
Il y a dans l‘air comme l’odeur d’une fin de règne pour la Macronie. La prochaine présidentielle a déjà commencé. La France est à la croisée des chemins. Va-t-elle renouveler le bail de ces politiciens de gauche comme de droite, dont Macron est l’héritier, qui nous ont valu le déclassement économique et géopolitique, l’invasion migratoire, l’insécurité, le laxisme judiciaire, l’entretien de la mauvaise conscience et de la repentance, les délirantes mesures dites sociétales qui ont aggravé un délitement des structures familiales qu’il aurait plutôt fallu freiner ?
Ou bien va-t-elle au contraire braver les interdits moraux que des esprits intéressés à la perpétuation de leur propre domination ont dressés contre le vote Le Pen, et enfin « renverser la table » ? Le second terme de l’alternative a bien sûr ma préférence.

Depuis l'âge romantique, le personnage de Louis XIII est malmené tant dans l'historiographie que dans la littérature en général. Pourtant, ces quinze dernières années, l'ancien roi de France est l'objet d'une réhabilitation indirecte. On pense notamment à l'excellent livre de Françoise Hildesheimer consacré au cardinal de Richelieu (Flammarion). Cependant, jusqu'à présent, aucune biographie consacrée au fils d'Henri IV et père de Louis XIV avait fait le point sur cette réhabilitation.




La bande dessinée fut longtemps une activité méprisée. Il fallut donc à René Goscinny un talent hors du commun pour imposer son œuvre dans l'imaginaire collectif des Français et de bien d'autres peuples. René Goscinny est né en 1926 à Paris. Ses parents n'ont été naturalisés Français que très peu de temps avant sa naissance. Il appartient en effet à une famille juive, originaire de l'Europe orientale et plutôt bourgeoise. Sur le plan philosophique, la famille est profondément laïque et le père de René sera même franc-maçon. En 1928, les parents et leurs deux fils, Claude et René, partent pour l'Argentine, où René passera toute sa jeunesse. Cependant, il n'y aura pas de rupture avec la culture française, car il fera toutes ses études au collège français de Buenos Aires. Il s'y révélera bon élève et obtiendra son baccalauréat en 1943. Il est alors fasciné par la bande dessinée encore balbutiante et par la littérature humoristique. A la suite du décès de son père en 1943, il doit travailler comme comptable, mais ne brille guère dans ces fonctions bien éloignées de ses préoccupations et de sa grande culture. En 1945, il quitte l'Argentine pour les Etats-Unis, où vit un de ses oncles. Sa mère et lui habitent New York et exercent divers petits emplois. Son service militaire, effectué à Aubagne, lui permet de renouer avec la France durant l'année 1946-1947