Sur une pancarte aperçue le 20 mars lors de la manifestation de l’Union Populaire de M. Mélenchon (1), un manifestant avait inscrit : « Jean-Luc, je crois en la VIe République : ne me déçois pas ! », véritable acte de foi (laïque, bien sûr) envers une République qui, pourtant, a déjà tant déçu à travers les quatre précédentes et la cinquième actuelle. Je ne me moquerai pas de cette injonction républicaniste et de son auteur, mais je ne la partage évidemment pas, et je crois, à mon tour, qu’elle reflète, au-delà d’un espoir qui me semble vain, une illusion politique qu’il importe de dissiper. Car la République que nous promet M. Mélenchon, celui-là même qui « est fait pour cette Ve République qu’il abhorre », comme le souligne Guillaume Tabard dans Le Figaro du mercredi 30 mars (2), n’est rien d’autre que le retour à une République parlementaire qui, dans l’histoire de notre pays, n’a jamais mené qu’à la défaite parfois doublée du déshonneur.
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Fin du pétrodollars, Croissance en berne, clash de la Zone Euro , Charles Gave fait le point.
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Rennes : une jeune femme de 19 ans violée par un africain de 21 ans
À Cesson-Sévigné, commune de Rennes Métropole, une apprentie de 19 ans se rendant à son travail à vélo très tôt le matin a été agressée et violée en pleine rue par un Africain.
Près de Rennes, la femme de 19 ans violée en pleine rue
Une nouvelle affaire de viol sur fond d’immigration d’origine extra-européenne vient noircir une ligne supplémentaire au tableau de l’insécurité en Bretagne. À Cesson-Sévigné, une jeune femme de 19 ans se rendant à son travail à vélo le samedi 26 mars très tôt le matin ne s’attendait probablement pas à vivre une journée aussi cauchemardesque avant de croiser le chemin d’un individu âgé quant à lui de 21 ans.
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Lecture : L’Amérique empire, de Nikola Mirković
Les États-Unis ont tant fait coulé d’encre, sans compter le flot de pellicules cinématographiques qui prend sa source à Hollywood ! Leur histoire riche d’un quart de millénaire constitue déjà une des grandes fulgurances de l’Histoire humaine. Comment s’y prendre pour la restituer ? Nikola Mirković a relevé le défi en prenant la puissance comme fil d’Ariane. Résultat ? L’Amérique empire, une dissection des États-Unis au prisme du destin impérial que s’est donnée Washington. À la fois une somme et une enquête passionnante – étayée de plus de 700 notes de bas de pages.
La destinée impériale américaine
Le respect de la chronologie permet de saisir l’engrenage qui entraine la première puissance du monde dans sa situation actuelle de « surextension » impériale. Depuis l’arrivée des pères pèlerins au XVIIe siècle, Nikola Mirković analyse la matrice religieuse de cette Nouvelle Jérusalem, ses ressorts et leurs conséquences jusqu’aujourd’hui. L’ensemble forme un tableau singulièrement complet.
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Isère : l’ultra gauche suspectée d’avoir mis le feu à plusieurs lignes électriques
Dans la nuit de lundi à mardi, neuf lignes électriques, dont une haute tension, ont été incendiées au niveau du pont de Brignoud, dans le secteur de Villard-Bonnot. 5539 clients ont été privés d’électricité. Ce mardi matin, la circulation est fortement perturbée et des déviations ont été mises en place. Au lendemain de l’incendie d’un site RTE à Froges, la piste d’un nouvel acte volontaire d’activistes de l’ultra-gauche est évoquée.
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Sondé, c’est emballé !
La chronique de Philippe Randa
Vote utile et abstention seraient les deux mamelles de l’élection présidentielle… sans compter la dénonciation de ce qui serait « le moins utile du monde », soit, pour l’ex-président François Hollande, « la gauche de monsieur Mélenchon »… tandis qu’Anne Hildago, candidate des derniers mohicans socialistes, fustige le « soi-disant vote utile (qui émanerait) de ceux qui veulent que la gauche ne gouverne pas » (sans doute pense-t-elle à ceux qui la surnomment « #saccageparis »).
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Entretien Florian Philippot-Me Di Vizio : « Macron et Véran ne s’en sortiront pas ! »
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Quand le capitalisme sauvage détruit la planète.
Ces gens sont fous !
Le prix du pétrole multiplié par quatre en deux ans, celui du gaz par dix sur la même période, le blé par deux et demi… Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février, les prix des matières premières flambent à une vitesse record et le monde se découvre une nouvelle fois à la merci de leurs vastes oscillations. Le choc se ressent partout, à commencer par les factures d’électricité et de gaz. La croissance mondiale devrait être réduite d’au moins un point, mais sans doute plus, et il est même question d’une récession pour 2023.
Conséquence logique et inévitable de la loi du marché ? Ou signes évidents de profonds dysfonctionnements ? Le commerce des matières premières, éminemment politique, n’a jamais fonctionné aussi mal. « Le plus incroyable dans cette affaire est la façon dont les gouvernements en ont perdu le contrôle en quarante ans », estime Javier Blas, coauteur d’un passionnant livre-enquête sur le sujet (The World for Sale, avec Jack Farchy, Penguin, non traduit). Philippe Chalmin, professeur d’histoire économique à l’université Paris-Dauphine, qui dans l’ensemble soutient le système actuel, le dit à sa façon : « En quarante ans, toutes les matières premières sont devenues des commodités qui s’échangent comme n’importe quel produit. »
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Les « profs », la corporation toujours aux ordres, par Clément Martin
Le 13 janvier dernier, près de 78 000 personnes (source ministère de l’Intérieur), dont un grand nombre de professeurs, ont manifesté contre la multiplication des protocoles sanitaires entrant en vigueur à l’école. Près de 39 % des enseignants de primaire et maternelle étaient en grève, pour 62 % de grévistes dans le secondaire (source France 24[1]). Mais quelles étaient leurs revendications ? Mettre un terme à la tyrannie sanitaire qui sévit dans les écoles ? Reprendre le travail dans des conditions normales ? Rien de tout ceci ! Mais plus de masques et (comme toujours) plus de moyens. Encore une fois, la corporation des professeurs démontre de façon éclatante sa soumission politique et sa passivité complice avec le pouvoir.
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Piégés ! Des « conseillers » militaires américains et britanniques, plus des agents secrets français avec les nazis d’Azov à Marioupol maintenant piégés par les forces russes
4 avril 2022
Réseau InternationalÀ l’heure actuelle, ce qui reste du régiment AZOV de l’armée ukrainienne (le véritable régiment NAZI) est retranché dans la vaste zone industrielle d’Azovstal à Marioupol, en Ukraine.
Le groupe, qui compte 20 personnes – des conseillers militaires américains et britanniques ainsi que plusieurs conseillers du SBU (police secrète) ukrainien – est retranché, ainsi que les combattants d’Azov.
Bien qu’on leur ait offert plusieurs chances d’évacuer Marioupol, ils ont choisi de rester. Aujourd’hui, il est trop tard pour les évacuer car les forces russes pilonnent cette zone pour la dé-nazifier.