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  • Une prison mentale nommée Facebook

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    Ce n’était qu’une question temps comme je l’écrivais dans le quotidien Présentavant que la Fédération des Québécois de souche ne soit victime de la censure sur le réseau FacebookPersona non grata au Parlement de Québec à cause d’idées « non-parlementaires », la Fédération est désormais dans le collimateur des censeurs, ce qui fera plaisir au nébuleux organisme Canadian Anti-Hate Network qui avait demandé dans le New York Times au réseau social de sévir contre la Fédération. Cette semaine, c’était au tour du réseau gouvernemental CBC d’exiger la censure des groupes québécois sur les réseaux sociaux.

    Pour le moment, Facebook accuse la Fédération de propagande haineuse à cause de la publication d’un lien présentant diverses statistiques sur l’immigration de masse accompagné du commentaire : « L’aspect invasion de l’immigration est de plus en plus indéniable. » On n’explique pas en quoi celle-ci fait la promotion de la haine. Il s’agit d’une critique du système d’immigration, ce qui est tout à fait légal, même au Canada de Justin Trudeau où justement l’immigration fait les manchettes depuis quelques semaines. Il faut le noter, ni la Fédération, ni ses membres n’ont été reconnus coupables, ou même accusés de propagande haineuse. Facebookfait du zèle au niveau de la censure.

    Mais ça, rien de nouveau.

    La semaine dernière, le chroniqueur laïciste Richard Martineau du Journal de Montréal, avait été censuré pour avoir osé dire que seule une femme pouvait accoucher. Commentaire évidemment hautement « transphobe » qui valut au haineux personnage une punition d’une semaine loin des réseaux sociaux.

    Début avril, c’était la commentatrice et youtubeuse conservatrice Faith Goldy qui avait été expulsée de Facebook suite aux nouvelles politiques mises en place par le géant du Web pour combattre le « nationalisme blanc », en réaction aux attaques de Christchurch. Par contre, on pourrait noter qu’après les attaques hautement plus meurtrières de Pâques au Sri Lanka, aucune mesure du genre ne fut prise. On ne se décida pas à bannir quiconque faisait la promotion du voile ou de la Charia, alors qu’on cible toute personnalité conservatrice ou nationaliste à cause de la tuerie néo-zélandaise. La censure est à sens unique.

    Le danger de la politique liberticide de Facebook n’est pas tant pour ceux qui sont exclus que pour ceux qui restent. Les gens comme Faith Goldy n’ont pas besoin des réseaux sociaux et ne cesseront pas d’être qui ils sont ou de dire ce qu’ils disent parce qu’ils ont été expulsés du réseau social. Ils se trouveront d’autres moyens d’expression et rejoindront, avec peut-être plus d’efforts, un public intéressé. La menace pèse sur ceux qui restent.

    Il y a un an, Facebook s’en prenait au « suprématisme blanc », puis cette année au « nationalisme blanc ». Dans les deux cas, il s’agit de termes vagues qui permettent à Facebook d’exercer un contrôle sur les commentaires et d’éviter toute critique, car lorsque quelqu’un est banni, personne n’oser venir le défendre, car ce serait s’associer au « suprématisme blanc ». L’usage de ce terme a comme objectif de sidérer les adversaires tout en se donnant un air vertueux. Mais, on constate qu’il y a une gradation théorique. La guerre aux « suprématistes » fait maintenant place à la lutte aux « nationalistes ». Et est « nationaliste blanc » quiconque, soit-il blanc, jaune ou noir, qui remet en question les politiques migratoires mises en place par les traîtres qui ne pensent pas à l’avenir et au bien-être des peuples qu’ils gouvernent.

    Cette gradation relève de la stratégie du saucisson ou de la grenouille dans l’eau chaude. C’est par petits pas que la liberté d’expression est assassinée. Si du jour au lendemain on avait annoncé que toute critique de l’immigration était illégale, il y aurait eu une levée de boucliers et des dénonciations. Mais en y allant goutte par goutte, on rend la chose moins révoltante et on évite la contestation.

    Le danger à long terme, c’est que ceux encore présents sur les réseaux sociaux risquent de modifier leur discours pour s’adapter aux nouvelles règles arbitraires mises en place par l’équipe de Zuckerberg. On évite de parler d’immigration, on recule pour garder le droit de s’exprimer sur les réseaux sociaux sans comprendre qu’on a le droit de parler, mais qu’on ne peut plus rien dire. Ce contrôle du discours n’est pas sans rappeler la philosophie derrière l’imposition de la novlangue dans le prophétique roman d’Orwell.

    D’ailleurs les comparatifs entre Facebook et Big Brother, qui épie, surveille, note, endoctrine, limite la parole, sont trop évidents pour qu’il vaille la peine de les énumérer ici.

    Être banni de ces réseaux n’est pas une mort sociale, loin de là, c’est un premier pas pour retrouver notre liberté de dire que 2 et 2 font 4.

    Rémi Tremblay

    • D’abord mis en ligne sur EuroLibertés, le 28 avril 2019.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/05/15/une-prison-mentale-nommee-facebook-6150878.html

  • EUROPÉENNES : BARDELLA PLUME LOISEAU SUR BFMTV ET MACRON S’INQUIÈTE

    ob_cbbaf6_francisque.jpgLe 15 mai, sur BFMTV, lors d’un débat qui se déroulait entre 19 heures et 20 heures, Jordan Bardella a été excellent face à Nathalie Loiseau, qu'il a littéralement plumėe ! La tête de liste du Rassemblement national fait une remarquable campagne et l’on en retrouve les conséquences dans les sondages qui, depuis une dizaine de jours maintenant, donnent en général le RN en tête, marquant une tendance lourde qui paraît difficile à inverser. Le piège est en train de se refermer sur Macron, qui avait présenté les Européennes comme un duel entre « progressistes » et « nationalistes » : ces élections sont désormais un référendum pour ou contre Macron, et les Français qui en ont assez de ce qui nous sert de chef de l’Etat et de l’oligarchie cosmopolite qui le manipule sont de plus en plus nombreux à s’orienter vers un vote Rassemblement national pour signifier leur mécontentement à Macron, d'autant plus que Bardella apparaît clairement comme une alternative tenant parfaitement la route. Tout cela est réjouissant pour notre camp, et Macron en est conscient, bien évidemment, qui a ouvertement montré son inquiétude dans les déclarations qu’il a faites le 17 mai à Biarritz. Ceci dit, il faut maintenant que le RN nous dise comment il souhaite que soit modifié le fonctionnement des trois principales institutions de l’Union européenne, à savoir le Conseil, le Parlement et la Commission, ainsi que celui de l'euro. Il faut secouer tout ça, c’est évident, mais il faut aussi savoir où l’on va...

    ForumSi

    http://forumsi.fr/2019/05/europeennes-bardella-plume-loiseau-sur-bfmtv-et-macron-s-inquiete.html

  • Les Français commenceraient-ils à se réveiller ? (Roland Hélie)

    Vidéo de l’intervention de Roland Hélie, directeur de Synthèse Nationale, lors de l’hommage national à sainte Jeanne d’Arc organisé par Civitas le 12 mai 2019.

  • « Plus de débouché politique » pour les gilets jaunes ? Un Président bien présomptueux

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    Emmanuel Macron est remonté sur son piédestal. En attendant d’être hissé sur le pavois de Nathalie Loiseau dans une semaine. C’est, d’ailleurs, lors d’une visite d’inspection des préparatifs du G7 à Biarritz qu’il a lancé, en mode « force tranquille », son cri de victoire, toujours avec la condescendance qu’on lui connaît.

    Quels symboles… Quelle provocation… Biarritz, ville bourgeoise s’il en est, où le vote Macron atteint des sommets comme le prix de l’immobilier, les revenus des habitants, et leur âge… Une certaine France.

    « Je considère pour ma part que j’ai apporté des réponses aux Françaises et aux Français sur ce qui avait conduit à ce mouvement, à la fois le 10 décembre et dans la conférence de presse que j’ai donnée. Je crois que [pour] celles et ceux qui continuent aujourd’hui [à manifester], il n’y a plus de débouché politique. Nous avons fait notre part de travail, maintenant chacun doit aller voter aux élections, et quand il porte des idées, se présenter aux élections. »

    Sentiment du devoir accompli. Autosatisfaction. Emmanuel Macron tel qu’en lui-même, la crise des gilets jaunes ne l’a pas changé. Inquiétant.

    Mais, évidemment, les Français savent bien que le « ce qui avait conduit à ce mouvement » est bien plus profond qu’une revendication sociale classique et que ce n’est pas un coup de sifflet final qui va tranquillement faire rentrer les frustrations et les colères à la niche.

    Plus de débouché politique ? Le mouvement des gilets jaunes n’en a jamais eu. Ni ses leaders, ni les tentatives de constituer des listes ou de les récupérer ne pouvaient aboutir. Personne de sérieux n’y a cru. Emmanuel Macron peut faire le fier mais il ne fait qu’enfoncer une porte ouverte.

    En revanche, le mouvement ne sera pas sans conséquence politique. À moyen et long terme. L’arrogance du pouvoir et son cynisme, jusque dans cette dernière déclaration du Président (« Il y a trop de violence dans notre société ». Allô, David Dufresne ? Allô, l’ONU ?) ne s’effaceront pas. D’abord pour Emmanuel Macron et ce qu’il représente.

    « On n’avance pas en étant contre », a-t-il poursuivi dans sa tirade paternaliste de positive attitude. Il se trompe et ferait mieux de relire Hegel et Marx, et l’Histoire, et accessoirement l’Histoire de France. Les peuples avancent en étant contre. Les jacqueries ou les révoltes sous l’Ancien Régime n’avaient, elles non plus, « aucun débouché politique ». Et puis, un jour…

    Je serais gilet jaune, j’aurais furieusement envie de prendre Emmanuel Macron au mot, de voter. Et de voter contre.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/plus-de-debouche-politique-pour-les-gilets-jaunes-un-president-bien-presomptueux/

  • « Le terrorisme intellectuel s'amplifie en France » – LE BASTION SOCIAL CONTRE-ATTAQUE

  • Véronique Lévy à propos de Notre Dame

    Claude Timmerman dans Media-Presse.info

    L’article de Pierre Antoine Plaquevent et Youssef Hindi ICI a conduit Véronique Lévy à ce très beau commentaire, mis sur Facebook le 15 mai…

    Réponse à Pierre-Antoine Plaquevent, dont j’ai lu le très bel article écrit à quatre mains avec Youssef Hindi, cette nuit:

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    Cher Monsieur,

    Je viens de finir… C’est fort et je partage absolument vos intuitions basées d’ailleurs sur des preuves sourcées et une étude profonde… J’ai moi-même cité René Girard et la résurgence du phénomène du bouc émissaire depuis la déchristianisation de l’Europe… que ce soit dans l’émergence des totalitarismes et dans celle du génocide d’embryons… présenté comme un “droit “, inversion monstrueuse.

    Je rajouterai une seule chose que j’évoque régulièrement et dans mon tout dernier texte écrit cette nuit.

    Vous citez :

    « Quand vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, dressée dans le lieu saint — que celui qui lit comprenne ! »

    Et Saint Irénée d’expliciter plus encore :

    « C’est ce que fera l’Antéchrist au temps de son règne : il transportera sa royauté dans Jérusalem et siégera dans le Temple de Dieu »

    C’est magnifique d’avoir cité cette prophétie de Daniel et les mots d’Irénée…

    MAIS si il y a bien intrusion dans le Temple et transport de la royauté de l’Antéchrist dans le sanctuaire réel, à Jérusalem, il y a aussi désacralisation du Sacrifice par l’entrisme que vous avez évoqué (disparition progressive du Sacrifice non sanglant où l’on s’offre avec le Christ) concomitant au viol du sanctuaire qu’est le LIEU SAINT de la conception réservé à Dieu Seul… (clonage, “mystique du gène”, eugénisme, manipulations génétiques en tout genre, dons du téléthon allant à cette PROFANATION qu’a dénoncé le professeur Testard lui-même). J’en parle dans mon dernier livre…”Jésus-Christ ou les robots”.

    Le robot c’est l’homme à l’image non plus de Dieu mais déshumanisé, marqué au chiffre de l’antéchrist.

    Conclusion: Ces trois éléments semblent liés:

    1. Tentative de faire disparaitre le Sacrifice du sacrifice ( sacrifice non sanglant de la Sainte Messe accomplissant et couronnant le cœur mystique de la Première Alliance qui accompagne la résurgence d’une compétition victimaire entre communautés ( retour du bouc émissaire ) apaisée par la “diabolisation” du christianisme, et son passage à l’acte dans la folie incendiaire de ses lieux saints, holocauste sur “l’autel” de la république intégriste athée …..

    2 Retour du sacrifice sanglant d’abomination au temple de Jérusalem et dans le temple maçonnique mondial dont celui de Jérusalem sera le cœur inversé comme Notre-Dame était le cœur de la rose que formaient nos cathédrales éployant le fil de Grâce de ses Eucharisties sur la terre.

    3. SURTOUT ! Viol du sanctuaire du lieu de la conception réservé à Dieu Seul : Attentat contre la Sainte paternité de Dieu dont l’antéchrist veut effacer l’icône au coeur du génome humain pour y planter celle de son effigie…celle du clone sérialisé : l’homme né de l’homme comme disait Rousseau.

    Epilogue:

    Or le Christ nous a dit: “Rendez à césar ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu”

    César est la République mais, au-delà, le système qui la fonde: système mortifère s’arc-boutant contre la Sainte Loi de Dieu…

    Depuis les années 60, les théologiens interprètent cette phrase comme une justification de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, du religieux et du laïque…Une sorte de consensus par lequel l’Eglise entrerait dans une lente et interminable collaboration ou démission.

    Or, c’est l’inverse: Jésus nous somme de choisir Dieu et Son Image, la véra icôna, la Vérité. Non pas l’effigie de l’idole de la grande prostituée, Babylone et son temple de la consommation et de la guerre, de la mort servant Mammon… L’artifact du “père du mensonge, homicide dès l’origine” s’abreuvant du sang, des larmes, et de la peur des innocents.

    “Vous ne pouvez servir deux maîtres, ou vous servirez l’un et haïrez l’autre … vous ne pouvez servir Dieu et l’argent”

    En communion de prière dans les deux Coeurs Unis de Jésus et Marie.

    J’aurai une toute dernière prière: que les individus ne soient assimilés aux systèmes mortifères de leurs communautés soit qu’ils les servent dans l’ignorance invincible, soit qu’ils en soient les victimes innocentes…

    Amen.

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  • ELECTIONS EUROPEENNES ET POLITIQUE INTERIEURE (Jean Goychman)

    Depuis quelques semaines, le gouvernement et les députés de la majorité infusent le message que la campagne pour les élections européennes ne devait pas interférer avec la politique intérieure française. Tous ces gens sont bien gentils et certainement d’une entière bonne foi, mais leur mémoire semble leur faire défaut.

    L’élection présidentielle est-elle un acte de politique intérieure ?

    Répondre par la négative serait absurde. Or, durant la campagne présidentielle, le candidat Macron a pourtant constamment évoqué le sujet. C’était même le point central de son discours autour duquel s’articulait tout le reste. Cela avait le mérite d’être très clair. Le programme d’Emmanuel Macron ne se définissait même QUE par rapport à l’Europe. En matière de gestion des finances publiques, il fallait revenir au sacro-saint traité dit « de la règle d’or » et ceci le plus rapidement possible, La rigueur budgétaire ayant été mise à mal soi-disant par la crise de 2008 ; l’Allemagne avait, du haut de son budget en équilibre et de son endettement maîtrisé, imposé aux pays plus « laxistes » un retour impératif à cette rigueur gravé dans le marbre du texte du traité.

    Mais l’objectif réel d’Emmanuel Macron n’était pas (ou du moins pas seulement) de remettre la France « dans les clous » du traité de Maastricht de 1992, lequel prévoyait des « critères de convergence » des pays européens candidats à l’entrée dans la monnaie unique.

    En réalité, il voulait aller bien au-delà, de façon à imposer un fédéralisme européen sectoriel, le but final étant naturellement de réunir ensuite les différentes pièces de ce puzzle supra-national.

    Cette méthode n’est pas sans rappeler celle des « petits pas » de Jean Monnet : plutôt que de définir les objectifs réels de la démarche, qui pourraient conduire les peuples à réaliser qu’on allait les déposséder de leur souveraineté, on le fait « en tirant des bords » pour que la direction de la route demeure ignorée.

    Premier objectif : rassurer les allemands

    En arrivant à l’Elysée en mai 2017, la priorité d’Emmanuel Macron était de convaincre la chancelière allemande et les autres dirigeants de la CDU au pouvoir depuis plus de dix ans qu’il allait faire, lui, ce que ces prédécesseurs n’avaient pas pu ou su faire, c’est-à-dire contraindre le peuple français à accepter une politique de rigueur qui allait permettre d’équilibrer les budgets futurs, Il espérait bien en contre-partie, que les allemands allaient l’aider pour faire avancer l’intégration européenne.

    On ne veut plus employer le mot fédéralisme depuis que de Gaulle avait, non sans ironie, démontré l’absurdité de cette vision, lors d’une conférence de presse en 1962. Mais ne soyons pas dupe, c’est toujours ce même projet que l’on veut nous imposer.

    Malheureusement pour notre fringant président, l’alliée potentielle sur laquelle il pensait pouvoir s’appuyer n’avait plus l’oreille de ses amis politiques, ni même celle de ses électeurs, singulièrement refroidis par sa politique migratoire. Le projet de notre président d’installer, avec le concours d’Angela Merkel, un ministre des finances de la zone euro a donc capoté, inaugurant une série d’échecs successifs qui ont fait de lui aujourd’hui et sur le plan européen, un homme seul.

    Cependant, les conséquences des actions politiques des premiers mois du quinquennat apparurent au bout de plusieurs mois. Comme souvent, l’orage se déclencha alors qu’on croyait le nuage passé. Le facteur déclenchant fut la hausse prévu pour le 1er janvier 2019 des taxes sur les carburants, sous le prétexte de « sauver la planète ».

    En réalité, il fallait tout bonnement augmenter les impôts pour diminuer les déficits et respecter le traité de 2012.

    Changement de discours

    Ayant compris que les « populistes » voulaient à tout prix préserver la souveraineté de la nation, Emmanuel Macron fit évoluer en conséquence ses éléments de langage. Sait-on jamais, « sur un malentendu, ça peut marcher…» selon la célèbre réplique de Michel Blanc. Toujours est-il qu’est apparue la « souveraineté européenne ».

    Ce terme n’a aucun sens car l’Europe n’est pas une nation et le peuple européen n’existe pas, mais quelle importance ? L’essentiel est de noyer le poisson et on verra bien après. En un mot, comme disent les matheux, on suppose le problème résolu et on avance les pions pour passer à l’étape suivante. C’est une sorte de « qui ne dit mot consent » basé sur une avance de phase du propos. Si personne ne proteste, la cause est entendue et tout retour en arrière s’avère impossible. C’est ce genre de raisonnement totalement vicié qui conduit à des des déclarations comme celle de Jean Claude Junker « Il n’y a pas de choix démocratique contre les traités européens ».

    Ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette campagne électorale des européennes, c’est que tous les candidats sont d’accord pour reconnaître que l’ Union Européenne ne fonctionne pas et qu’il faut en changer les mécanismes, mais les propositions pour y parvenir sont rares et difficilement compréhensibles.

    Seuls le Rassemblement National, Debout la France, les Patriotes et, dans une certaine mesure, l’Union Pour la République parlent ouvertement  d’une « Europe des Nations ».
    Le RN et DLR proposent la voie interne au travers des alliances au niveau des peuples européens et de leur représentation parlementaire. Les Patriotes et L’UPR proposent de quitter l’Union Européenne,

    Quant aux autres partis politiques, ils semblent pour le moment esquiver le débat, à l’exclusion de la liste Modem-LREM qui défend contre vents et marées plus de fédéralisme européen, en faisant semblant de ne pas entendre la colère des peuples qui monte.

    Comment peut-on dissocier la campagne électorale de la politique intérieure ?

    La réponse est simple : on ne le peut pas ! Les deux sont intimement liées. L’enjeu de ces élections européennes peut avoir des répercussions énormes sur notre devenir de citoyens français. Emmanuel Macron a été porté au pouvoir par l’ensemble de cette élite mondialisteà laquelle il appartient, et il ne peut s’en affranchir. Sa politique intérieure française est donc presque entièrement subordonnée à ses objectifs européens, à savoir relancer l’intégration européenne, non pas dans le but d’en faire une Europe -puissance internationale, mais pour en faire disparaître progressivement les nations qui la composent.

    L’Europe est devenue un véritable enjeu mondialiste et les tenants de cette vision du monde ne peuvent pas laisser les « populismes » ruiner leur démarche commencée dès la fin de la guerre.
    Bien sûr, ce n’est pas leur stratégie pour la campagne électorale et les euro-mondialistes feront tout pour empêcher qu’elle interfère avec la politique nationale.

    Les électeurs français ne doivent pas se laisser abuser et songer que leur bulletin de vote du 26 mai prochain sera lourd de conséquences pour l’avenir de notre nation.

    Jean Goychman 25 avril 2019

    https://www.minurne.org/billets/20595

  • Secrets d’histoire

    Sous la direction de Jean-Christian Petitfils, un collectif d’historiens apporte un éclairage nouveau sur vingt énigmes de l’histoire de France grâce à des documents parfois inédits et à des preuves indiscutables.

    Les « Enigmes de l’histoire », filmées en noir et blanc et racontées par André Castelot et Alain Decaux, firent la joie du petit écran à une époque où l’unique chaîne de télévision d’Etat exprimait une exigence culturelle aujourd’hui trop rare. Du mystère de Mayerling – l’archiduc Rodolphe, fils de l’empereur François-Joseph, s’est-il suicidé ou a-t-il été assassiné ? – à l’identité véritable de cette Anna Anderson qui, surgie à Berlin dans les années 1920, prétendait être la grande-duchesse Anastasia, fille de Nicolas II, le grand public s’était initié, aux heures de grande écoute, à quelques célèbres mystères du passé. La formule a été reprise, au cours des années récentes, par des émissions programmées à un horaire tardif, alors que ces énigmes, construites selon la logique des enquêtes policières, ont tout pour passionner.
    Sous forme écrite, l’énigme historique est un genre qui a trop souvent nourri une infralittérature aux accents ésotériques ou complotistes. Aussi faut-il se féliciter de la parution d’un volume qui satisfait à la fois la curiosité intellectuelle pour les mystères de l’histoire et les canons de la recherche historique et scientifique. Sous la direction de Jean-Christian Petitfils, historien de la France classique qu’on ne présente plus, les éditions Perrin publient, en coédition avec Le Figaro Histoire, un livre collectif, Les énigmes de l’histoire de France, dont les dix-huit auteurs, outre Petitfils qui signe deux chapitres, se sont partagé vingt sujets. Aucun n’est vraiment neuf, mais tous abordés, ici, en s’appuyant sur des preuves irréfutables et des documents parfois inédits. « N’en déplaise aux détectives amateurs qui se complaisent dans les ronrons de l’histoire et se copient les uns les autres, souligne Petitfils dans son introduction, une des conclusions à tirer de ce livre est que la recherche avance, que les halos légendaires se dissipent, bref que l’on serre toujours plus près la vérité. »
    Si l’ouvrage s’organise chronologiquement, Jean-Christian Petitfils en propose lui-même un classement autour de six grands thèmes. Première catégorie, les énigmes concernant des événements ou des personnages de premier plan. Jean-Louis Brunaux, archéologue et directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la civilisation gauloise, pose la question d’Alésia – non pas du site de la bataille, sa localisation à Alise-Sainte-Reine, en Côte d’Or, étant hors de débat – mais pour comprendre comment Vercingétorix et ses 300 000 combattants ont été battus par un adversaire cinq fois moins nombreux, César ayant avec lui 60 000 légionnaires. L’explication est technique, mais la leçon d’histoire est politique puisque Brunaux estime que le chef gaulois vaincu avait remporté une victoire symbolique en rassemblant 300 000 guerriers appartenant à plus de quarante cités, ce qui réserve à Vercingétorix une place au Panthéon du « roman national » désormais honni par certains. Laurent Theis, président honoraire de la Société de l’histoire du protestantisme français, passe en revue les commanditaires possibles du massacre de la Saint-Barthélemy (Catherine de Médicis ? Charles IX ? Le futur Henri III ? Le duc Henri de Guise ?), tandis que Olivier Wieviorka, un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, revient sur les secrets du rendez-vous de Caluire qui, le 21 juin 1943, permit aux Allemands d’arrêter Jean Moulin, ou que Pierre Pellissier, un ancien journaliste du Figaro, explique pourquoi De Gaulle s’est réfugié auprès du général Massu, le 29 mai 1968, alors que le pays sombrait dans l’anarchie.
    Deuxième catégorie : les morts mystérieuses. Qui a armé le bras de Ravaillac ? Jean-Christian Petitfils reprend ici l’hypothèse qu’il avait développée dans L’Assassinat d’Henri IV, mystères d’un crime (Perrin, 2009) : le meurtrier n’aurait-il pas été manipulé par des agents de l’archiduc Albert d’Autriche, dans le cadre d’un plan conçu à Bruxelles ? Qui a tué le duc d’Enghien, fusillé dans les fossés de Vincennes en 1804 ? Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, essaie de démêler le vrai du faux, Bonaparte ayant qualifié cette exécution de « crime inutile » avant d’un revendiquer la responsabilité. Le dernier Condé s’est-il réellement pendu à une espagnolette du château de Saint-Leu, en 1830, ou était-ce un crime maquillé en suicide ? Pierre Cornut-Gentille, avocat et historien, fournit la clé de l’énigme qui est à chercher du côté de certaines pratiques inavouables. Et Zola, retrouvé un matin de 1902 asphyxié par des émanations d’oxyde de carbone ? Alain Pagès, professeur émérite à la Sorbonne-Nouvelle, a découvert, au prix d’une véritable enquête, la raison de sa mort.
    Dans la troisième catégorie figurent les chapitres consacrés aux trésors enfouis et aux sociétés secrètes. Le médiéviste Alain Demurger, spécialiste des ordres religieux militaires, décrypte les innombrables mythes et fantasmes qui accompagnent l’histoire des Templiers, et de leur introuvable trésor. La Cagoule, mystérieuse organisation anticommuniste des années 1930, avait-elle les moyens et l’intention de perpétrer un coup d’Etat d’extrême droite ? Olivier Dard, professeur à la Sorbonne et spécialiste d’histoire politique, relativise le sérieux des projets des cagoulards. L’abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château, dans l’Aude, mort en 1917, était-il le détenteur d’un fabuleux trésor ? Jean-Jacques Bedu, un historien qui a hérité des archives de l’étrange ecclésiastique, fait le point sur une légende qui a été relancée par le Da Vinci Code de Dan Brown.
    Les origines mystérieuses de certaines figures fournissent une quatrième catégorie d’énigmes. Spécialiste de l’histoire des femmes sous l’Ancien Régime, Joëlle Chevé s’efforce de comprendre qui était sœur Louise-Marie-Thérèse, une religieuse de couleur, bénédictine au couvent de Moret, près de Fontainebleau, à la fin du règne de Louis XIV, et qui, protégée de Mme de Maintenon, recevait fréquemment la visite de hauts personnages de la Cour. Quant à Napoléon III, s’il était le fils d’Hortense de Beauharnais, était-il celui de Louis Bonaparte, roi de Hollande ? Afin de lever définitivement les doutes émis dès la naissance du second empereur des Français, son biographe, Eric Anceau, professeur à la Sorbonne, s’en remet aux analyses ADN déjà effectuées et dont les résultats mériteraient une contre-expertise, tout en soulignant que « la recherche en paternité de Napoléon III n’a en aucune manière influé sur le cours de l’histoire ».
    Cinquième catégorie d’énigmes : les survivances. Jeanne d’Arc a-t-elle vraiment brûlé sur le bûcher ou a-t-elle réapparu sous les traits de Jeanne des Armoises ? Etat-elle la fille d’Isabeau de Bavière ? Jacques Trémolet de Villers, avocat et auteur d’une édition des minutes du procès de Rouen, démonte les légendes qui ont couru sur la Pucelle. Et que valaient les prétentions de Naundorff et de tous les faux Dauphins qui ont prétendu être fils de Louis XVI et Marie-Antoinette ? L’historien Philippe Delorme expose les conclusions sans appel tirées des analyses ADN effectuées en 2000 sur le cœur de l’enfant-roi mort dans la prison du Temple.
    Quelques vieux secrets d’Ancien Régime représentent la dernière catégorie d’énigmes rassemblées dans ce volume. Jusqu’où allaient les relations entre Anne d’Autriche et Mazarin ? Directeur du Centre historique des archives du château de Vincennes, Thierry Sarmant étudie – avec pudeur – ce lien fait d’amour et de politique. Qui était le Masque de Fer ? Jean-Christian Petitfils, qui a publié un livre sur le sujet, possède une réponse précise. Que dissimulait l’affaire des Poisons (traitée ici par Claude Quétel) qui jeta une ombre sur le Roi-Soleil, ou l’affaire du Collier de la Reine, qui ternit irrémédiablement la réputation de Marie-Antoinette, alors qu’en l’occurrence elle était innocente, comme le rappelle Hélène Delalex, conservateur du patrimoine au château de Versailles ?
    Amateurs de grande histoire ou de petites histoires apprendront beaucoup dans ce livre qui pique l’imagination. A travers ces vingt énigmes se vérifie une grande loi, valable dans le passé comme de nos jours, et qui conservera demain sa pertinence : rien n’est jamais écrit d’avance, car l’imprévu et l’inexplicable peuvent survenir à chaque instant, et la raison pure ne peut tout éclairer, car toute aventure humaine conserve sa part de mystère.

    Jean Sévillia

    Les Enigmes de l’histoire de France, sous la direction de Jean-Christian Petitfils, Perrin / Le Figaro Histoire, 400 pages, 21 euros.

    http://www.jeansevillia.com/secrets-dhistoire/

  • Européennes : la liste RN devance toujours davantage celle de LREM

    les-drapeaux-des-etats-membres-de-l-ue-flottant-devant-le-parlement-europeen-a-strasbourg-le-3-avril-2017_5857289.jpgD'après un baromètre Harris Interactive / Agence Epoka pour RTL, TF1 et Le Figaro, la liste conduite par Jordan Bardella distance désormais de deux points celle menée par Nathalie Loiseau.
    Le baromètre publié ce samedi 18 mai montre que la liste soutenue par Marine Le Pen est créditée de 24% (+1,5 point) d’intentions de vote, contre 22% (stable) pour celle soutenue par le chef de l’État. Une différence de deux points, donc, alors que, le 24 février encore, la liste du Rassemblement national accusait un retard de trois points sur celle de la majorité.
    Dans le même temps, les travaux publiés ce samedi révèlent que la liste Les Républicains menée par François-Xavier Bellamy reste stable (12,5% d’intentions de vote) tout comme celle de La France insoumise (10%), d’Europe Écologie Les Verts (7%) et de Debout la France (3,5%).

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  • De l'Europe, de sa Défense, et de son Destin

    6a00d8341c715453ef0240a487fdde200d-320wi.jpgLe premier souvenir de votre chroniqueur d'un débat sur la nature de l'Europe remonte à plus de 60 ans.

    Après la période enthousiaste du congrès de La Haye de 1948 et de la déclaration Schuman de 1951, était survenu en 1954 le vote des communistes, des gaullistes et des mendésistes contre le projet de CED d'une communauté européenne de Défense. De la sorte l'idée européenne fut privée, depuis lors, de son pilier militaire et stratégique.

    En cet an de grâce 2019, le 22 avril à Luxembourg, avec 65 ans de retard, a été signée par 8 pays une lettre d'intention supposée lancer l'Initiative européenne d'intervention (IEI)[1], une amorce de coopération sur ce terrain.

    Dès 1959, les esprits libres ne pouvaient accepter qu'on se cantonne à un simple espace économique. Ni seulement un continent, ni simplement un marché, nous enseignait-on dans les cercles les plus actifs de la vraie droite militante, il s'agissait d'unir une communauté de peuples décidés à défendre leur civilisation commune.

    Dans le concert de nos nations, cela semblait d'une certaine façon donner raison aux gouvernements britanniques. Pour eux, l'Europe se limitait, en fait, à une perspective d'alliance militaire et d'échanges commerciaux. En 1960, le gouvernement de Londres signa donc la convention de Stockholm, établissant une Association européenne de libre-échange avec leurs partenaires norvégiens, danois, suisses, portugais, suédois et autrichiens. Le projet concurrent, celui du Marché commun des Six pays fondateurs du traité de Rome signé en 1956, l'absorba progressivement.

    On doit rappeler que la même Grande Bretagne, vieille nation européenne, – qu'elle le veuille ou non, que cela plaise ou non aux héritiers du jacobinisme et du bonapartisme, – s'est toujours située à l'avant garde des efforts de défense. Les siens sont demeurés budgétairement supérieurs à ceux de la France.

    Or, elle ne les conçoit pas en dehors de l'Otan. Et chaque fois que les dirigeants de Paris ont essayé de la mettre en porte-à-faux sur ce point, l'Angleterre s'est rebiffée. Ainsi refusa-t-elle par exemple, en 1998, au lendemain des accords franco-britannique de Saint-Malo, l'instrumentalisation maladroite de cette coopération par Chirac[2].

    Comme tous ceux qui ont sincèrement cru à l'utopie d'une Armée européenne, avouons que les questions concrètes en bloquent la mise en œuvre. En particulier les formats actuels, les industries de défense, les ennemis envisagés, n’évoluent pas aisément.

    En 1979, une assemblée avait été élue pour la première fois au suffrage direct. Ayant fait partie des rares malcontents osant critiquer à l'époque cette procédure votre chroniqueur ne regrette pas d'en avoir dénoncé les quelques conséquences que l'on déplore aujourd'hui.

    Il s'agissait, en effet, et il s'agit toujours, d'une structure "partitocratique" comme on disait alors en Belgique. Basée sur la représentation proportionnelle de partis et sur des circonscriptions purement nationales, cette assemblée a toujours fonctionné au rebours des véritables traditions parlementaires. Elle n'a jamais cessé de promouvoir une idéologie qu'on peut qualifier de matérialiste, préoccupée de consommation, d'écologisme doctrinaire et trompeur, etc.

    On se retrouve très loin des impératifs régaliens de défense, de police et de justice.

    Depuis 1991 se sont mises en place les institutions de l'Union européenne. Elles ont été systématiquement confondues, dans la novlangue des démagogues de gouvernement et des gros médias sous contrôle avec le beau nom de notre continent et de notre famille de peuples, notre grande patrie qu’on appelait autrefois Chrétienté.

    Rappelons au besoin que le traité kilométrique signé cette année-là à Maastricht, ratifié difficilement en 1992 par référendum, avait été rédigé par les technocrates français non-élus, Delors et Lamy. Ils se montraient eux-mêmes animés des mêmes idées "consommatiques" évoquées plus haut.

    Là aussi la lutte contre toute forme d'invasion, contre l'insécurité et le banditisme, ou contre les violations de la loi, n'appartenaient pas aux registres de leurs désirs bobocratiques. On a pu en mesurer les conséquences.

    Les efforts en matière de défense et de sécurité ont fait nonobstant leur chemin. On doit hélas regretter la lenteur de cette évolution.

    Quel que puisse apparaître, à l'échelle des 28 États-Membres actuels, le résultat du scrutin du 26 mars, la question de l'identité et du destin commun de nos peuples s'imposera très vite. Regretons qu'elle ne soit guère évoquée dans les propagandes hexagonales respectives de la plupart des 34 listes en compétition.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] On lira à ce sujet les déclarations du ministre de la Défense Florence Parly publiées dans Le Figaro du 25 avril: "L'Europe de la défense nécessite une culture stratégique commune"

    http://premium.lefigaro.fr/international/2018/06/24/01003-20180624ARTFIG00161-florence-parly-l-europe-de-la-defense-necessite-une-culture-strategique-commune.php

    [2] Signalons aussi que l'Allemagne, que les gaullistes et leur successeurs ont si souvent cru possible de faire entrer dans leur jeu, ne l'a jamais accepté. D'abord, pour des raisons stratégiques, toutes les conceptions de sa défense reposant sur l'alliance atlantique. Mais égalment du fait de la piètre évaluation concrète du partenaire alternatif, en particulier lors des manœuvres Moineau Hardi de 1987.

    https://www.insolent.fr/