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  • « Rétablir l’état de droit face à ces nouveaux despotes que sont les multinationales et les marchés financiers »

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    Les Nations-Unies travaillent à un nouveau traité pour contraindre les multinationales à respecter les droits humains et l’environnement. En France, une loi impose, depuis 2017, un « devoir de vigilance » aux grandes entreprises, à leurs filiales et sous-traitants. Cet outil juridique mettra-t-il fin à leur quasi impunité ? Explications de notre journaliste Olivier Petitjean, via ces bonnes feuilles tirées de son ouvrage Devoir de vigilance. Une victoire contre l’impunité des multinationales.

    Le 27 mars 2017, la France promulguait, à l’issue d’un laborieux parcours législatif de plusieurs années, la loi sur le devoir de vigilance des multinationales – ou, plus précisément, des « sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre ». De manière très inhabituelle pour la France, cette loi n’a pas été conçue dans les ministères, mais par un petit groupe de députés indépendamment du gouvernement, en collaboration étroite – ce qui est encore plus rare – avec une coalition d’associations, de syndicats et autres acteurs de la société civile. C’est une loi d’une grande simplicité, qui tient en trois articles. Son objectif pourrait paraître modeste : corriger une lacune du droit existant en donnant la possibilité, dans certaines conditions, de saisir la justice lorsqu’une entreprise multinationale basée sur notre territoire est mise en cause pour des atteintes graves aux droits humains et à l’environnement, commises en France comme à l’étranger.

    Pollutions pétrolières ou chimiques, main-d’œuvre surexploitée dans les usines des fournisseurs, conflits et répression autour des sites d’implantation des multinationales, complicité avec des dictatures, accaparement des ressources naturelles, tout le monde a entendu parler de cette face obscure de la mondialisation, où l’internationalisation des chaînes de production et la chasse aux profits se développent aux dépens des femmes et des hommes et de la nature. Que les victimes puissent porter plainte pour faire respecter leurs droits fondamentaux, ou que des associations puissent exiger l’intervention d’un juge pour mettre fin aux abus, quoi de plus naturel, quoi de plus normal soixante-dix ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et après de multiples traités internationaux sur la lutte contre l’exploitation, le climat ou la protection de l’environnement ?

    Un chaînon manquant dans la mondialisation

    Et pourtant, en pratique, mettre en cause une grande entreprise et ses dirigeants pour les violations des droits humains ou la dégradation de l’environnement occasionnées par ses activités reste souvent mission impossible. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, comme nous le racontons dans ce livre. D’un côté, il existe une multitude de textes de droit international ; de l’autre, une impossibilité apparente de les faire appliquer et de leur donner effet dans des situations impliquant des multinationales. Voilà manifestement un chaînon manquant dans la mondialisation.

    Beaucoup de raisons entrent en jeu pour créer cette situation d’impunité. D’abord les soutiens et les complicités politiques dont bénéficient généralement les milieux d’affaires internationaux dans les pays où ils sont implantés. Ensuite la faiblesse du pouvoir judiciaire, par manque de moyens ou par manque d’indépendance. Sans compter que, bien entendu, les grandes entreprises et leurs dirigeants peuvent mettre en branle des armées d’avocats pour faire traîner en longueur les procédures, épuiser tous les recours ou exploiter les failles de l’accusation. Les personnes et les groupes les plus affectés par leurs activités, en revanche, comptent souvent parmi les plus démunis. L’histoire de David contre Goliath semble donc infiniment répétée – mais sans fronde à disposition des « petits ».

    Il est aussi une raison moins visible et plus structurelle à cette impunité des multinationales, qui gît dans le droit lui-même et dans sa déconnexion d’avec la réalité économique. On peut dire qu’aujourd’hui la « multinationale », le « groupe », voire l’« entreprise », n’existent pas réellement d’un point de vue juridique. Là où nous voyons un sujet cohérent et autonome – Total, Apple ou H&M –, avec sous son égide des dizaines d’établissements, de filiales, de co- entreprises ou autres relations d’affaires gérées en fonction de l’intérêt du tout (ce qui signifie malheureusement souvent le seul intérêt des actionnaires et des dirigeants), le droit voit une nébuleuse d’entités distinctes, seulement liées entre elles par des liens capitalistiques et des contrats.

    Il ne s’agit pas seulement d’un simple détail technique. Une conséquence directe de ce hiatus est qu’il est souvent extrêmement difficile de responsabiliser la multinationale elle-même (autrement dit la « société mère » qui chapeaute tout l’édifice et le dirige) pour les manquements d’une de ses filiales à l’étranger. Et à plus forte raison pour des abus constatés chez l’un de ses sous-traitants ou fournisseurs, quand bien même ces abus seraient directement liés aux exigences ou aux pressions de la multinationale en question.

    Coup porté à l’impunité des multinationales

    C’est précisément cette lacune, cet angle mort du droit, que la loi sur le devoir de vigilance entend combler. À certains égards, ce n’est qu’un point de détail, un simple aménagement législatif qui crée une possibilité de recours judiciaire ne visant que les abus les plus criants, selon une procédure très spécifique, et qui impliquera d’apporter la preuve que la société mère (vis-à-vis de ses filiales) ou donneuse d’ordre (vis-à-vis de ses fournisseurs et sous-traitants) a clairement manqué aux responsabilités qui étaient les siennes en proportion de son influence réelle. On voit mal cette loi donner lieu à une floraison de procès intentés contre des entreprises, comme l’ont suggéré ses détracteurs.

    À d’autres égards, cependant, cela change tout. C’est d’ailleurs pourquoi cette législation d’apparence modeste, ciblant des situations que personne ne pourrait considérer comme acceptables, a suscité, et continue de susciter, une opposition aussi acharnée de la part d’une partie des milieux d’affaires français et internationaux. La loi française sur le devoir de vigilance est un coup porté à la barrière de protection juridique qui isole les multinationales des impacts de leurs activités sur les sociétés et l’environnement.

    De ce fait, elle remet en cause la condition d’« irresponsabilité sociale » intrinsèque à la notion même d’entreprise multinationale, se jouant des frontières et des juridictions. Elle modifie ce qui, en apparence, n’est qu’un petit rouage juridique de la mondialisation, mais qui affecte virtuellement tout le fonctionnement de la machine – notamment au profit de qui et au détriment de qui elle opère.

    Tout ceci ne vient pas de nulle part. L’adoption de la loi française en 2017 n’est ni le commencement ni la fin. La manière dont elle sera effectivement utilisée et mise en œuvre fera certainement l’objet de controverses aussi virulentes que celles qui ont entouré son élaboration et son adoption. Sa portée dépasse les frontières de l’Hexagone, comme l’illustre l’intervention dans le débat législatif français d’organisations comme la Chambre de commerce des États-Unis, principal lobby patronal américain, ou la Confédération syndicale internationale, porte-parole du monde syndical à l’échelle globale.

    Des chaînes de responsabilité souvent complexes et diffuses

    Cette loi constitue une étape dans une histoire qui commence, au moins, dans les années 1970 – date à laquelle la régulation des entreprises multinationales dans le cadre du droit international émerge en tant qu’enjeu politique. Elle est issue, dans sa conception, de l’expérience concrète d’associations et d’avocats, en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Inde, en Équateur et ailleurs, qui ont tenté pendant des années d’utiliser les armes du droit existant pour mettre les multinationales et leurs dirigeants face à leurs responsabilités. Parallèlement à la France, d’autres pays européens débattent de législations similaires – ce qui prouve à quel point le sujet est à l’ordre du jour. Dans les enceintes onusiennes comme le Conseil des droits de l’homme ou l’Organisation internationale du travail, les discussions se poursuivent sur des instruments de droit international visant à donner, comme la loi française, une effectivité juridique à la responsabilité des multinationales.

    Pour un lecteur non averti, tout ceci pourrait peut-être paraître irréel. Nous ne sommes pas préparés, culturellement et historiquement, à imaginer une multinationale ou un patron d’entreprise dans un tribunal, devant un juge, obligés de répondre de leurs actes, sauf peut-être dans les cas les plus flagrants d’escroquerie ou de corruption. Les tribunaux sont faits pour les délinquants et les criminels ordinaires, en chair et en os, dont les actions sont clairement identifiables, avec des conséquences tout aussi claires sur la vie humaine ou l’intégrité des personnes et des biens.

    Par comparaison, la délinquance ou la criminalité « en col blanc » – celle des spéculateurs, des fraudeurs fiscaux, des hommes d’affaires et des cadres d’entreprise – ne nous apparaît pas avec le même sens de gravité et d’immédiateté, même si ses conséquences directes ou indirectes peuvent être beaucoup plus sérieuses. Nous imaginons facilement juger l’assassin qui aurait fait une seule victime, et non juger l’entreprise ou le dirigeant dont les décisions froides ont directement entraîné une pollution, la commercialisation de produits dangereux ou un affaiblissement des règles de sécurité affectant la vie de centaines de riverains, de consommateurs ou de travailleurs.

    Il y a de bonnes raisons à cela. Lorsqu’il est question d’abus de la part de multinationales, les actions, les processus de décision qui ont mené à ces actions, les causes et les chaînes de responsabilité sont souvent complexes, diffus et délicats à déterminer. Mais cette difficulté ne signifie pas qu’il n’y ait pas effectivement décision, action et nécessité de répondre de leurs conséquences. L’impression de discontinuité et de distance entre les décisions apparemment « impersonnelles » prises dans les salles de réunion des sièges des multinationales et leurs conséquences très concrètes pour les gens et pour la nature, parfois à l’autre bout du monde, est précisément ce qui facilite les abus et laisse libre cours à la seule recherche du profit financier.

    Ramener les multinationales et leur pouvoir au sein d’un véritable « état de droit »

    Parfois, ce principe d’irresponsabilité finit par entraîner des scandales de grande ampleur : effondrement au Bangladesh en 2013 de l’immeuble du Rana Plaza qui abritait des ateliers textiles travaillant pour de grandes marques occidentales ; marées noires avec leurs déversements de pétrole comme celles de l’Erika, de Chevron-Texaco dans l’Amazonie équatorienne ou celles qui polluent au quotidien le delta du Niger ; pollutions chimiques à grande échelle comme à Bhopal en Inde ; collaboration avec des dictatures ou des groupes terroristes. Mais il régit aussi, au quotidien, d’innombrables décisions prises par les directions d’entreprise, dont nous sentons indirectement les conséquences dans nos vies et qui font du monde d’aujourd’hui ce qu’il est, avec ses multiples défis sociaux, politiques et environnementaux.

    En ce sens, la loi sur le devoir de vigilance n’est pas une loi « de niche » qui n’intéresserait que les ONG de solidarité internationale ou les défenseurs de l’environnement. La place croissante et, pour être clair, le pouvoir des multinationales – elles-mêmes de plus en plus dominées par les marchés financiers et leur logique de profit à court terme – sont aujourd’hui une réalité qui dépasse largement la seule sphère économique. Impossible d’y échapper. Elle engage nos modes de vie, la préservation des écosystèmes et du climat, notre cohésion sociale elle-même, au sein de chaque pays et entre pays. Ce pouvoir est aussi de plus en plus contesté par une grande partie de l’opinion publique, par les communautés qui accueillent (et souvent subissent) ces activités, et parfois par les travailleuses et travailleurs des multinationales eux- mêmes. Une forme de contrat social semble s’être rompue.

    Face à ce constat, la tentation de beaucoup est d’en appeler simplement à une réaffirmation du pouvoir politique face aux pouvoirs économiques, d’exiger des autorités publiques qu’elles (ré)imposent enfin leurs règles et leurs volontés aux acteurs économiques et fassent primer l’intérêt général sur les intérêts privés. Difficile d’être en désaccord. Mais il ne faut pas non plus passer à côté de ce qui fait la spécificité de ce « pouvoir » qui est celui des multinationales, qui justement ne fonctionne pas sur le modèle de celui des États et ne s’oppose pas frontalement à eux – sauf, bien sûr, cas extrêmes. C’est un pouvoir de fait qui s’exerce dans les creux du pouvoir politique et de la législation, en occupant tout l’espace de ce qui n’est pas expressément interdit et effectivement sanctionné par les pouvoirs publics, ou en jouant de l’« extraterritorialité » que lui permet sa dimension multinationale par rapport aux frontières administratives et judiciaires. Il s’exerce aussi d’une certaine façon par le droit, en s’appuyant sur un « droit des affaires » qui le rend invisible et quasi naturel – par exemple celui des accords de libre-échange. C’est pourquoi le terrain juridique est tout aussi important que les terrains politique et économique face aux abus des multinationales.

    Au fond, l’enjeu est de maintenir ou de ramener les multinationales et leur pouvoir au sein d’un véritable « état de droit » et d’un espace public démocratique. Les grands principes des droits de l’homme et des libertés civiles se sont construits, historiquement, en réponse à l’arbitraire des monarchies absolues ; il faut aujourd’hui les protéger ou les reconstruire face à ces nouveaux despotes que sont les grandes entreprises et les marchés financiers.

    Le devoir de vigilance se situe en ce sens à l’une des plus importantes « frontières » actuelles de notre démocratie – une démocratie de plus en plus mondialisée et de plus en plus soumise aux pouvoirs économiques. C’est un outil et un point d’appui pour rééquilibrer, à la fois de l’intérieur et de l’extérieur des entreprises, un système de plus en plus biaisé en faveur des puissances de l’argent. Son avenir et la manière dont il sera mis à profit restent aujourd’hui à écrire.

    Olivier Petitjean

    Ce texte est tiré de l’introduction du livre d’Olivier Petitjean : Devoir de vigilance. Une victoire contre l’impunité des multinationales, 2019, éditions Charles Léopold Mayer, 174 pages, 10 euros.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/10/23/retablir-l-etat-de-droit-face-a-ces-nouveaux-despotes-que-s-6185024.html

  • « Les créances irrécouvrables doublent les dépenses liées aux frais de l’AME pour patients irréguliers : on arrive facilement à 2 milliards d’euros »

    André Bercoff reçoit Véronique Prudhomme, chargée pendant onze ans de la facturation des soins à la direction financière d’un hôpital public, auteure de « La Vérité sur l’AME » (aux éditions Viasocial).

    « L’AME repose sur des documents déclaratifs : un hébergement sur déclaration, un déficit financier sur déclaration… »

    « L’hôpital préfère qu’un patient irrégulier rentre dans la case AME car en AME il reçoit le financement de la Sécurité sociale »

    « Des milliardaires des pays du Golfe font soigner leur personnel en AME -gratuitement- dans un hôpital français »

    http://www.fdesouche.com/1284333-les-creances-irrecouvrables-doublent-les-depenses-liees-aux-frais-de-l-ame-pour-patients-irreguliers-on-arrive-facilement-a-2-milliards-deuros
  • Honneur au Général Franco.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    La profanation de sépulture participe de la nature même des hyènes rouges.
    Ce jeudi 24 octobre, portée par huit membres de sa famille dont son arrière petit fils Louis de Bourbon considéré par les Légitimistes comme prétendant au trône de France, la dépouille mortelle de l'ancien Chef d'Etat espagnol a été exhumée du mausolée de Los Caídos et transférée au cimetière de Mingorubbio au nord de Madrid où repose déjà son épouse.
    Les rouges et les roses croient ainsi, par cet acte honteux, tenir leur revanche sur l'Histoire et sur celui qui sauva son Pays de la terreur communiste et de l'anarchie.
    La partie est pourtant loin d'être terminée. En Espagne comme dans toute l'Europe, notre heure reviendra.
    Honneur au Général Franco. Espana Una Grande y Libre !

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  • La réforme des retraites aux risques du barreau

    6a00d8341c715453ef0240a4e2fc85200b-320wi.jpgAvant même de capituler... comme il risque de le faire dans la perspective des grèves de décembre sur le régime des cheminots... comme l'avait fait un Juppé en 1995, qui se disait droit dans ses bottes... le pouvoir semble en passe de renoncer à intégrer la retraite des avocats dans son projet de réforme instituant un soi-disant régime universel.

    "Universel", rappelons-le, signifie, dans le langage technocratique du modèle français : applicable à l'ensemble des habitants de l'hexagone. Les principes juridiques en vigueur interdisent à cet égard de distinguer l'étranger du régnicole. Et il ne s'agit pas en l'occurrence d'un point de détail. Le système étatiste de monopoles assurantiels que nous nommons "sécurité sociale" agit puissamment sur un mouvement démographique dont les effets s’aggravent d'année en année : les "bons", les actifs, les créatifs, les productifs tendent à s'évader ; les improductifs au contraire alourdissent les flux migratoires.

    Pour leur part les avocats français, incorporés de force à un régime corporatif réorganisé en 1979, n'ont guère à se poser le problème de l'immigration. Le fait est que leurs cotisations sont lourdes et leurs pensions légères, quand ils en bénéficient, c'est-à-dire rarement. Ils n'ont pas le choix : c'est le seul métier qu'il est effectivement interdit d'exercer (en allemand : "Berufverboten") dès lors qu'on s'avise de ne pas être affilié à la Caisse nationale des barreaux français, accessoirement la seule caisse dont les comptes n'apparaissent pas en rouge.

    Rappelons aussi que le barreau reste une "corporation", au sens de la législation de l'État français, à l'instar de quelques métiers organisés de manière monopoliste en "ordres" comme la médecine, la pharmacie, les géomètres arpenteurs, etc.

    Il est donc parfaitement logique que cette profession qui, par ailleurs dispose par définition de juristes compétents, se mobilise pour faire reculer le projet consistant à lui faire payer encore plus cher une assurance vieillesse largement inutile.

    Cette situation empêcha, d'ailleurs, au sein du défunt CDCA que les avocats sympathisants puissent se joindre, et participer effectivement à la grève interprofessionnelle des cotisations, ce qui eût renforcé singulièrement cette lutte, ancêtre d'une partie des Gilets jaunes, et comme eux dépourvue de cadres.

    Or, si le pouvoir cède sur ce cas, apparemment ponctuel, pour ne pas dire marginal, il ne pourra pas prétendre tenir bon face à une mobilisation des syndicats de cheminots, autrement plus lourde de conséquences pour la vie quotidienne du pays. Dès lors qu'elle cessera de faire semblant d'être "universel" par une exception, la réforme des 42 familles de "Régimes de retraite", un mot ambigu utilisé à la fois pour les caisses et pour les obligations d'affiliation, se révélera impossible.

    À vrai dire, les embûches se multiplieront.

    Annoncée en 2017, la réforme des retraites était présentée dans un lot de promesses inconsidérées, comme la suppression de la taxe d'habitation, qui, toutes, posent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent, ne serait-ce que parce qu'elles ne s'appuient sur aucune réflexion organisée. En 2019, le nouveau pouvoir issu de ce bonneteau présidentiel n'a pas su entreprendre dans les 100 premiers jours du gouvernement les chantiers qu'il avait évoqués, sans les avoir vraiment préparés, et auxquels une partie de l'électorat avait cru

    On en repoussera donc l'échéance, de façon commode, au prochain quinquennat. Et les calendriers parlent désormais de 2025 sans que l'escroquerie soit dénoncée.

    La supercherie initiale a consisté à se réclamer d'un "réformisme" tous azimuts qui séduisit naguère une partie de l’électorat mais qui se révèle aujourd'hui vide de sens. Interrogeons-nous aussi de la véritable fonction d'un chef de l'État qui, souvenons-nous, après s'être laissé surnommer Jupiter, et maître des horloges, essaye de faire croire aux Français d'outre-mer après ceux de la métropole, qu'il va faire baisser les prix dans les supermarchés tout en rémunérant mieux les fournisseurs des centrales d'achat...

    N'est pas réformateur qui veut, et les affligeantes déclarations d'un amour "éperdu" lancées en direction du peuple français auraient dû mettre la puce à l'oreille d'un peuple qui se targuait naguère de "vivre de bonne soupe et non de beau langage".

    Les nez de Pinocchio remue étrangement. À voir ses gestes nerveux, on pourrait croire qu'il sniffe. Hélas, une prise de coke ne remplacera jamais la flamme d'une volonté réelle de réveiller, de responsabiliser et de redresser la nation.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • Saint-Brieuc (22) : Découverte majeure de vestiges gaulois datant de plus de 2000 ans

    « Les découvertes de Trémuson sont d’intérêt national, voire international ! » Yves Ménez, le conservateur régional de l’archéologie à la Drac Bretagne n’en revient toujours pas. Les vestiges découverts ces derniers jours par Stéphane Bourne, archéologue à l’Inrap, et son équipe sont des « œuvres majeures de l’art celtique ».

    Le chantier, démarré le 16 septembre au lieu-dit La-Morandais, a notamment permis de mettre à jour le buste de ce qui semble être un aristocrate gaulois. D’une hauteur de 40 cm pour 11 kg, le vestige a été découvert dans une fosse, face sculptée contre terre. Trois autres statuettes ont, elles, été retrouvées dans un puits, ce mardi 22 octobre.

    Un puits qui renfermait un véritable trésor : un seau de banquet en bois, décoré de bandages en bronze. « Ce qui est incroyable, c’est qu’il a été découvert dans l’état où il était il y a plus de 2000 ans », se réjouit Stéphane Bourne.

    Autant de vestiges, qui dateraient du IIe ou du Ier siècle avant Jésus-Christ, découverts à l’emplacement d’une ferme gauloise fondée au IVe siècle avant notre ère. Et qui était, laissent supposer les découvertes, le lieu de résidence d’une famille de l’aristocratie gauloise.

    Le télégramme

    http://www.fdesouche.com/1283663-saint-brieuc-22-decouverte-majeure-de-vestiges-gaulois-datant-de-plus-de-2000-ans

     

  • Macron met le feu à La Réunion – Journal du 25 octobre 2019

     

    Macron met le feu à La Réunion

    En déplacement dans l’Océan Indien, le président de la République doit faire face à la réalité sur l’île de La Réunion ! De violents affrontements ont eu lieu lors de son passage et ses déclarations entre effets d’annonce et petites polémiques n’ont pas apaisé les esprits.

    La carte judiciaire, une arme électorale

    Nicole Belloubet chahutée par la révélation d’une note confidentielle. Alors que les élections municipales s’annoncent périlleuses pour la majorité, le garde des Sceaux envisagerait de différer les annonces de la réforme de la carte judiciaire en fonction des résultats. Une véritable instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins électoralistes.

    Les Etats-Unis face au fentanyl

    Il est l’un des opiacés les plus dévastateurs aux Etats-Unis : le fentanyl. 40 fois plus puissante que l’héroïne, cette drogue tue plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque année et les autorités ont bien du mal à endiguer le phénomène.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-met-le-feu-a-la-reunion-journal-du-25-octobre-2019

  • Interdire les listes communautaristes ? La fausse bonne idée de Bruno Retailleau

    Un sénateur de droite, Monsieur Bruno Retailleau, vient de faire une proposition d’interdiction des « listes communautaristes » aux élections. L’honorable parlementaire vise évidemment les listes de groupes musulmans qui ont tendance à se multiplier et dont les résultats, encore faibles, témoignent néanmoins d’une mobilisation de musulmans déterminés à agir en politique en tant que tels et à influencer notre destin national.

    Même si l’initiative peut paraître a priori intéressante (et en laissant de côté l’aspect électoraliste d’un message destiné à retenir les électeurs qui seraient tentés par un vote national ou nationaliste), il s’agit d’une fausse bonne idée.

    En effet, pour définir les « listes communautaristes », l’on se réfère immédiatement à l’aspect religieux. Et, comme notre bonne République, au nom de la laïcité, traite à égalité le catholicisme, religion historique depuis Clovis, et les tout nouveaux venus, notamment l’Islam, le couperet de Monsieur Retailleau, s’il s’imposait, frapperait aussi des mouvements catholiques comme Civitas.

    En outre, un tel projet repose–peut-être sans que son auteur l’ait vraiment mesuré– sur une notion de laïcité intolérante : l’on peut se demander de quel droit le législateur viendrait interdire de fonder la doctrine d’une formation politique sur une vision religieuse de la société. Monsieur Retailleau ignore-t-il l’importance des théoriciens chrétiens en politique, depuis Saint-Augustin en passant par saint Thomas, Bossuet et la doctrine sociale de l’Eglise?

    Il en va de même des insignes ou symboles : Civitas a pour sa part adopté le Sacré-Cœur, cher jadis aux Vendéens…Va-t-on le lui arracher ?

    Nous pouvons compter sur les laïques, les francs-maçons et les libres-penseurs pour tourner la loi projetée contre la résistance catholique traditionnelle, et non contre l’islam, si elle était adoptée.

    Le véritable problème n’est pas là : il est dans la présence nombreuse et démographiquement dynamique de l’Islam, et dans ses prétentions à déborder sur l’espace privé ou public–il ne fait pas de différence–avec les voiles, le burkini, le halal etc. En l’état actuel de la législation l’on ne peut réagir que par des initiatives ponctuelles telles que l’imparfaite mais tout de même existante loi sur le voile.

    Une autre ligne de résistance à laquelle certains pensent serait de mettre hors la loi le salafisme, branche particulièrement dur de l’Islam politique. Après tout, nous pouvons douter que l’État tolérerait la création d’un parti national-socialiste. Dès lors pourquoi tolère-t-il la présence de groupes ou d’individus se réclamant du salafisme ?Complaisance ? Complexe de démocrates teintés d’anticolonialisme ? Timidité devant une religion violente ?

    Mais ne rêvons pas : une telle mesure risquerait de se heurter à un chœur de pleureuses (qui réservent leur sévérité aux opinions dites « d’extrême droite “), au nom de la liberté d’opinion . Nul doute que le parti de l’étranger et les libéraux-libertaires de droite et de gauche feraient de nouveaux cause commune contre une telle mesure de salut public …Il faut tenir compte du pourrissement de l’opinion, intoxiquée qu’elle est par les médiamenteurs.

    La seule vraie solution est pour l’instant hors d’atteinte, mais il faut toujours y travailler : elle consisterait à rompre avec les fausses valeurs républicaines de Liberté sans contrepartie, d’Egalité sans discernement , de Fraternité sans paternité , de laïcité à tendance athée et de Droits de l’Homme sans devoirs. Seule cette rupture permettrait d’engager une vraie politique de remigration et de retrouver l’homogénéité de la nation. Les musulmans qui resteraient, en dehors de quelques exceptions (harkis… ) ne seraient pas citoyens et seraient soumis à un statut d’étranger résidents qui, tout en leur assurant une juste protection, les tiendrait rigoureusement éloignés de la politique et confinerait leur religion ( et non la nôtre) dans une sphère strictement privée et discrète. Le préalable à une telle politique, préalable qui n’est peut-être pas hors d’atteinte, est l’abandon du funeste droit du sol qui continue constamment de fabriquer par milliers des Français de papier pour leur malheur et pour le nôtre.

    Tant que l’on n’osera pas (ou tant que l’on ne pourra pas pour des raisons de bornes juridiques que nous avons nous-mêmes posées à tort) désigner l’adversaire par son nom–et cet adversaire est l’Islam ou tout au moins l’Islam politique et l’Islam salafiste – les efforts du législateur seront inefficaces et contre-productifs. À proximité de la fête du Christ Roi qui rappelle le droit de Dieu sur toutes les sociétés et condamne la doctrine impie de la laïcité, rappelons-nous ce mot de Notre Seigneur : ” la vérité vous rendra libres.”

    François Marceron.

    https://www.medias-presse.info/interdire-les-listes-communautaristes-la-fausse-bonne-idee-de-bruno-retailleau/113480/

  • I-Média n°269 – Face aux attaques, Eric Zemmour tient bon !

     

    L’image de la semaine

    01:51 Aux Pays-Bas, d’énormes manifestations d’agriculteurs ont eu lieu ces derniers jours. En France, pas un mot. Décryptage.

    Face aux attaques, Eric Zemmour tient bon !

    03:49 Insulté, diffamé, boycotté, attaqué par le CSA… Eric Zemmour subit des attaques de toutes part mais sa nouvelle émission sur CNews est un succès !

    Revue de presse

    15:23 Macron qui annonce qu’il faut lutter contre l’immigration clandestine, les médias français qui parlent enfin du calvaire de Julian Assange… Cette semaine, la revue de presse est pleine de surprises !

    L’islam au centre des débats médiatiques

    24:07 Le débat médiatique sur le voile et l’islam n’en finit pas dans les médias ! Preuve que ce sujet est bien un énorme point de crispation pour les Français. Mais aucune figure médiatique, même de droite, n’ose encore évoquer clairement la notion d’identité.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n269-face-aux-attaques-eric-zemmour-tient-bon

  • Mondialisme : vers la guerre ! – Conférence de Pierre Hillard à Lille

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    À l’occasion de la sortie de son dernier livre Archives du mondialisme, l’équipe d’E&R Nord-Pas-de-Calais a reçu Pierre Hillard le 27 avril 2019 à Lille pour une conférence intitulée « Mondialisme : vers la guerre ! ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/24/mondialisme-vers-la-guerre-conference-de-pierre-hillard-a-li-6185356.html