest-France, mercredi 31). M. Macron nomme ainsi les dangers qui menaceraient l’Europe : d’abord « les peurs, le repli nationaliste, les conséquences de la crise économique » ; ensuite « celui de se démembrer par la lèpre nationaliste et d'être bousculée par des puissances extérieures. Et donc de perdre sa souveraineté » (sic). Commençons par là : en quoi l’Union européenne (car c’est d’elle, et non de l’Europe qu’il s’agit) est-elle souveraine ? Hormis dans le domaine de la monnaie unique dont les bienfaits et les méfaits sont encore discutables, l’Union ne dispose d’aucun des attributs de la souveraineté réelle : elle n’est même pas capable de tenir ses propres frontières. La souveraineté ne relève de toute façon que des Etats et c’est seulement leur entente directe qui peut permettre de fonder une défense commune, au sens large du terme. 

    Pour le reste, et suivant la formule de Mme Lefebvre (Le Figaro, jeudi 1), il s’agit d’une « impasse comparative » ; nous ajouterons : une manipulation scandaleuse de l’Histoire à des fins politiciennes. Dans les années trente, existaient en effet en Europe deux grandes puissances impérialistes et sur-militarisées, l’Allemagne et l’Union soviétique. Des alliances, des blocs, des pays hostiles que tout poussait vers la guerre : rien de cela, aujourd’hui, aucun pays européen ne menaçant un autre pays européen. S’il existe bien une tendance hostile, c’est la réaction commune et légitime contre ce qui est perçu par tous les peuples d’Europe comme le même ennemi : l’islam. Au lieu d’ânonner que « le nationalisme, le populisme c’est la guerre », le chef de l’Etat aurait dû ajouter pour dire la vérité « la guerre à l’islam conquérant » qui nous agresse tous. Curieusement, M. Macron n’y fait pas allusion ; pas plus qu’il ne voit de similitude - lui qui aime pourtant les comparaisons -  entre le rôle du capitalisme financier et spéculatif dans la crise de 1929 et celui de ce même capitalisme financier et spéculatif aujourd’hui. 

    Mais il s’agit pour notre président de revendiquer son appartenance au camp « progressiste » (dénomination qui porte sa propre condamnation quand on voit où la religion du progrès nous a menés) et d’opposer dans un manichéisme historique insensé les camps du bien et du mal. Pire qu’une réduction caricaturale, ses propos constituent une insulte inadmissible pour certains de nos voisins, amis et alliés d’Europe. En laissant croire qu’on peut les comparer aux nazis ou aux bolcheviks, dont on sait tout le mal qu’ils ont pu faire ; en les traitant de lépreux, même s’ils ne sont pas nommés. Nommons-les donc : MM. Orban, Salvini, Kurtz, Morawiecki, etc. et les peuples de Hongrie, d’Italie, d’Autriche, de Pologne, etc.. Pour les avoir anathématisés ainsi, M. Macron mérite l’opprobre : lui, le moraliste hypocrite, vient de mettre ses pas dans les pas des tricheurs de 2005, ce pays légal européiste, politiciens de droite et de gauche confondus, qui refusa de respecter le « non » du peuple au référendum sur la Constitution européenne ; il est, écrit encore fort justement Mme Lefebvre, « l'homme de ce système : la société ouverte, inclusive, du village global, des flux sans contrôle de marchandises et des hommes - catégories bientôt synonymes. » Il est donc l’homme d’un système qui porte l’entière responsabilité de l’enchaînement des causes et conséquences ayant conduit l’Union, et avec elle l’Europe, au bord du précipice : invasion migratoire, assujettissement aux marchés financiers, refus de tout ce qui devrait faire notre fierté d’être l’Europe et impuissance induite d’envisager de nous défendre sérieusement. 

    Mais M. Macron a quand même compris quelque chose : l’échec de son parti aux élections européennes du printemps prochain pourrait bien lui causer de très gros soucis. S’il tord le cou à l’Histoire, c’est donc bien pour la mettre de son côté. Cette instrumentalisation ne trompe pourtant personne, sauf certains journalistes particulièrement incultes. Pour se rassurer, M. Macron pourra toujours se dire qu’il a le soutien de M. Hollande, lequel vient de dénoncer (Rennes, jeudi 1) le « moment très grave pour la démocratie » que constitue la « vague » populiste actuelle. « Il ne faut jamais croire que la démocratie peut être irréversible », a-t-il ajouté. M. Hollande a parfois du bon sens

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/04/un-president-ne-devrait-pas-dire-ca-6102448.html

  • TRIBUNE LIBRE La dernière Macronerie : un referendum grotesque

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    Bernard Plouvier (*)

    Les Néo-Calédoniens veulent majoritairement rester « Français » et on les comprend ! Chaque année, la République française alimente ses territoires extra-européens à coups de centaines de millions d’euros, alors même qu’en métropole – d’où provient la manne issue des impôts et des taxes -, il manque d’argent pour créer ou moderniser les structures indispensables à la vie des Français de souche européenne. Cherchez l’erreur dans cette « votation populaire » ! 

    Ce n’est pas la minorité des bénéficiaires qu’il faut interroger, mais la majorité des payeurs. S’il doit y avoir un referendum sur la séparation de la métropole d’avec ses couteux DOM-TOM, c’est la Nation entière qui doit être consultée.

    Pourquoi conserver les résidus d’une colonisation qui a coûté énormément d’argent au peuple français depuis des siècles, avec pour unique contrepartie des reproches d’enfants gâtés de la part des ex-colonisés, tirés du Moyen Âge ou de la préhistoire et propulsés à l’ère moderne par le colonisateur.

    Certes, quelques colons, quelques négociants se sont enrichis – et puisque la Nouvelle Calédonie est le sujet d’actualité, on peut mentionner l’enrichissement de tel groupe financier par l’exploitation des gisements de nickel. Mais l’État a énormément investi de fonds, tirés de la Nation.

    Il est aisé de traire la vache à lait fiscale et taxable de métropole. Mais la démocratie exige qu’on demande l’avis de la Nation sur l’opportunité de poursuivre ou d’arrêter cette hémorragie externe de capitaux publics, sachant que l’immigration-invasion représente une autre hémorragie, interne celle-là, par son coût pharamineux en allocations, en répression de la délinquance et de la criminalité, en réparation des monstrueux dégâts après chaque émeute raciale ou chaque attentat de mahométans.

    La décolonisation est, en effet, une réalité à envisager d’un double point de vue.

    D’abord, il est souhaitable de se retirer de territoires où les « locaux » déclenchent des émeutes raciales pour satisfaire l’ego de politiciens exotiques (Guyane, Mayotte, Antilles - et la Nouvelle-Calédonie fut naguère une terre de terrorisme). C’est chose envisageable en une époque où notre économie n’est pas aussi florissante que Grand Président ne l’assure.

    S’il est logique d’exiger que notre Europe n’appartienne qu’aux Européens, il faut envisager la réciprocité pour l’Afrique et l’Asie, sachant que les Trois Amériques furent dès la préhistoire des terres de brassage des races, mais que la géographie commande la séparation.

    La décolonisation doit aussi et surtout se jouer à l’intérieur du territoire métropolitain.  L’on sait (grâce au rapport d’activité de l’AFDPHE pour 2016) que, de 1995 à 2015, sont nés en métropole approximativement 4,5 millions d’enfants à risque de drépanocytose, soit des enfants par définition de souche non-européenne. De ce chiffre, on peut inférer qu’il existe entre 6 et 8 millions de géniteurs d’origine extra-européenne (les mariages mixtes ne sont nullement majoritaires en métropole). Joint au nombre des enfants, ceci permet de penser que s’agitent, étudient, travaillent ou gaspillent leur temps, 10 à 12 millions d’extra-Européens de souche, même si, du fait de l’archaïque « droit du sol », un nombre indéterminable d’entre eux jouit du privilège de la nationalité française.

    Au moins les deux tiers de ces non-Européens de souche sont mahométans, ce qui est leur droit le plus strict. Mais certaines bonnes âmes proposent d’envisager un « double droit », à savoir la coexistence de la Loi française et de la médiévale charî’a, voire même une bipartition du territoire, prenant en compte les zones de non-droit qui seraient regroupées en un seul tenant !

    Décolonisation versus explosion économique ou sociale, avec, dans le second cas, une guerre civile suivie de l’épuration des ex-collaborateurs de l’envahisseur. On a déjà vécu ce scénario lamentable.

    Évitons de rejouer un drame inutile. Que nos princes administrent le Bien commun et qu’ils prennent, très démocratiquement, l’avis de la Nation. Ça nous changera du triste temps présent.

    (*) On peut, évidemment, ne pas être tout à fait d'accord avec cette analyse de notre ami Bernard Plouvier. C'est d'ailleurs mon cas. Certains seront peut être étonnés, voire agacés, de la lire ici. Cependant, fidèle à sa vocation et comme son nom l'indique, Synthèse nationale tient compte sur certains sujets d'actualité des différentes approches qui se retrouvent dans notre camp. Voilà pourquoi nous avons décidé de publier cet article...

    Roland Hélie 

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  • Entre deux guerres : précisions

    6a00d8341c715453ef022ad3bdb210200b-320wi.jpgNotre précédente chronique mérite sans doute d'être précisée. Et parmi les commentaires pertinents[1], deux lecteurs me reprochent de ne pas voir, au rebours de ce que suggère l'illustration Godwin, deux traits qui rapprochent selon eux notre époque et celle des années 1930. Indiscutablement en effet la médiocrité du personnel politique français saute aux yeux dans les deux cas et les dangers inhérents à la situation internationale, et aux intrigues perverses des puissances actuellement ou potentiellement ennemies, ne doivent pas nous échapper

    Si j'ai donné, au fil de ces "Insolent" l'impression de ne pas m'en rendre compte, je veux bien qu'on me fustige.

    Il existe en effet de fortes ressemblances entre toutes les avant-guerres.

    Ce que je critique dans le prétendu discours historiciste du jeune Macron c'est justement l'erreur, d'autant plus choquante, qui suggère de nous mobiliser contre des forces qui n'existent plus de la même manière : où est le front populaire ? où sont nos ligues et nos journaux de droite ? où sont nos anciens combattants ? où est notre armée qui, rappelons-le, passait jusqu'en 1939 pour la plus puissante du monde ? quels sont nos ennemis de demain ?

    "Dans une Europe qui est divisée par les peurs, le repli nationaliste, croit donc pouvoir affirmer l'actuel président de la république, les conséquences de la crise économique, on voit presque méthodiquement se réarticuler tout ce qui a rythmé la vie de l'Europe de l'après-Première Guerre mondiale à la crise de 1929,… Il faut l'avoir en tête, être lucide, savoir comment on y résiste". Et de lancer un appel à la "vigueur démocratique."

    Ne nous y trompons pas cependant. Ce prétendu petit philosophe ne cherche pas à nous faire remarquer, à l'instar de M. de La Palice, combien la paix correspond à l'intervalle séparant deux guerres.

    De ce point de vue toutes les entre-deux guerres se ressemblent.

    Et le chef de l'État aurait pu aussi bien évoquer les années qui ont précédé n'importe quel conflit. La médiocrité et l'aveuglement du personnel dirigeant sous la cinquième république peut, d'ailleurs, parfaitement être comparée dans ce contexte avec celle de la troisième ou de la quatrième.

    Il cherche tout juste à nous effrayer par le spectre des seules années 1930. Et il enjambe avec aisance, au gré de son évocation historique, et la crise américaine de 1929 et la main mise définitive de Joseph Staline sur le pouvoir soviétique en 1931.

    Pas la peine de faire un dessin pour identifier, dans son scénario, les méchants du film.

    Les propos que nous incriminions ont été tenus en marge d'une visite de l'exposition consacrée à Georges Clemenceau. Ne tenons pas ceci pour un point de détail fortuit. On nous invite encore à rejoindre les rangs des admirateurs du Tigre.

    Clemenceau, célébré longtemps comme "le Père la Victoire". Voilà bien une statue virtuelle à déboulonner. Tâche nécessaire mais lourde. Même Beau de Loménie, ordinairement plus sévère, lui trouve, en tant que combattant de la Grande Guerre, des qualités.

    Impossible pourtant d'oublier les méfaits de ce radical-socialiste, aggravé d'un tempérament autoritaire.

    Son sectarisme anticatholique prolongea la guerre alors même que les propositions de paix séparée défendues par Sixte de Bourbon-Parme et par le pape Benoît XV auraient permis d'y mettre fin en 1917. Elles auraient épargné à l'Europe des dizaines de milliers de vies humaines, mais aussi les catastrophes historiques dont toute l'Europe, France comprise, n'est pas remise.

    Il fallait à tout prix dans son esprit détruire l'Autriche-Hongrie, – ce qui allait aboutir à la création de deux États non-viables, la Tchéco-Slovaquie et la Yougoslavie, – le traité de Trianon amputant de moitié le territoire naturel de la Hongrie, etc.

    Ne parlons même pas du traité de Versailles, injuste, absurde, mensonger, inapplicable, etc.

    Ses obstinations jacobines dans la confection bancale des mauvais traités de 1919 et 1920 portent une large part de responsabilité dans la réapparition de la guerre en 1939…

    Faudra-t-il attendre des commémorations du Onze-Novembre qu'elles évoquent ces erreurs, si "républicaines", à ne pas reproduire ? La "lèpre nationaliste" y verrait sans nul doute une Divine surprise.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. commentaires du 4 novembre

    https://www.insolent.fr/

  • Témoignage d'une habitante de Calais sur la situation avec les migrants.